Nom : En réalité, il s'appelle Jacques, du nom d'une comptine Moldue (Frère Jacques) mais il a été renommé Pierrot, également à cause d'une autre comptine moldue : "Au clair de la Lune", car il fait penser à ce personnage.

Nom du peintre/sculpteur/orfèvre : Henri Sarcadi - qui adorait les comptines moldues.

Description : Pierrot est ancré dans un mur. Plus précisément, il est à côté de la porte menant à la Tour des Plumentine. Malgré tout, on le voit parfaitement. Car seule une partie est bloquée dans le mur. Il a des cheveux mi-longs, s'arrêtant à ses oreilles, un peu plus courts pour certains. Sa tête est la partie de son corps qui n'est pas ancrée. Pas du tout, je veux dire. Et il a la manie de regarder tout ce qui bouge. Car Pierrot avait été enchanté et avait la capacité de se déplacer.

Mais revenons à sa description. Etant donné qu'il bouge tout le temps, ses cheveux sont souvent sur ses yeux ou placés de façon saugrenue aussi, ne fait-il que bouger encore sa tête pour pouvoir voir. Ils ont une teinte terre de sienne. Un brun clair. Ses yeux sont grands, et sont d'un vert pâle, certains disent qu'ils ont pâli avec le temps. Du maquillage noir cerne ses yeux clairs, le sculpteur l'a peint et l'a fait couler sur le côté de ses yeux. Il est de petite taille. Jacques porte un haut blanc à crème et un pantalon de même couleur. Tous deux sont amples, sans pour autant être trop grands pour lui. Il porte des gants de couleur blanche, également.
A son cou, pendent divers objets, dont un collier de bandeau marron auquel pend une sorte de gousset. Le sculpteur avait tenu à ce que sa création soit habillée et peinte. Il était également très précis dans ses détails. Il a un nez petit, quelque peu épaté. Ses lèvres sont épaisses, et brunes. Sa peau est également brune. Il semble que tout soit brun, chez lui. Les couleurs qui émanent de lui font penser à un chocolat au lait, surnom duquel les élèves de Plumentine l'affublent. Quant à son surnom de "Pierrot", c'est à cause de son allure, tout bonnement.

Fonction dans l'établissement : Gardien de Plumentine

Histoire de la sculpture : Henri Sarcadi était un bon sculpteur. Pas excellent, mais bon. Il se débrouillait, faisait de jolies choses. Il a créé Jacques en l'honneur des comptines moldues. Pour lui, Jacques reflétait bien Frère Jacques.

Il y a de cela plusieurs siècles, Jacques était une sculpture qui pouvait se déplacer comme bon lui semblait et, croyez-moi, il ne s'en privait pas. Il était alors une simple sculpture mouvante, sans poste précis autre que celui de décorer le château. Mais un jour, il y eu un petit problème, près de la Tour des Plumentine. C'était son endroit préféré. Et son endroit préféré avait eu quelques dégâts : suite à un mauvais sort lancé par un élève, les murs s'étaient écroulés. Pierrot refusa de bouger tant qu'il ne verrait pas son coin reconstruit. Il ne croyait pas à l'efficacité d'un sort, pour lui, le sort ne pouvait pas redonner le véritable aspect du mur, ses aspérités, ses entailles et autres choses. Au départ, on essaya de lui dire de partir : il était exactement à l'endroit où le mur était écroulé et une fois le sort lancé, il en ferait partie lui aussi. Et c'est ce qui arriva. Parce qu'on abandonna l'idée de le déloger, il était trop têtu.

Lieu dans lequel on peut le trouver : Près de la porte menant à la Tour des Plumentine.

Comportement vis-à-vis des étudiants et du personnel de l'établissement : Il regarde tout. Absolument tout. Aucun mouvement ne lui échappera. Et il connait chaque détails de 'l'entrée' de la Tour. Il se plaint, également. Beaucoup. Parce qu'il aimerait pouvoir bouger. Mais interdiction a été donnée de le déloger de là : il a voulu y rester, qu'il y reste. C'est ainsi depuis des siècles et cela ne changera pas. Pierrot se plaint, certes. Mais il ne se plaint pas en ronchonnant à longueur de journée. C'est au moment où les étudiants de Plumentine veulent entrer dans leur salle, au moment où ils vont donner le mot de passe, que Pierrot commence à parler. Tout d'abord de choses n'ayant aucun rapport. Et puis, après, il parle de sa vie. Et ment sur la cause de son encastrement dans le mur, ce qui semble logique. Puis vient le moment où il supplie les étudiants de le faire sortir. Cela peut durer longtemps. Très longtemps. Il n'y a qu'avec les directeurs qu'il évite de parler ainsi. Bien qu'il essaie parfois avec Maela. Et puis, après tout ils n'étaient pas nés encore alors, s'il ment, cela ne se saura pas, n'est-ce pas ? Autrement, il est calme. Extrêmement calme. Et puis, parler de trop le fatigue. Alors il est des fois où il ne fait pas de longues tirades. Mais c'est rare. Car la vue d'un étudiant lui redonne de l'énergie. Surtout les nouveaux. En fait, ce qu'il faudrait à Pierrot, c'est de la compagnie. Il le dit lui-même. Dans ses longues tirades. On ne sait pas s'il arrêterait d'embêter les élèves, le personnel et parfois les directeurs mais certains assurent que oui.

Sauf que si Pierrot a de la compagnie, il ne ferait qu'en rajouter. Car il ne s'ennuierait plus. Il pourrait parler - autrefois, Jacques aimait énormément bouger et parler, ce qui explique son comportement. Il aime les blagues. Et est curieux. Et demande souvent des blagues (ou des choses "étonnantes"), à la fin de ses tirades. Si elle est à son goût, il laisse l'étudiant entrer sinon, tant pis. Et il n'y a qu'une chance. Ce qui énerve particulièrement les étudiants de Plumentine car au bout d'un moment, leur stock de blagues est épuisé et chercher des blagues pour rejoindre leurs dortoirs s'avère énervant au fil des semaines et puis, il y a d'autres choses à faire. Mais à moins d'appeler un directeur, il n'y a pas d'autre solution.