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 Jade Des Oraisons

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Jade Des Oraisons
C.A.M
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Jade Des Oraisons



 
▌Né(e) le: 21 novembre
▌Pays d'origine: Russie - Belgique
▌Statut: 7ème année

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MessageSujet: Jade Des Oraisons   Jade Des Oraisons EmptySam 6 Mar - 15:25

Des Oraisons, Jade
« Le silence est comme le vent : il attise les grands malentendus et n'éteint que les petits. »
I. Identité

    ÂGE : Vingt-quatre ans
    DATE DE NAISSANCE : Vingt-et-un novembre
    SIGNE ASTROLOGIQUE : Scorpion
    NATIONALITÉ : Russe
    BAGUETTE MAGIQUE : En frêne, contenant un poil de loup blanc.

II. Dossier Scolaire

    MAISON : Dorelly
    ANNÉE D'ÉTUDES : Septième
    SUJET DE THÈSE : Après un ACAII en DCFM, il suit un MUM Recherches et travaille actuellement sur une thèse étudiant les sortilèges informulés.
    PROJET D'AVENIR : Intégrer un laboratoire russe ou son équivalent canadien, pour continuer dans la lancée de sa thèse. C’est en tout cas ce que maman espère.
    ÉCOLE DE SORCELLERIE DANS LAQUELLE VOUS AVEZ OBTENU VOS ASPIC : Közlove, en Sibérie

III. Portrait

    TAILLE : Un mètre quatre-vingt, environ.

    DESCRIPTION PHYSIQUE :

    Il a de longs pieds plats, que l'on dirait ornés de veines, jusqu'au talon. Des chevilles osseuses mais douces, des mollets fermes et longs, des genoux arrondis s'étirant sur des cuisses précises et légères. Des fessiers fermes et galbés, musclés, des hanches gracieuses et lâches. Une taille droite, un dos légèrement cambré ouvert d'une faille, tracée par la colonne vertébrale. Des abdominaux, si ce n'est taillés, plats et lestes, et un torse à cette image duquel émane une aura de douce force, de prestance discrète. Des clavicules marquées, s'ouvrant sur des épaules douces et larges et un cou fin. De longs bras, maladroits aux sports, mais si empreints d'autres adresses. Des doigts fins et osseux, des mains souples et légères, graciles. Le cou s'échancre sur un visage d'éther. Un menton en pointe, doucement cerclé, et des pommettes minces. Des lèvres pâles, sans doute très légèrement épaisses, sous le joug d'un nez à l'arrête fine. Des yeux au regard d'acier, entre gris perle et gris sombre, surmontés de sourcils assez foncés, au vu de ses cheveux, blonds cendrés, aux courbes larges, légers et doux, qui ornent son front, mi-longs.

    Lisse, soyeux. Des gestes d’une précision douloureuse, d’une douceur satinée, dans une souplesse gracieuse. Sensuel. Des lèvres veloutées, des caresses d’éther fragiles sur des épaules frissonnantes ou une taille sémillante. Une voix profonde et antinomiquement légère, presque nuageuse, très caressante. Chacun de ses gestes semble porté par une certitude profonde, une idéologie d'illusions. Sur son visage ne se dessinent que rarement des émotions, parfois la joie, la colère, mais le plus souvent, une indifférence hautaine et une distance orgueilleuse. Sa silhouette discrète, et sa posture nonchalante le font s’effacer dans le décor lorsqu’il le désire, mais sa prestance maintient sa présence presque inquiétante, silencieuse, à la manière des prédateurs guettant leurs proies avant de la saisir. Il maintient souvent de longs silences. Il aime le silence avant les mots, le silence avec les sons, l'infini vide et le désert de bruit.

    Ils lui arrive d'arborer ses oreilles ornées de petites boucles – sans pendants, majoritairement d’or, comportant une pierre. Une fine chaine en or enserre son cou, petit funin brillant dans sa peau claire et dorée. Sur le pendentif, une plume, les lettres B et J s’entrelacent. Vague souvenir. Des tenues vestimentaires classes, chemises blanches et brodées, veste aux teintes bordeaux, noires, beiges, grises selon les occasions. Des boutons de manchettes au prix certain, des insignes familiaux brodés, et pourtant, il aime donner à l’ensemble un petit côté plus relaxé, dans sa façon de le porter, ou en l’agrémentant selon ses idées. Il a un charme particulier mais inaliénable, c’est certain. Parfois, il préfèrera des chemises plus lâches, des écharpes de diverses teintes, un pantalon plus léger, un pull-over, des baskets. Il sait jouer avec les circonstances pour se mettre en valeur. On le verra facilement avec un verre à la main, une cigarette au bec, un jeu de carte, ou un livre.

    DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :

    « J’étais petit et, regardant les étoiles, regardant les nuages, j’aimais m’inventer des histoires insensées, affabuler des vies que je n’avais pas, faire parler l’inanimé, croire ces choses qui font l’enfance. J’ai changé. »

    C’est un jeune homme hautain et indifférent, paraissant souvent regarder au-delà de ceux qui ne l’intéressent pas. Il se sait possédant des capacités dans divers domaine, et se plait à s’imaginer maître en ces matières. Doté d’un égo de taille respectable, il est un être fier, de ses origines, de sa reconnaissance sociale, de ceux qui l’entourent, de sa réputation, et ne le montre que peu. Condescendant, il sait se faire conciliant, protecteur des faibles, si cela peut le grandir. Il exprime de la compassion, avec une ironie parfois infime mais que certains savent voir. Il s’applique toujours dans ce qu’il entreprend, agissant avec méticulosité. Il ne trébuche pas sur les échecs et persévère afin d’atteindre ses objectifs. Il est souvent défini comme cynique et percutant, ses mots sont incisifs et battants, il a tendance à railler tous ceux qu’il peut croiser. Il est franc, et n’a aucune conscience de pouvoir blesser, y compris ceux qui l’aiment, ce qui lui valut des soucis d’importance plus ou moins marquée. Il est également caractérisé par son côté magistral, son sens de la théâtralité. Il aime la prestance, la subtilité et la précision, l’agencement parfait des scènes théâtrales. Il faut que les choses soient belles à voir. Il aime plaire, sans pourtant désirer être le centre de l’attention. Il aime aguicher, usant et abusant de son physique et de sa voix, il aime les frissonnements après une caresse d’éther. Il aime aguicher, et pourtant il n’est pas coureur de conquête. Ou disons, dans une certaine mesure. Il n’a pas pour ambition de collectionner les aventures, d’un soir ou de quelques jours, n’aime que trouver les perles rares. En réalité, son cœur est déjà lacéré par le souvenir de celle qui l’occupera éternellement. Il aime observer une scène, dans l’ombre, se faire oublier, avant d’intervenir, pertinent. Que ce soit pour humilier, régler un conflit, prendre part à un débat, de son petit air indifférent, presque mystérieux ou arrogant, selon les circonstances. Parfois sujet à des penchants machiavéliques, il sait manipuler pour obtenir l’effet qu’il désire. Il aime assez peu la foule et l’oppression, doit sentir l’air, hais la chaleur. S’il a tendance à émettre des jugements, ceux-ci se colorent avec le temps, et tout fait peut les amener à être modifiés. Il n’aime pas l’apitoiement, la plainte, ces petits geignements plus ou moins lamentables, et pire encore, les demandes mal camouflées de compassions, ce jeu de l’être le plus malheureux, qui l’emplissent de pitié et de mépris, de dégoût, aussi, depuis son enfance. Il n’apprécie guère l’hystérie, les jeux, l’activité inutile, les cris, le strident. Il méprise la faiblesse affichée, la timidité, autant que la fausse force de ceux qui désirent de l’attention. Il s’estime au dessus de cela. Ses parents désiraient ardemment une fille, ce qui lui valut un prénom certes mixte, mais à forte connotation féminine. Si cela l’embarrassa dans ses jeunes années, c’est au début de son adolescence qu’il en fit une fierté, et l’arbora non comme le nom d’une fille, mais comme celui d’une pierre précieuse. Ce qu’il se targuait ainsi d’être.

    ATTITUDE SCOLAIRE : Appliqué, quoiqu'il ne s'investisse que dans ce à quoi il porte un réel intérêt, le reste n'est fait que mécaniquement, même si réussi. C'est ce qui fait lan différence entre le réussi, et l'exceptionnel.

    SIGNE DISTINCTIF : Membre non-dynaste de la famille royale belge. Il a une petite fille.


IV. Situation

    SANG : Pur
    SITUATION FAMILIALE :

    « Tracy Des Oraisons », ou Maman
    Issue d’une longue lignée belge, descendant d’une branche non dynaste de la famille royale, on a le sang pur dans sa famille depuis l’origine des temps. Ni franchement autoritaire, ni laxiste, sa mère possède une teneur un peu enfantine, et semble posséder assez peu les capacités nécessaires pour élever ses enfants. Tantôt responsable et consciencieuse dans son travail bureaucratique, tantôt insouciante telle une adolescente, Tracy a pourtant transmis sa fierté, sa méticulosité, sa persévérance à ses enfants. Sa présence au foyer était assez irrégulière, ses fonctions d’ambassadrice nécessitant de fréquents aller-retour en Belgique.

    « Irisei Klavdiya », Ou Papa
    Sang pur, très nettement plus autoritaire que son épouse, il s’engagea, quelques années avant la naissance de Jade, à l’étude de magies très anciennes dans des glaciers, et conduisit son épouse à s’installer en Sibérie. C’est là que naquirent Jade, puis Eleanor. Passionné par ce qu’il entreprenait, il était assez peu patient avec ses enfants, dont ils laissaient volontiers l’éducation à la gouvernante, et à son épouse. Il aimait toutefois partager certaines de ses passions avec eux. L'observation du ciel et des constellations, les longues ballades au coeur de la nature sauvage, la musique, la lecture. Avec Jade, le théâtre et les films, avec Eleanor, le dessin et la peinture. Eleanor et Jade voient donc leur père comme celui avec qui le plaisir venait, en dépit de son intransigeance, de sa sévérité occasionnelle, et de sa présence également compromise.

    « Eleanor Des Oraisons » ou Ela
    Artiste dans l’âme, jeune femme aux idées claires, Eleanor est née quatre ans avant Jade. Aimant le théâtre, la peinture, le dessin, la photographie, et la musique, elle s’adonne à ces activités la majorité de son temps. Jade aime beaucoup sa voix, et lui demande souvent de chanter des mélodies qu’il accompagne majoritairement au piano, parfois à l'alto. Ils sont davantage complices et confidents, amis que véritablement frères et sœurs. Elle l’a beaucoup soutenu lors des moments difficiles de son existence, et inversement.

    « Blanche D’Esterel »
    Difficile de décider de la place de cette jeune fille, d’un an sa cadette, qui brûle encore son âme et détruit son cœur. C’est une jeune fille à la beauté inégalable, une porcelaine magnifique. Elle et Jade se rencontrèrent, un peu par hasard, parce que l’un des cailloux du jeune homme, supposé rebondir sur la surface ondulée du lac, lui avait écorché la joue. Il avait d’abord aperçu son reflet dans l’eau, avant tout le reste. Durant dix-neuf mois, ils s’aimèrent en silence. L’un comme l’autre n’osaient mettre des mots ou des faits, des statuts sur ce qu’ils ressentaient, tant la peur de briser un lien parfait les faisait trembler. Les trois ans qui passèrent ensuite furent presque irréels, tant l’aspect onirique de leur relation embellissait leur existence. Puis elle tomba enceinte. Par erreur, par bêtise. Et pourtant, si un ami, secrètement jaloux, n’était pas intervenu, tout aurait pu se passer convenablement. Aujourd’hui, ce sont les parents de Blanche qui élèvent l’enfant, en attendant qu’elle termine ses études. Blanche et Jade ne se sont plus adressés la parole, s’aiment encore, se détruisent, l’ignorent.

    « Ailin D’Esterel »
    Fille de Blanche et de Jade, à peine sept mois, un petit ange lumineux. Si Jade pouvait l’apercevoir, juste une fois, il lirait ses yeux et pourrait comprendre.

    Pour comprendre les détails de l’histoire de Blanche, Jade et Ailin, voyez l’histoire.

    ORIGINES : Sa mère est issue d’une branche de la famille royale belge, son père est issu d’une famille de sangs purs russes. Il a hérité du nom de sa mère, plus renommé parmi les sorciers et les moldus.

    LOISIRS : Jade apprécie avant tout la musique: Pianiste talentueux, altiste, flutiste à ses heures, ce que la musique lui est ne peut être enfermée dans des mots. Marcher, égaré en pleine nature, lui est très fréquent: L'esprit est alors libre, oiseau illétré, pincée de sensations. Lorsqu'il se trouve avec ses amis, il est rarement très bavard, mais participe avec parcimonie et pertinence. Il apprécie toujours les soirées à leur côtés, découvrir lui est plaisant, jusqu'à ce qu'il soit déçu. Les jeux de réflexion, auxquels son père l'a initié, ne lui sont pas inconnu, loin de là. Lorsqu’il est seul et que l’occasion lui est offerte, il aime faire rebondir des pierres sur les surfaces gelées. Les ricochets ont une force étrange sur lui, comme s’ils exprimaient un impossible possible, ou inversement, à une âme qui ne s’octroie pas l’espoir.

V. Autres

    CHANSON THÈME : A venir

    REPARTISSEZ DIX POINTS DANS LES CINQ CATÉGORIES SUIVANTES :
    (pas plus de cinq points par catégorie)


      Gentillesse :
      Puissance magique : Quatre
      Humour : Un
      Courage : Deux
      Intelligence : Trois








A titre indicatif :

Quel âge avez-vous ? Encore trop jeune, déjà trop vieux.
Comment avez-vous connu S.W.Y.N ? Sa renommée étant mondiale, j’ai fini par songer à vous honorer de ma présence.
Qu'est-ce qui vous a poussé à vous inscrire ? Moi-même, qui d’autre ?
Un commentaire/critique/suggestion à faire ?Beaucoup, mais je m’abstiendrai pour le moment.


Dernière édition par Jade Des Oraisons le Jeu 7 Juil - 23:19, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Jade Des Oraisons   Jade Des Oraisons EmptySam 6 Mar - 15:28

VI. Complément d'Informations

    HISTOIRE DE VOTRE PERSONNAGE :

    Des flocons, oscillants, fragiles, légers, des sourires gamins fichés sur des visages clairs, alors que le monde ici semble uniquement fait de nacre, et qu’au loin le ciel devient neige, la neige devient ciel. Ici, dans le nord sibérien, au beau milieu de la Taïga, l’hiver est froid, l’été court, les temps rudes. Plus au sud, les vents sont amortis par l’anticyclone sibérien mais ici, il arrive que les grands vents viennent fouetter les visages glacés. Aujourd’hui, pourtant, les vents sont faibles, la neige ondule sous le gris céleste, les temps sont calmes et, dans les plaines ou les grandes forêts de conifères, les gamins sourient à l’opercule blanchâtre. Dans une maison de taille considérable, aux abords d’une ville de taille moyenne, une femme à l’accent rude du flamand et du français attend, soulevée d’une patience qui ne lui est pas coutumière, que naisse son premier enfant. Elle est jeune, elle a laissé en Belgique son duché, dont la régence est assurée par l’une de ses cousines, pour suivre ici, au bout du monde, l’homme qu’elle aime. Lui, les yeux scintillants du jeune homme encore innocent qu’il était, la regarde, l’admire, lui sourit. Déjà, l’existence est belle.
    Tous deux ne parviennent même pas à exprimer la déception qui les saisit à la vue du petit garçon. Ils avaient beaucoup espéré une fille, mais, subitement, tout cela leur est égal. L’orgasme natal n’aura jamais d’égal parmi tous les artifices. Ce petit garçon, il s’appelle Jade. Il est angélique et adorable. Déjà, il sourit.

    Quatre petites années ont passé, Jade apprends le russe, le flamand, le français. Plus grand, il sera quadrilingue. Ses parents semblent tout deux « à temps partiel », mais en dépit de leur semi-présence, leur garçon grandit entouré de l’amour dont il a besoin, des présences, des limites, de l’éducation dont il a besoin. Il le doit en majeure partie à la gouvernante de la maison, Anoushka, et au majordome, Lyov. La première était douce mais ferme, le second espiègle et amusant. Il grandit entre ces quatre personnes, protégé des vices de la consommation, de l’apparat, de l’excès de reconnaissance par l’exil de ses parents. Tout se serait sans doute passé autrement s’il avait du vivre au sein du milieu aristocratique dont était issue sa mère, et auquel il dut bien goûter à plusieurs reprises. La duchesse inculqua des valeurs souveraines à son fils, des manières de vivre et la volonté d’être respecté, tout comme elle avait été élevée. Mais lui évita la luxure, le cérémoniel. Il aima ses excursions en Belgique, là où il devenait brièvement roi d’une petite cour, mais n’eut aucune frustration de ne pas vivre dans ce milieu. Non, retrouver sa Sibérie natale lui était indispensable, ou le fut dès lors qu’il atteint une certaine maturité. Quatre ans après lui, donc, naquit une petite fille à la peau de glace, à qui Tracy, Irisei, Anoushka, Lyov et Jade donnèrent le nom d’Eleanor. L’idée était tirée d’un livre russe, « Souvenirs de Volga », un court conte d’une magnificence absolue. Peu d’enfant pouvaient imaginer une existence plus sereine que celles que menèrent les deux enfants.

    Leur mère leur donnait une solide éducation sociale, alors que leur père les fit curieux, et leur fit découvrir les joies de l’existence. Observer les étoiles et apprendre les constellations, en tremblotant de froid sur la terre humide, jouer de la musique, chanter, lire, raconter d’anciennes histoires russes, des légendes oubliées. Goûter aux joies des randonnées, perdues dans la Taïga, reconnaître les animaux et, lorsqu’ils s’enfonçaient assez dans le grand nord, observer, des heures durant, les loups blancs. Ils étaient régulièrement conduits au théâtre, à l'opéra, aux Musées, aux concerts. Ils apprirent très tôt à skier, à patiner, mais aussi à lire, à faire du théâtre, à dessiner. Avec leur père et Anoushka, ils apprirent à être rigoureux, précis, entreprenant. Avec Lyov, ils firent des bêtises, des excursions secrètes, mangèrent des bonbons, et tant de petites choses que font les enfants. Il eut été difficile de décrire le bonheur autrement.

    Mais, tout vient souvent à changer, et l’adolescence de Jade ne fut pas un réel plaisir. Conscient de la chance qu’il avait eue, il était pourtant mis face à des enfants de son âge, venus de divers horizons, pauvres, destitués, orphelins, riches et arrogants, et bien d’autres encore. Alors que chacun pouvait dériver dans ses actes en se justifiant par une histoire d’enfant brisé, de parents absents, de construction anormale, lui ne parvenait pas à exprimer ce qui pourrait justifier une recherche des limites, comme chez tout adolescent. Il se mit alors à affabuler, d’abord par de petits mensonges, comme chacun en fait, puis en suggérant que son père le frappait, que sa mère ne le nourrissait pas, qu’il avait connu la mort d’un petit frère imaginaire auquel il tenait beaucoup. Tout était bon pour l’intégrer dans le cercle de ceux qui avaient connu le malheur. Alors il s’autorisa les fugues – d’autant mal comprises par ses parents qu’elles étaient immotivées – parfois calfeutrées par Lyov, de goûter à diverses drogues, l’alcool, la violence, les mauvais résultats scolaires en dépit de ses capacités, les scarifications - une ou deux fois, et, un beau jour, la tentative de suicide. C’est un peu ce qu’il lui fallut pour prendre conscience de ce qu'il lui serait possible d'être, en puisant dans tous ce qui lui avait été offert. Cette tentative survint lors de sa deuxième année à l’école de Kozlove. Dès lors, il entama un long processus qui transforma le gamin tapageur en ce qu'il est aujourd’hui : L’être froid et distant, hautain, mystérieux, précieux et théâtral qui se fit une réputation à l’université. Dès sa première année, il fit la connaissance d’Ethan, un garçon qui deviendrait son plus proche acolyte, davantage qu’un ami, sa moitié. Il rencontra aussi Morgan et Elliot. Tout quatre formèrent un groupe, bientôt reconnu. Elliot le leader officiel – le vrai maître restant Jade, ce dont tout un chacun était conscient - Ethan le confident, le sérieux, Jade, au charme mystérieux, et Morgan, à l’allégresse tapageuse et délicate. Et il rencontra Blanche.

    Si elle n’avait été que belle, il l’aurait sans doute ajouté à ses trophées. Mais elle avait tout. Ils passèrent dix-neuf mois à se contenter d’être ensemble, amis, à se regarder, à brûler de désir, silencieusement, à aimer, sans un mot. Et puis leurs lèvres vinrent à se rencontrer, enfin, et le bonheur les souleva, au plaisir bien dissimulé d’Ethan, et celui plus visible d’Elliot. Le seul à ne pas bénir cette relation était Morgan. Parce que, de manière très simple, Morgan était amoureux de Blanche. La vie est un peu cruelle, vastement absurde, et considérablement mal faite. Durant trois ans, le jeune garçon observa l’idylle de son ami, sans mot dire, attendant l’occasion. Une occasion qui se présenta lors de leur troisième année de Mum. Par erreur, par malchance, Blanche se retrouva à porter un bébé. Enceinte, dit-on. Ils ne l’apprirent pas tout de suite, mais tout aurait pu tourner pour le mieux. Jade aurait été tout prêt à soutenir Blanche, qui aurait bien vécu cette expérience, l’enfant serait né, entouré d’amour, et ils auraient su se débrouiller pour que tout se passe pour le mieux, sans mettre en péril leurs études. Sauf que. Lorsque Blanche l’apprit, elle craignit – à tort – la réaction de Jade, et n’osa pas le lui dire, tout d’abord. Le jeune homme savait reconnaître les humeurs de la jeune fille, mais, malhabile lorsqu’il s’agissait de traiter d’humeurs mélancoliques, il n’osa l’aborder, se contentant de lui témoigner son soutien par le regard. Cependant, un autre jeune homme connaissait les humeurs de Blanche, et Morgan, lui, n’hésita pas à entreprendre la demoiselle. Qui lui avoua tout. Et l’occasion était là. Tout se déroula très vite, dans sa tête, puis dans la dimension réelle.

    « Les choses ne vont pas toujours comme on veut. On voudrait réconcilier des choses, on n'y parvient pas. On voudrait tout, on ne veut rien abandonner, mais les objets de nos désirs sont incompatibles. Je ... Jade, je suis désolé. »
    « Morgan, si tu as réellement quelque chose à dire, dis-le. Sinon, épargne-moi ces mots d'esprit. »
    « Tu pourrais essayer de comprendre. T'es un être qui compte, pas de ceux que l'on peut casser sans s'en rendre compte, pas de ceux dont on peut se priver aisément."
    « Et. »
    « Tu es un être stupide. J’ai couché avec Blanche, et elle attend un enfant. »
    Un mensonge lissé, choisi, aveugle. Rien n’aurait pu frapper autant Jade, et, le visage de marbre, le corps en désuétude, le cœur allègrement lacéré et grigné, il demanda, d’une vois neutre et grave, les yeux plantés dans ceux de Morgan.
    « De toi ? »
    L’autre se contenta de hocher la tête, mais son menton ne descendit pas très bas, cueillit avant la fin du geste par le poing serré de Jade. Aucune expression sur son visage, rien dans ses yeux, rien sur sa peau.


    Planté face à celle pour qui il se consumait, il n’eut que quelques mots.
    « Je ne te savais pas porteuse d’une telle ignominie »

    Tout entre eux se brisa, sur un malentendu, sur un mensonge, sur une manipulation. L’enfant que Blanche portait était celui de Jade, et elle avait vu dans ses mots la crainte qu’elle avait : Qu’il n’accepte pas l’enfant. Lui voyait en elle sa traitrise, son désir aussi de garder l’enfant de celui qui avait été son ami. Morgan se rapprocha de Blanche, faisant figure auprès d’elle d’un soutien, du seul qui restait auprès d’elle, alors qu’Ethan et Eliott s’attachaient à soutenir Jade, qu’ils croyaient trompé par leur ancien ami.

    Alors Jade et Blanche continuèrent à s’aimer, au-delà de l’impossible. Lorsque qu’Ailin naquit, il était d’une évidence extrême que ses yeux étaient ceux de Jade. Mais heureusement pour Morgan, ce dernier n’avait aucune raison de voir l’enfant, et de s’apercevoir ainsi de la supercherie. Ils vivent sans un regard, en s’évitant, en se détruisant. Ce sont les parents de Blanche, pleins de haine envers Jade, qui élèvent actuellement Ailin.



    QUESTIONS/RÉPONSES :

      1. Quels résultats a obtenu votre personnage à ses ASPIC ? De très bons, qui auraient pu être meilleurs encore, certainement

      2. Pourquoi a-t-il décidé de continuer ses études à l’université ? Parce que c’est ainsi, et ici que se trouvent les connaissances les plus fascinantes.
      3. Quelle est (ou fut) l’état d’esprit de votre personnage en arrivant à S.W.Y. N ? Soyons digne de ce haut lieu. Ne nous plions pas à ses lubies.
      4. Cette année, qu’est-ce que votre personnage a amené dans ses bagages pour l’université ? Du silence. Du recul.

      5. Votre personnage accorde-t-il de l’importance à la Magie noire ? Si oui, pourquoi ? Oui, parce qu’elle est passionante.
      6. Si Voldemort n’était pas défait, votre personnage le suivrait-il ? Allez savoir.
      7. Qu’est-ce que votre personnage pense des Moldus ? Ce sont de pauvres gens.

      8. Et des Cracmols ? Erreurs de la nature, cela arrive.
      9. De quoi votre personnage a-t-il peur ? De plus rien, désormais.
      10. Quelqu’un tend une fiole d’Amortentia devant votre personnage, qu’y sent-il ? Un parfum. Celui de Blanche.



    SUR CINQ, VOTRE PERSONNAGE...

      …veut être populaire : Tout dépend auprès de qui.

      …veut changer le monde : Non.

      …veut trouver l’âme sœur : C'était fait.



Dernière édition par Jade Des Oraisons le Ven 8 Juil - 13:17, édité 5 fois
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Celyn Creedpeur
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MessageSujet: Re: Jade Des Oraisons   Jade Des Oraisons EmptyJeu 11 Mar - 20:06

Une très belle fiche. Voilà mon premier commentaire à sa lecture, on sent que le personnage a été murement réfléchi et, à l'inverse de ce que tu sembles croire, les questions de la Répartition ne sont pas si déterminantes que cela. En effet, nous préférons au contraire les personnages qui se démarquent d'un moule et ne correspondent pas forcément à leur maison, d'où le formulaire assez vague. Ton personnage est très intéressant et me semble convenir à sa maison. Il ne faut pas voir les Dorelly comme la maison du bonheur, la maison à Oui-Oui, au contraire. Certes on peut y trouver des personnages très cools, très rêveurs, mais ce n'est pas seulement ça. Il suffit de voir dans les livres d'Harry Potter, il faut un certain temps pour que l'on comprenne que Neville à sa place à Gryffondor Wink ! Et même s'il semble être "une erreur" chez les Dorelly, cela peut rendre ton personnage d'autant plus intriguant.

Bref, j'aime ta plume et je vois que tu a pris un grand plaisir à imaginer ton personnage. C'est une bonne chose. Il me tarde de le voir évoluer sur le forum.

Je valide donc.

Bienvenue parmi nous, en espérant que tu te plaises à S.W.Y.N ! Smile
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