MAISON : Plum'
ANNÉE D'ÉTUDES : Autant que de doigts sur ma main. Je précise que je ne suis pas un être bizarroïde venant d’une planète étrange et que j’ai des mains tout à fait normales, sans tentacules ni rien. Vous voulez voir ?
SPÉCIALISATION : Après un ACAII en Relations internationales, un MUM en coopération magique.
PROJET D'AVENIR : Météorologue. Non, sans blague, c’est marrant les nuages, ils ont toujours des formes sympatoches. Et puis c’est pratique, quand on voyage d’un endroit à l’autre pour parlementer avec les différentes créatures, de savoir s’il faut prendre un imperméable ou pas.
ANCIENNE ÉCOLE DE SORCELLERIE : Poudlard. Ils devraient changer le nom de l’école, d’ailleurs, il y a beaucoup mieux comme jeu de mots. Swyn, au moins, c'est un acronyme amusant.
ATTITUDE SCOLAIRE : Au début, j’étais super excité. « Quoi, de la magie, mais c’est trop bieeen ! Je croyais que c’était à 13 ans, qu’on découvrait ses pouvoirs magiques, comme dans le livre de… » J’écoutais tout, j’avais envie de tout essayer. Ca changeait des maths et du français. Sauf que je suis nul, en fait. Du coup j’ai commencé à me moquer un peu de mes résultats et à ne pas toujours suivre les instructions. J’aime bien rigoler, en cours, et c’est souvent un peu trop sérieux à mon goût. Ca fait moyennement rire les professeurs, alors je me fais virer, des fois, mais ce n’est pas la fin du monde. Ma mère dit que si, mais ma mère prend tout trop à cœur.

TAILLE : 1m79. Vous croyez qu’on a fini de grandir, à 23 ans ? …
DESCRIPTION PHYSIQUE : Comme j’ai déjà essayé de vous le dire, j’ai cinq doigts par main, et cinq doigts différents, je tenais quand même à ce que ce soit clair. Des carpiens, des métacarpiens, des phalanges, et même des ongles, quoique je les coupe très courts. Elles traînent un peu partout, mes mains, surtout sur les filles, en fait. Elles me trouvent mignon, en général. Symétrique. Doux. Même si mon nez un peu trop pointu à mon goût. Ce n’est pas grave, ce n’est pas comme si ça se voyait, il est juste en plein milieu de ma figure et elles regardent plutôt mes lèvres que mon nez. D’ailleurs elles peuvent bien se plaindre qu’on ne les regarde pas dans les yeux (les miens sont vert sauge, au passage) quand on leurs parle et qu’on mate leur décolleté, elles ne font pas beaucoup mieux. Mes lèvres, elles sont toujours en mouvement, pour sourire, pour parler, pour rigoler, pour embrasser.

Je ne suis pas franchement grand ni franchement large d’épaules, mais je suis sportif et ça se voit, surtout que je suis souvent en short et débardeur. J’ai rarement froid, alors je ne m’embête pas à prendre de veste quand je sors, en général. Du coup l’été je crame une première fois avant de bronzer et de le rester, et c’est la bataille tous les ans contre l’hiver. Il fait froid de plus en plus tôt, juste pour que je me couvre plus longtemps dans l’année, mais non, je ne me laisserai pas faire. Sortir un manteau en novembre est psychologiquement impossible. Il peut bien m’envoyer des blizzards et des tempêtes de neige, je peux tenir le froid aussi bien que l’alcool ! Après on essaie de me faire la morale quand j’attrape des rhumes, mais c’est tout de suite moins pertinent quand ceux qui se couvrent bien en ont aussi. Je n’y peux rien si j’ai l’impression d’étouffer dès que je m'habille chaudement. Ma tignasse me couvre déjà le cou, c’est bien assez. J’ai les cheveux raides, plutôt longs. Ils étaient blonds quand j’étais gosse, et le sont encore en plein été, mais ils tournent plus ou moins châtains depuis quelques années. Mais ce dont on se souvient, souvent, c’est de mon parfum. Il est léger, agréable, une odeur de printemps.

Bon, ben comme ça vous avez une petite description de moi de la tête aux p… ah, mais c’est que je les oubliais, mes pieds. Je n’ai peut-être toujours pas atteint le mètre quatre-vingt, mais mes pieds ont été les premiers à pousser, et vite. Ted aux grands pieds. Ted aux pieds qui dépassent. Ted aux palmes. Ca a été ça pendant toute mon adolescence, et la maladresse qui allait avec. Ca va mieux, maintenant. Pas qu’ils aient rétrécis, mais je ne suis plus disproportionné, donc rassurez-vous et arrêtez de regarder par terre, je ne vous marcherai pas dessus.

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE : Drôle. Enfin, ça dépend de votre sens de l’humour, mais en général, on me trouve amusant. Et bruyant. Je parle fort sans m’en rendre compte, ma voix porte loin. Je n’ai pas honte de sortir n’importe quoi, de dire ce qui me passe par la tête ou de partir dans tous les sens pour faire rire la galerie. J’aime bien l’autodérision, aussi. Me prendre au sérieux, et puis quoi, encore ? Autant me suicider d’ennui. Je ne sais pas comment font certains autres pour être aussi tendus et rabat-joie. J’ai besoin de bouger, j’ai besoin de rire et de craquer, et si je dérange, tant pis, je sais m’excuser et un sourire enjôleur résout tous les problèmes. J’aime l’imprévu et le danger, ils m’attirent, à croire que j’ai un aimant sous la peau. L’adrénaline. J’ai l’impression d’être invincible, même si je sais pertinemment que non. Si je devais dire non à chaque fois qu’il y a le moindre risque, je resterais toujours sous ma couette, et encore, on peut s’étrangler avec des draps. Alors je fais le contraire, j’essaie tout et je me gonfle de sensations. C’est simple, je suis toujours partant, peu importe pour quoi, peu importe pour où. Je n’ai qu’une vie, autant la vivre, quitte à la raccourcir. Tant pis pour les bleus et les égratignures, de toute manière ils partent vite. Même si je les remplace tout aussi rapidement… Mais à cause de ça, les gens me trouvent trop léger, parfois. Ils disent que je ne sais pas être sérieux, que je ne sais pas écouter. Que je suis toujours là pour rigoler, mais que dès qu’il y a le moindre sujet grave, j’ai l’air ennuyé, je me détache, je pense à autre chose, je regarde ailleurs et je me perds quelque part sur la lune, là où ils ne peuvent pas me rejoindre, parce qu’ils ne supportent pas l’atmosphère de là haut. Ca les énerve, mais à un point… Ils ne veulent pas comprendre que je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas comment réagir. Ou alors, je m'en moque, ça ne m'intéresse pas, je relativise, ce n'est pas aussi important qu'ils veulent le croire. Et je biaise.

Il parait que je ne suis pas assez ambitieux, aussi, que je laisse tout tomber trop vite et que je n’ai aucune persévérance. Les gens ne semblent pas comprendre que je n’ai pas besoin d’une montagne de gallions, d’une copine stable ou d’un travail important pour être heureux, ni d’être bon dans un domaine ou un autre. J’aime bien goûter des trucs différents, alors j’essaye et puis j’abandonne pour autre chose, ce n’est pas comme si c’était nécessaire d’avoir un atout qui nous suit depuis longtemps. Je n’en ai pas, à part mon charisme naturel et on ne peut pas me reprocher de ne pas l’utiliser. Je croque la vie à pleines dents. Pas besoin d’être puissant ni d’avoir des rêves grandiloquents. Quoique j’en ai pas mal, des rêves. Je prends toutes les grandes causes, et je vais crier pour les faire entendre. C’est juste que je ne termine jamais un projet. Je vais me battre pour de meilleures conditions pour les elfes de maison et le lendemain pour plus de choix de repas pour manger à l’uni, je n’y peux rien, je m’enflamme pour un rien et j’agis sur le coup, spontanément (je précise pour la direction que c’est super bon, mais faut comprendre, c’est une tradition étudiante de se plaindre de la bouffe ). Au moins mon enthousiasme est encourageant pour les autres, je leur donne envie d’aller plus loin. Ce que les autres pensent impossible, je le rends facile. Les gens baissent la tête trop vite, à la première difficulté, ou alors ils s’en inventent, alors que je me jette dans tout et n’importe quoi sans me casser la tête. J’aime le changement, le bruit, les réactions, je n’ai pas peur d’essayer ou de me ridiculiser en le faisant.

SIGNE DISTINCTIF : Au bout des doigts j’ai des ventou… Bon d’accord ou pas. Alors... Ah, j'adore les pommes, ça, c'est distinctif. Cueillies sur l'arbre, en compote, froides, chaudes, avec ou sans peau, nature, à la cannelle, en tarte, en gâteau, n'importe. An apple a day keeps the doctor away, vous devriez faire pareil. En plus ça réveille. Bon, ça, ce serait plutôt une raison pour que j'arrête d'en manger, en fait.

SANG : Ben rouge, comme tout le monde, je vous ai dit que je n’étais pas un extraterrestre. Avec des hématies, des leucocytes, du plasma et tout ce qu’il faut, je vous jure. Rien à voir, mais mes parents sont moldus, sinon.

SITUATION FAMILIALE : "A taaaaaaable !"
~Matthew Hanson ou « P’pa »
C’est le plus grand, c’est le plus fort et c’est le meilleur. Il tient une boutique de bric et vrac, on peut trouver tout et n’importe quoi chez lui, sauf ce dont on a besoin. Une vraie caverne d’Ali Baba. Il rigole fort, fait des blagues pires que les miennes, et passe son temps à rechercher de nouvelles merveilles antiques.

~Heather Hanson ou « M’man »
C’était la fille des voisins, et puis elle est tombée amoureuse et elle a déménagé en face de chez elle. Elle veut le meilleur pour nous tous, du coup elle est assez dernière nous. On a beau être cinq, c’est à croire qu’elle a des yeux derrière la tête et qu’elle lit dans nos pensées… Ah, et elle fait les meilleurs gâteaux aux pommes de la planète, aussi.

~Sloan Hanson ou « laisse-moi tranquille ou je t’étripe »
28 ans. Elle sait se défendre, ça c’est sûr. C’est la grande, la rancunière, la responsable, la sérieuse, celle dont l’antre est un terrain plus qu’interdit et si j’ose y mettre le bout d’un seul orteil, je risque de ne plus le retrouver. Les menaces sont violentes, et mieux vaut l’écouter. Je crois qu’elle est un peu jalouse de moi. Elle a fait médecine, et maintenant elle est o… o… osthéo.. oto… ophta… Non je ne sais plus en fait, ce n’est pas comme si je m’étais un jour intéressé à la question, mais ça commence par un O.

~Terrence Hanson ou « le sage sur son bateau »
25 ans. C’est mon compagnon de jeu, mon camarade de voyage, mon vagabond de frère, même s'il préfère la mer aux forêts. « Emmène-moi là où respirent les sirènes. » Il est un peu dans son monde à lui, le seul de la famille qui peut se taire pendant plusieurs heures de suite de manière volontaire. Il est assez proche de Sloan, contrairement à moi. Il soigne aussi, mais s’intéresse aux animaux plus qu’aux humains. Si vous voulez tout savoir, je crois qu’ils ont choisi médecine juste pour pouvoir se vanter de leur vocabulaire biologique à table. Il fait un mètre quatre-vingt-un, et j’ai eu beau lui faire toutes les promesses du monde, il ne veut pas me donner son dernier centimètre… Egoïste, va.

~Shannon Hanson ou « la poète »
24 ans. Shannon, elle veut partir, loin. Elle a toujours aspiré à… autre chose. Elle dit qu’il n’y a rien, chez nous, et qu’elle, elle veut voir le monde. Elle rêve de Londres, de Paris, de Rome. « Emmenez-moi au bout de la terre. » Chacun son truc. Elle est en lettres, pour être prof de littérature, et elle passe son temps à nous citer ses bouquins et à écrire des morceaux de poème sur des bouts de papier qu’elle glisse partout, sur le frigo, sur nos portes. Du coup, j’en ai appris pas mal bien malgré moi et je connais plein de livres dont je n’ai jamais lu une page.

~Shelby Hanson ou « la perle »
15 ans. C’est la seule à ne pas savoir que je suis un sorcier, tout simplement parce qu’elle parle tout le temps et est incapable de tenir un secret plus de trois secondes. On lui avait dit, il y a deux ans, mais ça a été un fiasco. Je ne me souviens pas du nombre d’Oubliettes qui ont dû être jetés à cette époque là… C’est la dernière, l'immature aux petits airs, la capricieuse aux yeux qui nous font fondre comme du beurre, la peste aux cheveux d’ange, notre insupportable trésor à tous.

~ Fitz ou « la loque »
15 ans, ou 16, ou 17, en fait on ne sait pas trop. Terrence nous l’a ramené quand j’avais 9 ans, ou plutôt il est venu tout seul, Terrence l’a nourri, j’ai joué avec lui et il n’est plus reparti. Lui, c’est un chien bâtard assez laid, de taille moyenne, à la fourrure courte grise ou blanche ou noire selon les endroits, avec une oreille à laquelle il manque un bout et le museau écrasé, qui passe son temps à dormir dans la cuisine allongé en plein milieu pour qu’on lui trébuche dessus. Entre autre. Avant il passait son temps à sauter partout et on faisait de longues promenades, mais maintenant le tour de la maison lui suffit.

ORIGINES : Je suis d’ici, moi. Petit village à l’ouest de Galway, sur la côte. Complètement perdu, comme coin. La mer, les falaises, les rochers, les étendues de rien. Ca change de Londres. Et ça fait des générations que ma famille y vit...

LOISIRS : Ca change d’un jour à l’autre, j’ai vraiment tout essayé, en fait, mais pas forcément longtemps. J’ai fait du foot, du basket, du handball, du tir à l’arc, de la natation, du kayak, du saut à l’élastique, de l’escalade, du voilier, du baseball, du quidditch… Le quidditch j’en fais encore, en tant que poursuiveur. J’aime voler, vite, et j’avoue être parfois un peu trop téméraire. C’est grisant. Du roller aussi, beaucoup énormément. Et du skateboard. Après j’aime surtout traîner avec les potes, traîner avec des filles, me balader dehors. Je n’aime pas particulièrement rester à l’intérieur. Des fois, je pars, et c’est tout. Un sac sur l’épaule, et puis c’est moi et les routes, pendant une journée, deux, trois, c’est selon. L’objectif est de se perdre et de faire de belles rencontres. Et puis faire des farces, aussi (certains fantômes ont de bien bonnes idées, d’ailleurs, dans le domaine). Manger. Boire (…pas de l’eau, ça n’a aucun goût et aucun effet). Jouer de l’harmonica. Trainer dans des endroits où je n’ai pas le droit de traîner.