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 Virée nocturne [Terminé]

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Tao Lyngheid
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▌Né(e) le: 3 décembre
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MessageSujet: Virée nocturne [Terminé]   Virée nocturne [Terminé] EmptyVen 4 Déc - 5:36

Il se dressa sur son lit, yeux ouverts, s'assit en posant la plante de ses pieds sur le plancher froid, et se leva. Des gestes irréfléchis, inconscients, las et précis à la fois; dans l'obscurité, un corps s'animait tandis que de nombreux autres reposaient sous les couvertures, endormis. Enfin, elle l'avait bien vue, elle, et avait hésité une seconde à le retenir, ou à tout le moins le suivre, mais était en fin de compte demeurée scotchée à son matelas, recroquevillée dans ses draps. C'est plus tôt, qu'elle aurait dût le retenir, quand il lui avait tourné le dos, après lui avoir brûlé la joue avec un dernier baiser et assommée avec un sourire. Il ne lui avait même pas demandé de s'expliquer davantage ou de lui donner une chance de changer. Elle lui avait dit qu'elle le sentait distant, malgré le temps passé ensemble... Qu'elle avait l'impression qu'il la connaissait bien plus qu'elle ne le connaissait vraiment, et que ça ne pouvait plus durer. Il avait acquiescé doucement. « On reste amis? » C'est tout? Oui, ça avait été tout. Et evidemment, qu'ils resteraient amis, même si elle savait qu'elle en souffrirait bien plus qu'elle en jouirait. Elle ferma les yeux pour retenir ses larmes.

Tao trouva la sortie du dortoir sans peine, et s'y engagea. Un mur, droit devant! De la noirceur il passa à la pénombre, et tout comme il avançait sans voir, des chuchotements en provenance des tableaux bordant les murs guidaient ses pas sur son passage. La voix traversait les cadres. Attention à la marche! Elle n'était qu'une ombre au visage indiscernable. Mademoiselle! Voulez-vous bien vous garder d'envahir les tableaux d'autrui à cette heure! Une main glissant sur le mur de pierre, il descendit l'escalier en colimaçon, laissant tomber ses pas à avec la constance d'un métronome.

Il la cherchait toujours; peut-être la trouverait-il, cette nuit. Il la cherchait comme il l'avait cherchée quelques jours plus tôt, dans la mêlée. Et bien qu'il se voyait courir, il marchait de cette allure lente et absente. Il avait beau s'entendre crier, ses lèvres ne s'entrouvraient que par brèves intermittences et n'en émanait la moindre parole, sinon un grognement rauque ou un mot estropié par sa voix éraillée. Le vacarme qui règnait entre ses deux oreilles l'assourdissait. Les cris, les pleurs, le château qui se déchire... Tout ça qui n'était plus, dans les faits, qu'un pesant silence. Une brise froide traversait le mince tissu des vêtements qui lui faisaient usage de pyjama : un pantalon ample et un tee-shirt blanc, mais Tao ne s'en montrait nullement affecté. Dans son rêve, la chaleur qui lui montait à la tête risquait de l'étouffer.
Il devait la trouver.

Elles auraient put faire chavirer la barque, mais s'en abstinrent, une fois encore, se contentant de jeter un coup d'oeil à la surface, sous le regard vide de Tao qui n'avait pas pris la peine de s'asseoir. Prisonnier d'un rêve qui l'habitait et qui s'imprégnait sur les murs, le faux prenait forme sous son air évaporé.
Lorsque l'embarcation buta contre le roc, les êtres de l'eau disparurent dans l'eau noire en se répétant qu'un jour, elles l'auraient. Tout naturellement, Tao mit pied à terre et s'engagea dans les sous-sols. Il buta contre la première marche de l'escalier menant au niveau supérieur, mais parvint malgré tout au rez-de-chaussée. Guidé par une logique qui échappait à ses capacités actuelles de raisonnement, il traversa le hall désert, longea un couloir et s'immobilisa devant une porte close.

- Lae?

Il n'attendit pas la réponse, qui ne viendrait sans doute pas vu le murmure que s'était faite sa voix, et ouvrit. Un vide sombre l'enveloppa comme il pénétra dans la pièce. Un courant d'air et la porte se refermait derrière lui, mais Tao ne cilla pas. Parce qu'il l'avait vue, et reconnue à ses reflets d'argents. Ce soir elle brillait seule sur un ciel d'ombre et de gris, un ciel de nuit confiné dans une pièce poussiéreuse. Lae... la lune... du pareil au même. Il s'approcha. Ses orteils gelés perdaient leur couleur, mais il marchait tout de même. La texture du rêve lui faisait oublier le froid. Il s'approcha encore, de son pas de dormeur. Son visage placide portait son sourire invisible et il regardait les yeux félins sans les voir. S'il les avait vraiment vus, s'il avait reconnu son propre regard dans celui de l'autre, il aurait fait volte-face et se serait éclipsé sans perdre plus de temps. Sans la fuir, il l'aurait tout simplement... évitée.

- C'est ça... 'te cherchais...

Tête basse, paupières mi-closes, il lui ouvrit ses bras.

[Réservé]


Dernière édition par Tao Lyngheid le Jeu 7 Jan - 4:58, édité 1 fois
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Tao Lyngheid
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Terminé]   Virée nocturne [Terminé] EmptyDim 13 Déc - 19:29

- C'qu'on m'a dit...

Entre les lignes barbouillées du récit d'un rêve sans images. Quelqu'un quelque part devait lui avoir soufflé les mots à l'oreille. Lui-même, par exemple, conscient qu'il devait être, dans un des recoins de sa tête poussiéreuse, engourdi par les effluves de la mélatonine que le marchand de sable avait versé au creux de sa coupe. « Un peu plus, s'te plaît... » Il avait espéré qu'elles le prennent, enfin, et l'entraînent loin, au plus profond de la rivière, là où on ne voit rien, que l'on dorme ou pas. Mais elles s'étaient contentées d'observer, une fois de plus, une fois de trop. Et lui, paralysé par la médecine que lui avait refilée le dealer de rêves, ne pouvait que se contenter d'être spectateur des agissements de la machine Tao. Le vieux l'avait pourtant prévenu, « Les choses qu'on possède finissent par nous posséder. Tes rêves te grugent la matière grise, petit. » Mais il n'avait rien entendu, barricadé entre ses deux oreilles. Devant cette Lae sans visage, sans odeur, une silhouette de Lae avec un bras de trop, faisant usage de ses derniers instants de conscience, il s'efforçait de fuir. Sur le fond désormais noir et sur lequel se détachait le corps anonyme venait briller par intermittence des flashs de couleur.

- Mmnon... grogna-t-il.

Haussant les épaules, Tao accueillit Mani dans ses bras sans l'en entourer d'emblée. Il y eut un temps, puis d'une lâcheté mécanique, ses mains trouvèrent appui dans le dos, tandis que son regard ne se détachait pas du rien qui lui faisait face dans la pénombre. Un rien que les derniers élans d'une ébauche d'esprit peinturait de rouge, de jaune, de cyan, de vert, de mauve, de rose, de couleurs électriques vibrant au rythme des coups assenés aux tympans devenus caisses claires. Il n'entendit pas la voix de Mani, ferma les yeux, attendit la musique.
Oserait-il, avant de tirer définitivement sa révérence et de se jeter dans l'oubli? Bien entendu, qu'il oserait, les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît. Et quel plus beau con que celui qui dort sans fermer l'oeil, se livrant à la merci de sa propre inconscience. Bientôt il n'y aurait plus personne, là-haut, mais des bras le retenaient encore ici; son lit avait beau le rappeler à l'ordre, l'ordre n'avait plus de sens, entre les bras de Mani. Ou l'inconnue du dancefloor, du pareil au même... Alors ouais, Lae s'en était allée, parce qu'il valait mieux, et le type là-haut, ivre de sommeil, avait gaspillé ses fractions de neurones à la mise en oeuvre d'une ultime mise en scène dans laquelle perdre son acteur, son Pinocchio, son Lyngheid.

Alors il osa. Lae avait passé le pas de la porte et s'était complètement dissoute. Une main s'était posée sur son visage, glissait sous son oeil clos, faisant disparaître les ombres qui s'étaient inscrustées sous sa peau blême qui avait laissé traîner ses couleurs dans les derniers jours, dans des nuits courtes et agitées. De ces nuits qui marchent. Trop souvent en peu de temps.
Sa main trouva celle de Mani, l'enveloppa, l'autre glissa plus bas sur le dos, se fit plus présente, pressante. Il s'abandonna contre elle un moment, puis sa tête tomba doucement contre la chevelure d'argent et, comme la cadence de son coeur s'accélérait, il respira plus rapidement, et d'un coup ça lui tomba dessus, l'assommant violemment en le forçant à ouvrir ses yeux clos. Il cligna des paupières, serrant la main de Mani dans la sienne, empoignant le tissu de son tee-shirt, avalant l'air à grandes gorgées. Des sueurs froides glissaient le long de son échine et il ne pensait à rien. Ce n'était pas la première fois qu'il aboutissait ici mais il n'en savait rien. Il savait que la veille, il s'était éveillé ailleurs mais ne se souvenait plus où. Il savait aussi qu'il n'avait pas l'habitude de savoir tout ça, parce qu'en temps normal, il retrouvait sagement son lit et c'est par la bouche des autres, qu'il apprenait... « Hey Tao, qu'est-ce tu fichais hier dans la Grande Salle? La tête que t'avait! » C'était bon, de l'ignorer.

Il prit un temps à reconnaître la Salle à Revers. Depuis qu'il avait vu, lors de sa première année à l'université, ce que le miroir lui présentait, il avait toujours évité l'endroit. Éveillé, du moins, il l'évitait. Et s'il y accompagnait quelqu'un, il se tenait loin de la glace, ou alors lui tournait le dos. Aussi détourna-t-il vivement le regard lorsqu'il vit le grand cadre sculpté, sachant dès lors où il se trouvait.
Il frissonna, desserra son étreinte et le parfum lui vint alors. Tao s'éloigna d'un pas branlant, retrouvant lentement et péniblement ses esprits, et reconnu finalement Mani, mais ne montra pourtant pas de signe d'étonnement. Agacé par la situation, fâché de ne pas être dans son lit, irrité par la lourdeur de sa mémoire handicapée, il pivota sur lui-même pour faire face à la sortie. Tout ce chemin qu'il avait à faire... conscient qui plus est, lui sembla énorme et le découragea. Il soupira brusquement en se serrant le front d'une main, fit glisser ses doigts sur son visage en déformant ses traits, avant de laisser tomber son bras le long de son corps las, poing serré, mâchoire tout autant. Et cette colère, aussi, ça faisait chier. Ça faisait chier d'avoir envie de tout casser sans savoir pourquoi, d'en avoir envie presque autant que de dormir. Ce con de marchand de sable, aussi... Jamais là quand il faudrait. Un petit fix de mélatonine n'aurait fait de mal à personne, juste là, maintenant... Mais non, Tao avait les yeux bien ouverts, voyait trop clair, encore, et y'avait Mani.

Il lui fit face. Mani... Mani sur ses grandes cuisses. Il regarda ailleurs, derrière, rencontra le miroir, en revint à elle, mais à son visage, cette fois. Mani et son parfum...

- Il te reste une clope?

Parfum des restes d'un cadavre de cigarette. Il s'approcha sans attendre la réponse. Il avait besoin d'une clope, pour les rares fois que ça arrivait... Et puis c'était la moindre des choses que de répondre à sa demande, après ce qu'elle lui avait fait. Ou plutôt pas fait. Qui a dit qu'il ne fallait pas réveiller un somnambule? On? Ce on, vraiment... En fait, ce on, ce qu'il aurait dut lui apprendre, à la Leverenz, c'est que le somnambule, on lui dit gentiment de retourner se coucher, on l'y accompagne (ça elle devrait être douée, non...) ou on le réveille et on répète : au lit. Mais bon, évidemment, ça, faut le savoir. Et puis on pourrait toujours écrire un livre, là-dessus, en précisant que tout dépend des cas mais, qu'importe, vraiment... Une clope et c'était réglé.
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Terminé]   Virée nocturne [Terminé] EmptyVen 18 Déc - 3:31

Frissonnant toujours, Tao prit la clope d'un geste nerveux, la porta à ses lèvres, s'alluma et... Il fuma, goûtant avec contentement chaque bouffée des effluves viciés qui lui emplissaient les poumons. Et comme il aspirait le tabac volatile, le calme le gagnait peu à peu, un calme gris que l'on revêt telle une armure d'indifférence. N'attendant pas plus de Mani, il s'éloigna vers le fond de la salle, vers une fenêtre qui de loin, donnait sur un beau rien noir et sale. D'une main il essuya un rond de givre avant de s'accouder sur le rebord. Il leva les yeux vers un ciel vide, baissa la tête et souffla la fumée de sa cigarette sur une petite bestiole qui s'éveilla aussitôt, fuyant à toute vitesse dans une fente entre deux pierres.

Il n'avait rien répondu à Mani, bien que sur le coup, il avait faillit le faire, quitte à ne lui demander que de se la fermer, plutôt que de déblatérer n'importe quoi. Ta gueule Mani, tu fais chier. Et t'es conne, aussi. Toujours à te planquer derrière tes grands airs, comme si t'étais au-dessus de tout. Toujours le mot pour piquer. Le dernier mot qui ne vaut même pas la peine qu'on y réponde. Mani la reine assise sur son trône en toc qui tient en laisse quelques amants, dans son royaume d'ombres et de masques. T'as jamais cessé de jouer à la princesse, Manuela Leverenz.
Mais tu t'en fous.
Et lui aussi, il n'en avait rien à foutre. En fait il valait mieux, pour ne pas perdre ce flegme confortable qui allait l'enlacer, l'habiter jusqu'à ses doutes, dénouer son angoisse et effacer ses idées. Il fallait fumer, et ignorer la Mani. Il était bien plus vivant qu'elle ne le serait jamais, songeait-il, alors pas la peine de s'énerver. Et il fuma encore, tout en oubliant le reste, s'efforçant de se convaincre qu'il avait chaud, qu'il se sentait bien. Il fallait s'ancrer les deux pieds dans le présent et s'y assoupir. Il oublierait, ferait disparaître en fumée cette nuit, retournerait au dortoir et s'y endormirait dans un nouveau rêve. Sans elle.

Ou pas. L'éclat de rire qui retentit dans la salle le saisit. Ses yeux bleus désormais rivés à la vitre rencontrèrent le reflet de Mani et son regard interdit y demeura accroché un moment, alors que la cigarette se fumait toute seule, dans sa main. Et comment, qu'ils avaient réussi leur coup, se prit-il à songer au bout d'un moment, tout en reportant ce qui ne serait bientôt plus qu'un mégot à ses lèvres.
Peut-être... Peut-être bien que Mani était entrain de tomber. Elle avait faussé, en riant. Tao n'avait pas reconnu à sa voix éclatée en rire la mélodie habituelle. Celle à laquelle ils succombaient tous, le chant de la sirène... Ce chant qu'il entendait toujours comme s'il avait la tête hors de l'eau, immunisé au charme qui devait en émaner. Il voyait bien pourquoi elle enchaînait les conquêtes, mais demeurait spectateur, et froid. C'était peut-être l'habitude... Difficile à croire, pourtant. Ce devait être autre chose, ou alors tout simplement le fait qu'il était Tao, et qu'elle était Mani; il n'y aurait jamais de symbole d'addition entre les deux.

Il aspira une dernière bouffée de sa clope, l'écrasa sur le rebord de la fenêtre et fit volte-face. D'un pas qui avait retrouvé son assurance, Tao s'approcha de Mani et remarqua pour la première fois son bras tenu dans une écharpe. Alors on l'avait abîmée, elle aussi. Tous l'avaient été, en un sens, même lui qui, physiquement s'en sortait indemne, sans la moindre égratignure. S'en était presque gênant. Au moins il avait pu se rendre utile. Les dernières années passées à se torturer les méninges en Santé n'auraient pas été vaines, finalement.

La contournant pour lui faire face, il se tint devant Mani sans parler. En silence il observa son visage le temps de quelques secondes qui lui permirent de relever les yeux vitreux, les cernes, le teint terne... La fatigue qui se lisait sur ses traits comme sur tant d'autres visages sur lesquels elle s'était inscrite. Elle avait beau être Mani, elle n'y avait pas échappé. Tao ne voyait pas le sourire, mais plutôt la grimace qui tanguait entre deux monde. Elle avait rit comme on rit quand on rit trop. Quand les chatouilles deviennent douloureuses, ou quand le rire déferle en entraînant soudainement tout le reste, tout les noeuds qui nous traînent dans la gorge et alimentent nos mensonges.
Il rangea ses mains dans les poches de son pantalon, avant d'hausser nonchalamment les épaules et de répondre, d'une voix basse et encore légèrement écorchée par le récent éveil.

- Ça dépend. On est toujours là. Et même si c'est tentant de l'oublier, parfois... Faut pas.

Tao lui tourna le dos pour se diriger vers la sortie, rencontrant au passage le miroir, auquel il jeta un coup d'oeil en se demandant, pour l'énième fois, si ce truc ne se fichait pas de lui. Il ouvrit et, sans quitter des yeux la glace, reprit la parole.

- N'empêche, commença-t-il en affichant un discret sourire en coin, ça fait pas toujours du bien, d'être vivant, tu trouves pas?

Il ouvrit et maintint la porte ouverte à l'aide de son épaule.

- Merci pour la clope, lâcha-t-il en lui tournant le dos.

Il repartit vers le dortoir de Plumentine d'un pas lent, sans regarder derrière lui.
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Terminé]   Virée nocturne [Terminé] EmptyJeu 7 Jan - 4:59

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