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 Petit déjeuner d'avant shopping (Baltigan)

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James Kirkby
M.U.M
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James Kirkby



 
▌Né(e) le: 7 juin
▌Pays d'origine: Royaume-Uni
▌Statut: 4ème année

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MessageSujet: Petit déjeuner d'avant shopping (Baltigan)   Petit déjeuner d'avant shopping (Baltigan) EmptyJeu 26 Jan - 10:46

Chaque année, c'était la même galère. Le hibou de sa mère n'avait pas manqué d'arriver, quelques jours auparavant, pour lui rappeler ce qu'il savait déjà : « C'est bientôt l'anniversaire de ton père, n'oublie pas », avait-elle glissé en post-scriptum de sa lettre. Bien sûr, qu'il n'oublierait pas. C'était une tradition à laquelle il fallait se plier, et manquer l'anniversaire du chef de famille aurait été un véritable affront. La cérémonie de la remise des cadeaux avait quelque chose d'angoissant, à force d'être mise en scène. Le père, dans son fauteuil de cuir, jambes croisées, recevait d'abord le présent de son épouse. Puis celui de ses fils, par ordre d'âge. James venait en dernier, et répétait, comme ses frères, un « Joyeux anniversaire, père» qu'il complétait d'un rapide baiser sur la joue. Chaque année, aussi loin que remontaient ses souvenirs, ç'avait été pareil. Le même fauteuil, la même étiquette quasi royale pour approcher son père... Thomas Kirkby avait toujours eu une certaine tendance à la mégalomanie, et se comporter en roi faisait partie de ses habitudes. Il avait toujours aimé régler la vie et les habitudes de la maison, et s'en sentir le souverain. Même lorsque James avait quatre ans et n'offrait qu'un infâme barbouillage baptisé « dessin », il fallait obéir au cérémonial. Et, même adulte, pas question de se dérober... Ce ne serait qu'un mauvais moment à passer, entre la remise des cadeaux et le repas un peu ampoulé qui suivrait. Ensuite, son père, satisfait, rassuré sur son autorité paternelle, se détendrait enfin, ce qui permettrait à sa petite famille de respirer un peu, en attendant sa prochaine crise de folie des grandeurs. Mais d'ici là, il fallait trouver un cadeau... et c'était, précisément, le point qui inquiétait James. Qu'offrir à un père, à cet homme pour lequel il éprouvait au moins autant de crainte que d'affection ? L'envie de lui faire plaisir se doublait de la peur de le décevoir, de tomber à côté, et le choix du cadeau demandait mûre réflexion.
L'étudiant, allongé sur son lit, passait en revue les possibilités les plus classiques, pour les écarter une à une. Une plume ? Il en avait reçu une l'an dernier, de la part de son aîné. Une cravate ? Il devait en avoir cinquante, dans son armoire. Un livre ? Thomas n'avait guère le temps de lire. Des chocolats ? Ce ne serait pas suffisant.
Tout en poursuivant ces réflexions, James finit par se lever, bien qu'il fût encore tôt, et s'habilla en silence. Contrairement à ses habitudes, il opta pour une tenue décontractée, un jean ajusté et une simple chemise bleu marine à manches longues. Son blouson noir en main, il quitta le dortoir sur la pointe des pieds, et sortit, sans même prendre un café, de l'enceinte de l'université. À grandes enjambées, il gagna la limite à partir de laquelle il pouvait transplaner, vérifiant d'un geste machinal qu'il avait bien pris sa bourse, avec une idée bien précise en tête... Puis qu'il devait aller au village, il allait prendre un petit déjeuner à la Pimentine. Un vrai Irish breakfast, le genre de repas qui cale pour la journée, avec les oeufs au bacon, les saucisses, les haricots et tout. Il en prenait rarement, mais, de temps en temps, c'était une envie irrépressible... Cela changeait des petits déjeuners anglais, ou des petits déjeuners qu'il sautait à peu près toute la semaine, faute d'appétit avant d'aller en cours.
À cette heure, la Pimentine était calme, et le jeune homme put choisir une table bien située, juste à côté d'une fenêtre. En attendant sa commande, il attrapa le journal qui traînait sur le comptoir, et l'ouvrit, mais sans lire réellement. Le problème du cadeau de son père occupait entièrement son esprit, et il se mit à parcourir les publicités, un peu abattu, dans l'espoir de trouver une idée.


-Et un p'tit déj, un ! claironna le patron, au bout de quelques minutes, en déposant devant lui un plateau abondamment garni. Bon appétit !

L'odeur de la nourriture remonta un peu le moral de James. Ses couverts en main, il s'attaqua aux plats, en songeant qu'après tout, il avait toujours trouvé quelque chose à offrir à son paternel. Ce n'était pas cette année que ça allait changer, non ?
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MessageSujet: Re: Petit déjeuner d'avant shopping (Baltigan)   Petit déjeuner d'avant shopping (Baltigan) EmptyLun 30 Jan - 20:42

Rassurer les parents est le rôle qui incombe à chaque enfant ayant quitté le cocon familial à un moment donné, et c’est en soi tout à fait normal. Baltigan ne rechignait d’ailleurs jamais à écrire de longues lettres en étalant ô combien ses études étaient passionnantes et ses fréquentations très gentilles avec lui. Même si des fréquentations, depuis un an qu’il était à S.W.Y.N, demeuraient bien pauvres, pour ne pas dire inexistantes. Mais ça ce n’était pas une chose rassurante, donc mieux valait écrire une dizaine de paragraphes sur la qualité de ses repas à la place.

Les lettres du jeune hommes n’étaient de toute façon pas vraiment destinées à ses parents, mais surtout à ses deux jeunes soeurs, Evelyne et Juliette. Les deux amours de sa vie, comme il aimait à le penser, voulaient toujours tout savoir: à quoi ressemblait l’université, sa chambre, ses camarades, ses professeurs, les villages et les gens alentours, les créatures qu’il découvrait ou quels sorts il venait d’apprendre. Loin de se sentir frustrées de ne pas avoir de pouvoirs, elles se passionnaient pour ceux de leur grand frère et s’émerveillaient de tous ses dons chaque fois qu’il avait l’occasion de les leur montrer.

Mais leur dernière exigence postale était de recevoir pleins de photos. Des photos qui bougent, comme celles du magazine sorcier auquel Balt’ les avait abonnées. Evelyne lui avait même offert un appareil photo avant la rentrée en prévision de cela, le même que le sien, ce qui n’était pas rien!

Baltigan avait donc décidé de sortir pour prendre des photos de Bourg-en-Bière, ses rues, ses devantures, ses comptoirs et ses habitants. Le plus discrètement possible cela dit, mais ce n’était pas une grande difficulté pour lui vu comme il savait se fondre dans le décors... Il portait un sweat beige sur un tee-shirt gris, un pantalon noir, des chaussures noires, une écharpe et un bonnet noirs et gris, bref rien de bien notable dans le décors de ce village sorcier où tant d’étudiants se pressaient avec agitation.

Pendant un moment Baltigan s’arrêta devant la vitrine d’une animalerie. Il avait eu un adorable chat roux du temps où il était à Beauxbâtons, hélas le matou avait finit par s’enfuir peu de temps avant que le français ne passe ses ASPICs... une petite tragédie, mais Balt’ avait finit par l’accepter. Après tout la vie étudiante n’était pas idéale pour s’occuper d’un animal de compagnie. Pourtant à voir toutes ces adorables bestioles à plumes ou à fourrure... han, quel crève coeur!

Le brun secoua la tête et se décrocha de cette vitrine, se forçant à continuer sa route. Maintenant qu’il avait fait le tours de rues il serait sûrement intéressant de faire quelques clichés de l’endroit le plus emblématique pour les étudiants fêtards à Bourg-en-Bière: La Pimentine. Qu’on veuille manger ou surtout boire, c’était the place to be. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, Balt’ y était déjà allé plusieurs fois! On ne l’y avait jamais vu, c’est tout... mais il y était.

Arrivé dans le pub, Baltigan s’installa au comptoir pour être certain d’avoir l’attention du barman. A chaque fois qu’il venait ici et qu’il s’installait à une table, même en appelant une vingtaine de fois il devait attendre une heure et demie avant qu’on vienne lui demander ce qu’il voulait commander... Une fois repéré, il commanda une bière et ressortit son appareil photo. Il commença à photographier dans des gros clics pré-enregistrés tous les recoins du lieu et les clients.

Le tenancier vint déposer une énorme assiette devant un jeune homme que Baltigan savait être un étudiant. Plutôt chétif pour un aussi gros mangeur! Il devait être affamé! Cette idée fit sourire le français qui zooma un peu sur ce modèle dans sa situation culinaire actuelle. Il se voyait bien envoyer ce cliché à ses soeurs avec pour légende un grand «miam» qui pour ses parents n’illustrerait que le plat de ce jeune homme, mais qui pour ses soeurs signifierait «adorable dans son genre». Ah les codes secrets, idéals entre frères et soeurs pour parler dans le dos de papa et maman!
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James Kirkby
M.U.M
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MessageSujet: Re: Petit déjeuner d'avant shopping (Baltigan)   Petit déjeuner d'avant shopping (Baltigan) EmptyLun 6 Fév - 20:42

Trois plats, une pile de toasts, une théière, un verre de jus d'orange. Il y avait de quoi manger pour six, sur cette table... James eut un peu honte, en regardant les plats alignés devant lui. Il était parti pour s'empiffrer, chose qui aurait été légitime s'il avait prévu des travaux de force plus tard dans la journée... Mais non, sa seule activité de la journée serait du shopping, pas vraiment l'idéal pour évacuer les centaines de calories qu'il s'apprêtait à absorber. L'étudiant se servit une tasse de thé fumant, et, tout en tournant lentement sa cuillère, se plongea dans la lecture d'un article de journal. Il était question de la crise politique qui paralysait l'Espagne magique depuis plusieurs mois ; personne ne voulait accepter le rôle de Ministre de la Magie, de sorte que le le pays n'était plus réellement gouverné. Un comité provisoire avait été désigné pour expédier les affaires courantes, mais aucune loi importante ne pouvait être votée... Un cas extrêmement intéressant, que tous les étudiants en Relations Internationales se devait de suivre de près, avaient dit les professeurs. James termina sa lecture en trempant ses lèvres dans sa tasse de thé, puis il plia le journal pour se consacrer entièrement à son petit déjeuner.
Le jeune homme s'attaqua avec enthousiasme à son assiette d'oeufs au bacon, tout en réfléchissant au cadeau de son père – après tout, c'était la raison de sa présence dans ce village. Sa dernière conversation avec son géniteur n'avait pas été tellement agréable, ce qui n'aidait pas à trouver une idée satisfaisante. Le jour où son benjamin était parti pour l'université, Thomas Kirkby l'avait pris à part pour lui infliger l'un de ces sermons dont il avait le secret ; un bon fils devait avoir à coeur de contenter son père, et réussir ses études devrait, bien entendu, être sa principale préoccupation. Il avait ajouté quelques remarques bien senties sur le niveau trop médiocre des notes de James l'année précédente – un diplôme obtenu sans mention ! Comment pouvait-on se satisfaire de cela ? Ces notes avaient conduit au rappel du benjamin, jusqu'alors étudiant en Italie ; puisqu'il n'était pas fichu d'être sérieux sans surveillance, il allait étudier au pays. Thomas avait consenti à l'envoyer en Irlande, où la formation en Relations Internationales était des plus renommées, mais il exigeait des résultats bien meilleurs, sous peine d'inscrire son fils à Londres pour pouvoir constamment le surveiller. En guise d'au revoir, il avait lâché un solennel « ne me déçois pas », phrase que James associait à des ennuis presque certains.
Le cadeau... Il fallait trouver quelque chose de bien, qui flatte l'ego paternel, de manière à consolider l'embellie que lui avaient valu ses premières notes. Un beau cadeau, personnel, coûteux, quelque chose qui montre sans équivoque à Thomas que son fils ne cherchait qu'à le contenter. Mais quoi ? Les minutes passaient, et aucune idée lumineuse ne venait. Les coups de fourchette de James se faisaient plus lents, à mesure que sa réflexion se prolongeait...
Un léger déclic, non loin de lui, lui fit lever la tête. Un garçon – un étudiant qu'il avait quelquefois aperçu, lui semblait-il, dans les couloirs de Swyn – venait de le prendre en photo. Comme ça, sans même demander la permission... James ne badinait pas avec la politesse, et il jeta un regard glacial au jeune homme :


-Ne vous gênez surtout pas.

Était-il blond ou brun ? Beau ou pas ? L'Anglais n'avait prêté aucune attention à celui qu'il toisait sans douceur, chose rare chez lui. D'ordinaire, lorsqu'il devait converser avec un homme, il commençait par l'observer d'un oeil expert... mais cette fois, il se sentait trop nerveux pour cela. Et ce type arrivait vraiment au mauvais moment, avec son appareil photo.

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