S.W.Y.N ¤ Someone Wants You Nuts ¤
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 Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?

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Kélian Avenor
M.U.M
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Kélian Avenor



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MessageSujet: Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?    Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?  EmptyMar 10 Mai - 13:42

[Privé miss Thèdes]

L'après-midi était passée, annonçant une suite de week-end plus ou moins intéressante. Ce qu'il ferait du lendemain, il n'en avait aucune idée en revanche il savait parfaitement ce qu'il était entrain de faire et l'euphorie de l'alcool passée, cela ne lui plaisait qu'à demi. Après être sortis de la pimentine, Thèdes et lui avait erré quelques minutes dans bourg-en-bière avant d'opter pour un petit restaurant à l'apparence moyennement impressionnante mais dont la nourriture avait été relativement bonne bien que ne valant pas la gastronomie de certains pays qu'il avait visité. Il avait adoré les plats indiens, par exemple mais ceux proposés en Irlande ne valait strictement pas ceux goûtés dans le pays natal de cette gastronomie. L’essentiel ayant été de se restaurer, ils avaient à présent délaissé le petit village pour regagner l’enceinte de l’université. Si la compagnie de la cinnacrow était toujours agréable, il y avait tout de même quelque chose qui le chiffonnait. Il ne parvenait pas à s’imaginer que certains points qu’elle avait énoncé concordaient entre eux. « Je ne suis pas tout le monde », avait-elle dit. Certes, c’était le moins à dire mais tout de même.

Kélian avait hésité sur la suite. Où la conduire? Des endroits sympathique et romantique, il y en avait ici mais ce n’était pas vraiment ce qu’il recherchait. C’était peut-être cela qui clochait au final. Il n’aimait pas la facilité à ce niveau, comme beaucoup d’homme. Se donner les moyens d’obtenir quelque chose rendait la récompense bien plus intéressante, c’était comme dans tout les domaines. Il avait l’habitude de prendre son temps et de le laisser aux femmes, elles avaient pour la plupart besoin qu’on leur prouve des tas de choses et il se plaisait à entrer dans ces jeux là. Les faire rire, les complimenter... tout un processus. Étouffant un soupir il se décida tout de même à profiter de la compagnie de l’étudiante pour la soirée. Mettant de côté les endroits empreint de niaiseries, c’est vers la forêt qu’il dirigea leurs pas. Ni interdite ni recommandé comme l’on disait d’elle, il n’y avait pas souvent mis les pieds. Il respectait les créatures et reconnaissait leur utilité mais ce n’était pas pour autant qu’il avait envie de les fréquenter à longueur de temps. Cela dit, se promener là-bas était agréable bien que nécessitant un peu de courage. Il se tourna vers la demoiselle:

«On peut y aller miss ou tu as peur de ce qui se cache là dedans, surtout la nuit?»

Provocation et grand sourire, il s’engagea à travers la végétation épaisse. Sa baguette glissée dans la poche de son jean était à portée de main, pour le moment où il en aurait besoin. En effet la lumière du jour commençait à décliner et au fur et à mesure qu’ils avanceraient, les arbres risquaient de l’étouffer. Et comme dans toute forêt, quels arbres! Immenses, épais, semblant pétrifié dans l’éternité du temps. Le vent ne s’engouffrait pas jusqu’ici, pourtant l’air était frais, presque glacial. C’était sans doute dû à l’humidité de la terre, comme on le lui avait plus ou moins expliqué un jour. Glissant sa main dans ses cheveux pour les remettre en place, il demanda:

«Pas trop froid?»


Elle venait du nord, alors sans doute que non mais tout de même l’humidité était transperçante. Il ignorait si en Norvège sévissait un froid sec ou dans le même genre qu’ici. Tout en marchant il réfléchit sur l’endroit à gagner. On lui avait montrer un lieu où vivait des boursoufs... mignon mais il n’imaginait pas vraiment Thèdes s’attendrir devant ce genre de bestioles. Restait l’option d’un coin tranquille... ce n’était pas ce qui manquait ici. Il se souvenait que sur le même chemin que l’habitat des boursoufs se trouvait une petite trouée d’herbe et de rocher à proximité d’un ruisseau. Cela ferait l’affaire. De toute façon il ne s’agissait pas d’y passer la nuit. Avançant à rythme tranquille il changea donc de direction pour se retrouver face à une pente de quelques petits mètres. S’y engageant jusqu’au premier quart il proposa sa main à la jeune femme. Si elle glissait et se retrouver les fesses par terre, elle risquait de ne pas apprécier.

«On va pas très loin, juste un coin un peu moins envahis par les arbres où on pourra se poser quelques minutes, si ça te va.»


Alors qu’il achevait sa phrase, il cru entendre un cri strident, loin autours d’eux. Incertains de cette réalité, il ne dit rien, se contentant d’attraper de son autre main, sa baguette. Malgré un nouveau sourire, son regard était redevenu sérieux, il restait attentif. S'aventurer ici à ce moment de la journée n'était peut-être pas une si bonne idée. Le temps parlerait pour eux.
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Thèdes Konstonhalu
A.C.A.I.I
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Thèdes Konstonhalu



 
▌Né(e) le: 27 juillet
▌Pays d'origine: Norvège
▌Statut: 2ème année

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MessageSujet: Re: Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?    Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?  EmptyVen 13 Mai - 21:03

L'après-midi s'était passée agréablement. Il faisait beau et elle était en bonne compagnie. Que demander de plus ? Ils avaient marché, avait parlé aussi, avait ri un peu, si bien que tout aurait pu être parfait. Si. Parce qu'il y en avait un, et pas des moindres. Le 'si', il était d'ailleurs devenu relativement gênant et maintenant tout était remis en cause. Le 'si', c'était Andrew McAllen. Elle l'avait vu dans les rues de Bourg-en-Bière, lui non. Enfin, pas à sa connaissance. Cet abruti lui avait mis les idées à l'envers, l'avait presque contraint et forcée d'arrêter cette histoire avec Mani, et voilà de quoi tout reconsidérer. Lui ou elle ? Bonne question. Il fallait qu'elle y réfléchisse encore un peu. Et, si elle devait réfléchir, alors, Thèdes ne devait rien faire. Et le problème s'était posé ainsi, mettant les neurones de la brune en fouillis. Bien entendu, elle avait fait comme si de rien n'était pour Kélian. Elle avait fait en sorte qu'il ne remarque rien, elle avait même essayé d'oublier cette histoire de "Je ne veux pas que tu sois Mani". Elle avait essayé. Pas réussi, inutile de le préciser, et voilà où elle en était, maintenant.

À cause de lui, le repas s'était passée doucement. Thèdes avait mangé, distraite, totalement dans ses pensées, laissant Kélian faire la conversation tout en répondant de temps en temps aux questions qu'il lui posait. La cinnacrow n'avait aucunement envie de le vexer, mais le fait était là. Elle n'avait pas été présente, elle avait donné une mauvaise image d'elle-même lors du repas, et le pire dans l'histoire, c'était qu'elle n'avait même plus envie de donner d'image, de toute façon.

Thèdes avait toujours été très lunatique, ce n'était un secret pour personne. N'importe qui qui la connaissait un minimum savait qu'elle pouvait changer du tout au tout, en quelques minutes, voire secondes. Son humeur était d'ailleurs tellement changeante que c'était soit blanc soit noir. Ou blanc au début, et noir deux minutes après, c'était à voir. Ca dépendait des versions aussi. Alors oui, bien sûr qu'elle avait conscience que ce comportement était insupportable, déroutant, voire lamentable, mais il était extrêmement difficile de changer certaines habitudes, comme ça, du jour au lendemain.

Thèdes regrettait ce qu'elle avait dit. C'était à prévoir. La brune avait vraiment pensé ses paroles lorsqu'ils étaient à la pimentine, et maintenant qu'ils s'avançaient doucement vers la forêt, la brune était était prise de remords.

Pourtant, tous les deux avaient passé un bon moment au restaurant, l'endroit était sympathique. Comme Kélian l'était, en fait, mais c'était tout. Curieusement car ce n'était pas dans son habitude, Thèdes était mal à l'aise. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre de situation. Mani la mettait dans de drôles de scénario, décidément. Elle jura un peu intérieurement en pensant à elle, oui, d'accord, la norvégienne aimait beaucoup Mani, n'empêche qu'elle abusait, là. Oui, bon, d'accord, ce n'était pas vraiment de sa faute, c'était surtout celle de Thèdes, mais il était tellement plus facile de mettre la faute sur quelqu'un d'autre.

La fôret pas interdite mais pas recommandée avait été un passage obligée pour la première année qu'elle était. Dès ses premiers jours ici, pour combler l'ennui, elle était partie seule marcher là-bas histoire de savoir pourquoi réellement il y avait un avertissement dans le nom de cette forêt et n'avait rien trouvé de bien dangereux. D'accord, elle n'inspirait pas confiance mais jusque là, il ne lui était jamais rien arrivé ici, à part quelques égratignures sur les bras lorsque les branches venaient se coller à la brune.

«On peut y aller miss ou tu as peur de ce qui se cache là dedans, surtout la nuit?»

Peur de ce qui pouvait s'y cacher ? Elle avait déjà fait le tour de cette forêt depuis longtemps et de temps en temps, s'amusait à s'y perdre.

«  Nope, pas peur du tout, n’oublie pas que je suis Thèdes. »

C'était devenu une réponse qu'elle usait et abusait. Comme si on pouvait savoir à quoi s'attendre lorsque l'on savait que la brune s'appelait Thèdes. Dans son école de magie, peut-être. Thèdes était assez connue. De par son nom de famille, surtout. Son père, Aradan Konstonhalu était le direction de la coopération magique internationale en Norvège. Il était très aimé et respecté par les sorciers norvégiens pour son courage, son intelligence et sa volonté de toujours faire plus que ce qu'on ne lui demande. Si bien qu'à Einherjarskul, tout le monde la connaissait grâce (ou à cause) de son père. Porter le lourd fardeau de son père avait été assez difficile au début, mais, vu les notes excellentes de la fille unique des Konstonhalu, tout le monde avait fini par être persuadé qu'elle serait aussi voire plus douée que son père dans tout ce qu'elle entreprendra. Ici, en Irlande, c'était totalement différent. Bien entendu, certaines personnes avaient entendu son nom de famille, mais ne savait pas d'où il provenait la plupart du temps. Thèdes se faisait d'ailleurs très discrète à ce sujet. Elle avait passé sept années de malheur à toujours prouver aux autres qu'elle valait bien son nom de famille, ici, il en était tout autrement. D'accord, les méthodes de travail de la jeune fille n'avaient pas changé et elle était toujours aussi studieuse, il n'empêche que la brune s'accordait plus de temps libre pour sortir, boire, et fumer.

Tous deux avancèrent un peu à travers la forêt, Thèdes totalement à l'aise dans ce genre de situations se contentait de regarder ses pieds, de temps à autre, histoire de voir une branche cassée, ou des racines d'arbres qui auraient pu être traîtres. La brune avait l'habitude pour être déjà tombée un nombre incalculable de fois à cause de ses dernières.

« Pas trop froid?
- Ca va, non. »

Thèdes n'avait jamais froid, et, même si c'était le cas, ne le disait jamais. La jeune fille n'était pas contrariante, dans le fond. La plupart du temps, elle se taisait, oubliant qu'elle avait faim, soif, chaud, froid. C'était plus simple pour elle, et, de cette manière, elle pouvait se préoccuper de choses réellement nécessaires. Kélian et elle-même avancèrent tranquillement, sans parler. Le silence commençait réellement à devenir pesant lorsque Kélian reprit la parole.

«On va pas très loin, juste un coin un peu moins envahis par les arbres où on pourra se poser quelques minutes, si ça te va. »

Thèdes allait lui répondre que c'était parfait lorsqu'il cri se fit entendre, au loin. Pas angoissée du tout, Thèdes sortit rapidement sa baguette, histoire de se préparer au danger si jamais il venait vers eux.

« Tu sais ce que ça peut être ? »

Thèdes, elle, n'en avait aucune idée. Comme au bout de quelques secondes, le cri ne se répéta pas, Thèdes se tourna vers Kélian, moins alerte.

« Bon, on y va ? »

La baguette toujours dans la main, Thèdes suivit Kélian vers un coin qui semblait tranquille avec une rivière pas très loin. En s'asseyant dans l'herbe, Thèdes se dit que toute cette mascarade était vraiment une mauvaise idée.

« Kélian… Désolée de t’avoir embarqué dans cette histoire. Je veux pas t’offenser ni rien mais… Entre temps mes projets ont changé. Te vexe pas, s’il te plait… Contentons-nous de passer une bonne soirée entre copains, qu’en dis-tu ? »
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Kélian Avenor
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Kélian Avenor



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MessageSujet: Re: Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?    Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?  EmptyDim 29 Mai - 19:33

[Vraiment light, désolé c'est dire de répondre.]

« Nope, pas peur du tout, n’oublie pas que je suis Thèdes. »

Il rit discrètement à la réponse. Il ne pouvait pas soutenir la connaître car il faut bien plus d’une journée pour cerner ne serait-ce qu’un fragment de la complexe personnalité des gens mais cette réponse ne dénotait pas de la part de la norvègienne. Comme il avait pu le remarquer, elle n’avait pas l’air du genre à se sous-estimer, pas plus qu’elle ne ressemblait à l’une de ses filles geignant à tout va et se faisant demi-tour à la moindre difficulté. S’il était évident que ce comportement pouvait avoir un aspect intimidant car peu commun, Kélian y voyait plutôt un aspect reposant. Thèdes ressemblait à ces quelques jeunes femmes ne se limitant pas à être soit la nana n’adressant la parole à personne ou celle qui vous colle au basques vingt quatre heure sur vingt quatre, vous prennant pour son meilleur ami ou pour le petit copain parfait. Comme si elles n’étaient pas capable d’être ailleurs que dans les extrêmes... connaissance, amie, trop demandé.

La cinnacrow semblait plutôt à l’aise avec le terrain, ce qui était tout à son honneur, sans doute avait-elle déjà traîné dans le coin. Pour lui, y’avait quand même mieux comme coin de balade mais... pourquoi pas. Ils poursuivèrent leur chemin jusqu’au moment du cri, échangeant peu.

« Tu sais ce que ça peut être ? »

Il n’avait pas rêvé donc? L’irlandais n’avait pas souvenir d’avoir déjà entendu un cri pareil auparavant mais il ne passait pas ses nuits dans les endroits du genre. En général, ses heures nocturnes contenaient plutôt des lits, ou au moins un endroit dégagé, des potes, des filles... Autant ne pas se voiler la face, la forêt ne regroupait pas vraiment ce style de critères. Dire qu’on y rencontrait rarement de superbe créatures appartenant à la race humaine étendue sur un matelas fait par la nature et des fontaines de whisky était un euphémisme. Sans ranger sa baguette, il répondit:

« Je ne vois pas vraiment de quel genre d’animal ça pourrait provenir... Restons juste attentifs, au cas où, mais généralement les créatures se déplacent jusqu’aux sorciers et s’il advient que c’est le cas, c’est rarement pour nous faire des p’tit bonsoir.»

Sur ces mots, il fit réellement attention aux moindres bruits autours d’eux, allant des craquements de branches sous leurs pas aux bruissements des buissons tout en passant par les battements d’aîles des oiseaux nocturnes. Depuis l’après-midi, les quelques verres d’alcool ingurgités avaient totalement cessés leur effet et il pouvait donc utiliser pleinement ses capacités, autant intellectuelles que sensorielles. Concentré, il eut l’impression d’arriver vraiment rapidement au lieu dont il avait parlé. Relâchant sa vigilence il s’assit face à Thèdes, à une distance raisonnable. Alors qu’il cherchait un sujet à lancer, il cessa sa reflexion pour écouter la jeune femme.


« Kélian… Désolée de t’avoir embarqué dans cette histoire. Je veux pas t’offenser ni rien mais… Entre temps mes projets ont changé. Te vexe pas, s’il te plait… Contentons-nous de passer une bonne soirée entre copains, qu’en dis-tu ? »



Sans avoir à forcer la chose, un sourire léger vint occuper ses lèvres. Après leur départ de la pimentine, l’ambiance s’était ternie, Thèdes semblait distraite et s’il était trop poli pour lui en faire la remarque, cela ne l’avait pas empêché pour autant de le remarquer. A cela, il falait ajouter que depuis leur entrée dans cette forêt, ils n’avaient ni l’un, ni l’autre, chercher à meubler la conversation alors au fond... ce n’était pas si mal qu’elle dise ça. Habituellement il aurait insisté avec finesse, l’air de rien mais la tournure d’aujourd’hui ne lui en donnait pas envie et puis, contrairement à certains, il n’avait pas de critères définis pour passer une bonne soirée. Discuter avec une personne intéressante pouvait suffire pour un des deux soirs du week-end, l’autre jour étant consacré à combler les failles du précédent... Voilà, il se rattraperait demain.


« Zéro offense! T’inquiète pas je comprend, y’a aucun problème. Enfin, y’en a peut-être un. Maintenant qu’on est au milieu de nul part, que la nuit s’installe, qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire? J’ai même pas pris de jeux d’échecs!»

Le classique «Non, non on a joué aux échecs toute la nuit», ironique, pour dire que les activités avaient pris un tournant réservé aux moins de 18ans comme dirait les chaînes télévisées et les sites internet venait de prendre un tout nouveau sens avec Kélian. Le proverbe aurait pu découvrir un sens tout à fait propre avec lui. Le pire était sans doute qu’il aurait vraiment été capable de jouer à un jeu de ce style juste pour dire de ne pas rien faire...

«Alors miss, vu que t'as mis nos plans à l'eau, des idées pour passer le temps? Sauf si tu préfères qu’on rentre dessuite. Ce serait bête puisqu’on est là mais bon.

Au point où ils en étaient la suite importait moyennement, il fallait l’avouer. Alors qu’il allait ranger sa baguette le même cri que précedemment résonna. Une fois, deux fois, bien plus proche. Kélian se leva rapidement, franchement ça ressemblait à rien ce bruit là! C’était quoi encore comme bestiole? C’était décidé, il rayait la forêt de ses lieux de balades: ça ne portait pas chance et finalement, on y était pas tranquille.


«Visiblement on est pas les seuls à avoir eut l'idée de venir traîner là en tout cas... »

L'obscurité se faisant étouffante, il prononça un lumos afin de garder une source de lumière dans tout les cas. Il était presque tenter d'aller chercher l'origine du bruit, afin de voir un peu ce qu'il en retournait mais n'étant pas seul il s'abstint. Curiosité quand tu nous tiens.
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Polty
Poltergeist
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MessageSujet: Re: Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?    Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?  EmptyDim 29 Mai - 21:13

Un cri dans la nuit, hi hi hi ! C’est le p’tit Polty !

Sans crier gare, l’esprit frappeur émergea d’un buisson en riant à gorge déployée. Il fit quelques cercles au-dessus des deux étudiants et descendit à leur hauteur, tambourinant sur son ventre en chantonnant un air de comptine.


« Vous voulez jouer aux échecs ? Haaa ! Polty vous prêterait bien tête, épaules, genoux, orteils, genoux, orteils, genoux, orteils, mais les pièces passeraient au travers, ça ne serait pas pareil !!! »

Il remonta aussitôt en hauteur, gambada sur une branche en ricanant, et vint flotter près de l’oreille du Plumentine.

« Aïe, aïe, aïe... Emmener une jeune fille dans la forêt en pleine nuit, et lui proposer une partie d’échecs, aïe, aïe, aïe ! Tu veux que je l’embête ? »

Polty claqua des doigts et réapparu près de l’étudiante. Il lui fit un vif sourire et tira une mèche de ses cheveux avant de recommencer à tournoyer dans l’air, hi hi hi !
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Thèdes Konstonhalu
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MessageSujet: Re: Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?    Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?  EmptyMer 1 Juin - 20:21

Bon, Kélian n’était pas offensé, et Thèdes fut vraiment soulagée de l’entendre. Pour confirmer cela, elle souffla bruyamment en souriant au Plumentine. La gène commençait peu à peu à se dissiper et finalement, le nouveau silence qui s’installa n’était plus pesant comme avant mais plutôt doux. Les choses avaient été mises au clair et c’était l’essentiel.

Il la taquinait. Elle le savait, il n’empêche qu’elle retint de justesse une grimace après les dires de Kélian. Oui, c'est bon, elle avait conscience d’avoir mis le plan à l’eau, mais ce n’était pas vraiment de sa faute, non ? Et puis, si ça l’était, de toute façon, cela avait-il réellement une grande importance ? C’est vrai qu’il y avait peu de choses à faire dans la forêt interdite, mais tout de même… D’habitude, Thèdes y venait avec un livre ou deux. Aujourd’hui, elle n’avait rien pris de tel dans son sac et la brune se sentait un peu démunie face à l’ennui qui s’annonçait si aucun des deux ne trouvaient rapidement une idée de conversation ou de jeu.

« Des échecs ? Tu es sérieux, là ? »

Inutile d’en dire plus avec la grimace – qu’elle ne retint pas, cette fois-ci – qu’elle faisait. C’était sans doute le jeu le plus ennuyeux du monde. Quelque chose qui pouvait durer des heures durant à attendre que la personne en face ait la bonté d'enfin déplacer un de ses pions. Bailler, attendre, s’endormir. Très peu pour elle, vraiment. En réfléchissant bien, elle ne pouvait pas laisser passer ça, elle ouvrit la bouche pour répliquer à quel point il aurait été hors de question de jouer à un tel lorsqu’un nouveau cri se fit entendre. Précipitamment, elle se releva et sortit sa baguette de sa poche, elle écouta d’une oreille distraite ce que pouvait bien dire Kélian en tentant de mettre un nom sur le cri qu’elle avait entendu quelques secondes auparavant. Elle fronça les sourcils en se remémorant chaque créature dont elle avait appris le cri mais aucun n’avait celui-ci. Elle en était certaine à présent, c’était sans doute autre chose, quelque chose qu’elle n’avait pas pris en place. Elle fut prise de sueurs froides. La brune allait peut-être être confrontée à quelque chose qu’elle ne connaissait vraiment pas, pour de bon. Quelque chose qu’elle n’avait rencontré ni à l’école en Norvège, ni à l’université en Irlande et… Le pire sans doute, quelque chose qu’elle n’avait jamais lu dans ses livres. Intérieurement, elle jura. À quoi cela servait-il qu’elle lise tant de bouquins pour être la meilleure si, dans aucun de ces derniers, la créature ou la chose n’était pas répertoriée ? Du coin de l’œil, Thèdes remarqua que Kélian avait jeté un sort pour faire de la lumière, ça allait sans doute être nécessaire s’il fallait partir à la recherche de l’animal-machin-truc-comme-vous-voulez. La brune marcha doucement, faisant attention là où elle mettait les pieds, prête à aller voir pour de bon qui allait gâcher la soirée… Déjà gâchée par elle en fait. Au final, en y songeant vraiment bien, c’était peut-être une bonne chose qu’il se passe quelque chose, au final. Thèdes aurait été pire que mal à l’aise s’il avait été question de faire la conversation sans avoir aucun but à la fin de la nuit. Instinctivement, elle tourna la tête vers un buisson dont les branches bougeaient certainement plus que les autres aux alentours. Elle leva sa baguette vers le taillis pour voir réellement ce qu’il en était.

C’était un esprit qui sortit du feuillage. Thèdes leva les yeux au ciel. Ce n’était que ça ? Elle souffla en l’observant tourner autour d’elle. Elle reposa ses bras sur les hanches et jeta un coup d’œil à Kélian en faisant une moue. Tous deux s’étaient fait une frayeur pour si peu… Et dire que Thèdes se disait courageuse. Il y avait de quoi rire, en effet, comme le fantôme qui volait gaiement autour d’eux. Lorsque Polty s’arrêta vers le visage de Kélian, la jeune fille ne bougea pas et se mit à observer sa propre baguette avec la lueur qu’émettait celle de Kélian. Elle écoutait la comptine sans réelle conviction et s’en amusait parfois. De toute façon, il aurait été hors de question de jouer aux échecs, que les pièces passent à travers l’esprit ou non, c’était un fait clair, et précis.

Cependant, sa passivité laissa vite place à de la colère lorsqu’elle remarqua que Polty était en face d’elle. Elle vit brièvement son sourire et haussa les sourcils, attendait-il qu’elle y réponde ? Sans doute non, vu l’action qui fut commise après. Non… Sincèrement, avait-il osé lui tirer les cheveux ? Une aversion brûlante et profonde se fit sentir au creux de son ventre et elle plissa les yeux en l’observant remonter dans les airs. Thèdes lui laissa quelques secondes de répit, peu à vrai dire puisque la colère était toujours présente, peu dissimulée d’ailleurs, et ses yeux sombres devinrent glaciales en regardant le fantôme. Non, mais franchement, pas ses cheveux. Tout mais pas ça. Il fallait être stupide pour les toucher, pour les tirer, qui plus est. Il devrait avoir honte d’avoir commis un tel sacrilège. Elle leva sa baguette vers l’esprit, chuchota un « Immobilus » et vit cette ignominie s’arrêta de bouger, totalement paralysée dans les airs. Toujours à l’aide sa baguette, la brune le fit s’approcher d’elle et prit une mèche dans une main pour la mettre en évidence et la lui montra.

« Tu as osé toucher à mes cheveux ? Tu te crois tout permis ? »

Son irritation était encore très forte et cela devait se voir. Elle avait envie de le frapper, mais cela était peine perdue. On ne frappe pas un fantôme, voyons. De toute façon, ça me marcherait pas. Polty ne pouvait pas répondre, le sort d’entrave le lui interdisait. Préférant se calmer, elle ne lui jeta plus un coup d’œil, elle tenta de regarder autour d’elle, sans faire cas de l’infâme esprit en face d’elle mais n’y parvint pas. Alors, elle lui lança un dernier regard, s’éloigna un peu de lui et lui lança un dernier sort avec lassitude.

« Orbis. »

Elle vit Polty disparaître dans un léger tourbillon qui la décoiffa encore plus. Elle lâcha un juron en norvégien en tapant du pied et mais ne quitta pas sa place pour autant. Elle attendit encore quelques secondes avant que le maelström disparaisse pour de bon et se tourna vers Kélian en soufflant encore d’énervement. Doucement, comme si elle mesurait ses pas, elle s'avança vers l'endroit où elle se trouvait auparavant lorsque l'esprit n'était pas encore présent, s'y rassit et se recoiffa avec ses doigts. Lorsqu’elle fut certaine que chacun de ses cheveux était à la bonne place, elle leva les yeux vers Kélian.

« Il n’a pas intérêt à me retoucher les cheveux. Je suis sûre qu’il m’en a arraché, en plus. »

Elle avait la même chevelure que sa mère, et c’était peut-être l’unique bien qu’elle avait pu lui transmettre.

Pour détendre l’atmosphère, elle se mit doucement à rire, sans forcer, comme si c'était la seule manière de dissiper la colère toujours présente en elle.

« Bien, je ne pense pas qu’il viendra de nouveau nous rendre visite et… S’il le fait, je ne serai pas aussi gentille. »

Thèdes osait espérer qu’elle avait été assez pour qu’il ne revienne pas, et elle pensait sincèrement ses paroles. Elle aurait été capable de bien pire, sauf qu’elle s’était retenue, et c’était vraiment une bonne aubaine pour lui.
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Kélian Avenor
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MessageSujet: Re: Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?    Jusqu'où iriez-vous pour défier l'ennui?  EmptyDim 22 Jan - 15:10

« Des échecs ? Tu es sérieux, là ? »

Bah... il était bien capable d'y jouer même si c'était loin d'être son jeu favori. Il préférait l'action et là, c'était plutôt passif. En fait il aurait sans doute opté pour un tour en balais, pour du sport quel qu'il soit mais rien ici n'était à l'ordre de la soirée. Pas même les échecs puisqu'il ne comptait pas réellement y jouer avec elle. C'était simplement la seule chose qui lui était venu à l'esprit pour marquer l'échec de la soirée. Ce que l'esprit pouvait vous sortir des jeux de mots stupides parfois. Il rit à la grimace qu'elle lâcha mais n'eut que peu de temps pour s'y attarder.

La lumière émanant de sa baguette avait suffisamment éclaircit les alentours pour qu'ils se repèrent facilement. Alors que le cri se répétait, Thèdes semblait perdre un peu pied. Il prit le temps de se remémorer quelque sorts mais ne dit rien. Enclenchant le pas de la joli brune, il dût se retenir de rompre son lumos pour ne pas faire autre chose.

Un esprit hein ? Kélian haussa les sourcils. Bien sûr. Ils étaient nombreux à swyn, il ignorait en revanche que certains s'aventuraient dans la forêt mais il n'aurait pas dû s'en étonner. Que craignait-on quand on était déjà mort ?


« Vous voulez jouer aux échecs ? Haaa ! Polty vous prêterait bien tête, épaules, genoux, orteils, genoux, orteils, genoux, orteils, mais les pièces passeraient au travers, ça ne serait pas pareil !!! »

Polty, Polty... Il en avait déjà entendu parler par certains étudiants en cours. Ce petit poltergeist n'avait rien de réellement dangereux mais il était énervant, et avait le don de vous mettre dans des situations embarrassantes. Niveau embarras, il aurait été difficile de faire pire de toute façon. La norvégienne et lui même s'étaient fait un film complet sur l'origine de ces bruits et si lui n'était que toujours trop prudent, la jeune femme n'avait guère sembler apprécier. La récitation de Polty terminée, il tenta de placer en riant qu'il n'était pas vraiment prévu de jouer mais fut coupé par un chuchotement.


« Aïe, aïe, aïe... Emmener une jeune fille dans la forêt en pleine nuit, et lui proposer une partie d’échecs, aïe, aïe, aïe ! Tu veux que je l’embête ? »

Il n'avait pas tord, ce Polty mais encore une fois, non ce n'était pas réellement au programme. De programme, ils n'en avaient plus. Kélian entama sa réponse :


« Tu devrais éviter... »

Sans pouvoir la terminer. En un instant l'esprit était sur Thèdes et il saisissait les cheveux en riant. *Vraiment mauvais, ça* songea le plumentine. Il n'aurait pu se douter à quel point. Si l'ambiance d'il y a quelques instants était pesante de part l'origine inconnu des sons, celle ci l'était de part l'aura émanant de la demoiselle. Alors qu'il allait lui proposer de partir, il la vit s’énerver et s'occuper du pauvre Polty en plus de temps qu'il n'en faut pour le dire. Déjà disparu.

« Waouh. Tu fais pas semblant toi. »


Il sourit, dédramatisant. Il doutait fort que le petit esprit lui ait réellement fait mal. Ces filles alors, dès que ça touche à leurs cheveux, elles ne répondent plus de rien. Elle finit par rire de cet épisode tout de même et le jeune homme en fut soulagé. Gérer une fille en colère à cette heure ci, très peu pour lui même s'il avait bon caractère, même s'il était capable d'écouter les malheurs de quelqu'un pendant des heures en souriant compatissant, même si...

« De ce que j'ai entendu dire des autres, il est pas si mauvais au fond cet esprit mais avec l'accueil que tu lui as fais je doute en effet qu'il soit tenté de revenir. Je suis content de pas avoir osé touché tes cheveux même par erreur »


Franchement, cette fille avait eu un côté flippant à l'instant. Il fronça les sourcils un instant, ignorant l'heure qu'il était et préférant être franc.

« Bon écoute, je pense pas que j'aurai dû t'amener jusqu'ici, comme je me le disais un peu plus tôt tu me sembles pas être du genre à fondre devant des petits animaux alors je vais pas te traîner plus loin, parce que j'ai pas envie de te baratiner pour le faire. Je te l'ai dis, je t'en veux pas pour le plan raté hein mais j'ai pas envie de te tenir la conversation ici toute la nuit. Je penses que t'as mieux à faire et moi aussi. »


Il avait dit ça de façon naturelle et ça l'était. Pourquoi se voiler la face, il ne voyait pas l'intérêt de rester là. Ce n'était pas question de compagnie ou autre, elle était sympathique cette femme mais point. Peut-être dans un autre contexte, un autre jour, comme une amie... vite fait.

« Je te raccompagne à l'université ? »


Il sourit de nouveau, parce que sourire il le faisait toujours puis espéra ne pas l'avoir vexée à son tour.


[Impardonnable retard mais j'aime pas ne pas finir les rp alors je finis par pouvoir... ]
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