S.W.Y.N ¤ Someone Wants You Nuts ¤
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 I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]

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Phillip Harker
M.U.M
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Phillip Harker



 
▌Né(e) le: 11 Août
▌Pays d'origine: Angleterre
▌Statut: 4ème année

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MessageSujet: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptyMer 18 Jan - 20:17

Vingt-deux heures cinquante-trois. Telle était l’heure indiquée par la montre pendue au poignet de l’Anglais alors qu’il l’avait nonchalamment pointée vers lui. Il avait encore le temps. En jetant un coup discret à tous les passants qui s’approchaient de la porte près de laquelle il était adossé ou qui marchaient sur le trottoir un peu devant lui, il fouilla dans la poche arrière gauche de son jean foncé et en sortit son pack de cigarette. Il l’ouvrit et, dans l’ombre d’un muret, en fouilla le contenu. Joint. Joint. Joint… Putain mais… Ah, voilà! Satisfait d’avoir trouvé une cigarette normale parmi les bâtonnets de marijuana – il en devait à sa compagne de la soirée, d’ailleurs – il sourit finement et vint glisser la clope entre ses lèvres. Il plaça l’une de ses mains en bouclier autour de la nicotine, pour se protéger du vent et, de l’autre main, vint l’allumer avec un briquet moldu. Une grande bouffée, libératrice, qu’il expira ensuite par ses narines. Il rangea son petit équipement à sa place, vérifia d’un tapotement – pour la cinquième fois ce soir – qu’il avait son portefeuille dans l’autre poche arrière puis s’appuya à nouveau contre le mur de pierre sombre de l’établissement. Phil aspira à nouveau une bouffée d’air toxique dans ses poumons, la laissa travailler ses bronches et la rejeta par la bouche, l’air pensif.

Il se demandait ce qu’elle allait porter. C’était idiot, mais ça l’intriguait. Lui s’imaginait une petite robe noire, bien décolletée – évidemment – qui épousait à merveille la forme de son corps. Ou un pantalon skinny noir avec une blouse pâle un peu transparente. Car elle était toujours bien habillée. Et il l’avait remarqué, surtout depuis que la dynamique de flirt s’était installée entre eux. Bon, franchement, il l’avait toujours trouvé bien de son goût. Belle, avec un corps à rêver et une bouche qui nous fait nous demander tout ce qu’elle est capable de faire, comme prouesses. Mais ils s’étaient parlés, avaient tâté le terrain et bien vite, ce fut clair qu’ils voulaient la même chose, ou quelque chose de semblable. Une relation où on laisse le corps parler – comme pratiquement toutes celles qu’il entretenait pour le plaisir – où on ne se soucie pas du lendemain. Et si cela se passait assez bien, s’il arrivait à la respecter suffisamment – c’était pas gagné, déjà – il pouvait déroger à sa règle de voir la même fille le moins souvent possible. Enfin, il saurait après ce soir. Lui non plus n’avait pas négligée son apparence ce soir. Jeans foncé, chemise aux manches aux coudes noire bien cintrée dont il avait fait sauter les trois premiers boutons. Il portait par-dessus un manteau de cuir. Par principe, surtout, il ne faisait pas particulièrement froid, zéro degré. Quelques flocons de neige tombaient lentement devant ses yeux noisettes. Il les suivait, un peu perdu dans ses pensées.

Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu le potentiel de quelque chose de « régulier » avec une fille. Un an ou deux. Mais il s’entendait bien avec elle, étrangement. Ils étaient tous les deux cyniques, ouverts d’esprit, insouciants, pas tout à fait sages. En fait, la plupart du temps, Phil sentait que s’il couchait avec une fille, qu’elle s’attacherait. Parce qu’il y en avait, des filles, assez stupides et idiotes pour s’attacher à lui. Les pauvres… Mais ce n’était pas le cas de Laure, il le savait. Et ça le rassurait. Autant il était capable de froideur et de distance, il n’aurait pas voulu avoir à faire avec le drame qu’un malentendu aurait pu engendrer.

L’Anglais n’eut pas le temps de mener son raisonnement plus loin qu’il sentit des doigts contre sa nuque. Il frissonna légèrement, reconnaissant les ongles qui vinrent gratter sa peau. Puis elle apparut devant lui. Putain qu’elle est belle, cette femme. Phil vint tirer sur sa cigarette lentement, un petit éclat de malice dans le creux des yeux, puis rejeta la fumée juste à côté de Laure avant de lui sourire en coin. Même sourire que d’habitude, taquin, malicieux, charmeur, charnel.


« Salut McShane… »


Dernière édition par Phillip Harker le Dim 22 Jan - 23:40, édité 1 fois
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Lauréline McShane
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MessageSujet: Re: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptyJeu 19 Jan - 21:56

Ce n’était pas la première fois que Phillip lui demandait d’aller prendre un verre un de ces soirs. A la première demande, Lauréline lui avait répondue que s’il voulait vraiment passer du temps avec elle autre que dans la salle commune il devait lui montrer, un peu comme un challenge, parce que les bonnes choses ne s’obtiennent pas si facilement. Oui, la première fois elle avait refusé… Mais se soir là, quand il lui demanda pour la seconde fois, elle accepta pour le remercier. Il venait d’aider Elei; elle n’aurait rien pu faire seule, encore plus au vu de son état de défonce extrême. Oui, cette seconde fois elle avait accepté pour cette seule et unique raison. Il n’avait pas aidé parce que c’était Laure, non, il avait aidé parce que même s’il semblait froid, inaccessible, sarcastique et insensible … Il ne laisserait pas quelqu’un sans aide si celui-ci en avait besoin. Et ca Laure l’avait bien compris!

Ils ne mirent pas longtemps à flirter tous les deux, un peu comme le chat courant après la souris, échangeant constamment les rôles du prédateur et de la proie . Ils voulaient la même chose, cela se sentait. Agir sans vraiment se demander ce qu’il pourrait se passer après. Laure ne voulait rien de particulier avec Phillip, elle ne se sentait pas prête pour une quelconque relation sérieuse et Phil n’avait pas l’air non plus d’en vouloir une. Il était donc parfait pour un soir, peut être deux, elle savait qu’il la désiré cela se voyait, il ne tentait pas non plus de le cacher et son regard en disait long. Le jeu du chat et de la souris était lancé inconsciemment, du moins c’est ceux à quoi leur échange faisait penser.

Des yeux parfaitement maquillés avec un simple crayon noir faisant ressortir ses yeux émeraude à merveille , un peu de mascara pour allonger ses cils -même s’ils étaient déjà bien assez long - et de la couleur sur les joues pour ne pas tenter une compétition avec la neige qui tombé dehors. Laure était prête ! Elle mit son manteau trois quart noir, type militaire, ainsi que son bonnet oversize et descendit les marches du dortoir une à une pour retrouver son rencart à l’extérieur qui l’attendait.
Laure y allait confiante, malgré ce que Thèdes pouvait pensait, la jeune sorcière n ‘était un agneau entrant dans la tanière du loup, elle ne risquait rien.

Elle sortit de la tour des dortoir et s’avança sur le chemin extérieur, elle émit un sourire en voyant la neige tomber - heureuse de voir que les flocons faisaient encore partit du paysage - et s’approcha un peu d’une silhouette à peine visible dans la nuit. Était ce lui ? Il était difficile dans le noir de voir si cet homme la bas debout était Phillip, cependant au plus elle s’approché et au plus elle reconnaissait bien là sa carrure, sa façon de se tenir. Elle arriva près de lui et lui fit signe en passant sa main tout juste froide dans son cou. Quelques flocons s’étaient posés sur sa chevelure rouge durant le long du court trajets ce qui faisait un jolie contraste de couleur. Quelques uns se promenés aussi sur son trois quart noir ainsi que sur son bonnet. Elle lui sourit à son tour, charmeuse et espiègle, une parfaite sale gamine dans toute sa splendeur.


« - Bonsoir Harker! Ca fait longtemps que tu attends ? »

Lauréline n’était pas particulièrement en retard, ni même en avance en faite. Elle avait mis un peu de temps pour se préparer, le choix des vêtements étant difficile à faire. Elle avait opté pour un jean foncé et droit sans pour autant être slim - elle n’aimait pas ca - mais assez moulant pour mettre en valeur ce qu’il fallait, accompagné d’un marcel blanc et d’un haut large mais court laissant dépasser une épaule d’un côté et tombant parfaitement bien. Ses hanches étaient dessinés grâce au débardeur blanc dessous épousant sublimement les courbes de son corps. Mais bien entendue tout cela était dissimuler sous son manteau et ne serait visible qu’une fois ce dernier enlevé. Pour ne pas paraitre trop petite par rapport à lui elle pensa même au talon.

Elle s’alluma une cigarette et inspira une latte laissant la fumée prendre place dans ses poumons un instant, puis la laissa fuir en regardant Phillip, les yeux pétillants.


« - Tu avais déjà une idée de ou aller ? »

La soirée n’était pas vraiment chronométré à la minute près ni même un planning vraiment établis. Quand Laure accepta d’aller boire un verre elle ajouta une phrase au creux de l’oreille de Phillip et elle espéré que celui-ci ne l’ai pas oublié. Elle allait bien parce qu’elle le devait mais rien n’allait vraiment, l’instabilité ce faisait de plus en plus grande et même si se sentait mal cet état d’esprit de vivre au jour le jour la rassurer presque, comme si la stabilité lui faisait peur. Elle enchainait les soirées, les festivals… Elle enchainait les joints, les flirts et se soir encore elle enchainerait un bon moment de plaisir. Boire un simple verre pouvait être tout aussi agréable que n’importe quelle soirée s’il était fait en bonne compagnie. Il était le candidat Idéal.

Ils se mirent à marcher en direction de bourg-en-bière, elle le suivait sans vraiment savoir ou il l’emmenait.

« - Ne pense pas que les dès sont jetés, j’ai accepté parce que tu m’as aidé et que je voulais te remercier … »

Elle tira une nouvelle fois sur sa cigarette, et lança un regarde complice à Phillip. Un regard voulant tout dire et rien dire à la fois.
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Phillip Harker
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MessageSujet: Re: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptyLun 23 Jan - 6:01

« Dix minutes. Tu te laisses désirer, McShane. »

Il lui avait répondu avec un sourire aux lèvres, ponctuant sa phrase d’une caresse habile du bout de ses doigts contre sa hanche, à moitié dissimulée par son manteau. Décidément, ils formaient un joli petit duo. Deux jeunes gens, beaux, espiègles et aux tendances hédonistes. À ce moment-là, ils n’étaient rien de plus. S’amuser, avoir du plaisir, profiter du temps, des caresses et des baisers qu’ils allaient partager, c’était tout ce qu’ils avaient prévu pour l’instant. L’Anglais logea sa cigarette au coin de ses lèvres et tira lentement dessus, son regard d’ambre traçant les courbes du visage de l’étudiante. Il était difficile, surtout avec les femmes, mais il arrivait parfois qu’une demoiselle soit si belle selon ses critères qu’il en était fasciné – dans un aspect totalement physique, entendons-nous. Lauréline avec des airs de déesse et de démone à la fois, un visage symétrique, des traits coupés avec précision, un regard perçant, des lèvres invitantes. Et on ne parlait même pas de son corps. Sculpté comme on l’aurait fait une statue. Il la voulait et il ferait absolument tout pour l’obtenir, c’était décidé. Pas question qu’elle lui échappe, qu’elle file entre ses doigts. De toute façon, il savait très bien qu’elle n’avait pas non plus l’intention de s’échapper. Elle était aussi consciente que lui du jeu qui s’était installé entre eux deux. Un jeu où tous les deux en ressortiraient gagnants.

Mais il n’en paraissait presque rien. Alors qu’il l’observait allumer sa cigarette en silence, son visage ne traduisait aucunement toute l’envie et la hâte qu’il ressentait. Son sourire s’était affaissé, laissant place à sa moue neutre et impassible, celle qu’il arborait toujours lorsqu’il n’était pas en train de sourire d’un air condescendant. La jeune femme lui posa ensuite une question à laquelle il n’avait franchement pas réfléchi. Non, il n’y avait pas vraiment pensé. Il ne connaissait pas le coin – il n’était allé qu’au Corn Flex – et il n’avait pas vraiment idée des autres endroits sympas qu’il pourrait y avoir dans le coin. Phillip avait seulement eue comme idée initiale de trouver un endroit sympa, où il pourrait parler à Laure sans avoir à crier, mais où ils pourraient aussi danser si l’envie leur prenait, à force de boire et de se taquiner. Peut-être aurait-elle des suggestions de son côté? En fait, il comptait un peu sur elle pour trouver l’endroit. Lui fournirait l’oubli et le plaisir, c’était ce qu’on lui avait demandé. Pour une fois qu’il faisait ce qu’on lui demandait.


« Je n’ai aucune idée. Je te laisse mener la marche. Je suis sorti qu’au Corn Flex, j’aurais p’tet envie de voir autre chose. », dit-il avant de tirer sur sa cigarette une dernière fois et d’en jeter nonchalamment le mégot sur le pavé.

Ah oui, elle avait accepté parce qu’elle voulait le remercier d’avoir forcé Elei à avoir des vitamines et ainsi éviter une mort certaine. Que ça, oui. Il n’y avait dans ce plan de soirée que de la reconnaissance, même pas un gramme de désir, une pincée de passion. Cette idée le fit sourire finement alors qu’il détaillait avec envies les lèvres de Lauréline qui venaient enlacer le filtre de sa cigarette. Elle voulait oublier, qu’elle lui avait dit. Et il trouverait une façon de lui faire oublier. En plus d’être là, de l’emmener boire et peut-être danser, il avait entraîné avec lui une petite ration de comprimés qui changeraient certainement son humeur pour le mieux, un savant mélange de MDMA et de méthampétamine. Enfin, il ne lui en donnerait pas tout de suite, mais bon…


« Je n’oserais jamais penser quelque chose de tel, voyons. », répondit-il sur un ton hautement sarcastique.

Elle n’était pas idiote, quand même…

Au bout de quelques minutes de marche, les deux jeunes gens arrivèrent à un établissement qu’il ne connaissait pas. Les gens entraient et sortaient, parfois en riant, parfois en pleurant, souvent en titubant. On arrivait à y entre de la musique, assez forte, mais cela semblait localisé uniquement sur un étage. L’Anglais observa attentivement l’endroit de l’extérieur puis posa les yeux sur Laure.


« Où est-ce que tu m’as traîné, Lauréline? »



[À toi de voir s’ils sont à un autre bar fictif ou à la Pimentine/Corn Flex. Tu peux PNJiser l’entrée de Phil aussi, si c’est plus facile pour toi.]
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Lauréline McShane
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MessageSujet: Re: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptyDim 29 Jan - 22:37

Lauréline sentit les doigts de Phillip frôler sa hanche ce qui la fit sourire à son tour, elle arbora un visage d’ange accompagné d’un regard exprimant parfaitement son côté diablesse en elle. Il était difficile de savoir si Laure l’était vraiment au plus profond d’elle-même, si une partit d’elle n’était pas sage, ne voulant pas se conformer à toutes ses normes et mœurs que les gens pouvait avoir ou si tout cela n’était qu’un rôle, un style que la jeune fille voulait se donner.


« Attention Harker, le désirs est un sentiment lié au manque … »


Elle lui adressa un petit sourire en coin, accompagné d’une étincelle dans le regard, une étincelle qui en disait long même. Ha elle avait osé la garce ! Laure n’avait pas dit cela par hasard, elle aimait voir jusqu’ou il était capable d’aller, elle l’avait cerné plus ou moins bien et espéré pourtant être étonné. Elle savait que son seul but serait de la faire tomber, de l’avoir parce que ce genre de mec faisait tous la même chose. Il désirait la personne, lui faisait croire qu’elle était unique et une fois la personne obtenue ils passaient à un autre désire, tel un enfant capricieux a qui l’ont offre un nouveau jouet et pour lequel il ne porte que peu d’attention une fois en main. La seule chose qui différé de chez Phillip par rapport aux autres mecs, c’est qu’il arrivait à n’exprimer aucune émotion sur son visage.
Dans un sens, même si Laure avait les idées bien arrêtées sur son rencart de se soir, elle espérait qu’il y ai une part de lui encore saine, Lauréline avait d’ailleurs cru l’apercevoir la veille quand ce dernier vint donner un coup de main pour aider Elei. Pourquoi avait il aidé quand Laure lui avait demandé ? Pourquoi avait il prit la peine de faire une potion ? Selon elle, il en avait une de part de bonté, aussi minuscule soit elle. Oui laure croyait en l’humain et elle tenait cela de Laucian, tant pis si elle se trompait de toute façon elle n’attendait absolument rien de ce cinnacrow junkies. Ils se comprenaient et avaient quelques points communs, c’était amplement suffisant pour passer de bons moments !

Lauréline tira une latte de sa cigarette et approcha son visage de Harker, assez proche pour sentir sa respiration chaude sortir de sa bouche mais pas assez pour pouvoir sentir ses lèvres contre les siennes. Laure prit une voix douce, sensuelle et presque provocatrice



« … et le manque c’est la première étape du besoin… »


Elle laissa planer le doute, elle ne voulait que le taquiner, l’embêter et le rendre fou … Le faire tourner en rond ! Oui elle aussi elle voulait jouer. Il n’y avait pas vraiment de limite à l’amusement, pas vraiment de limite pour oublier, en fin de compte ce n’était pas comme s’il y avait des règles de jeu… Les règles venaient elles seules sur le tapis au fur et à mesure.
Elle s’écarta de lui gardant toujours son sourire aux lèvres, un sourire espiègle et tout aussi innocent à la fois. Elle tira une nouvelle latte qu’elle laissa s’enfuir doucement entre ses lèvres en gardant toujours son regard franc – voir presque insolent – sur la personne face à elle.



« Voyons voir … Pimentine, check ! Le corn Flex, Check ! Ca va, suit moi dans ce cas on va changer de monde. On va aller voir ceux qui savent vraiment faire la fête »



Elle savait déjà ou elle voulait l’embarquer et il ne lui avait fallut pas tant de temps que ca pour trouver. Elle tira une nouvelle latte de sa cigarette et lui lance un sourire en coin en entendant ce qu’il venait dire . Comme s’il essayait de se faire passer pour un parfait petit saint!



« Oui bien évidement, voyons pour qui je te prend?! »


Elle lui répondit sur un ton tout aussi sarcastique que le sien et emboita le pas vers ce fameuse endroit. Ils arrivèrent devant un bar chic un peu particulier. C’était un immeuble un peu étroit entre deux restaurants, une devanture luxueuse faisant penser à un bistro parisien et portant le doux nom de ’Chez Jo’. De l’extérieur on pouvait y voir les lumières ainsi qu’entendre la musique qui se trouvait au second étage. A côté du nom de Bar il y avait le dessin d’un Elfe faisant un clin d’œil et portant dans sa main droite un verre. Il est vrai que d’un aspect extérieur cela pouvait faire contraste, un elfe en présentation alors que l’endroit paraissait chic?

« Où est-ce que tu m’as traîné, Lauréline? »

Il était vrai que la plus part du temps les elfes étaient reconnu pour être de parfait petits être du logis, ils astiquaient, nettoyaient, parfumaient parfaitement bien votre maison. Ils leurs arrivaient même parfois de tenter de vous empoisonner, vous brûler ou encore vous rendre malade selon le temps libre qu’ils pouvaient avoir… Mais comme tout côté sombre il existait aussi son opposé, ceux qui savaient être civilisés, et agréables. Ceux qui tentaient de réussir leur vie comme bon leur semble.
Elle se retourna vers Phillip et lui adresse un regard mystérieux comme si elle ne voulait pas lui dire pour garder encore un peu le suspense. Elle ne se disait pas qu’il avait peur ni même que l’endroit pourrait lui dérangé, non ! Laure savait que la première impression était perplexe et qu’une fois dedans on apprécié l’ambiance.
Ils entrèrent tout deux et Lauréline s’approcha du comptoir

« - Salut Jo ! »

Derrière le comptoir se trouvait Jo, un elfe ni trop jeune, ni trop âgé … Enfin comme pour tout elfe il était difficile de dire son âge.


«  -Ho, Laure ! Toi ici ? Et avec de la compagnie … Encore un nouveau ? »


Elle se mit à rire et lui adressa un clin d’œil


«  - Tu ne dis rien à Eöl hein ?!  »

« - Dire quoi ? Je ne t’ai pas vu… Il est très difficile de voir Miss McShane qui travail durement sur ses cours en ce moment !  »

Lauréline explosa de rire, elle le connaissait parfaitement bien et semblait être à l’aise ici, un peu comme une seconde maison, un endroit faisant partie des souvenirs. Il était un ancien ami à son père et pas n’importe quel ami d’ailleurs, il était le style d’ami à qui l’on confie la garde de ses enfants au cas quelque chose va mal. Non il n’était pas le parrain de Laure mais celui de Eöl, l’ainé de la famille. Malheureusement il est très difficile de garder des contacts amicaux quand on s’appelait Edward McShane. De la même façon qu’il n’avait pas su garder le contact paternel, il n’avait pas su garder un de ses meilleur ami.

« - monte à l’étage, le concert vient de commencer . Dite moi ce que vous voulez boire je vous apporte ça . »

La plumentine se retourne vers Phillip comme pour lui demander ce qu’il voulait boire puis donna sa commande à Jo qui pour elle était exactement la même que d’habitude. Un bonne fée verte ! Laure attrape la main de Phillip pour l’embarquer à l’étage ou elle enleva son manteau et le déposa derrière sa chaise avant de s’assoir. Elle regarda Phillip avec un regard malicieux faisant comprendre que son côté succube n'était pas si loin que ça et qu'il n’attendait que le meilleur moment pour sortir enfin. Elle s’allume une seconde cigarette affichant par la même occasion un sourire en coin un peu caché par la cigarette posée entre ses lèvres.


« - Alors que dis tu de l'endroit ? »




[J'espère que ça te conviendra, c'est un peu long désolé ... Je te laisse le choix de la musique Smile ]
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Phillip Harker
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MessageSujet: Re: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptyVen 3 Fév - 3:27

Ça n’avait l’air de strictement rien, cet endroit. De moins que rien, même. Les deux mains dans les poches, l’Anglais regardait l’établissement avec un air plus que perplexe au visage. Jamais il ne serait entré là de lui-même. Trop discret; pas assez de lumières, de néon, de gens qui attendaient pour entrer, de filles en mini-jupe. Et c’était qui, Jo? Un elfe, si on se fiait à l’enseigne. C’était kitsch, tout sauf classe. Enfin, il fallait dire que s’il existait bien une personne qui se fiait principalement et presque uniquement sur ses premières impressions, c’était Phillip. Le monde devait être bâti ainsi et les gens devaient toujours considérer cela comme était la vérité; à quoi bon se présenter à quelqu’un pour la première fois et ne pas être à son meilleur? À quoi bon présenter un établissement – surtout un bar – sans montrer son plein potentiel? À moins qu’il s’agissait là de la « vraie » nature de Chez Jo. Dans un tel cas, Phil serait drôlement déçu, surpris et dédaigneux des goûts de Lauréline. Pourtant, ce n’est pas l’impression qu’il avait eue d’elle – tant qu’à parler d’impressions. Au contraire. Elle lui semblait comme une demoiselle avec beaucoup de classe et de goût, sélective et juste assez capricieuse. Le regard presque doré du Cinnacrow examina encore attentivement l’immeuble avant de se poser sur sa compagne de la soirée. Il lui lança un air interrogateur puis, suivant le pas de Laure, il se dirigea vers l’entrée, lui ouvrant la porte en parfait petit gentleman. C’était tellement contre nature que c’en était drôle.

Le premier étage ne lui laissait aucune impression particulière. L’air nonchalant, il s’avança vers le bar, suivant la Française au pas, et remarqua l’elfe derrière le bar. Dix dollars que c’est Jo. Phil sentit le regard de la créature magique l’observer puis Laure s’adressa à lui. Pari gagné, c’était bien Jo. Était-ce vraiment une surprise? Décidément… Qui nommait le bar en son honneur, mettait une enseigne se représentant et en plus travaillait là? Fallait être un minimum mégalomane pour faire quelque chose du genre. Enfin… Restant toujours un peu derrière la Plumentine, le jeune homme croisa ses bras sur son torse et écouta à moitié la conversation entre Jo et Lauréline. Encore un nouveau. Le brun ne s’en étonna aucunement. C’était bien en partie pour cela qu’il avait voulu passer du temps avec elle ; ça ne risquait pas de devenir moche et compliqué. Elle avait d’autres gens à voir, lui aussi. Ne rien dire à Eöl? Un amant? Son copain? Son frère, ou un cousin peut-être? Pas que c’était important, mais il voulait juste savoir s’il y avait des chances que le dit Eöl soit là. Question de ranger sa baguette plus ou moins près de lui, dépendant. L’elfe mentionna un concert à l’étage; prêtant une oreille plus attentive aux bruits ambiants, Phillip remarqua en effet de la musique venant du deuxième étage. Ainsi, c’était peut-être là qu’il allait trouver de quoi le satisfaire.

Phillip sourit en coin lorsque Jo dit qu’il allait leur amener de quoi à boire et, lorsque Lauréline se retourna pour lui demander ce qu’il voulait, il leva les yeux un instant pour réfléchir. Qu’est-ce qu’il pourrait bien boire? Quelque chose qu’il n’avait pas bu depuis longtemps.


« Jack Daniels sur glaçons pour moi. »

Phil sentit la main de Laure agripper la sienne; il ne broncha pas, laissant ses doigts se refermer sur ceux de la Plumentine, puis la suivit jusqu’aux escaliers. Il les monta rapidement, son regard se posant de façon indiscrète sur les fesses de la Française puis arriva en haut. La musique était forte et entraînante, mais pas assez pour qu’ils ne puissent pas discuter. Lauréline trouva rapidement une table et s’assied sur un siège. D’un œil tout sauf subtil, il détailla ses vêtements, trouvant toujours agréable qu’une femme sache bien d’habiller, puis enleva son propre manteau qu’il posa sur le dossier de son siège. Il s’assied, sortant à son tour une cigarette de son paquet, et la fixa entre ses lèvres. Lentement, il s’approcha de Laure et posa le bout de sa clope contre la sienne, l’allumant ainsi. Phillip la remercia d’un clin d’œil et se redressa, fouillant la pièce du regard.

« C’est mieux que ce à quoi je m’attendais lorsqu’on est arrivés devant, franchement. Je ne m’attendais pas à grand-chose. Mais la musique est pas mal… »

Sitôt eut-il fini sa phrase qu’on leur emmenaient leurs consommations. Phil pris son verre dans sa main, ramassant sa clope entre ses doigts au passage, et, lorsque Laure fut servie aussi, il esquissa un sourire et éleva son verre dans sa direction.

« Cheers, beautiful. »

Il prit une gorgée sans quitter la belle des yeux. Le goût de l'alcool fort vint étreindre sa langue avant de brûler doucement sa gorge. Dieu qu'il aimait le Jack. Cette soirée ne pouvait que bien se dérouler.
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Lauréline McShane
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MessageSujet: Re: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptyMer 29 Fév - 22:27

Il était vrai que l’endroit ne payait pas de mine et qu’en temps normal les gens qui ne connaissaient pas les lieux ne prenaient pas la peine de s’y arrêter un instant.

Lauréline le regarda allumer sa clope grâce à la sienne et esquissa un sourire en coin, amusé par la façon qu’il avait d’allumer la cigarette … il lui arrivait de le faire elle aussi de temps en temps mais sans grand succès, la plus part du temps c’était la cendre qui ne tenait pas droite et préférait s’éteindre, rien de mieux pour énervé l’acolyte propriétaire de
la dite cigarette.

Les deux consommations arrivèrent peu de temps après qu’ils aient pu choisir la place, la jeune rouquine porta son verre à ses lèvres et en pris une fine gorgée pour commencer.

Elle regarda Harker faire de même et détourna son regard pour regarder l’orchestre. Elle avait choisit le lieu car elle le connaissait parfaitement bien mais aussi pour la musique. Elle savait que Phillip aimerait, le rythme était dansant et donnait envie de faire la fête. Quand bien même il y avait de l’alcool et puis Jack leur ferait bien goutter –si laure le demandait- sa cuve personnel. L’alcool que tout les elfes fabriquent eux même et cachent précieusement pour que personne n’y touche, une recette voir plus, un véritable secret qui se transmet de père en fils. Malheureusement Jack n’en avait pas de fils.


« - Santé » dit elle en français, sa langue maternelle

Elle tira une nouvelle latte, plus intense celle-ci et laissa la fumée sortir de sa bouche le plus doucement possible comme pour profiter de la sensation encore un peu.

« - Par trop dur de s’intégrer ? »

Elle avait sortit cela dans le vent, sans vraiment attendre de réponse… Ce n’était qu’histoire de faire la conversation ! A vrai dire ce n’était pas forcément parler qu’elle aimait avec Harker c’était le chercher. Elle s’était donné pour but de le faire succomber, de le faire plonger en bref de l’emmener à lilith pour que celle-ci puisse le compter dans ses rangs. Laure ne réfléchissait pas vraiment, elle voyait simplement en Harker qu’un jouet bon pour passer une soirée. Elle n’attendait rien de lui et puis que pouvait on attendre d’un drogué ?!
Non il l’aidait simplement à passer le temps quand elle avait besoin d’oublier. Pour le reste du temps elle aimait le tenter, elle savait qu’il succomber toujours au jeux. C’Est-ce qu’elle aimait, qu’importe le moment il suffisait d’un regard, d’un geste pour lui faire comprendre que le jeux était lancé et c’était amusant de voir jusqu’ou il pouvait être mené par le bout du nez. Elle l’amènerait à Lilith ca c’était quasiment sur.


Elle détourna brusquement son regard vers lui ne prêtant pas attention à la question du dessus, elle n’était la que pour combler le vide. Elle plongera donc son regard dans le sien, gardant un sourire en coin.



« - Soyons honnête, combien de temps avant de faire tomber l’autre ? »

Le but était identique des deux côté, Lauréline l’avait compris en bonne observatrice qu’elle était … Il n’avait fait que la mater depuis le début et rare étaient les fois ou il l’avait regardé dans les yeux sans avoir regardé plus bas avant. Elle tira une dernière latte avec un air dévergondé et provocateur à la fois, une parfaite salle gamine sure d'elle
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Phillip Harker
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MessageSujet: Re: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptyMer 7 Mar - 5:00

L’Anglais sourit en coin lorsqu’il entendit la voix de Lauréline s’adresser à lui en français. Il aimait beaucoup cette langue, la trouvait particulièrement intéressante et attirante. Complexe d’Œdipe mal résolu? Peut-être. Sa mère lui avait appris très jeune, étant elle-même Française, et avait insisté pour lui parler dans cette langue presque à chaque fois qu’elle s’adressait à lui. Il n’y avait rien de tel comme se faire engueuler en français, ou envoyer sa mère au diable en français. C’était si expressif, si vivant. Sale incompétent d’enculé de bon à rien. Putain, connasse, garce. C’était musical, c’était presque rassurant. Et même si le plus souvent on lui avait servi ce langage avec grossièreté, il l’adorait. Laure qui lui parlait en français, c’était beau, provoquant, hypnotisant. Souvenirs, envie de lui faire dire beaucoup d’autres choses, d’ailleurs. De l’emmener quelque part où elle ne penserait même plus aux mots qu’elle lui adresserait. Il n’y avait pas que son cul et ses lèvres qui le faisaient rêver. Sa voix, son ton aussi. Oh tout ce qu’il imaginait qu’elle pouvait lui murmurer à l’oreille. Ou crier, même. Surtout. Le jeune homme passa brièvement sa langue sur ses lèvres puis reprit une autre gorgée de son verre en posant les yeux sur le groupe qui s’occupait de la musique. Ça changeait des DJs de Londres. À savoir s’il aimait ça, il ne pouvait pas le dire, vraiment. Ils avaient du talent, en tout cas. Venant de Phil, ce n’était pas peu dire. On faisait difficilement plus capricieux.

Elle lui posa une question. Sans valeur, inutile, de surface, inintéressante. Intégration? Et alors? Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire, à elle? Et qu’est-ce que ça lui faisait à lui, au fond? Il n’était pas là pour s’intégrer. Il était là pour faire des potions, pour perfectionner ce talent qu’il avait su emmener au rang de génie. Les gens avec qui il passait du temps en dehors de ses cours importaient peu. Il s’entendait de façon potable avec certains, voulait coucher avec d’autres, détestaient quelques-uns et restait totalement indifférent à la plupart. Socialiser, ce n’était pas son fort. Tout le monde avec qui il avait déjà discuté le savait. La seule raison pour laquelle il se montrait sympathique, c’était s’il voulait quelqu’un dans son lit. Et encore là. C’était étonnant de voir combien de gens aimaient les types douteux, trouvaient son attitude de badboy excitante. Lui restait froid. Ça lui venait plutôt naturellement, la nonchalance. Nul besoin de faire semblant.


« Franchement, McShane. On s’en fiche, nous le savons très bien. », répondit-il malgré tout à sa question en souriant en coin.

Laure aimait croire qu’elle avait un quelconque pouvoir sur lui. C’était beau, de croire en ses capacités de manipulation au point d’en oublier que d’autres pouvaient avoir d’aussi bonnes, sinon meilleures. Mais il n’aurait pas besoin de manipuler la rouquine. Elle était suffisamment intéressante pour qu’il tente son coup, mais pas assez pour la poursuivre. De toute façon, elle était beaucoup trop consciente du jeu pour s’y laisser prendre contre son gré. De la même façon qu’il l’était aussi. Les deux étaient bien au courant de ce qui se passait entre eux, et ils tenaient chacun à leur victoire. Ce n’était qu’une question de qui capitulerait. Ou qui se fatiguerait. Phillip avait toujours eu un peu de mal avec les filles qui taquinaient trop sans appuyer leurs provocations. Il avait mieux à faire que de répondre au besoin d’attention des jeunes femmes qui manquaient de confiance en elles. Ou s’il le faisait, c’était qu’elles étaient faciles. Il n’avait pas encore tout à fait cerné de quel genre était Lauréline. Il apprenait encore à la connaître. Tout ce qu’il savait sans l’ombre d’un doute, c’était qu’il s’amuserait. Qu’importait la finalité, en fait. Il ne serait pas déçu, parce qu’il n’avait pas d’attentes.

Ah, voilà. Là, elle posait les bonnes questions, elle arrêtait de jouer à l’innocente. C’était tellement plus facile de dire exactement ce que l’on pense sans l’habiller d’idioties. Même si il n’était pas complètement certain qu’elle savait exactement dans quoi elle s’embarquait, au moins là elle assumait le jeu qui les unissait ce soir. Phillip rit un peu, tout bas, alors qu’il supportait avec beaucoup d’aise le regard que lui adressait son interlocutrice puis vint porter sa cigarette à sa bouche, réfléchissant. Il tira sur la clope, laissant la fumée rouler dans sa bouche et ses poumons, puis expira les toxines par ses narines. Un autre petit soupir, un clin d’oeil.


« Combien de temps veux-tu que cela dure, Lauréline? J’espère quand même que tu n’es pas en train de me sous-estimer en te disant que tu réussiras à me faire mettre à genoux. »

Alors qu’il parlait, le jeune homme se leva de son siège et, de quelques pas, vint se retrouver face à la belle. Il ponctua sa phrase d’une caresse subtile de son pouce contre la joue de Laure puis étira son bras pour prendre une gorgée de whisky. Il avait envie de danser. Il prit la main de Laure dans la sienne et la tira lentement vers le plancher de danse où quelques autres personnes bougeaient déjà au rythme de la musique. Phil la fit tourner sur elle-même avec fluidité pour qu’elle se retrouve dos à lui. Il lui accrocha la taille d’un bras solide, sa main s’accrochant au tissu de son haut, et l’attira contre son corps. Le haut de son dos était pressé sur son torse, ses fesses contre son bassin. Le jeune homme se pencha, son nez effleurant la chevelure de feu de l’étudiante, puis dit, alors que son corps commençait à onduler habilement avec le son des instruments :

« Je ne vais pas perdre, McShane. Je ne perds jamais. »

Provocation? Totalement. Et avec un peu de chance, elle y répondrait.
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Lauréline McShane
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MessageSujet: Re: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptyDim 1 Avr - 12:36


Consciente du jeu c’était peu dire, bien entendu qu’elle était, elle était même la premier à en avoir lancer les règles. Elle aimait cela, c’était risqué et c’est peut être ce qu’il l’attiré le plus… comme les flammes du feu attirant son attention lors de la fête des 50’s, une fascination inexplicable. Peut être était ce cela que Laure ressentait avec le risque. Une fascination.

Elle n’avait rien besoin d’ajouter aux propos de Phillip, on s’en fichait, ca aussi c’était entendu que la question n’était pas intéressante. Puis inutile de parler quand le regard s’en charge. Elle lui adressa un sourire et un regard profond exprimant tout ce qu’elle aurait pu dire, comme par exemple « Quelle perspicacité Haker, tu m’étonnes! » ou encore «  Waw, vit d’esprit… Intéressant ».

Laure n’était pas le genre de fille facile, elle aimait l’enjeux, le tortueux, elle aimait chercher et le jeux de la séduction ceci dit elle ne le faisait pas tout le temps et très peu avec les élèves de Swyn. Elle préférait les hommes plus vieux, plus mature, elle aimait l’équilibre qui pouvait y avoir avec une personne de sexe opposé mais elle ne voulait pas d’équilibre parfait, au final elle se voulait libre. Libre un peu dans tous les sens possible, libre d’esprit, libre de gestes… Libre ! Elle voulait pas d’attachement, elle voulait pas ressentir .. Non ! En faite elle ne voulait pas le remplacer ! C’était la véritable raison mais ce n’était pas a dire, ce n’était pas sain… Alors jouer était tellement mieux. De toute façon elle avait toujours plus ou moins été le côté noir des deux, le côté lutin farceur, charmeur, joueur et bien d’autre tellement prononcés.

Tout ceci pouvait paraitre puérile, enfantin, immature et ca l’était. Elle n’était pourtant pas comme ca, elle savait faire ressortir son côté adulte mais être adulte impliqué des responsabilités et elle n’en voulait pas, elle n’en voulait pas parce que les responsabilité demandées d’assumer trop de choses qui n’était pas à l’ordre du jour. Trop choses encore un peu enterrées. Un jour elle les assumerait et ce jour là, le côté sombre s’estompera ou deviendra un privilège, mais se soir ce n’était pas le jour J. Non se soir elle était sombre, même ses yeux pouvaient refléter la succube caché en elle.
Lauréline écouta la réponse de Phillip tout en souriant et en le fixant du regard, exprimant l’attention qu’elle lui porte. Ses yeux charmeur ne plièrent pas et dégageaient à présent un petit côté provocateur encore un peu effacé.



« Je ne sais pas si tu sais à qui tu parles. Un membre de la famille McShane ne perd jamais! C’est un peu comme la devise des plumentine .. » ton neutre, regard provocateur.

Ses yeux entouré de crayon noir accentués les paroles qu’elle venait de prononcé. Elle était persuadé de pouvoir le faire plier. Il ne suffisait pas de grand-chose pour qu’elle gagne, elle ne voulait pas couché avec lui, elle ne voulait pas qu’il soit là le lendemain elle voulait juste un signe de faiblesse de sa part.
Laure arbora un air fière tirant une latte de sa cigarette. Elle le regarda se lever et se laissa emmené sur la piste. Tournoyant, légère elle se retrouva dos à lui et esquissa un sourire qu’il ne pouvait voir, amusé par la situation. Par la tournure des choses. Elle sentit une main se serrer sur son t-shirt, un corps se rapprocher d’elle, un nez effleurer sa chevelure et une chuchotement réchauffer son oreille.
Gardant un sourire aux lèvres, que l’étudiant ne pouvait sentir qu’en regardant sa joue, elle rétorqua d’une voix douce et chaleureuse.


«  Soit! Les jeux sont faits »


Ondulant à son tour contre lui, elle laissa ses mains montés jusqu’aux siennes se collant d’avantage pour sentir un peu mieux les bassins bougés ensemble.
Il n’y avait plus vraiment de règles pour faire tomber l’autre, ils en étaient tout les deux conscient, conscient du jeu de l’autre et du but à atteindre. C’était un peu comme être dans une équipe différente, un seul jeu, deux équipes.
Les gens face à elle pouvaient voir que son visage venait de son changer, les expressions faciales n’étaient plus les mêmes. Elle était décidé à le faire tomber. Juste pour rire, juste pour le jeux, juste parce que lui aussi en voulait tout autant.. Juste comme ca sans but final. Elle lui attrapa les mains et se retourna doucement face à lui dansant toujours contre lui au rythme de la musique.

Deux enfants que l’enfer aurait pu enfanter lui-même sans grand soucis, deux images emblématiques.


« Ca prendra le temps qu’il faudra, la descente est plus qu’intéressante quand elle est longue »

Elle venait de répondre à la question précédente laissé en suspend. Lui posant par la même occasion les mains sur ses reins pour qu’il ressente d’avantage les mouvement effectués contre lui.



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MessageSujet: Re: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptyLun 2 Avr - 1:33

Il avait toujours adoré l’ambiance des bars ou des boîtes de nuit. Il aimait tout de ces endroits où l’on peut oublier qui nous sommes et où l’on est pour se concentrer totalement sur nos sens en éveil, d’autant plus si ceux-ci étaient encore davantage stimulés par quelques petites capsules. Les jeux de lumière, parfois plus subtils ou encore très élaborés, les odeurs distinctes d’alcool, de parfums différents, de sueur, de jeunesse et de stupidité, la sensation d’un corps qui passe un peu trop près du sien, de doigts fins accrochés dans le bas de son dos, de lèvres effleurant son oreille. Et la musique, la musique… Parfois assourdissante, engourdissante comme dans les boîtes qu’il avait l’habitude de fréquenter à Londres, ou encore moins bruyante mais plus travaillée comme ce soir. Cette musique qui guide le corps en entier, les pieds, les genoux, le bassin, qui offre le contexte pour de quelconques rapprochements entre deux ou plusieurs personnes. La musique qui enivre autant que l’alcool, qui sait se faufiler jusqu’à son âme pour nous rendre esclave de sa volonté. Oui, définitivement, rien n’égalait, à ses yeux, cette quantité, cette qualité de sensations que seuls les boîtes de nuit et les bars pouvaient offrir.

Et si c’était fait en particulièrement bonne compagnie, alors là... Un sourire taquin vint se dessiner sur les lèvres de l’Anglais alors que ses mains et que son bassin s’appuyaient un peu plus fermement contre le corps, fort réceptif, de Lauréline. Les mouvements parfois plus prononcés ou plus subtils, les caresses fermes de ses mains habiles qui taquinaient le tissu de ses vêtements, effleurant même parfois sa peau au passage. Mais avant même qu’il ne puisse tenter quoique ce soit pour mettre les chances de son côté, la belle rousse lui échappa momentanément des mains. Durant la seconde et demi où elle s’était retournée, le junkie était venu glisser deux capsules de sa poche à ses lèvres. Il les avala rapidement puis, lorsque le regard d’émeraude de la belle étudiante fût vrillé dans le sien, il lui sourit d’un air malicieux. Bien entendu, qu’elle l’avait aperçu faire, elle était bien au courant de ses tendances. Il ne se cachait pas non plus. Ça faisait partie de lui. Et si elle en voulait, il en avait. Mais il n’était pas tout à fait en état de lui en proposer comme ça. Bien entendu, il avait l’impression et avait cru comprendre qu’elle était consommatrice de quelques plaisir illicites, mais il n’en était pas certain. En cas de doute, s’abstenir. Et s’il se sentait suffisamment allumé pour vouloir hors de tout doute quelqu’un avec lui dans son délire de drogué, il le lui proposerait. À suivre.

Les mains du jeune homme vinrent, au signal de Lauréline, se presser ardemment au creux de ses reins pour l’approcher encore davantage de lui. Il n’y avait plus grand-chose qui les séparait, autre l’esprit de compétition. Qui flancherait d’abord, qui céderait aux charmes et aux avances de l’autre? Il n’en avait aucune idée. Ça pourrait très bien être l’un ou l’autre, leurs chances étaient égales. C’était follement amusant, franchement. Lentement, l’Anglais laissa ses épaules se voûter vers l’étudiante, se penchant dans sa direction alors que le groupe changeait de registre. La chanson suivante était beaucoup plus lente, avec des rythmes plus prononcés mais plus longs, presque langoureux. La danse changea donc aussi, sans toutefois jamais s’arrêter. Leurs bassins bougeaient toujours fièvreusement, suivant sans dévier les mouvements de l’autre. Puis sans même répondre à ce que la Française avait pu dire – ajouter autre chose aurait été inutile de toute façon -, l’étudiant se pencha encore plus vers la jeune femme et laissa ses lèvres s’appuyer d’abord sur sa joue, pour y poser un baiser. Puis elles glissèrent un peu plus bas pour tracer la courbe de sa mâchoire jusque sous son oreille. Il y resta suspendu un bref instant puis vint en caresser le lobe du bout de sa langue percée, le titilla un moment avant que ses lèvres reprennent assaut, descendant leur course le long du cou de la rousse. Il s’arrêta au creux de celui-ci, posant des baisers chauds mais légers contre sa peau, toujours sans cesser de danser.


Au fond, ils n’avaient pas besoin de se parler. Se pousser à bout était suffisant. Jusqu’aux limites de l’acceptable, comme tous les deux le faisaient déjà.

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Lauréline McShane
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MessageSujet: Re: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptyJeu 7 Juin - 11:33

Corps contre corps, bassins contre bassins … le rythme était là, présent, accompagné d’un jeu de séduction pouvant enflammer la salle à tout moment. Lauréline, plus joueuse que jamais bel et décidé de la faire plancher le premier. Oui mais voilà, Phillip avait commencé avant elle, ne lui laissant pas le temps de prendre le dessus ou de le déstabiliser. Dire que Laure ne ressentait rien au contact de la main du garçon sur le creux de ses reins aurait été mentir, bien entendue c’est ce qu’elle répondrait si jamais la question lui était posée mais ce n’est pas ce qui refléterais la vérité.

Ces deux là c’étaient trouvés un après midi, sans plus dans la salle commune, Lauréline prêt de la fenêtre, Thèdes râlant d’ennuis comme toujours et puis lui ! Un bonhomme assez grand, cheveux court à l’attitude un peu rebelle s’approchant d’elle juste comme ca, pour parler… ou pas d’ailleurs. Elle lui avait proposé ce qu’elle fumait et lui, il s’était contenté d’accepter. Une conversation froide, sans grande conviction, ni importance. Des mots lancés dans le vide essayant d’en apprendre sur la personne en face avant qu’elle ne le fasse, ils avaient tous deux la même façon de faire, pas sociable pour un sous !

Comment en étaient il arrivés au rendez vous d’ailleurs ? Ha oui Elei !
Il fallait penser pour ne pas se laisser aller, pour ne pas qu’il réussisse à la déstabiliser comme cela, aussi simplement. La jeune rouquine laissa donc balader ses doigts le long de sa colonne vertébral à lui le laissant faire de son côté un peu comme une feinte… Un laisser aller contrôlé.
Une fois celui-ci l’embrassant dans le cou, elle en profita comme si de rien était pour approcher ses lèvres de sa peau lui mordillant la partie se trouvant entre le cou et l’épaule. L’esprit sauvage était invité lui aussi à la soirée et même s’il n’avait pas reçu de carton d’invitation … Non de toute façon il était toujours présent ! La température commençait à monter de plus en plus, non pas niveau climat mais bien plus au niveau de l’ambiance. C’est comme s’ils étaient seuls malgré le monde qu’il pouvait y avoir autour d’eux, en train de danser, un véritable spectacle, deux flammes jouant à tourner l’une autour de l’autre essayant de ne pas se bruler mais bel et bien destiné pourtant à se consumer.

Le rythme de la musique redevenant un peu plus rapide avec des consonances latine, laure changea de rythme également. Une salsa ! Elle ne savait absolument pas le danser mais avec les quelques bases en danse qu’elle avait il n’était pas difficile de compter et de savoir se mouvoir selon les temps. Une danse chaude et sensuelle s’installant doucement mais surement, la poitrine collant son torse, un bas de rein cambré et un regard digne du jeu de séduction présent plongé dans le sien. D’une pirouette elle se retourna, dos à lui, collant ses fesses contre son bassin et ondulant de plus belle. Il n’y avait plus rien, il y avait la musique qu’il fallait suivre … rien d’autre. S’éloignant un peu de lui, elle garda son regard dans le sien en guise de provocation, profitant du passage d’un homme seul près d’elle, elle l’attrapa par le bras et commença a danser avec lui sensuellement, chaudement tout en regardant Phillip avec provocation. Embrassant l’homme langoureusement, succubement. Toujours dans le mouvement, une main derrière sa nuque elle accompagna son autre main sous son haut pouvant a présent toucher sa peau. Toujours en regardant Phillip avec provocation et s’éloignant petit à petit de l’homme prit au passage pour danser seule ! Balançant son corps toujours en rythme toujours plus chaud avec les minutes passants, toujours plus sensuelle, plus provocateur.
Avez-vous monté les chauffages ?

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MessageSujet: Re: I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure]   I can't promise tomorrow, but I'll promise tonight [PV Laure] EmptySam 9 Juin - 18:10

Le changement se fit tout naturellement pour Phil. Non seulement le groupe qui jouait était excellent et avait effectué la transition d’un style à un autre avec beaucoup de facilité et d’adresse, mais le jeune homme était tellement pris dans le moment, enivré par la musique et par la sensation chaude du bassin de Lauréline qui ondulait contre le sien, que son corps avait suivi la hausse de cadence sans même qu’il ne soit obligé d’y réfléchir. C’était devenu seconde nature, comme respirer. Et puis, il fallait aussi admettre que la bonne dose de MDMA qui circulait dans son sang l’aidant à ne faire qu’un avec toutes les sensations qui se bousculaient autour de lui. Il aurait presque pu voir les ondes musicales traverser l’air, venir se cogner sur les gens, les murs, son propre torse… Et alors que le rythme et le ton de la chanson changeaient, le formes et les courbes dans les ondes se seraient modifiées aussi, elles auraient changé de couleur, même, peut-être. Il avait définitivement trop d’imagination, là-dessus. Mais au moins, ça avait le mérite de le rendre fréquentable. Il souriait, parlait, bougeait. On pouvait presque voir un éclat de vie dans ses yeux, c’était dire. Et si peu de choses lui donnaient l’impression de vivre. Le flirt, le sexe et la drogue. Là, il en avait deux de trois. C’était pas mal, quand même.

Toujours est-il que lui non plus n’avait pas une seule idée de comment se danser une salsa. L’Anglais ouvrit les yeux, scruta la pièce de son regard qui ne laissait presque plus voir ses iris tant ses pupilles étaient dilatées. Puis, les gens, la musique et la délicieuse jeune femme devant lui aidant, il s’était mis plus à l’aise. Il n’avait évidemment jamais cessé de danser, mais à présent, il était plus assuré dans ses gestes. Le brun posa les yeux sur Lauréline un instant et eu tout juste le temps de répondre à son regard intense et provocateur, accompagné d’un sourire en coin joueur et malicieux, avant qu’elle ne se retourne en un tour habile. Il l’arrêta de deux mains sur ses hanches, deux mains caressantes et avides, puis, comme elle venait plaquer son dos et ses fesses contre lui, il lui enserra fermement la taille fine d’un bras solide alors que son autre main traçait de près la courbe du côté de son corps, partant de ses cuisses puis suivant le côté de ses fesses rebondies, ses hanches, sa taille, ses côtes et finalement s’arrêtant au galbe de sa poitrine. Putain ce qu’elle était désirable, cette fille. Il ne savait pas ce que c’était. Son corps, son attitude, ses yeux, son sourire… peut-être tout ça en même temps. Mais il commençait soudainement à douter de sa capacité à gagner. Elle avait des arguments vachement solides.

Mais… pourquoi elle s’éloignait, là, au juste? Tout allait bien, non? La musique, la danse, tout était absolument parfait. Un peu trop surpris pour la retenir, Phil écarquilla légèrement les yeux et la suivit du regard. Elle avait une idée derrière la tête, celle-là. La lueur malicieuse dans ses yeux d’émeraude et le sourire au coin de ses lèvres invitantes ne mentaient pas. Malgré tout, l’Anglais continuait de danser au rythme de la musique. Au cas où elle se décidait à revenir. Et tout en bougeant habilement ses hanches, il suivait les mouvements de celles de la Française jusqu’à ce qu’elle s’approche de… d’un autre homme? Elle n’allait quand même pas… non! L’Anglais ne put pas retenir un léger mordillement de sa lèvre inférieure alors qu’il regardait celles de Lauréline se joindre à la bouche de l’autre type. Elle savait ce qu’elle faisait la garce. Et elle savait très bien que c’était le genre de trucs auxquels des mecs comme lui réagissaient. Elle le provoquait directement dans son orgueil de mâle, et là, il n’avait plus le choix. Même si ça voulait dire qu’il perdait le jeu. C’était ça, ou perdre toute crédibilité. La deuxième option n’en était pas vraiment une. Pas du tout.

Sans que le regard de bronze ne quitte celui de la belle, Phillip s’arrêta de danser. Il fit quelques pas en direction du nouveau duo qu’elle formait avec l’autre mec et, sans s’embarrasser de politesse, fit comprendre d’un regard et d’un geste au jeune homme qu’il avait intérêt à partir. Celui-ci le regarda avec un air de défi durant un quart de seconde puis s’éloigna avant d’aller au bar, s’accoudant à côté d’une autre demoiselle. C’était ça de fait. Un sourire satisfait naquit au coin de ses lèvres puis il reporta son attention sur sa cavalière de la soirée… Envoûtante succube, vois-tu ce que tu me fais faire? L’Anglais brisa la distance qui s’était installée entre eux, passant l’un de ses bras autour de sa taille fine pour la coller contre lui en laissant même sa main s’aventurer doucement contre ses fesses, alors que l’autre main venait délicatement s’agripper au côté de son visage. Ses doigts dans ses cheveux, son pouce effleurant sa mâchoire et sa joue. Putain, Lauréline, t’es quelque chose.


« Bien joué, McShane. T’as gagné. », souffla-t-il d’une voix rauque et ardente alors qu’il se penchait vers elle.

Puis il céda. Ses lèvres prirent d’abord possession de celle, inférieure, de la Française et la suçota délicatement, goûtant encore l’alcool qui y avait fait son chemin. Ses dents s’enfoncèrent à peine dans sa chair douce – tout juste pour qu’elle le sente – avant de relâcher son étreinte… pour encore mieux revenir. Expirant un léger soupir de soulagement, Phillip recueillit les lèvres de Lauréline des siennes et l’embrassa sans pudeur, sans retenue. Il avait faim d’elle, et cela se sentait. Dans la profondeur du baiser, dans l’intensité des mouvements harmonieux de leurs mâchoires, dans la danse avide de leurs langues. Même ses doigts exprimaient une gourmandise impressionnante, alors qu’ils se crispaient contre la peau de son visage et de ses fesses. C’était à elle de l’arrêter, parce que franchement, il ne savait pas s’il pouvait le faire lui-même.

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