S.W.Y.N ¤ Someone Wants You Nuts ¤
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~ [Ouvert!]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Malloy Van Basten
M.U.M
M.U.M
Malloy Van Basten



 
▌Né(e) le: 3 Décembre
▌Pays d'origine: Pays-Bas / Singapour
▌Statut: 5ème année

Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] Empty
MessageSujet: Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~ [Ouvert!]   Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] EmptyLun 31 Oct - 3:02

J-212

- Ecoute Lisa, je crois que ce serait plus raisonnable de s'arrêter là... Tu sais, je sens que j'ai de moins en moins de sentiments pour toi et ce serait t'insulter que de continuer en faisant semblant...
- Mais, Malloy, ça ne fait que deux semaines! Tu peux pas...
- Je n'y peux rien... Tu sais, l'amour, le temps, c'est si vague, tout ça... On ne peut pas les relier ainsi comme si ça pouvait s'expliquer rationnellement.
Des larmes.
- T'es... T'es sûr de toi, alors ?
- Oui, j'y ai déjà beaucoup réfléchi et... »
Une gifle.
Classique, jusque là.


J-203
- Tu... veux me parler, tu dis ?
- Ouais... J'ai repensé à ce que tu avais dit et en fait... Ça me dérange pas que tu n'aies pas de sentiments pour moi... Ça ne me blessera pas, tu sais, ça peut prendre du temps ces trucs-là, ça finira peut-être par venir. En attendant que les sentiments reviennent, ça ne me dérange pas de n'être pour toi que... qu'une petite amie comme une autre, enfin, que... 
* … qu'un objet sexuel. *
- … enfin tu vois quoi.
- Oui... je vois.
Bug.
- Et donc euh... T'en penses quoi ?
Elle s'offre sans condition. Nettement moins classique, déjà. Ça commence à sentir mauvais.
- Non Lisa... Tu sais bien que je ne suis pas du genre à faire ça...
Haha.
- Mais peu importe, tu es célibataire non? Alors on peut s'amuser à ce petit jeu à l'infini si tu veux! Et même si jamais tu te mets à sortir avec une fille quelconque... On peut toujours se voir... J'aime tellement être avec toi et je sais que toi aussi tu m'aimes bien, quoique t'en dises... Tu te débarrasseras pas de moi comme ça tu sais ! 
Clin d'œil. Ça sent très mauvais.

J-108

De harcèlements en harcèlements, la situation commence à devenir critique. Malgré les refus consécutifs, elle revient toujours à la charge avec des méthodes de plus en plus osées. Même sortir avec un nombre incroyable d'autres filles en faisant le maximum pour apparaître comme le pire des salauds ne suffit pas à éloigner la bête. On dirait presque que ça l'excite encore plus. Ça en devient inquiétant. La situation d'urgence est officiellement déclarée, il faut agir. Ce qu'il faudrait, c'est une relation sérieuse, pour clairement lui montrer qu'elle n'a aucune chance. Mais c'est quoi, une relation sérieuse, déjà ? C'est dangereux ce truc-là, non ? L'ultime solution serait une fausse relation sérieuse. Mais qui donc serait assez tordu pour se lancer dans ce genre de jeu ?

Question rhétorique. Il y en avait une. Et il n'y en avait même qu'une.

____________________________


- Jour du bal -

Il n'avait pas fallu longtemps avant que la rumeur ne se répande dans les moindres recoins de l'université. Le couple à la fois évident et improbable faisait parler et surtout jaser les amateurs de potins et tous les autres. Car tout le monde semblait avoir un avis sur la question, plus ou moins tranché. Mais qu'on soit pour ou contre cette union, il faudrait s'y faire, c'était ainsi. Mani Leverenz et Malloy Van Basten étaient faits l'un pour l'autre et fous amoureux. On chuchotait même qu'ils allaient se marier. Quoi de plus drôle que ce genre de spéculations stupides ? Mais surtout quoi de plus inspirant ? Ce serait faire du tort à la sur-médiatisation des fiançailles d'Orcy-d'Ollenburg... Finalement, du bas peuple pouvait germer de bonnes idées si on leur fournissait le bon engrais qu'est le mensonge. Et qu'est-ce qu'on en récoltait ? Du mensonge, de plus belle. Du plus beau, du plus gros, du plus savoureux. C'était dire à quel point le terrain des médisances était fertile. Et il s'agissait d'ailleurs aujourd'hui d'aller le nourrir un peu plus. Car Malloy pouvait être un grand cultivateur à ses heures.

Mais pour l'heure, il s'agissait de revêtir son habit de prince. Du chapeau noir élégant aux bottes en cuir en passant par la cape et les magnifiques habits, Malloy était en tout point semblable à un de ces grands seigneurs qu'on croisait parfois sur certains tableaux de la fac. Mais il avait de différent une touche inexplicable de modernité qui passait sans doute par la coupe des vêtements, quelque peu différente de celles du style médiéval. Sans oublier le masque aux couleurs rouge et or, absolument indispensable. En deux mots, il avait la classe. Et c'était nécessaire, car ce soir il paraissait en public pour la toute première fois au bras de sa fiancée. Autant vous dire qu'il avait attendu l'évènement avec impatience. Peut-être croiseraient-ils leur modèle en matière de mariage : le couple d'Orcy-d'Ollenburg. Mani et Malloy avaient décidé de s'inscrire dans les pas de ce couple vedette qui faisait tant rêver ses sujets. C'était leur source d'inspiration.

C'est donc le sourire aux lèvres et la démarche enjouée que Malloy Van Basten arriva à Bourg-en-Bière rose à la main. Comme lui, la foule se dirigeait vers le Quartier Chic et plus particulièrement la Tribune du Sir Jet où devait se dérouler le bal masqué. Sortant une montre à gousset de sa poche intérieure, il constata qu'il était en avance par rapport au rendez-vous fixé. Il resta donc debout, toujours rose en main, à quelques mètres de l'entrée du théâtre, pour être prêt à accueillir sa bien-aimée dès son arrivée, et ce aux yeux de tous ceux qui attendaient patiemment de pénétrer dans le magnifique endroit.



[Sujet complètement libre et ouvert à tous! \o/ ]


Dernière édition par Malloy Van Basten le Lun 31 Oct - 13:08, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Andréas A. Leverenz
C.A.M
C.A.M
Andréas A. Leverenz



 
▌Né(e) le: 28/01
▌Pays d'origine: Allemagne.
▌Statut: 7ème année

Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] Empty
MessageSujet: Re: Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~ [Ouvert!]   Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] EmptyMer 2 Nov - 23:55

C'est Malloy qui l'a dit. Sujet complètement libre et ouvert à tous. Je ne suis responsable de rien, je ne fais qu'acquiescer à une aimable proposition. Donc sœurette, si de péter un plomb te vient l'envie, pète-le sur ton futur. Et envisage le divorce avant le mariage, parce qu'il aurait pu deviner que j'allais m'incruster, avec une telle formule. Vous le dites vous-même. Mani-Malloy, c'est trop beau pour être vrai. Alors. Permets que je vienne briser cette trop parfaite harmonie.

Andréas aimait le théâtre. Theodor était plus homme de sciences qu'homme de lettres, aussi n'avait-il emmené ses enfants que dans une seule pièce tout au long de leur enfance. Krista avait beaucoup insisté. Le théâtre, disait-elle, mêlait culture, art et lettres, et était un formidable outil d'apprentissage pour les adultes comme pour les enfants. Évidemment, ils étaient allés voir Tartuffe. Cette première rencontre avec la scène, bien que tout à fait acceptable, avait laissé le fils sur sa faim. Plus tard, lorsqu'en troisième année ils avait pu profiter de son temps libre pour sortir dans le village, il ne suivit pas ses camarades dans les bars mais à la Szene der Eule, voir Phèdre céder à un amour interdit et Mme Martin découvrir qu'elle est l'épouse de M. Martin. Il avait aimé l'antique comme le moderne, le tragique comme le comique. Il avait aimé les textes, les performances, quoique pas toujours, et cette ambiance particulière, silencieuse et respectueuse d'un public de théâtre. Il aimait le lever de rideau. Il aimait voir les acteurs entrer en scène. Il aimait l'entracte, même, et cette attente impatiente de la suite. Il aimait le concert d'applaudissement en fin, et voir les acteurs revenir, une fois, deux fois, trois fois. Cinq fois, quand ils étaient vraiment bons. Il se rendait cependant compte qu'il n'était allé qu'une fois en six ans à la tribune du Sir Jet et qu'il n'avait même pas profité de la pièce, trop occupé à réfléchir, non pas à ses potions pour une fois, mais à son père et à un moyen de lui échapper. Et puis il avait entendu parler du bal d'inauguration. De prime abord, il n'avait pas prévu d'y aller. Son petit ami du moment, quoique petit ami fût encore un bien grand mot, n'appréciait aucunement le théâtre et préférait passer ses soirées à vendre de la cocaïne à des fils à papa à l'entrée du Corn Flex. Ceci rapportait effectivement plus que le théâtre, et Andréas avait cruellement besoin d'argent, les matières premières se faisant de plus en plus rares et la morphine de plus en plus chère. Mais. Mais un événement imprévu avait bousculé tous ses plans. Nastassia Maïakovski. Qui allait au bal. Et qui, évidemment, avait gentiment demandé à Andréas de s'y rendre. Pas à son bras, non, puisqu'elle y figurait avec son garde du corps canin, alias Ophi … Ophu … Bref. Il y allait donc seul. Las, sur le moment, mais finalement intéressé par ce qu'allait bien pouvoir y faire sa sombre partenaire.

Il avait donc joué le jeu. Costume et masque, pour l'occasion, empruntés à un ex pas vraiment ex avec qui il était resté en contact. Son parfum léger de menthe lui rappelait leurs folles nuits d'amour dans cet immense lit aux rideaux pourpres où il avait tant de bons souvenirs. Je n'entrerai cependant pas plus dans les détails, et comme vous avez pu le constater, je n'ai pas changé d'avatar. Andréas n'en a pas moins un masque, simplement, je n'en ai pas trouvé qui puisse illustrer ce charisme asexué qui le caractérise. Non et puis voilà, tapez Masquerade sur DeviantArt et vous comprendrez ma peine. Que dalle. Il avait donc joué le jeu, disais-je. Et le voilà qui entrait dans le grand hall, richement éclairé et décoré pour l'occasion. Le peuple s'y faisait déjà abondant, grouillant, les différentes parures s'affrontant sous les discussions hypocrites dans un bourdonnement de fond. C'était à celui qui s'était vêtu le plus richement. Andréas était à l'aise avec la richesse, cependant, il la trouvait laide. C'était pour lui comme un masque transparent sur le visage de la laideur. Tous se cachaient derrière leurs effets, comme ils cachaient leur visage derrière un masque. En vain.

Andréas ne cherchait pas Nastassia. En ce début de soirée, il doutait qu'elle fasse quoique ce soit d'intéressant, à part se tenir au bras du chien de garde qui lui servait de cavalier et faire semblant d'être riche et laide. Non, pour lors, Andréas cherchait une autre femme, une actrice de renom, qu'il savait être au bal par quelques rumeurs de couloirs. Elle était belle, attirante, intelligente, c'était une comédienne hors pair et nul doute qu'elle aurait plu à Andréas s'ils n'avaient pas partagé le même sang. « Mani Leverenz » sort avec Malloy. La blague. Andréas avait longtemps ri lorsqu'on le lui avait rapporté. Il avait simplement répondu qu'il adorerait être le parrain. D'une certaine manière, si sa sœur avait réellement prévu de se marier avec le plume, il ne s'y serait même pas opposé. Ces deux-là allaient parfaitement bien ensembles, quoique l'on puisse en dire. Mais l'idée de mariage ne faisait pas partie du monde de Manuela Leverenz. Il ne serait jamais oncle. Tant mieux, il serait de toute façon mort longtemps avant.

Il la repéra vite. Il n'était pas difficile de la reconnaître, parmi toutes ces femmes bourgeoises servant de décoration à des maris trop haut placés pour elles. Elle était habillée et maquillée de la même façon, mais elle le hurlait rien qu'à sa façon de se déplacer. Ça sentait la Mani à des kilomètres. Et devant elle, Malloy derrière son masque lui tendait une rose, comme si c'eût été le geste le plus naturel du monde. Un sourire rieur vint s'installer sur les lèvres d'Andréas, alors qu'il se frayait un chemin pour arriver jusqu'à eux. Coupant certainement le début d'une conversation entre les deux amants, il prit les mains de Mani dans les siennes et arbora le regard le plus peiné du monde.

« Comment ? Apprendre par mon voisin de chambre ce dont j'aurais du être le premier au courant ? Apprendre après la moitié du village ce dont je me soucie le plus ? Comment as-tu pu ne rien me dire ? Comment as-tu pu omettre de m'annoncer que tu as trouvé l'homme avec qui tu passeras le reste de ta vie ? J'en suis profondément blessé, sœurette, et j'avoue que j'aurai du mal à approuver une union dont je n'ai vent qu'aussi tard. J'espère que tu daigneras au moins me l'annoncer en personne lorsque je serai oncle ! »
Revenir en haut Aller en bas
Andrew McAllen
M.U.M
M.U.M
Andrew McAllen



 
▌Né(e) le: 08 Avril
▌Pays d'origine: États-Unis
▌Statut: 6ème année

Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] Empty
MessageSujet: Re: Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~ [Ouvert!]   Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] EmptyVen 25 Nov - 19:11

Ouais mais non, une cavalière se pendant à son bras, il n’en voulait pas, non, pas envie, ou envie de changer, pour une fois. Il avait refusé toutes les invitations depuis le jour où l’annonce de l’événement avait dominé la moitié du panneau d’affichage. Résultat : Quatre filles en pleurs, trois gifles – toutes sur la même joue, conspiration – et cinq mines basses battant en retraite. C’est qu’il aurait presque envié Malloy et son histoire avec Mani, mais non. Andrew avait décidé que cette soirée serait inattendue. Il se présenterait en solo au bal dans son costume, et laisserait le soin au hasard de gérer le bal masqué. Dans une boutique de prêt-à-porter, il avait dégoté un habit de mousquetaire dans les tons de marine, avec les longues bottes, le chapeau à plume et le mousquet. Pour le masque, il s’était contenté de quelque chose de très simple, soit le premier suggéré par le vendeur, ne cachant que le haut du visage jusqu’au nez, en velours bleu avec un contour rehaussé de paillettes argent. Il avait même loué un moyen de transport spécialement pour l’occasion.

" Tout doux, Gulliver, tout doux. "

Andrew tira sur les rennes du cheval noir et en descendit d’un bond, comme s’il avait fait ça toute sa vie. Il fallait dire que de jouer au Quidditch l’avait immunisé contre la peur de perdre l’équilibre et de tomber. Le pied à terre, Andrew tapota l’épaule de Gulliver. En croisant le regard de son noble destrier, il repensa à Elei et à cette histoire de potion. Viendrait-elle au bal, finalement, ou préfèrerait-elle s’isoler quelque part dans le château, avec pour toute compagnie cette fiole qu’il s’était retenu de casser en milles morceaux de verre ? Il lui avait trouvé une robe, pourtant, sans savoir si elle la mettrait vraiment, ni si elle irait seule ou avec Matthews. Ce qu’elle pouvait être bornée, parfois. Andrew ne se rappelait pas à quoi ressemblait l’ancienne Eleiakin Dreamtrue, si elle savait s’amuser, ni s’il lui avait déjà adressé la parole avant qu’elle ne perde la mémoire. L’époque de ses premières années à Swyn semblait si lointaine, tout d’un coup. Il attacha Gulliver avec une corde qu’il avait ensorcelé, marchant vers l’entrée du théâtre, espérant apercevoir une paire d’yeux vairons derrière un masque pendant la soirée.

Il sourit en voyant Mani et Malloy, dont l’identité fut révélée par la voix outrée d’Andréas, et passa le pas de la porte pour entrer dans le grand hall sans s’attarder. Quelques individus l’avaient vu arriver à dos de cheval. Ceux-ci le suivirent du regard, certains avec un sourire, d’autre en murmurant à l’oreille de leur voisin masqué. Andrew afficha un air satisfait difficilement reconnaissable avec son visage si peu à découvert. Fier de son petit effet, il leva son chapeau au groupe sur sa droite pour les saluer et prit les devants en direction des amuse-gueules où à peine la première bouchée entamée, une jeune fille vint l’aborder d’une phrase digne d’un roman éloquent remontant à deux ou trois siècles. Pour jouer le jeu, Andrew se saisit de la main délicate de sa mystérieuse interlocutrice et y déposa un baiser. De son autre main, il fit apparaître un bracelet orné d’une marguerite qu’il glissa autour du poignet de la jeune fille à la robe de dentelle blanche et au masque doré. Elle sourit à la vue de la fleur.


" Un gentleman ? "

" À votre service, Milady. "

Elle rit, et Andrew lui rendit sa main.

" Je m’appelle - "

L’index du Plume vint se poser doucement sur les lèvres rosées visibles en-dessous du masque doré. Il secoua la tête.

" Non, pas si vite. "

La jeune femme ne sembla pas comprendre son geste. Andrew leva les bras, désignant toute la salle autour d’eux.

" Je ne reconnais personne ici, et toi ? Tous des inconnus. Quel mystère, non ? "

Ahhh, elle voyait, maintenant ! Par la réapparition de son sourire, Andrew devinait qu’elle était de nouveau joueuse. Il attrapa deux coupes de champagne qui passaient par là. Il aurait dû reconnaître une silhouette à proximité, mais voilà, il était trop prit dans son numéro de charmeur, pas de bol.
Revenir en haut Aller en bas
Lauréline McShane
A.C.A.I.I
A.C.A.I.I
Lauréline McShane



 
▌Né(e) le: 12 Juin
▌Pays d'origine: France
▌Statut: 2ème année

Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] Empty
MessageSujet: Re: Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~ [Ouvert!]   Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] EmptyJeu 1 Déc - 21:54

Tout le monde en parlés comme du meilleure évènement de l’année. Ce n’était, cependant, pas n’importe quel évènement, il ne fallait pas rire en ce qui concerné les sorcière de Salem. Il fallait au contraire les respecter et leur 320ème anniversaire se fête dignement. Et puis sans parler de respect, ce serait une occasion de plus pour faire la fête, boire et s’amuser jusqu’au bout de la nuit.

Lauréline n’avait demandé à personne de l’accompagner et avait refusé deux invitations. Avoir quelqu’un à son bras l’empêcherait de s’amuser pleinement et d’agir à son grés. C’était à la limite bien plus amusant de venir seule et de repartir avec quelqu’un, un bel inconnu croisé au détour d’une danse ou d’un regard. Elle s’y pointa donc, seule, vêtue d’une magnifique robe noir brodé laissant dépassé un jupon en Tulle noir également. Elle portait pour seule accessoire, de très haut talons qui lui galbés à merveille ses jambes, ainsi qu’un masque - de type loup - Noir aux bordures dorées reflétant ses yeux verts émeraudes. Ses cheveux étaient coiffés le plus simplement du monde, Il y avait deux tresses attachées en demi queue - formant à elles deux une couronne - et le reste lâché au vent ondulant sur les pointes de façon naturel.

La jeune sorcière avait calculé son coups, il ne fallait pas qu’elle arrivé trop tôt ni trop tard. Arriver trop tôt c’était se taper toute les questions -du monde- du peu de gens présent qui voulaient savoir qui se caché sous le masque et arriver trop tard… c’est Trop tard. Non la bonne heure c’est quand il y a déjà foule et qu’il est possible de se glisser dedans sans trop difficulté. Elle arriva donc à l’heure parfaite et se faufila comme prévu dans le peu de foule présent dans le grand hall. Elle ouvrit ses yeux en grand pour voir si elle reconnaissait quelqu’un quelque part - malgré les masques- en vain. La seule chose qu’elle reconnu ce fut la voix de Andréas parlant à sa sœur, il n’était donc pas difficile de comprendre que c’était mani et son pseudo fiancé. Laure se garda bien de faire signe ou de s’attarder dans les parages, il fallait rester inaperçu le plus longtemps possible sinon pourquoi porter un masque?!

Elle s’avança dans la grand salle, là ou tout commencé et chercha - du regard - des silhouettes peut être connues. Elle sentit une présence s’approcher d’elle et lui attraper les hanches ce qui la fit sursauté. Qui cela pouvait il être?



«  -Un verre ma belle ? »

La voix ne lui disait rien, inconnue au bataillon. Elle afficha un sourire en coin, et répondit d’une voix douce.

« -Une coupe de champagne fera l’affaire. »
« - Je reviens ma douce, attend moi  »

Pour qui se prenait il ? Trop facile. Elle profita de son absence pour partir en douce et continuer sa route; Elle n’allait tout de même pas céder dès le début de soirée, s’il la voulait il avait qu’a la retrouver. Ce n’était pas amusant sinon .
Elle aperçut de loin la silhouette d’une personne familière, un homme brun de type carrée sans trop abuser. Elle prit une coupe de champagne qui passait sur un plateau non loin et s’approcha un peu plus du jeune homme afin de vérifier ses doutes. Elle but une bonne partit de la coupe et la reposa sur un plateau voisin en avança un peu plus vers sa cible. Lauréline avait envie de jouer, envie de profiter de cette soirée. Le jeune homme était tellement occupé sur son plan drague qu’il ne leva même pas les yeux un seul instant pour voir les alentours. Elle y alla donc au culot, un sourire malicieux aux lèvres ! Si c’était bien Andrew il ne le prendrait pas mal il ne serait pas surpris et en rirait surement, si en revanche ce n’était pas lui tant pis elle se serait amusé. Et puis foutre en l’air un plan drague, cela n’avait rien de dramatique vu le nombre de fille qu’il y aurait se soir il n’aurait pas du mal à s’en faire un autre.
Elle s’approcha discrètement et posa sa main dans le dos de ce dernier ainsi que son autre main sur son bras.

«  Chéri je te cherchais partout »

Elle se colla à se dernier et prit -bien entendue- une voix douce et chaleureuse, elle savait que si c’était Andrew il la reconnaitrait à sa voix ou à ses yeux même si elle portait un masque.
Si elle était réellement la petite amie de ce draguer invétéré elle serait bien conne au vu de la situation. Le chercher partout pendant que celui-ci fait du charme à une autre?! Elle joua donc les parfaite cruches jusqu’au bout, quitte à s’amuser autant être crédible. Laure se retourna donc vers la jeune fille face à elle, lui lança un regard noir -que seule elle pouvait voir, puisque laure savait être discrète - et adressa un énorme sourire hypocrite telle une parfaite cruche -mais pour le coup calculatrice- à cette dernière.


« - Bonsoir, tu es ? » dit elle d’une voix à la fois calme et la fois faisant comprendre qu’elle était de trop.

Ne pas rire était bien plus difficile que prévu. Vu la tête de la fille ! Ayant comprit qu’il s’agissait bien d’Andrew, elle faufila sa main dans la sienne pour jouer d’avantage le jeux et paraitre un peu plus intime. Elle prit un air assuré, limite hautain pour faire partir la fille rapidement.

« - Tu avais besoin de quelque chose? Je peux t’aider peut être ? » sur un ton hypocrite et implicitement sombre.

Si là elle comprenait pas … Laure n’allait tout de même pas se disputer pour une histoire de délire ! Elle insista sur le regard, il devenait de plus en plus froid et fusilleur.
Revenir en haut Aller en bas
Andrew McAllen
M.U.M
M.U.M
Andrew McAllen



 
▌Né(e) le: 08 Avril
▌Pays d'origine: États-Unis
▌Statut: 6ème année

Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] Empty
MessageSujet: Re: Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~ [Ouvert!]   Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] EmptyVen 3 Fév - 15:11

Tout coulait de source, la fille riait à toutes ses remarques comme à chacune ses blagues. Elle se laissait prendre au jeu à tel point que ça en était trop facile, mais la facilité n’avait jamais dérangé Andrew. Puis, soudainement, les sourcils de la jeune inconnue se haussèrent, regardant derrière son épaule. Curieux, il se retourna pile au moment où un bras vint se déposer sur ladite épaule, l’enlaçant avec affection alors qu’une main s’appuyait sur son bras. Retenant un sourire en reconnaissant la voix, Andrew croisa le regard émeraude de Lauréline alors qu’elle l’apostrophait d’une phrase mielleuse à souhait. Sans résister, se laissant faire, Andrew feignait un air de surprise. L’autre fille n’y comprenait plus rien, alternant son regard entre Lauréline et Andrew comme si elle cherchait à confirmer ses doutes. Ouvrant de nouveau la bouche, Laure se chargea de lui rendre ce service, et l’inconnue fronça des sourcils, pas très contente de la tournure que prenait la situation. Andrew, pour sa part, tentait de contenir un rire. C’est sûr que c’était pas très sympa pour la fille masquée, mais il se rappelait le coup semblable qu’il avait fait à Lauréline l’automne dernier lorsque le serveur de la Pimentine la draguait tout aussi ouvertement.

Muet, Andrew laissa le soin à sa « copine » de prendre la place qu’il lui revenait. C’était de bonne guerre. Lauréline ajouta une nouvelle remarque cinglante, et cette fois, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. La jeune inconnue les regarda d’un air vexé et tourna les talons sans leur adresser un seul mot. Elle s’éloigna en faisant claquer ses talons avec mauvaise humeur. Lorsqu’elle fut hors de vue, Andrew se tourna vers Lauréline, la serrant par la taille pour la rapprocher davantage contre lui, lui lançant un faux air réprobateur, l’air de dire qu’elle ne s’en tirerait pas si facilement. Il se moquait bien de la fille qui venait de partir. Peut-être qu’il aurait couché avec elle en fin de soirée, il n’en savait rien, et c’était trop tard pour y songer, maintenant, Lauréline lui avait brisé son flirt. Le point positif de la chose était qu’il ne doutait pas de s’amuser, justement parce que c’était Lauréline. Andrew lui échangea un regard complice, un sourire provocateur aux lèvres, lui relevant le menton d’un geste de sa main libre, l’autre toujours dans la sienne.


" Maintenant que tu m’as retrouvé, tu ne me quitteras plus, n’est-ce pas chérie ? "

Il soutint son regard quelques secondes, pour continuer le jeu un peu plus longtemps, puis éclata de rire en la relâchant. Content de la voir, Andrew attrapa deux verres de champagnes qui passaient sur le plateau d’un serveur, et en tendit un à Lauréline.

" Tu m’accordes la première danse, j’espère ? "

Andrew lui fit un clin d’œil et prit une gorgée de champagne. Danser des valses n’était pas ce qu’il préférait, mais il savait qu’il s’en amuserait le temps d’un air ou deux, surtout avec Lauréline. Surtout dans le cas présent, parce que ce bal, il aurait dû y aller avec Thèdes, mais il y avait eu du changement au programme. Andrew savait qu’elle ne viendrait pas au bal, savait aussi que c’était de sa faute, mais il n’y avait rien à y faire dans l’immédiat. Les autres Plumes y allaient, attendaient l’événement depuis quelques semaines avec le sourire au visage rien qu’à l’idée qu’ils se faisaient de la soirée.

" Délicieuses, ces p’tites bulles, t’es pas d’accord ? "

Cul-sec, Andrew vida sa coupe, se retourna et la déposa sur un nouveau plateau. Il devait le reconnaître, il y avait un sacré service, ici ! Andrew reprit deux autres coupes, les tenant toutes les deux dans ses mains en attendant que Lauréline termine la sienne. D’autres gens entraient encore, attirant les regards sur eux. Certains costumes avaient une classe non négligeable, mais pour certains, il fallait se retenir de ne pas leur rire au visage tellement c’était n’importe quoi. Examinant de plus près la démarche de certains individus, Andrew se penche vers Lauréline pour lui parler à voix basse.

" Tu reconnais quelqu’un, toi ? Là-bas, en rose et mauve, avec un masque d’oiseau, tu crois que ça peut être Creedpeur ? "

Bien sûr que non, mais imaginons que... Andrew rit discrètement, franchement amusé, et pointa déjà quelqu’un d’autre. Jouer aux devinettes en plein bal masqué était complètement immature, c’était sûrement pour ça que c’était si drôle !
Revenir en haut Aller en bas
Lauréline McShane
A.C.A.I.I
A.C.A.I.I
Lauréline McShane



 
▌Né(e) le: 12 Juin
▌Pays d'origine: France
▌Statut: 2ème année

Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] Empty
MessageSujet: Re: Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~ [Ouvert!]   Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] EmptyMar 14 Fév - 21:11


Lauréline ne put retenir son rire plus longtemps en voyant la jeune femme partir en pestant. La situation était tellement drôle, il n’y avait pas fallut beaucoup de paroles pour lui faire lâcher l’affaire. Elle Garda son regard sur la jeune fille jusqu’à ce que celle-ci soit hors de sa vision et lanca à son ami à côté d’elle


«  Andrew tu me déçois, j’ai été habitué à mieux de ta part … T’as vu sa tête?! Il lui manque 5 min de cuisson c’est pas possible… J’espère pour toi qu’elle était gentille au moins ?! »

Se retournant maintenant vers lui elle lui adresse un de ses plus magnifique sourire angélique comme à son habitude. «  Moi je viens de dire quelque chose de méchant? ». Laure n’avait pas agit pour faire chier Andrew, elle savait très bien qu’il s’en foutait de cette nana là et que ce n’était que pour passer la soirée, de plus il lui avait fait le coup lui aussi le fameux soir de le pimentine, ce certain soir maudit … Cette soirée qui avait causé tant de problèmes par la suite… Alors d’une certaines façon, ils étaient quitte et puis dans le fond c’était amusant. Amusant de casse le coup de l’autre, d’arriver sans prévenir et de se faire passer pour le copain ou la copine, c’était amusant d’autant plus quand l’autre marché dans la combine.
Elle sentit sa main lui relever le menton et elle adressa un magnifique sourire complice plongeant son regard dans le sien.


«  - Ho .. Bien entendu, à la vie à la mort cher et tendre ! »

Elle lui adressa cette phrase sur un ton parfaitement charmeur et très peu moqueur, son côté succube n’était pas tellement loin se soir et elle n’avait pas particulièrement besoin de le mettre de côté ou d’avoir un quelconque respect puisque Andrew était seule. Seul sans cavalière et sans petite amie… Laure n’aurait pas fait la même erreur deux fois mais là, ce n’était pas une erreur, ils étaient entre amis et allaient passer une merveilleuse soirée ! Point . Lauréline se mit à rire en entendant Andrew rire, il n’était évidement pas sérieux, comme elle. Pendant un instant on aurait pu y croire tellement ils jouaient parfaitement bien la comédie. Elle récupéra la coupe que Andrew lui tendit et lui adressa un sourire le remercier.

«  Si tu y tiens, oui pourquoi pas ! Voyons voir tes talents de danseur »

La plumentine dansait depuis bien longtemps déjà, même si elle avait arrêté quelque temps, elle savait parfaitement bien bouger en rythme et même si elle ne connaissait pas vraiment les pas de la valse elle était confiante. Ce ne serait pas bien difficile de s’en sortir surtout si Andrew était présent.
Elle gouta au verre de champagne, il fallait admettre qu’il était délicieux, ce devait être un bon cru pour avoir un tel gout. Elle hocha la tête en guise de réponse puisqu’elle ne voyait pas vraiment quoi dire de plus et elle n’avait pas vraiment envie de faire un débat sur le champagne. Elle préférait faire autre chose comme par exemple tenter de deviner qui pouvait bien se cacher sous les masques ici présent.


«  - Han, tu crois? »

Elle se mit à rire, non ce n’était pas Creedpeur et ce n’était pas difficile de le voir puisque cette personne n’avait pas du tout la même carrure. Elle fixa un peu plus la silhouette et bouscula Andrew du coude.

« Heu … Tu crois que Creedpeur s’est fait un relooking masculin ? T’as pas les yeux en face des trous hein ! »

Elle riait de plus belle et de bon cœur. Andrew avait fait exprès elle en était persuadée mais c’était tellement marrant après tout. Ils épièrent la salle tous les deux, examinant les personnes une à une et riant dès qu’un costume semblait marrant. Puis elle tomba sur un costume, LE costume …

« - Regarde moi ce déguisement ridicule la bas… qui peut bien porter un truc aussi affreux.. ? C‘est pas possible les gens n‘ont pas honte…»

Lauréline le montra du doigt, en riant de la dite personne habillé avec une longue cape noir jusque la classe, la suite en revanche semblait un peu plus foireuse… La cape noir cachait un magnifique costume de… Zorro à plume en ROSE ! Là, ca coinçait. La personne qui porté cela n’avait vraiment pas honte, heureusement que le ridicule n’était pas la première cause de mortalité en ce monde. Lauréline explosa de rire, impossible de se retenir avec une telle vision du ridicule. La personne en question se retourna comme interloqué par les rires derrière elle ce qui surpris la jeune sorcière et la fit sursauter.

« - Merde! Vite, viens »

En un instant, Laure attrapa la main d’Andrew et l’entraina vers la piste de danse. Comme convenue, il l’aurait sa première danse.. Dommage, laure qui voulait le faire un peu plus attendre, c’était le seul moyen pour ne pas se faire repérer.

« - C’est vraiment trop facile, les évènements se goupilles parfaitement bien pour toi … quel dommage je ne sais pas si je vais pouvoir rester en ta compagnie! »

Elle lui adressa un sourire en coin accompagné d’un regard malin et tenta de garder son visage comme tel, sans rire pour vraiment le convaincre.

« -Avant de te trouver , je suis tombé sur un charmant M. qui doit me chercher maintenant le pauvre… »

Bien sur que non il n’y avait personne, et celui qui lui avait proposé un verre en début de soirée elle avait tout fait pour l’esquiver. Elle ne comptait pas le revoir se soir, du moins espéré ne pas retomber dessus… elle disait cela simplement pour embêter Andrew et faire, doucement, sortir la succube en elle. Lauréline préférait cent fois la compagnie d’Andrew que celle d’un autre se soir. Mais ca elle n’allait pas non plus lui dire comme ca !

Revenir en haut Aller en bas
Andrew McAllen
M.U.M
M.U.M
Andrew McAllen



 
▌Né(e) le: 08 Avril
▌Pays d'origine: États-Unis
▌Statut: 6ème année

Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] Empty
MessageSujet: Re: Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~ [Ouvert!]   Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] EmptyJeu 5 Avr - 14:51

Un éclat de rire n’attendait pas l’autre. Entre Lauréline et Andrew, rien n’était plus contagieux. Ils s’envoyaient des vannes à tout va, parlaient d’incube et de succube, empêchant quiconque venant de l’extérieur de se joindre à leur conversation, et encore moins d’y comprendre quelque chose. Ils se moquaient de tout, du monde entier de la tête aux pieds, à commencer par Zorro version flamant rose qui se pavanait sous leurs yeux ébahis. Tous les deux pris d’un nouveau fou rire, ils s’éclipsèrent jusqu’à la piste de danse pour ne pas se faire repérer, question d’être bien cachés dans la foule. On aurait dit des gamins fautifs faisant la course dans le but d’éviter le regard sévère d’une marâtre quelconque sortie tout droit d’un conte de fée. Bien qu’ils fassent de leur mieux pour se faufiler entre les gens sans les bousculer, certains se retournaient sur leur passage, laissant entrevoir tantôt des airs irrités, tantôt de l’envie au fond de leur regard. Lauréline et Andrew s’arrêtèrent comme convenu en plein centre de la piste de danse, loin des regards, entourés des autres danseurs, n’accordant toujours pas leur attention à qui que ce soit d’autre.

" Qu’il te cherche, ton mystérieux Roméo, on verra s’il te trouve et s’il a assez de courage pour de te ravir de mes bras. "

Andrew pensait surtout qu’en la voyant avec quelqu’un d’autre, il allait repartir dans l’autre direction, la queue entre les jambes. Qui plus est, s’il devait courir à la recherche de sa cavalière, le problème venait du cavalier. Le pauvre bougre ne savait sûrement pas aligner deux mots l’un à la suite de l’autre, sauf si c’était pour remâcher des répliques de dragues déjà toutes faites. Il n’y avait rien de plus terrible que d’aborder une fille en lui demandant ce qu’elle mangeait pour être aussi belle, ou encore si elle s’était fait mal en tombant du ciel. Andrew attrapa le verre de champagne vide de Lauréline et le déposa avec le sien sur le plateau d’un serveur qui passait par là.

" Je te dois une danse, pas vrai ? "

Il esquissa un sourire charmeur, lui prenant une main et posant l’autre sur sa taille. En se rendant au bal ce soir, Andrew n’aurait pas su deviner qu’il danserait avec Lauréline, ni même qu’il passerait le reste de la soirée en sa compagnie. Il avait ressenti le besoin de se changer les idées, et au final il était tombé sur la seule personne capable de réellement le faire rire et l’amuser. Si Laure ne s’était pas trouvée sur son chemin, il aurait sûrement terminé la soirée avec la fille qu’il tentait de séduire un peu plus tôt. Habilement, il aurait joué son numéro de Plume jusqu’au bout, et elle lui serait tombée dans les bras sans grande résistance, Andrew pouvait le dire rien qu’avec le sourire qu’elle lui avait adressé, et ensuite avec le froncement de sourcils lorsque Lauréline était arrivée avec son jeu d’actrice La fille ne serait pas partie en claquant les talons si elle n’avait pas eu une idée derrière la tête sur la fin de la soirée.

Lauréline et Andrew dansèrent donc le temps d’une chanson, passant le reste de la soirée à boire du champagne et à rire. Ce qu’ils étaient détestablement beaux tous les deux, avec leurs sourires complices. Un murmure à l’oreille, un hochement de tête. La fête se transforma en bruit de fond. Ils se seraient retrouvés seuls qu’ils n’auraient pas pensé à agir différemment. Le dénommé « Mr. Charmant » ne se fit pas revoir, ou alors il passa inaperçu près d’eux avant d’aller se trouver une autre fille. À ce stade, Andrew ne vit pas non plus la mince silhouette d’Elei au bal. Minuit sonna, et d’un énième sourire éclatant, Andrew prit la main de sa pseudo copine.


" Il est l’heure de se séparer, princesse. "

Ne se retenant pas de rire, ni de jouer le jeu, Laure le suivit. Une bonne dose de bulles dans le corps, ils riaient au moindre mot de travers, même à la blague la plus pourrie. Allant retrouver Gulliver, le noble destrier d'un soir d’Andrew, toujours pas prince, mais reconduisant les princesses dans leur château. Tout comme Rome l’été dernier, le bal des sorcières de Salem deviendrait un bon souvenir, parce que c’était un bon délire, qu’ils étaient jeunes et qu’il n’y avait rien pour les arrêter, sinon un filet du Diable.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] Empty
MessageSujet: Re: Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~ [Ouvert!]   Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~  [Ouvert!] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Nous n'avons pas les mêmes valeurs ~ [Ouvert!]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
S.W.Y.N ¤ Someone Wants You Nuts ¤ :: •• EXTÉRIEUR •• :: » Le Village de Bourg-en-Bière :: Le Quartier chic :: La Tribune du Sir Jet :: Bal Masqué - Grand Hall-
Sauter vers: