S.W.Y.N ¤ Someone Wants You Nuts ¤
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 Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]

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Lauréline McShane
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Lauréline McShane



 
▌Né(e) le: 12 Juin
▌Pays d'origine: France
▌Statut: 2ème année

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MessageSujet: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyJeu 12 Avr - 9:52

Ha quelle merveilleuse idée avait elle eu encore celle ci. Mais lauréline te fera visiter les salles de cours, Lauréline est adorable tu verras, elle te montrera tout ce que tu as besoin de savoir. Depuis quand Thèdes disait et Laure exécutait ? Depuis quand les choses se passaient ainsi ?!

Elle n’avait pas envie laure d’être agréable avec une nouvelle, une nouvelle qu’elle ne connaissait absolument pas qui plus est. Laure la nouveauté ca n’avait jamais vraiment fait bon ménage, elle n’aimait pas le changement et la nouveauté faisait partie du changement. Devoir faire de jolis sourires et puis être agréable et gentille, se forcer à faire bonne impression car c’est toujours la première impression qui est la plus importante… Lauréline n’en voulait pas de tout ca, si la première impression était forcément la bonne alors elle serait désagréable au possible, peu correct juste par contradiction des bonnes mœurs, au moins, elle en était sur, personne ne viendrait l’enquiquiner. Les affaires de familles suffisaient amplement pour se faire la même chose à Swyn. Ce n’était pas elle ca, se forcer tout ca tout ca … Non non non. Laure ne se forçait pas, elle vivait point !

Mais pour cette fois c’était grillé, Thèdes avait parlé et avait proposé l’aide de Laure… Elle avait mis devant le fait accomplie la rouquine et ne lui avait pas laissé le choix. Mais l’histoire ne s’arrêterait pas là, soit en sur Thèdes chérie, tu auras le juste retour des choses. Le rendez était fixé au Hall d’entrée, de là il serait plus simple de lui montrer les salles de cours, les tours de chaque maisons.
Laure commençait à grogner et à maudire Thèdes quand elle vit la jeune fille s’approcher d’elle.
Finissant sa cigarette elle leva la main pour saluer la dites personne ponctuant son geste d’un :


« Salut »

Elle la regarda de la tête au pied, l’examinant sous toutes les coutures remarquant également la petite cicatrice se dessinant sur son visage ainsi qu’un très joli pendentif. Surement un bijou de famille.
Se disant que l’après midi allait être longue, dans le genre très longue, Laure sortit une feuille à rouler de sa poche ainsi qu’un petit sachet remplie d’herbe et de tabac qu’elle commença à rouler sans grande gêne. Elle était nouvelle de toute façon, c’était un bon moyen de savoir si elle faisait partie de rapporteur ou non et puis de la choquer par la même occasion. Elle aimait ça Lauréline, elle aimait choquer les gens pour voir leur limites. Un genre de teste, son amusement favoris. Elle regarda Athalie un sourire en coin aux lèvres – malicieux, espiègle, bref explicite – et ajouta d’une voix enjouée.


« C’est pour la route, Histoire de passer une bonne après midi … La visite risque d’être longue »

Mettant le joint dans sa poche elle continua.

« Et sinon toi ? Que fais tu à Swyn ?! »

Tout en parlant elles se dirigèrent cote à cote en direction des salles de cours. Parler ne faisait pas de mal et puis elle ne la connaissait pas cette charmante petite nouvelle et Lauréline avait Hâte de savoir si elle pouvait être intéressante ou pas. Si elle sortait du lot, si elle méritait une attention toute particulière ou non si au contraire elle était stérile et inutile comme la dernière herbe folle qui venait de s’incruster dans l’université. Elle aurait être plus direct comme par exemple lui dire « Ecoute les nouveaux et moi … Ce n’est pas le grand amour. Dis-moi ce qui selon toi me donnerais envie d’apporter une quelconque attention sur toi ? ». Elle aurait pu y aller comme ca et elle avait voulut le faire mais … Cela était peut être un peu trop direct et puis ses yeux paraissaient agréable. Comme si elle dégageait un fond agréable… Lauréline restait cependant plus ou moins sans expressions agréables et très peu chaleureuse A voir, a suivre !



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Athalie Maler
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▌Né(e) le: 3 mai
▌Pays d'origine: Autriche
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyJeu 12 Avr - 12:16

Athalie fut déstabilisée par la question de la rouquine. Cette question pourtant banale, elle ne s’y attendait pas. Lorsqu’elle avait rencontré Lauréline, elle lui avait semblé assez hostile envers elle et elle avait plutôt imaginé une visite silencieuse. Ce qui lui aurait convenu finalement…
Ne voulant pas paraître trop effarouchée – et pourtant Dieu sait qu’elle l’était ! – elle s’empêcha de lui répondre.


« Comme tout le monde, pour continuer mes études… »

Elle avait dit cela si peu fort…
Réalisant soudain que ces mots n’avaient aucun sens elle reprit :


« En fait, je suis juste terrifiée à l’idée de faire autre chose que d’apprendre. Alors je continue les études jusqu’à… être prête, je crois. »

Elle marqua un silence.
Non, elle ne mentait pas aux gens. Elle n’avait jamais été douée pour mentir. Néanmoins, toute sa vie elle avait caché une part de la vérité. Si elle continuait ses études c’est qu’elle avait peur de l’avenir. Peur de ce qui pourrait lui arriver.
Déjà, elle ne savait pas quoi faire de sa vie. Petite, le métier de Médicomage lui donnait envie et c’est resté gravé dans son esprit depuis ses 6 ans. Maintenant qu’elle en a 18, elle ne sait plus quoi en penser. Plus elle s’approche de ce moment crucial, moins elle se sent prête.
Un autre problème persiste. Qui sera avec elle ? 18 ans et encore jamais personne ne s’est intéressé à elle.
Athalie se rend bien compte qu’elle ne connait pas la vie, la vraie. Anxieuse et peureuse telle qu’elle l’est, les études sont la seule solution.

En arrivant à SWYN, sa certitude s’intensifia. Le lieu lui plaisait, l’atmosphère était apaisante. Même si, c’est vrai, elle ne cessa de trembler et fut incapable de parler le premier jour, elle avait tout de suite sentit qu’elle si plairait aussi bien qu’à Poudlard. Elle avait croisé quelques élèves dans les couloirs et aucun d’eux ne lui parut… impossible à aborder. Elle s’était même dit qu’ici elle vaincrait peut-être sa timidité. Oui, ici c’était possible. Il le fallait bien.

Athalie se perdait souvent dans son propre esprit, tellement habituée à se parler à elle-même. En repensant à ce qu’elle s’était promis, elle formula une question dans sa tête pour Lauréline. Elle se la répéta encore et encore, jusqu’à ce qu’elle soit prête à la formuler à haute voix.


« Je peux te retourner la question ? Je veux dire… À ce que j’ai compris, tu n’as pas l’air d’aimer tellement que ça d’aller en cours… Pourquoi es-tu ici alors ? »

Sous ses grandes lunettes, Athalie regarda curieusement la rouquine et se frotta le nez, signe d’une anxiété naissante.
Même quand elle prépare ce qu’elle va dire, l’angoisse prend toujours le dessus, parce que rien n’est contrôlable chez elle. Elle se contenta alors d’attendre une réponse.

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Lauréline McShane
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▌Né(e) le: 12 Juin
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyVen 13 Avr - 19:56

Écoutant attentivement ce que pouvait lui dire la petite nouvelle, laure esquissa un sourire en coin. Elle était amusante cette petite nouvelle, avec son petit air timide et ses jolies phrases, à se poser pleins de question voir peut être trop. Mais ne réfléchie pas ma jolie, la vie est trop courte pour réfléchir à tout cela ! Vie et profite. Prend le temps de faire ce qui te plait ce que tu aimes avant que le temps te prenne et t’emmène.
Puis vint la question réciproque, elle se le permettait. Elle se permettait de lui retourner la question et de faire la conversation, malgré sa timidité, malgré le fait que Lauréline soit froide, cette jeune nouvelle se permettait d’être d’en savoir plus sur elle. Un regard curieux de la brunette, un regarde provocateur de la rouquine, un sourire en coin, un silence assez imposant … Lauréline se mit à sourire pour ne pas rire et craqua une allumette - arrêtant le silence de mort - avant d’allumer son joint.
Pourquoi avoir continuer ses études? Pourquoi être venue à Swyn dans le fond … C’est pas qu’elle n’aimait pas les cours, ou peut être en fin de compte. Mais non! Elle aimait apprendre, Laure aimait s’instruire sur toute les choses qu’elle ne connaissait pas, elle aimait la nature, la biologie et puis les choses nouvelles. La médecine nouvelle et la médecine des plantes, ce qu’elle aimait par-dessus tout c’était la photographie et puis il y avait les voyages… Les voyages prenaient une très grande part dans sa vie! Surement la plus grande partie qui composé cette jeune rouquine aux origines franco-irlandaise… C’est juste qu’apprendre dans une salle de classe alors que durant les deux dernière années tu as passé ton temps à apprendre dehors, à l’extérieur, sur le terrain avec des médecins qualifiés, des grands sages essayant de soigner leur tribut avec le peu de choses qu’ils connaissent … A côté de toute cela, les salle de classes semblent bien fades. Et puis elle était là simplement parce qu’elle lui avait promis, elle lui avait promis de devenir le plus grand médico-mage qui puisse exister, qu’elle réussirait simplement pour lui, pour qu’il soit fier d’elle. Elle voulait qu’il soit fier d’elle!

Lauréline regarda Athalie tirant profondément une latte sur son joint et relâchant la fumée très doucement. Puis prit un moment de réflexion concernant la réponse qu’elle devait lui donner . Elle n’avait pas besoin de connaitre les véritables raisons, il suffisait d’une simple réponse. Une réponse simple, courte et précise. Elle tira une nouvelle latte avant de répondre.


«  Qu’Est-ce qui te fait dire que je n’aime pas les cours? »

Bon elle n’avait pas vraiment répondu à la question, elle n’y avait pas du tout répondu tout court en faite. Elle n’avait pas envie de lui dire que si elle était là c’était pour son frère pour qu’il soit fier d’elle. Elle n’avait pas envie non plus de lui dire qu’elle avait choisi l’Irlande parce qu’il aimait ce pays et encore moins qu’il était mort et que revenir ici c’était simplement pour ne plus retourner en France, pour ne plus vivre au manoir et ne plus le voir devant ses yeux, ne plus se l’imaginer dans chaque pièce de la maison… Elle avait beau avoir fait le tour du monde en deux ans pour oublier, ne plus y penser, revenir n’était pas simple.

«  Je suis Franco-irlandaise, c’est donc une partie de moi l’Irlande ! Quant aux cours … »
Silence. Un instant

Elle plongea ses yeux émeraude dans les siens un sourire espiègle aux lèvres
«  C’est pas que je n’aime pas, j’ai juste d’autres choses en tête. Si un jour tu as l’occasions de partir, de t’immiscer complètement dans une culture qui n’es pas le tienne … tu comprendras pourquoi pour moi, maintenant, les classes me semble fadent ! »

Elle tira une nouvelle latte montrant en même temps la classe de psychomagie - sur la droite - ainsi que celle de médio-magie…

Lauréline voulait en savoir plus sur cette petite nouvelle mais visiblement cette dernière aimait bien retourner les questions … Et il y avait certaines questions auxquelles elle ne voudrait pas répondre! Il ne lui fallut pas longtemps pour faire le calcul dans sa tête, c’était son coté calculateur et malicieux.


« Tu es de quel pays dis moi ? »

Arrivant près d’un carré d’herbe elle s’installa un instant pour finir son joint avant de continuer la visite. Elle fit un geste de sa main pour inviter sa camarade à s’assoir également

«  A quoi ca te sert de préparer ton avenir si tu oublis de vivre? Enfin je veux dire … Faut peut être savoir prendre des risques dans la vie et foncer quitte à se prendre un mur ! Sais tu ce que tu veux faire en sortant de swyn au moins? »




Domaine de France,
Lauréline 12ans


Une jeune femme blonde, au yeux bleu tenant une cigarette en main et rigolant avec M. McShane de toute de rien. Quelle belle société, à s’inquiéter de l’avenir des enfants. Par n’importe quels enfants, ils sont l’avenir, ils sont ceux qui reprendront la suites des affaires de familles.

«  Et toi Lauréline, quand tu seras grande tu veux faire quoi ?
Surement reprendre la suite de ton papa n‘Est-ce pas ?! »

« J’aime pas trop le monde de mon papa … Je voudrais être médio-mage moi , Madame »

Ne connaissant pas le monde magique elle répliqua

« Edward votre fille à l’esprit farfelu » répondit la femme blonde d’un certain âge - et moldu en prime
« Mais non pas du tout ! Je veux que Laucian soit fier de moi! »

Des rires étouffés, un mal être paternel, une mère qui tente de rattraper le coup en riant de bon cœur et un frère toujours présent prenant la main de sa sœur. Déjà des son plus jeune âge il lui était difficile de tenir sa langue dans sa bouche. Effrontée, salle gamine impolie ne comprenant pas et n’aimant pas le monde auxquelles son père pouvait appartenir. Il valait mieux les emmener dans un lieux plus propice aux enfants de leur âge, Eöl prendrait en premier la succession de toute façon.
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Athalie Maler
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyVen 13 Avr - 21:45

Athalie écoutait Lauréline comme une petite enfant écoutant les histoires du soir avant de se coucher : avec une grande admiration. Elle ne doutait pas qu’elle avait beaucoup à lui apprendre. L’odeur de la fumée la gênait pourtant énormément, depuis qu’elle est petite elle se bouche le nez devant un fumeur, mais là c’était impossible. Elle devrait endurer l’odeur nauséabonde, tant pis pour elle.

« Tu es de quel pays dis-moi ? »

Arrivé à un coin de verdure, la rouquine lui fit signe de s’asseoir et ne la laissant pas répondre, elle continua :

« À quoi ça te sert de préparer ton avenir si tu oublies de vivre? Enfin je veux dire… Faut peut-être savoir prendre des risques dans la vie et foncer quitte à se prendre un mur ! Sais-tu ce que tu veux faire en sortant de SWYN au moins? »

Athalie attendit un instant, ne sachant pas si la rouquine attendait cette fois-ci une réponse. Elle la regarda de ses grands yeux bleus et comprenant que c’était à son tour de prendre la parole, elle sourit. La première question était si simple et elle aimait tant parler de ses origines. La seconde, si elle pouvait l’éluder, elle ne se gênerait pas.

« D’abord, je suis anglo-autrichienne. Anglaise par ma mère et Autrichienne par mon père. Je suis vraiment moitié-moitié, même si j’ai vécu plus longtemps en Angleterre. Alors tu sais l’Irlande, je… »

Athalie jeta un rapide coup d’œil sur Lauréline qui continuait de fumer. Elle se rendit bien compte que ce qu’elle disait n’était pas passionnant et que la réponse attendue était celle de la seconde question. Athalie, souffla, prit sur elle-même et entama sa réponse.

« En sortant de SWYN ? Être médicomage je pense… J’ai toujours voulu chercher de nouveaux élixirs et breuvages mais… »

Mais. Avec Athalie il y avait toujours un « mais ». Le « mais » c’était le début de la phrase de Lauréline. Oui, elle oubliait de vivre et non, elle ne prenait pas de risques et ne fonçait pas. Elle qui se croyait mystérieuse, son secret avait été percé en deux minutes par la rouquine. Décidément, jamais elle n’avait su être énigmatique.

Quand elle était à Poudlard, elle était tombée amoureuse d’un garçon aussi timide qu’elle. À 15 ans, elle détestait ce sentiment. Réaliste, elle se savait lâche mais ne jamais s’être amouraché c’était sa fierté. Grande sentimentale pourtant, l’Amour elle n’en voulait pas. Elle avait voulu cacher son attirance, mais impossible. Même le jeune homme s’en était rendu compte. Il n’était pas timide, juste considérablement hypocrite. Le tout se termina à l’Infirmerie.
Athalie effaça cette affreuse image de son esprit, c’était une autre histoire. Il fallait oublier. Néanmoins, elle devait en retenir une leçon : elle ne savait pas être secrète. Ni secrets, ni mensonges. Comment ferait-elle ?


« Mais je n’en suis plus tellement sûre. J’aurais préféré vivre mes rêves. Faudrait-il que je sache quels sont-ils… J’irai élever des canards et des Scroutt-à-Pétards en France je crois. »


Elle se mit à rire et un large sourire s’afficha sur son visage. Lauréline ne la connaissait pas encore et ne savait pas qu’Athalie haïssait sa propre hébétude et qu’elle le cachait par l’humour.
Elle ne souhaitait pas retourner la question cette fois-ci, prendre connaissance que l’autre savait ce qu’elle voulait faire de sa vie l’agacerait. Elle ne pouvait cependant pas rester ainsi. Quelle question lui poser ? La famille ? Trop tôt. Les amis ? Un peu déplacé. Les cours ? Ennuyeux.


« Tu as dit que tu avais d’autres choses en tête. Est-ce que je peux savoir ce que c’est ? »

Athalie enleva ses lunettes et nettoya la buée qui s’y été fixée. Elle se demandait encore si elle n’était pas trop curieuse, mais elle se devait de faire la conversation. C’était une étape importante à passer.
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Lauréline McShane
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyMar 24 Avr - 13:26

C’était donc ca le petit air scientifique et l’aspect mignon … La cause était les lunettes ! Comme quoi chaque objets, chaque gestes ou attitude est prise en compte quand on rencontre quelqu’un. Tout compte, partant de la façon dont les cheveux sont coiffés jusqu’aux chaussures porté et si oui ou non une chaine se trouve autour du pied, le moindre détail est prit en compte, le moindre détail saute aux yeux. C’est comme cela au premier abord que l’on se fait une idée de la personne… On est tous des Homme, quoi que les autres en disent on fonctionne tous pareil !

Tu en gentille Athalie, tu est mignonne et tes lunettes te vont bien mais pourquoi fronces tu les sourcils quand tu ne sais pas quoi dire ? Et pourquoi est ce que sourit tout le temps … a trop sourire il est difficile de croire ton honnête ou alors … serais tu naïve ? Elles parlaient maintenant depuis presque une heure dans l’herbe à parler de tout de rien, du beau temps et de la pluie, de l’école, de l’avenir, des projets, des idées … Laure fumant son joint et la nouvelle déblatérant une multitude de phrase expliquant pourquoi ci et pourquoi ca. Quelques point communs ressortirent de cette conversation, comme leur envie à toute deux d’être médicomage, peut être pas totalement identique mais quand même, elle se différenciait la dessus, l’une voulait faire des breuvages et l’autre voulait sauver en tant que médecin, partir à travers les pays et diagnostiquer les maladies rares ainsi que même les plus anodine peut être importe mais aidé directement. Hors le deux professions se complétées parfaitement bien.

Rectification à tout cela, tu n’es pas naïve en fin de compte ou bien si tu l’es mais uniquement parce que tu es jeune !


« Tu es jeune, voilà pourquoi tu n’arrives pas à te décider … Si tu te donnes dans ce que tu veux faire, la vie fera la suite mais ne prend pas déjà l’optique d’élever des canards en France. C’est ce que tu appelles vivre ?! »

Lauréline avait pu voir en la jeune fille quelqu’un d’agréable mais manquant énormément de confiance en soit, une personne voulant avancer mais ayant peur de ses propres opinions.


« Va vraiment falloir que je t’apprenne la notion de vivre à proprement parler ! »

Il était difficile de savoir si elle l’aimait bien ou si elle voulait l’aider par pur gentillesse, ceci dit elle apprendrait à la connaitre et le reste se ferait seul.

« Me concernant, je préfère voyager ! C’est ca vivre, suivre ces envies et agir, agir comme bon te semble à toi et pas à un autre … Même si tu dois te prendre un mur au moins tu auras essayé. Tiens d’ailleurs la première idée qui te vient à l’esprit maintenant c’est quoi ? »

Prise d’un élan elle avait envie d’être gentille avec elle. De s’adoucir et d’être plus agréable, après tout ce n’était pas sa faute à Athalie si Thèdes – ce qui servait de sœur potentiel – était vicieuse et avait proposé cette visite simplement pour faire chier lauréline. Ce n’était pas non plus sa faute à Athalie si elle n’était pas assurée… Il fallait la sortir de là et lui apprendre la vraie notion de vivre, ce serait tellement triste qu’elle meurt ainsi. J’ai bien vécue mais … Oui parce que visiblement Athalie était le genre de fille à dire quelque chose de positive et dire mais ensuite.
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Athalie Maler
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptySam 28 Avr - 13:50

Lauréline était si fugace. Elle désarçonnait la petite nouvelle. Elle l’écoutait toujours, regarda sa grande chevelure rousse qu’elle admirait. Lauréline était si belle, si majestueuse, semblait savoir ce qu’elle voulait. Lauréline était sûre d’elle, tout le contraire de la petite Athalie. Elle devenait déjà une sorte de modèle pour la brune aux grandes lunettes. Ses pensées divaguèrent et d’autres plus attristantes s’imposèrent à son esprit qu’elle ne put réprimer.


Non, elle ne se trompe pas. Je ne sais pas vivre, je crois bien que c’est ça mon plus gros problème. D’ailleurs c’est un pour cela que je suis à SWYN, parce que je ne sais pas vivre ce qui est bon pour moi. Je fais ce qu’on me dit de faire, je fais ce qui faut faire et je suis les règles. Heureusement que je n’étais qu’une petite enfant lorsque survint la chute de Voldemort. J’aurais été de celles mortes les premières, non pas parce que mon père est un Moldu mais parce que je suis lâche et sans aucun véritable courage. Je n’ose rien, je ne sais pas ce que je veux faire. Est-ce que je vis vraiment, ou me contentes-je de survivre ?
Lauréline a bien raison de vouloir m’apprendre à vivre et je ferais mieux de l’en remercier. La meilleure façon c’est de réellement vivre et de suivre ses conseils le mieux possible. Lauréline me paraissait froide au premier abord, elle le semble encore un peu mais je crois qu’elle a un bon fond. Un fond très affectueux en réalité.


« Tiens d’ailleurs la première idée qui te vient à l’esprit maintenant c’est quoi ? »

Oh non ! Non, non, non ! Pas cette question ! Pourquoi a-t-elle posée CETTE question ? Je la déteste. Je ne sais jamais quoi répondre, je n’ai jamais rien à l’esprit. Ou si justement, j’ai bien trop d’idées qui fusent et se mélangent, bien trop d’informations qui se perdent et bien trop d’images qui se floutent jusqu’à ne devenir qu’une couleur. Que veut-elle que je lui réponde ? Que rien ne me vient ?


Athalie ouvrit et referma la bouche à plusieurs reprises. Elle ressemblait à une fusion entre un lapin surpris par les phares d’une voiture et un poisson rouge dans un bocal. Elle remonta ses lunettes sur sa tête, replaçant ses cheveux en arrière, elle se pinça le nez et posa sa main sur sa bouche. Elle cherchait dans son esprit quoi dire. Devant les yeux noirs d’exaspération de Lauréline, Athalie arrêta de chercher et remit ses lunettes sur son nez.


« Ne rigole pas, mais je pense souvent qu’il faudrait que j’apprenne à nager. »

Curieusement, ça lui était venu comme ça. C’était vrai. Ce n’était pas la première chose à laquelle elle pensait, mais ça lui revenait tout de même très souvent. Disons que c’était la deuxième.
Elle attrapa une poignée d’herbe avec laquelle elle joua pour ne pas avoir à faire à la réaction de Lauréline. Elle savait que c’était idiot comme pensée…
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Thèdes Konstonhalu
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Thèdes Konstonhalu



 
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyLun 30 Avr - 16:34

Tu me donnes envie de tout détruire et de t'arracher ton beau sourire
Et même ça, j'sais pas pourquoi, j'me sens coupable
C'est ça le pire.

Voilà. Au risque de se répéter, elle se sentait coupable. Coupable de quoi ? Elle n'avait pas à l'être. C'était les autres qui devaient l'être, pas elle. Elle, elle n'avait rien fait. Et en plus, c'était vrai. Depuis un bail, elle passait sa vie à sourire, à adresser des regards gentils à tout le monde. La méchante Konstonhalu n'existait plus, ou alors, elle avait déserté pendant un moment. Mais c'était pas le problème, elle s'en moquait de ça. Parce qu'aujourd'hui, c'était fini. Plus de désert, plus d'espace vide, elle était revenue. La méchante Thèdes était de retour. On lui même pas dit si on était content de la retrouver ou quoi que ce soit d'autre, et ça l'agaçait, Thèdes. Elle aurait au moins aimé un commentaire. Un commentaire du genre : "Non mais Thèdes, tu vas pas recommencer, là, l'automne est fini." Mais même pas. Ils s'en fichaient tous pas mal, de comment elle pouvait réagir, ce que ça pouvait bien lui faire, ils voyaient tous les conséquences et c'était tout. Han, Thèdes allait redevenir un monstre. Mais honnêtement, vous croyez que ça lui faisait plaisir, à la petite ? Elle avait rien demandé. Ça lui était tombé dessus, comme ça. Pouf. Dans un bruit strident. Hey, je viens te dégommer ton esprit sensible et fleur bleu avec McAllen pour que tu te sentes plus toi-même." Mais elle en voulait pas, de ça, elle était bien comme elle était, et Mani pouvait bien dire ce qu'elle voulait, Thèdes savait. Elle n'était pas niaise, c'était une phrase qu'elle avait tendance à répéter souvent pour se faire à l'idée. Mani savait tout, ça lui fichait la trouille, ça aussi. Mani avait toujours raison, et rien qu'hier, Mani avait encore frappé là où ça faisait mal.

Je n'ai pas peur de dire que tu me fais peur
Avec ton espoir et ton grand sens de l'honneur

Et puis, y'avait lui, et elle. Et un sens de l'honneur trouvé dans une pochette surprise, et un espoir tout cabossé, avec plein de pansements dessus, et des bandages, et il est borgne, l'espoir, avec deux jambes en moins, et pas de bras non plus. Il lui manque un nez, à l'espoir, du coup, il a pas de flair. Du coup, il se fait tout le temps avoir, l'espoir. C'était même pas l'espoir de Thèdes, qui capotait. C'était ceux des autres, et la pauvre, elle se retrouvait au milieu de tout ça, à se demander ce qui était vrai, et ce qui était faux. Si l'espoir s'était encore trompé, ou s'il avait vu juste, cette fois. Mais Mani, elle est plus douée que l'espoir, Mani, elle voyait tout ce que l'espoir pouvait pas voir, avec son œil en moins.

Et Thèdes, du coup, elle errait dans les couloirs, un colis à la main. Elle revenait du phare à hibou. Sa mère lui avait offert une robe. Depuis les quarante ans de son père, et la fête qui l'avait suivi, Aradan ne lui parlait plus. Thèdes ne s'attendait pas à un revirement soudain de situation, d'ailleurs, c'était juste comme ça. Elle se sentait coupable, beaucoup. On ne pouvait décemment pas être fier de ce qui avait pu se passer en Norvège. Tout avait cassé, ce jour-là. Mais tout avait recommencé, aussi. Sa vie en Norvège était détruite, son père ne voudrait plus la revoir, maintenant. Du coup, c'était Inno qui se chargeait des robes. Une jolie robe, qui puis est. Andrew l'aimerait sans doute. Mais ça n'avait pas d'importance, aujourd'hui, parce qu'il y avait des tas de jolies robes de partout portées par des tas de jolies filles de toutes les nationalités de la terre, ici. Des filles au sang chaud. Des pâtes à la sauce tomate. Des filles du sud. Pistou. Des filles avec des bottes. Pizza. Des filles italiennes. Voilà.

Alors voilà.

... Voilà.

Les détours de couloir, ils sont toujours fourbes. On y rencontre des gens qui s'embrassent, des gens qui parlent de choses dont personne ne devrait être au courant. On y voit des choses qu'on ne devrait pas voir. Les détours de couloir sont comme les portes entrouvertes, c'est un appel à l'acte, à l'interdit, et c'est tout. En septembre dernier, elle avait écouté derrière la porte de la salle commune, elle était à demi ouverte, assez pour qu'on entende bien tout ce qu'il faut. Il y avait eu la voix d'Andrew et celle de Lauréline. Ils avaient une jolie voix, tous les deux, et elles allaient bien ensemble, mais les mots qu'ils avaient utilisés avaient fait mal. La nuit dernière, elle avait eu le malheur d'ouvrir une porte entrebâillée. Elle tourna, donc. Levant les yeux de son colis où le pan de la robe dépassait, elle remarqua Lauréline et Athalie Maler, une nouvelle, de Dorelly. Histoire de s'amuser, elle lui avait proposé Lauréline histoire de lui faire visiter le château dans lequel elle allait devoir vivre toute sa scolarité. Ce qui n'allait pas avec le parcours, c'était ce qui allait se passer humainement, sans doute, et qui serait particulièrement éprouvant. Parce que c'était le cas de tout le monde, non ? Tout le monde finissait pas l'être, dans le coin, à croire que c'était une maladie contagieuse que tout le monde se chopait rien qu'en s'adressant la parole.

Elle se rapprocha d'elles, parce que c'était toujours simple de faire semblant vis à vis des autres que tout allait bien. Sauf peut-être Lauréline, mais elle saurait tenir sa langue. Un grand sourire aux lèvres, elle salua Athalie, ramenant davantage le paquet contre elle, alors que la robe essayait de se dérober pour glisser sur le sol.

« Alors, Athalie, Lauréline t’a pas mordue, j’espère ? »

Elle élargit son sourire, adressant un coup d’œil discret à Lauréline avant de s’en désintéresser, tournant de nouveau la tête vers Athalie.

« Tu me le dis, si elle est pas gentille. Je lui ferai la peau. Y’a que moi qu’elle écoute, c’te vieille fille. »

Nouveau regard à Lauréline. Pas vrai, que t’es la seule à m’écouter, et que c’est pareil pour moi ?

C'est rassurant de penser que je suis sûre de ne pas me tromper
Quand il s'agit de la question, de ma grande culpabilité.
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Athalie Maler
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptySam 5 Mai - 22:30

La jeune femme qui m’avait adressé Lauréline pour la visite de SWYN s’insinua dans la pièce. Thèdes, il me semble. Ils ont tous des noms très étranges ici. Les filles surtout. Quelle est cette mode ?
Elle aussi m'impressionnait. Je crois que c'est le cas de tout le monde ici. Peut-être parce que tout est nouveau ici. Il avait tous la prestance, l'aisance et la confiance que je recherchais. Je crois que Thèdes m'impressionne aussi à cause de son physique qui me semble parfait. Elle est si fine et son visage est si angélique. Pourtant, elle n'a pas tellement l'air d'un ange. Ses cheveux, noirs de jais et ses yeux de la même couleur la rende un peu plus dure. Juste ce qu'il faut. Il est impossible de croire, quand on la voit, qu'un jour elle pourrait être odieuse, horrible. Je dis ça, mais je ne le connais pas au fond. N'empêche, c'est l'effet qu'elle me fait. En fait, c'est exactement le contraire de Lauréline. Exactement, c'est exagéré. Mais dans un sens oui. On imagine plus facilement Lauréline "méchante" que Thèdes. Ce sont sûrement les cheveux qui font cet effet...
Thèdes tient un paquet entre ses mains. Je me demande bien ce que c’est… Flûte ! Ne pas oublier qu’il faut que j’arrête d’être curieuse. Trop curieuse. Un jour ça se retournera contre moi.

« Alors, Athalie, Lauréline t’a pas mordue, j’espère ? Tu me le dis, si elle est pas gentille. Je lui ferai la peau. Y’a que moi qu’elle écoute, c’te vieille fille. »

« Non, je te rassure, ça va. » lui dis-je en remettant mes lunettes.

Je regardais Lauréline avec un petit sourire. Elle ne m’avait pas mordu, c’est vrai. Elle avait été plutôt sympathique aussi, mais étrangement la question de Thèdes ne me paraissait pas déplacée. Comme si ça aurait pu arriver. C'est l'effet que j'expliquais tout à l'heure. je suis sûre que ça vient des cheveux. Peut-être aussi de l'étincelle dans les yeux. Lauréline a les yeux malins. Les yeux noirs me rappellent surtout les yeux de Cleore, des yeux de petite fille.

Thèdes jeta un coup d'œil sur Lauréline puis me regarda à nouveau.
Il semblait il y avoir quelque chose entre elle deux. Je ne savais plus trop où me mettre. Est-ce que ce n’était pas le moment choisi pour arrêter la visite ? Ou bien fallait-il que je me décide à discuter avec elles ?



« Athalie ! Arrête avec ces lunettes s’il te plaît ! Mets-les ou enlèves-les, mais quand je te parle, arrêtes de jouer avec !
- Mais Cleore, je n’en fais pas exprès… Bon, que voulais-tu me dire ?
- Tu sais que Maman n’aime pas tellement en parler avec toi, alors elle m’a demandé de faire la commission… C’est à cause de SWYN. Tu sais, elle veut pas que tu sois tout le temps toute seule…
- Et alors ?
- Elle m’a obligée à te faire promettre que t’iras voir les autres et que tu te feras des amis…
- Oh !
- Oh ? C’est tout ? Athalie, tu me gaves !
- Mais quoi ? Qu’est-ce que j’ai encore fais ?
- Mais je ne sais pas, promets-le moi par ex… Donne-moi ces lunettes !
- Non !
- Non quoi ? Pour les lunettes ou la promesse ?
- Les lunettes. La promesse, c’est d’accord.
- Alors dis-moi "Je le promets".
- Je le promets. C’est bon ?
- Oui.
- Cleore ?
- Quoi encore ?
- C’est pas Maman qui t’as demandé ça, hein ?
- Bah non… »



Elle s'inquiétait bien trop pour moi. Une jeune fille de son âge ne devais pas s'inquiéter pour moi. C'est ma petite sœur, c'était à moi de veiller sur elle. Je crois qu'en fait, j'avais tellement protégé ma petite sœur qu'elle avait fait de même avec moi. Elle me connait si bien. C'en est un peu affolant parfois.
J'avais fait une promesse à Cleore. Chez nous les promesses ne sont pas prises à la légère. Je lui avais promis, je le devais. Mais elle est mignonne elle, je fais comment ? Cleore a toujours été charismatique. Mais moi… J’ai toujours étalé ma science. Elle n’aurait pas pu me laisser des instructions ou un truc dans le genre ? Non, c’était idiot, elle n’a que 12 ans…

Tant pis, je veux bien savoir ce qu’il y a dans sa boîte moi…


« C’est un colis de tes parents ? »
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Lauréline McShane
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyDim 6 Mai - 11:20

Tu es mignonne en fin de compte. C’est peut être ton petit air niais ou petite fille sage toute gentille ayant peur de mal faire. Tu penses bien trop à ce que peuvent penser les autres de toi, c’est pour ca que tu es comme ca. Mais finalement je t’aime bien. Tu es gentille comme nouvelle. Profite en tu sais… Ce n’est pas souvent que j’apprécie une nouvelle !



Lauréline parlait avec Athalie depuis maintenant un bon moment. La plumentine voulait d’abord paraitre agréable pour ne pas faire mentir Thèdes et puis de toute elle allait prendre cher cella aussi! Quelle idée de proposer des services d’un comme un accord avec elle-même ?! C’était du Thèdes du craché !! S’avancer pour laure, et laure en gentille fille qu’elle était tout de même - oui parce qu’elle était gentille Lauréline fallait pas croire. Elle aimait pas les nouveaux mais après en les connaissant un peu mieux elle les appréciait et pouvait même arriver à un stade d’être une fidèle amie si elle considérait la personne digne de confiance - elle agissait suivant les propos de son amie. Bien entendu que par la suite la vengeance était de rigueur ! Mais Thèdes s’y attendait et devait aimer ca en fin de compte. C’est vrai quoi, déjà plus d’un an qu’elles étaient inséparables et Thèdes faisait toujours pareil à croire qu’elle aimait ça la petite. Comme pour Que laure ne l’oublie pas, comme pour que Laure se rappelle qu’il faut qu’elle s’occupe de cas de Thèdes, un peu comme si au moins dans ses moments là elles sont ensemble même si c’est pour s’en mettre pleins la tête. Ou pour s’embêter avec de gentille crasses. Un jeux . Et oui même chez les filles, ce n’est pas si simple de dire à l’autre ce que l’on pense vraiment, c’est tellement plus facile de le montrer en charriant l’autre. Puis l’on dit bien qui aime bien châtie bien ! Ce proverbe ne pouvait pas être aussi vrai que dans le cas de ces deux filles. Les moments de sincérité extrême étaient rare et puis elles n’avaient pas besoin de se le dire, en agissant comme deux peste l’une envers l’autre elles se le prouvaient bien assez fort.

Voyant sa complice arriver Lauréline se leva comme pour lui aller lui parler, lui dire qu’elle le paierait très cher que sa vengeance serait terriblement affreuse. Qu’elle ne perdait rien pour attendre, que Lauréline McShane n’était pas n’importe qui et ne s’arrêterait pas là; Bien sur dans la tête de Laure ce scénario se finissait en rire, Thèdes disant à Lauréline oui oui tu peux toujours le croire et laure la prenant au mot essayant de mettre en place un super plan. Hors là, la rouquine s’arrêta net en voyant les yeux de son amie. Ils n’étaient pas comme d’habitude, une certaine lueur qui en disait long, qui ne voulait pas parler, ne dire aucun et qui pourtant en disait bien assez d’un regard !

Tu n’étais pas la pour rien ce matin, mais dis moi pourquoi était il là lui aussi ?! C’est étrange de se réveiller avec des personnes endormie à côté de toi qui n’étaient pas la au moment de s’endormir. Je ne t’ai pas entendu venir en faite mais à mon réveille tu étais là, j’ai compris que quelque chose n’allait pas !

Lauréline regarda Athalie un sourire aux lèvres en entendant Thèdes évoquer la possibilité d’une minuscule agression envisageable mais pas cohérente pour un sous.


«  Voyons Thèdes, ne me décris pas comme un monstre sans cœur. Je ne l’ai pas agressé cette petite ! »

Elle se mit à rire pour essayer de faire rire son amie sachant en vain d’avance que cela serait bien trop difficile à faire. Quand Thèdes n’allait pas bien elle ne faisait pas semblant et même si elle allait cacher devant le nouvelle que quelque chose la tracassée elle ne serait tout de même pas dans son assiette. Ecoutant l’échange entre les deux jeunes fille, laure sortit une nouvelle cigarette de son paquet et se réinstalla dans l’herbe assise en tailleur.
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Thèdes Konstonhalu
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Thèdes Konstonhalu



 
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyLun 7 Mai - 14:29

Thèdes avait bien conscience que Lauréline ne mordait personne, pas du premier abord, et pas en dehors d'une relation bien entretenue entre elle et un jeune homme. Lauréline n'aurait pas mordu Athalie, Lauréline aurait plutôt chercher la nouvelle, essayant de savoir avec une méticulosité presqu'indécente ce qui se tramait à l'intérieur d'elle-même - impossible de savoir si elle venait de le faire à l'instant, Thèdes ne connaissait pas la nouvelle, ne lui avait que trop brièvement parlé pour savoir si ses yeux séchaient vite lorsqu'elle pleurait, ou si elle cachait tellement bien ses sentiments que si Lauréline avait eu le malheur de bouger quoi que ce soit chez elle, il fût remis en place aussitôt, comme si rien ne s'était passé. En fait, elle disait ça, mais elle s'en fichait bien. Lauréline faisait ce qu'elle voulait de la nouvelle, ça n'intéressait pas Thèdes, ça ne l'avait jamais intéressée et probablement que ça ne l'intéresserait jamais tout court. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait lancé à Athalie que Laure se ferait une joie de l’aider à se repérer, c’était idiot, Thèdes savait bien que Lauréline n’allait pas se montrer comme le bienveillant petit ange que tu peux réveiller en plein milieu de la nuit parce que tu ne sais pas où se situe ça, et ça. Elle ne l’avait pas fait non plus qu’Athalie se prenne une leçon de vie en plein dans la tête, comme un gros coup de vent qui décoiffe. Elle s’en moquait. Elle ne savait pas pourquoi elle était là, non plus. Elle aurait pu tracer, continuer sa route comme si de rien n’était, ignorer Lauréline et la nouvelle ; Lauréline ne lui en aurait pas tenu rigueur, se serait peut-être amusée de cet air lointain et quelque peu froid dont elle n’avait plus l’habitude venant de la part de Thèdes mais c’était tout. Elle hocha la tête pour toute réponse, sans savoir quoi répondre de plus alors qu’elle tournait de nouveau la tête vers Laure.

Plus tôt, dans la matinée, elle s’était réveillée dans sa chambre, mais sans trace aucune de Lauréline. Fait plus intrigant encore, c’était Andrew qui était venue la réveiller, lui qui avait dormi lui aussi dans la chambre de Lauréline, au pied de son lit. Thèdes ne l’avait pas remarqué, ne voulait pas, aussi, avait répondu relativement froidement à un début de conversation qu’Andrew avait essayé d'engager. Un Andrew saisissant d’honnêteté au réveil, à en juger par sa gigantesque surprise lorsqu’elle lui avait vaguement, d’un air froid et méprisant, expliqué les raisons qui l’avaient faites dormir dans la chambre de Lauréline, et pas dans la sienne, dans les couloirs de Cinnacrow. Elle avait alors précipitamment quitté les dortoirs Plumentine, y laissant Andrew qui ne cessaient de dire qu’évidemment, tout ce qu’elle pouvait bien imaginer était faux.

Mais elle ne l’avait pas imaginé.

Peut-être qu’elle allait juste arrêter d’y penser, et de regarder Lauréline avec un air de chien battu, l’air de dire « Ah non mais je pensais vraiment que ça allait mieux mais… » Non, et bien non. Soupir subtil, alors qu’elle revenait vers Athalie qui fixait son paquet. Elle esquissa un sourire, répondant d’une voix claire que le couloir vide amplifiait :

« C’est une robe, de la part de mes parents. Ils m’achètent toujours tout ce que je veux. »

Elle savait qu’elle mentait mal, ne savait pas si cela se verrait dans des yeux d’inconnus. Son père ne lui achetait plus rien depuis février dernier, ne lui donnait pas non plus de nouvelle, mais ça n’avait pas vraiment d’importance dans la teneur du problème, parce que des nouvelles, il n’en avait jamais donné, préférant les cadeaux au reste. À l’heure d’aujourd’hui, il n’y avait même plus de cadeau, et Thèdes avait du mal, quand même, à voir la vérité en face, se doutant bien évidemment de ce que ça voulait dire. Un gros : « Reste avec Andrew McAllen, ne reviens pas », ça aurait pu être n’importe qui d’autre, le fait que le seul qu’il avait jamais rencontré était l’ancien Plume. Nouveau soupir. Elle ne savait plus quoi faire, maintenant. Elle tapa du pied, doucement, comme un tic, alors que non, juste de l’énervement à l’état pur, et de l’indécision complète. Troisième soupir, revenant vers Athalie :

« Alors, cette visite s’est bien passée, du coup ? Comment tu trouves Swyn ? »

Non parce que même si Lauréline disait ne pas l’avoir agressée, fallait quand même noter la différence entre lui arracher les dents sans pitié et les lui coincer dans le nez, lui avoir offert une visite on ne peut plus formelle, froideur à la clé, sans lien nouée apparemment ou une bamboula de folie pour lui montrer toutes les salles de cours. Ça aurait pu être on ne peut plus distrayant, de faire visiter l’université à Athalie de la part de Thèdes, finalement, esquissant un sourire, elle se mit à penser quelques phrases idiotes et sans sens, s’imaginant une visite qui n’existerait sans doute jamais : « Là c'est la rivière souterraine où Andrew m'a emmené lors de notre premier rendez-vous, et plus loin c'est la grande salle où je mange avec Andrew, et là c'est la classe de potions où... Ouais passons à la pièce suivante ! » Nouveau sourire et…

Mais Andrew, t’es vraiment trop bête.
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Athalie Maler
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptySam 2 Juin - 13:14

« C’est une robe, de la part de mes parents. Ils m’achètent toujours tout ce que je veux. »

Athalie n’écoutait la réponse que d’une oreille. C’est fou mais d’un coup elle n’était plus du tout attentive aux deux filles. Elle posait des questions sans s’intéresser aux réponses… Cela ne lui ressemblait absolument pas. À défaut d’être bavarde, Athalie était un bon auditoire. Quand on passe son temps à se taire, on apprend vite à écouter. Alors évidemment, ne pas écouter, cela n’était pas du tout dans son habitude à la binoclarde.
Repenser à sa petite sœur chérie, c’était comme lui faire changer de visage. Sa sœur lui manquait déjà. Elle savait qu’elle n’était elle-même qu’avec Cleore ; elle savait qu’avec Cleore elle ne pouvait pas mentir. Bon d’accord, elle ne pouvait mentir à personne, elle n’avait jamais su mentir ; son visage, sa voix, ses mimiques la trahissaient toujours. Mais avec Cleore, c’était encore différent, avec Cleore elle ne pouvait même pas feindre être quelqu’un d’autre, elle ne pouvait pas cacher ses émotions. Cleore la connaissait par cœur et s’en était parfois effrayant…
Sa sœur lui manquait, parce qu’elle avait toujours été sa meilleure amie et à la fois sa pire ennemie. Elle jalousait sa sœur et savait pertinemment que c’était réciproque. Ç’avait sûrement été cela qui les avait rapprochées : leur antagonisme caractériel. À vrai dire, en voyant Lauréline et Thèdes, c’était aussi un peu à cela qu’elle pensait. Elle voyait en elles la même complicité qu’elle partageait avec sa sœur.


« Alors, cette visite s’est bien passée, du coup ? Comment tu trouves SWYN ?
- Pardon… ? Oh oui ! Ça s’est très bien passé, merci. Je crois que je vais vraiment me plaire ici. C’est tellement charmant et convivial, si… irlandais ! Mais sincèrement, je risque tout de même de me tromper de salle de temps en temps… »

Athalie termina sa phrase d’un petit éclat de rire. Ce que c’était bon de rire ! Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas entendu son propre rire cristallin et un peu stupide, c’était une sensation si agréable. Elle l’avait oublié…
Ce rire, ce n’est pas anodin pour elle. Ce rire signifiait son aisance naissante. Il y a des déclics comme celui-là chez la jeune fille qu’il ne faut pas rater. Des déclics qui paraissent si banals mais qui signifient un tout pour elle : elle serait vraiment bien à SWYN.
Rien à voir avec Poudlard. Là-bas, elle avait été envoyée presque un peu naturellement à Serdaigle et même si les élèves semblaient tous emplis de sympathie, ça avait été éprouvant pour elle de s’y intégrer. SWYN, c’était vraiment différent, ça n’avait vraiment rien de ce qu’est Poudlard. C’est peut-être l’âge des élèves qui fait cela, peut-être parce que c’est en Irlande ou tout simplement parce qu’Athalie avait décidé d’être différente elle-même, mais elle sentait cette fois-ci qu’elle s’y sentirait comme dans sa seconde maison, son second foyer chaleureux, sa seconde famille, qui sait ?

« Je dis ça mais… est-ce que la visite est finie au moins ? s’enquit la nouvelle auprès de Lauréline. »

"Chasses le naturel, il revient au galop", bonjour le dicton idiot et malheureusement vérifié. Athalie ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter de tout, mais toujours avec cette mine qui lui appartient totalement. En fait, ça doit être ça qui la caractérise le plus : son anxiété souriante. Même dans la pire situation ennuyeuse, Athalie garde toujours ce masque enjoué. Non, non, pas un sourire Freedent®, histoire d’avoir l’air bien idiot. Juste un petit sourire tout mignon mais qui la rend tellement adorable. C’est d’ailleurs à cause – ou grâce, ça dépend du point de vue – de ce petit sourire qu’elle fait plus jeune qu’elle ne l’est.
Dans tous les cas, elle affichait encore ce sourire caractérisé, tout en attendant la réponse de la jeune fille à la chevelure flamboyante. Mais réellement, cette fois, pas comme tout à l’heure. Elle avait vraiment besoin d’une réponse pour se calmer, hein.
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Lauréline McShane
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyDim 10 Juin - 19:51

Écoutant attentivement ce que Thèdes disait, comme toujours, Lauréline s’alluma une nouvelle cigarette posé dans l’herbe fraiche. Elle savait que Thèdes recevait toujours des colis de ses parents et que comme toujours c’était soit une robe, soit un bijoux … Enfin plus souvent un robe quand même! Bien plus souvent même, comme si c’était LE cadeau par excellence, comme si Thèdes n’aimait que ca.
Elle laissa parler les deux jeunes filles entre elle n’écoutant que d’une oreille attentive, laissant son imagination divaguer au grès du vent. Se rappelant qu’au réveille dans sa chambre il y avait Thèdes et Andrew et Pepito entre elle et son amie qui tenait particulièrement chaud ! Elle se rappelait aussi vaguement du moment ou Thèdes était entrée dans sa chambre en lui disant « C’est un imbécile fini ! », du ton aussi qu’elle avait prit pour le dire … Bref c’était vague tout ça, mais suffisamment précis pour se rappeler.

Elle regarda Thèdes un bref instant, essayant de trouver un air rassurant, un air disant que tout va bien ne t’en fais pas. Il n’y a rien de grave ou de trop grave du moins! Elle espérait tant pouvoir lire dans les yeux de son amie quelque chose de positif.


« Oui oui, Thèdes va prendre la relève de toute façon. J’ai quelque chose à faire ! »

Lauréline McShane n’avait pas grande chose à faire. Elle n’avait jamais utiliser l’excuse de faire un devoirs car elle les faisait que très rarement, elle n’avait jamais dit non plus qu’elle allait être en retard à un cours tout simplement parce que ce n’était pas -selon elle - un détail très important, les cours elles y allait quand bon lui semblait. Elle n’avait jamais dit non plus qu’il fallait qu’elle parte pour rentrer chez elle vu qu’à swyn depuis un an il n’y avait pas de couvre feu. La seule excuse qu’elle trouvait en général c’était les mecs qu’elle devait voir, à droite puis à gauche. Mais cette fois là elle ne donna aucune excuse. Elle devait partir elle ne pouvait pas rester! Elle se contenta de se lever et de continuer

« Je viens de me souvenir que j’ai .. »

Réfléchie Laure, peux tu vraiment donner la vrai raison ?! Veux tu que les gens sache qui tu es ? Surtout une nouvelle et qu’elle est des aprioris ?

« Je dois voir mon frère. »

Il n’y a que Thèdes qui comprendrais, pour le reste Laure devait partir et puis voilà. Pas besoin d’expliquer son histoire, sa hiérarchie et ses obligations… Les gens n’avaient pas besoin de savoir, cela ne leur servait à rien de toute façon et ça ne les empêcheraient pas non plus de dormir sur leur deux oreilles.


« Au plaisir de te croiser une autre fois… Enfin si cela te dit ?! »


Elle saluât donc Athalie d’un geste de la tête complètement amicale, prit ses affaires et se dirigeât rapidement -comme pour éviter les question concernant son manque de confiance en soit en disant les propos précédent - vers le dortoir plumentine pour se changer.
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Thèdes Konstonhalu
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyDim 10 Juin - 21:22

Thèdes se retrouva seule avec Athalie alors que Lauréline partait. Elle la suivit du coin de l’œil un moment jusqu’à ce qu’elle la perde de vue et se retourna vers Athalie. Elle tenta d’esquisser un sourire, mais sans Laure dans les parages, c’était beaucoup plus problématique qu’elle ne l’avait pensé. Alors, elle leva les yeux au ciel. Penser à autre chose, quelque chose de gai, de sympa. C’était difficile parce qu’il n’y avait que des pensées noires qui peuplaient son cerveau. En fait, y’en avait tellement que ça lui faisait presque mal d’essayer de penser à autre chose. Y’avait une satanée pensée qui revenait toujours. Il l’a embrassée. Il l’a embrassée. Il l’a embrassée. Et c’était trop dur de faire bonne figure, comme si de rien n’était. Thèdes n’était pas douée pour les mensonges. Tout le monde le savait, et beaucoup en jouait. Thèdes ne savait pas mentir, elle ne savait pas montrer que ça allait quand justement ce n’était pas le cas, et pourtant, elle essayait toujours. Un sourire, aussi faux soit-il et voilà. Les gens se moquent bien de son sourire, d’ailleurs, qu’il soit vrai ou faux, ils ne posent jamais de question. Ça ne les intéresse pas. Quoi que. Le fait qu’elle sorte avec Andrew McAllen avait ouvert les portes de l’égocentrisme et de la malhonnêteté chez les gens envers Thèdes. C’était par exemple déjà arrivé qu’on l’accoste « Thèdes, t’as pas l’air d’aller, c’est la faute d’Andrew ? » À croire qu’il créé toujours tous ses malheurs, et du coup les malheurs du monde. Ne pas se leurrer avec Thèdes, parce que les malheurs des autres ne l’intéressent pas, jamais. Sauf pour Andrew et Laure et Elei. Et encore, qu’est-ce qu’Elei pouvait être fatigante, de temps en temps, à toujours larmoyer pour des trucs qui n’en valaient jamais la peine ! Mais au moins, Thèdes avait de la compassion. Thèdes aurait sans doute tout fait pour l’aider, comme elle aurait tout fait pour Laure ou/et Andrew.

Et dire que les choses pouvaient se remettre en question en une seconde et demi. Pour un baiser. Thèdes, ne tenant plus, d’ailleurs, rabaissa les yeux vers Athalie, expliquant dans un sourire, avec une voix pourtant claire, alors qu’elle était au bord des larmes :

«Vaut mieux pour toi que tu ne sortes avec personne dans le coin. Les amours, ça attire des problèmes, et je te parle même pas des baisers. »

Assez parlé de lui, d’elle, et de ça, de ce baiser qui lui gâchait la vie, et de cette histoire d’amortencia qu’elle avait plus que tout envie de croire alors qu’elle ne tenait pas debout, assez pensé à lui, et à ses bêtises, et à l’alcool qu’il ingurgite, assez pour l’oublier, et assez parlé d’elle, fille facile, peut-être, ou allumeuse qui embrasse les garçons déjà pris, mais pas n’importe quel garçon, les garçons qui aiment embrasser les étrangères alors qu’il jure fidélité tous les soirs à sa copine, celle avec qui il passe ses nuits, et ses journées, accessoirement. Non mais… Qu’est-ce qu’elle avait dit ? Assez parlé ! Et assez pensé ! Histoire idiote sans queue ni tête. Sans cœur, aussi. Ou si, mais qui ratatine son cœur à elle, et qui n’a pas l’air de faire grand effet aux autres. Et Laure qui était partie…

« Bon, Laure t’a fait visiter quoi, au juste ? Je suis certaine qu’il doit rester plus de salles que dont t’imaginais même pas l’existence. »

Elle avança dans les couloirs, s’arrêtant un moment pour voir si Athalie la suivait, et continua son explication comme si de rien n’était. Faire semblant, c’était pas son fort, mais à son échelle, ça semblait aller. Il suffisait juste qu’elle ne le croise pas lui, qu’elle ne le croise pas elle, et voilà, c’était gagné pour la journée. Chose difficile à réaliser, quand elle savait qu’en ce moment-même, il était en train de la chercher, et faire la visite guidée à Athalie était une parfaite excuse pour être là où il ne la trouverait pas.

Elle s’arrêta devant une porte. Celle du miroir à Revers, déglutissant difficilement, elle posa sa main sur la poignée avant de se rétracter :

« Deuxième conseil de la journée : N’entre jamais dans cette pièce. C’est un coup à te mettre ton cerveau sens dessus dessous. »
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Athalie Maler
A.C.A.I.I
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▌Né(e) le: 3 mai
▌Pays d'origine: Autriche
▌Statut:

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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyJeu 28 Juin - 20:44

La sortie précipitée de Lauréline était particulièrement étrange.
Mais voilà ce qui est bien quand on est nouvelle, on ne connaît pas assez les gens pour savoir si c’est habituel chez eux ou si il faut s’inquiéter de leur comportement, alors on passe rapidement à autre chose et l’information s’échappe de l’esprit. On le remarque, on s'offusque ou on s'étonne, et en deux temps trois mouvements, on reprend le fil de la conversation.
Athalie se trouvait dans cette exacte situation. Elle regarda Lauréline partir avec de grands yeux ahuris et en moins de temps qu’il ne faut pour dire « Quidditch » elle rangea cette image dans un coin de son cerveau pour s’intéresser à Thèdes, qu’elle ne connaissait pas encore non plus.

La Dorelly observa attentivement la grande et jeune femme aux cheveux aussi noirs que ses iris. Elle semblait préoccupée. Pas tellement offusquée de devoir s’occuper de la nouvelle mais réellement préoccupée par autre chose et cela semblait énormément la troubler.
Piquée d'une certaine curiosité, Athalie hésita à lui demander ce qui n'allait pas, avant de se souvenir que Thèdes n'était encore qu'une connaissance, et que sa question pourrait paraître déplacée. Décidément, la nouvelle devait en apprendre beaucoup sur les relations humaines et elle le savait très bien.


« Vaut mieux pour toi que tu ne sortes avec personne dans le coin. Les amours, ça attire des problèmes, et je te parle même pas des baisers. »

Finalement, la question n'aurait pas paru si déplacée que cela. Du moins elle aurait été bien moins étrangement placée dans la conversation que celle qu'elle venait d'entendre de la part de l'autre jeune femme.
Thèdes avait eu des sanglots dans la voix et sa phrase n’avait vraiment aucun sens aux yeux d’Athalie. Un peu gênée mais ne souhaitant pas relever quelconque anomalie dans les dires de sa camarade, elle ne put s’empêcher de rougir et de nettoyer ses lunettes, signe d’embarras.


« Bon, Laure t’a fait visiter quoi, au juste ? Je suis certaine qu’il doit rester plus de salles que dont t’imaginais même pas l’existence. »

Euh… La mémoire d’Athalie ressemblait un peu à un système aléatoire. Elle connaissait un peu ce genre de problème, dans ce que selon son père lui disait, les Ma... Mathématiques des Moldus. Elle n'avait pas tout compris de ce que lui avait expliqué son père, mais une chose était sûre "aléatoire", ce n'était pas bon pour elle.
Sa mémoire lui jouait souvent des tours à se souvenir de détails peu importants et à oublier les informations essentielles ; à retenir n’importe quel visage et n’importe quel nom, mais à souvent les mélanger ; à retenir les dates sans les années, les auteurs sans leurs dates ou leurs courants littéraires ; et tout autre renseignement improbable.
Heureusement il semblait que Thèdes avait énormément besoin d’oublier ce qui la tourmentait et ne prenait pas le temps d’entendre les réponses de la jeunette joufflue. De temps à autre, elle s’arrêtait et s’inquiétait tout de même de savoir si la fille à lunettes la suivait.

Au bout d’un moment, elle s’immobilisa devant une porte qu’elle hésita à ouvrir. Athalie essayait tellement de retenir les chemins, les lieux, les moindre détails qui pourrait l’empêcher de se perdre qu’elle manqua de s’étaler sur la jolie Cinnacrow.


« Deuxième conseil de la journée : N’entre jamais dans cette pièce. C’est un coup à te mettre ton cerveau sens dessus dessous. »

Elle regarda la porte de bois ressemblant à toutes les autres et se demanda comment se souvenir de quel pas de porte il ne fallait pas franchir. Son second conseil était tout aussi étrange que le premier pour la nouvelle. Néanmoins, cette fois-ci, elle se permit de lui en demander plus. Elle se prenait vraiment au jeu de la visite.

« Pourquoi ? C’est quoi comme genre de salle ? J'en reviendrais vivante quand même ? Je veux dire, si un jour je me trompe de porte ? Personne n'est mort dedans ? »

Athalie leva les yeux vers Thèdes et la regarda avec de grands yeux d’enfant avide de savoir et un peu affolé. Du haut de ces 18 ans et de son mètre 67, elle ne semblait n’avoir désormais plus que 8 petites années et un bon mètre 20. Autant dire que son joli minois malicieux n'arrangeait rien à cette image qu'elle donnait d'elle-même à cet instant.
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Thèdes Konstonhalu
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Thèdes Konstonhalu



 
▌Né(e) le: 27 juillet
▌Pays d'origine: Norvège
▌Statut: 2ème année

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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyVen 29 Juin - 20:50

Thèdes l’écouta, l’air concentré sur la nouvelle. De la concentration, elle en avait vraiment besoin, pour ne pas partir ailleurs, alors que son esprit vagabondait déjà vers des pensées glauques et très lointaines. Il valait mieux s’occuper plutôt que de se morfondre, et Athalie n’avait pas l’air d’être une mauvaise fille, juste une nouvelle un peu perdue, qui, comme bien d’autres, avait besoin de quelques repères pour avancer doucement dans l’enceinte de l’université, que ce soit pour grandir et étudier. Est-ce qu’on pouvait vraiment grandir une fois la porte ouverte ? Thèdes n’en savait rien, espérait, du moins. Du haut de ses dix-neuf ans, Thèdes avait bien l’air d’une adulte, du moins physiquement, alors que psychologiquement, c’était encore tout le contraire. On n’est pas adulte, quand on n’a que dix-neuf ans, ce n’est pas possible. Beaucoup la trouvaient puérile, avec ses réactions fracassantes, d’autres trop manipulatrice pour son propre bien. Thèdes n’en savait rien, mais elle se doutait bien que la réponse ne se trouvait pas dans une des deux propositions, ou un peu dans les deux, allez savoir. À dix-neuf ans, on est simplement un enfant, encore, et puis c’est tout. Le reste viendrait avec l’expérience, peut-être, et beaucoup de temps.

Du temps, elle en avait à revendre, sinon, elle n’aurait pas été là pour Athalie. Elle savait tout de même que les jeunes qui entraient à Swyn en cours d’année en avaient besoin. Elle-même n’avait pas eu grand monde l’ayant aidée pour se faire à la vie de sa nouvelle école magique avancée. Seulement, elle avait rencontré de bonnes personnes aux bons moments, là où elle commençait doucement à lâcher, et à languir son pays natal, qui, ici, n’avait de représentant qu’elle-même. La notoriété qu’elle avait eue en Norvège s’était réduite à néant alors qu’elle était arrivée en Irlande. Évidemment, être fille de ministre n’est intéressant que lorsqu’on habite dans le pays où le père dirige… Cela dit, à bien y réfléchir, ce n’était pas si mal. En arrivant dans ce pays, Thèdes n’avait pu que montrer ce qu’elle était, tout simplement, sans avoir à écoper, encore une fois, de la réputation de son père qui, malgré sa bienfaisance envers un pays qu’il adorait, n’avait fait qu’accabler Thèdes et l’avait oubliée à porter sur ses épaules un lourd poids de responsabilité. Ici bas, Athalie ne devait pas savoir, ce qui ne gênait pas Thèdes le moins du monde. Le mystère, c’était quelque chose qu’elle avait toujours apprécié. Le mystère, oui, pas les secrets. Pas les trous de mémoire. Pas l’alcool, pas les italiennes, pas les filtres d’amou…

Ça y est, son esprit s’en était allé, et, alors qu’elle répondait, elle fronça imperceptiblement les sourcils. Revenir au réel, à ce qu’il se passe en face d’elle, ne pas penser, surtout pas :

« Ne t’en fais pas. Tu ne mourras pas si tu entres dans cette pièce. »

Elle lâcha la poignée. Mourir, non, bien sûr que non, mais cette pièce savait retourner des esprits sans mal. Est-ce qu’Eleanor était folle à lier, et si c’était le cas, était-ce qu’elle y passait le plus clair de ses nuits ? Cette pièce rajoutait des problèmes là où il n’y en avait pas, elle semblait en enlever, mais en rajoutant d’autres, plus gros, plus importants.

« Personne n’est mort, ici. Ou alors, je ne suis pas au courant. »

Des suicides, peut-être ? Qu’en savait-elle, après tout ? Elle n’était là que depuis deux ans, et ce n’était pas assez pour tout connaître de ce château. Plus tôt, elle avait dit à Athalie que ce lieu regorgeait de salles inconnues. Elle ne disait pas ça que pour la nouvelle, Thèdes ne se vantait pas de connaître les lieux plus que quiconque ; elle-même s’était habituée à une routine plutôt agréable qui consistait à vivre dans un environnement plus ou moins chaleureux avec des gens qu’elle appréciait – plus ou moins, encore – sans s’embêter de détails qui n’avaient bien évidemment aucune importance.

« Cette porte, c’est la salle à Revers. Dedans, il y a un miroir. »

Quoi de plus commun qu’un miroir ? Et pourtant, rien ne plus terrible non plus. Qui pouvait bien s’empoisonner l’existence à cause d’un miroir ? Toute la population de Swyn, peut-être, si les gens s’étaient plus souvent attardés sur cette pièce.

« Elle te donnera ce que tu veux le plus. En échange de quelque chose que tu as, ce quelque chose ayant la même importance. »

Elle trouva les yeux d’Athalie, s’attardant sur le bleu de ses yeux, derrière ses lunettes. Ce n’était pas le même bleu qu’Andrew, et pourtant, cet abruti revenait toujours dans ses pensées.

Abruti.

« N’y va pas, c’est tout. »

Elle avança davantage sans plus s’attarder sur la réponse d’Athalie comme sur la porte de la salle à Revers. Faire semblant, elle le faisait mal, mais une nouvelle ne pourrait correctement s’en rendre compte, n’est-ce pas ? Qui était-elle pour savoir vraiment ce à quoi elle pensait ? Elle s’arrêta devant le panneau d’affichage pour le lui montrant, arrachant par la même occasion le papier que Laure avait fixé pour le week-end en forêt. Elle fronça les sourcils, encore. Il était partout. Elle arracha un deuxième papier, celui là avait traîné ici depuis trop longtemps, maintenant. Écriture ronde. Andrew. Appartement. Et sans elle. Mais ça remontait, et il y avait prescription, depuis le temps, n’empêche que ça lui faisait un bien fou alors que, tout sourire et en expliquant à Athalie pourquoi elle s’était arrêtée ici, elle déchirait en mille et un morceaux l’annonce entre ses mains.

« Tiens, ça, c’est le panneau d’affichage. Les élèves peuvent y mettre des annonces, les professeurs aussi. Si un professeur est absent, c’est ici qu’il le dira. Si les élèves ont prévu quelque chose, c’est aussi ici. Bref, jette-y un coup d’œil dès que tu peux. »
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Athalie Maler
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▌Né(e) le: 3 mai
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MessageSujet: Re: Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]    Thèdes qui dit, Lauréline qui exécute ... Il y a un soucis là ! Rien ne va plus ... Mais attend que la roue tourne ! [pv Athalie]  EmptyMar 3 Juil - 17:10

Athalie savait que Thèdes se voulait rassurante dans ses propos, mais à vrai dire, qu’elle ne sache pas si quelqu’un était vraiment mort à l’intérieur de cette salle au nom étrange terrorisait la petite brunette. Comment on ne peut pas être au courant de ce genre de chose dans une salle qui pourrait effrayer et qui était vivement déconseillée ? Quand même voyons ! Athalie savait que tout le monde n’était pas aussi peureux qu’elle, mais tout de même, il fallait se renseigner.
C’était décidé ! Elle irait dès la fin de la visite chercher à la bibliothèque toute mort anormale à SWYN. Mais où était la bibliothèque au fait ?
Que disait-elle déjà… ? Ah oui ! La Salle à Revers ! C’est quoi cette histoire d’un simple miroir la meublant ? Un miroir qui donnerait à celui qui entrerait ce qu’il désire le plus, en échange de ce qu’il a, d’importance identique ? Qu’est-ce que c’était donc que ce charabia ? Franchement pas tentant… Elle se rappela d’un conseil de sa mère « Si un quelconque objet magique n’a pas l’air tentant, voire dangereux, ne t’y approche pas. Il y a toujours quelque chose de mauvais là-dessous. Crois-moi. ». Sa mère lui donnait peu de conseil, à vrai dire, mais celui-là, elle l’avait retenu. Surtout qu’Athalie en avait déjà fait l’expérience avec son cousin, Nathan Elbow, quand ils avaient trouvés dans le grenier de leurs grands-parents une écharpe qui manqua d’étouffer Nathan. Ils s’en étaient sortis avec une peur bleue et une punition d’une semaine de corvée de dégnomage. Pas grand-chose, mais ç’aurait pu être pire si la jeune fille à lunette n’avait pas eu le réflexe de prévenir sa Grand-Mère. Ç’avait été la seule et l’unique punition d’Athalie et la dernière fois où elle accompagnait son cousin dans ses aventures farfelues. Elles lui avaient déjà values une cicatrice et, après ça. Non, non, il fallait s'arrêter là. Nathan se débrouillerait tout seul. Tiens d’ailleurs qu’est-ce qu'il devenait celui-là ?


« N’y va pas, c’est tout. »

Pour ça, Thèdes n’avait pas à s’inquiéter, plus jamais Athalie ne rentrerait dans une salle qu’on lui interdisait formellement, ou qu’on lui déconseillait autant. Elle avait une trouille bleue de ne jamais en ressortir, ou de devoir vendre son âme. Enfin, des trucs idiots des histoires d’horreur moldue autrichienne et anglaise. Impensable dans une école de Sorcellerie, irlandaise de surcroit ! Il n’empêche, Athalie n’avait aucune envie d’avoir à faire face à ce miroir étrange et sournois.

La Salle à Revers. Au Rez-de-Chaussée. Pas loin du Hall d’Entrée.
La Salle à Revers. Au Rez-de-Chaussée. Pas loin du Hall d’Entrée.
La Salle à Revers. Au Rez-de-Chaussée. Pas loin du Hall d’Entrée.

Ça devrait aller. Elle va s’en souvenir. Ah ! Ce que cette mémoire est agaçante par moment ! Mais bon, de toute façon, si jamais elle y entre, en voyant le Miroir à Revers, elle se souviendra qu’il ne fallait pas être là. Athalie a une mémoire très sélective et un peu de poisson rouge, mais elle n’est pas stupide pour autant. Elle s’en souviendra…



« Tiens, ça, c’est le panneau d’affichage. Les élèves peuvent y mettre des annonces, les professeurs aussi. Si un professeur est absent, c’est ici qu’il le dira. Si les élèves ont prévu quelque chose, c’est aussi ici. Bref, jette-y un coup d’œil dès que tu peux. »

Ah ! Tiens ! Le Panneau d’Affichage, elle s’y était déjà arrêtée. Ça, elle s’en souvenait. Mais pourquoi Thèdes venait d’y arracher une feuille ? Hmm… Ça devait être sans importance. Une information périmée sûrement. Athalie n’y fit pas plus attention finalement. C’était plutôt la précipitation de Thèdes qui l’avait étonnée. Enfin… Ce n’était pas ses histoires. Peu importe. La nouvelle fourrait vraiment son nez partout. Mentalement parlant.

« Il y a tellement de salle et de couloirs à se souvenir. J’espère qu’il n’y a pas trop d’étage… Et est-ce que les murs ou les escaliers ont une particularité ? Je n’aimerais pas me retrouver dans une salle à l’opposé de celle que je cherchais parce qu’une porte à décider de passé du Rez-de-Chaussée au Troisième étage sans m’en avertir. Je préfèrerais être mise au courant. Tu vois ? »
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