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 Quel dur métier que d'être une fille ! [Terminé]

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Lauréline McShane
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Lauréline McShane



 
▌Né(e) le: 12 Juin
▌Pays d'origine: France
▌Statut: 2ème année

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MessageSujet: Quel dur métier que d'être une fille ! [Terminé]   Quel dur métier que d'être  une fille ! [Terminé] EmptyVen 8 Juil - 9:34

Cela faisait au moins une demi heure que Thèdes devait être dans la cabine d’essayage, d’ailleurs Laure ne savait plus combien d’ habilles son amie avait testé. De l’extérieur la boutique ne payé pas de mine, la devanture était en bois, provenant surement d’un vieux chêne vu la texture qu’elle faisait ressortir, quand à la décoration des vitres elle laissait à désiré, la porte quand à elle … Non, passons les détails de la porte cela n’intéresse personne de toute façon. Pour le nom, le propriétaire n’avait pas était chercher bien loin puisqu’il avait appelé sont magasin « Chez Mimi », ce qui d’ailleurs pouvait semblait paradoxal si on s’ arrêtait à l’aspect extérieur. Intérieurement tout était coquet, les portant étaient en argent, voir même certains en or, les fauteuils recouvert d’un velours rouge et pour ce qui concerne les vêtements ils étaient choisis selon un critère très poussé cela se voyait. Les robes semblaient sortir de grands couturiers, leur coupe était parfaite, chaque petits étaient soigneusement réfléchie quand au tissue ce n’était pas n’importe lequel … Laure ne s’y connaissait absolument pas dans la mode mais elle savait tout de même reconnaitre de la haute couture.

« - Chérie tu comptes en essayer combien ? »

La jeune plumentine ne pouvait s’empêcher de demander, les magasins ce n’était pas mais alors absolument pas son truc. Les seules robes qu’elle avait se compté sur les dix doigts de la main, en effet elle n’était pas particulièrement féminine, elle ne s’habillait pas non plus comme un garçon manquait- cette époque était révolue - mais elle ne portait pas particulièrement de robes. Pour elle les vêtements était fait pour que l’on se sente à l’aise dedans, donc un jeans délavé - voir même troué pour faire plus junkies - et un débardeur, accompagné d’une veste -si elle en avait besoin - suffisait amplement. Malheureusement pour elle son amie aimé toutes ses choses, dites féminines, que chaque copines font entre elles au moins une fois par mois. Elle prit donc son mal en patience -un vertus qui était difficile pour elle de cultiver - et attendit que celle-ci finisse d’essayer la dernière robe. Thèdes sortit de la cabine affichant un grand sourire.

« - T’es tombée amoureuse de la robe? »

Laure sourit à son tour et continua dans sa lancé, avec un peu de chance elle arriverait à faire comprendre à la Cinna que c’était l’heure de migrer.

« - Ca te dit pas que l’on aille boire quelque chose? Il me semble que le magasin qui vend du thé les sert aussi sur place. Qu’Est-ce t’en penses? »

Aussi étonnant que cela puisse paraitre la jeune franco Irlandaise n’avait pas plus envie que ca de boire de l’alcool - pour une fois - et préféré gouter de nouvelles saveurs venue d’ailleurs. Afin de convaincre son amie, elle lui fit son plus beau sourire - comme une commerciale ferait pour vendre sa marchandise - et afin d’appuyer d’avantage ses propos elle accompagna ce dernier d’un regard charmeur. Sans aucuns doutes Thèdes aller céder.

« - Je t’attends dehors je vais fumer »

Lauréline sortit donc du magasin, prit son paquet de Winfield et son briquet dans sa poche puis alluma sa cigarette attendant sagement que Thèdes daigne enfin sortir.


Dernière édition par Lauréline McShane le Dim 27 Nov - 14:12, édité 1 fois
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Thèdes Konstonhalu
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Thèdes Konstonhalu



 
▌Né(e) le: 27 juillet
▌Pays d'origine: Norvège
▌Statut: 2ème année

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MessageSujet: Re: Quel dur métier que d'être une fille ! [Terminé]   Quel dur métier que d'être  une fille ! [Terminé] EmptyLun 11 Juil - 18:48

Les vêtements avaient toujours été pour Thèdes une sorte de pacte avec son père. Il lui laissait porter tout ce qu'elle désirait et lui achetait les robes les plus coûteuses, du moment qu'elle était capable de faire tout ce qu'il lui demandait. C'était un pacte on ne peut plus honnête que les deux avaient toujours respecté à la lettre. Matériellement parlant, de toute façon, son père avait toujours répondu présent. Dès qu'il ne pouvait acheter lui-même quelque chose à sa fille, il s'arrangeait rapidement pour lui donner l'argent afin que le désir de la brune soit exaucée aussi vite que possible. Non pas qu'il s'intéresse à sa fille, tout le monde, dans la famille Konstonhalu avait conscience que ce n'était pas le cas, mais surtout parce qu'une Thèdes comblée était une Thèdes moins embêtante, du coup, et cela laissait à Aradan le temps de respirer loin d’elle qui était dans sa chambre à contempler chacun de ses beaux habits. Cela pouvait durer quelques heures, quelques jours, quelques semaines. Les divertissements de la brune étaient assez maigres, et lire des livres n'avaient pas toujours été son activité première, c'est pourquoi admirer un à un ses vêtements lui faisait passer le temps. Seulement, la lassitude revenant toujours plus vite, Aradan était alors obligé de racheter des affaires à sa fille. Jamais il n’avait failli à son devoir. Presque chaque soir, le patriache revenait avec des robes toujours plus belles les unes que les autres qu’il déposait devant la chambre de Thèdes qui serait étonnée de les voir le matin. La jeune fille avait toujours préféré penser que c’était pour l’effet de surprise, elle se voilait la face, elle le savait. Jamais son père n’avait mis les pieds dans sa chambre, ou peut-être si, une fois, lorsqu’il avait été question de lui faire comprendre assez clairement qu’il fallait qu’elle arrête avec toutes ses bêtises, que n’était pas une Konstonhalu qui veut, et que si elle voulait continuer à l’être, elle fallait qu’elle cesse. Elle l’avait fait, bien entendu, on ne fait pas un pacte avec son père pour ne pas en respecter les clauses.

En Irlande, c’était différent. Elle n’avait plus de nouvelle de son père. Il lui envoyait quelques robes de Norvège, de très belles robes, comme pour lui prouver qu’il n’avait pas arrêté de penser à elle. Thèdes y croyait, mais elle avait également conscience que c’était juste l’habitude qui faisait qu’Aradan continuait à lui envoyer des présents. Peut-être avait-il peur qu’elle rentre à la maison parce qu’elle s’ennuyait en Irlande ? Il devait sans doute être terrifié à cette idée là. Il avait déjà du mal à faire face à sa fille dans les lettres qu’elle lui envoyait, puisqu’il n’y répondait que rarement, alors en vrai… La dernière qu’il lui avait envoyée datait de quelques semaines, et lui expliquait qu’il ne serait peut-être pas là quand elle rentrerait en Norvège pour une semaine. Thèdes avait été triste, un peu, pas beaucoup cela dit. C’était surtout le fait que le projet avec Andrew ne marcherait pas si son père n’était pas présent. Secrètement, elle espérait tout de même que le père de famille serait là, bien assis dans son fauteuil, à attendre le retour –non désiré- de sa fille. Avec la lettre qu’il lui avait envoyée, il y avait aussi un colis. Quatre merveilleuses robes. Un message qui voulait dire « Arrête de t’ennuyer et reste en Irlande, que je n’ai pas à partir de la maison pendant que tu y es. » Cela dit, le pacte avait pris fin. Elle était en Irlande, et lui en Norvège, aucun ne savait ce qu’il se passait dans la vie de l’autre, elle n’avait plus le droit à ses conseils, et il lui envoyait des robes par automatisme. Tous deux avaient conscience que le pacte avait été rompu. Et tous deux savaient que Thèdes rentrerait en Norvège cet été, parce qu’elle n’avait plus d’ordre à recevoir de lui.

Puisqu’il lui envoyait moins de robes que d’habitude cet an-ci, elle avait prévu une après-midi à faire les magasins. Elle avait embarqué Lauréline avec elle. Thèdes avait conscience que son amie n’aimait pas particulièrement faire les boutiques, mais c’était pour la bonne cause : Thèdes n’avait –presque- plus rien à se mettre, à part une quarantaine de robes. Toutes deux étaient rentrées dans un magasin que Thèdes affectionnait particulièrement, elle avait traîné Laure à l’intérieur qui faisait de la résistance, et avait mis presque une heure à choisir des robes, sous le regard impatient et fatigué de Laure. La brune avait fait mine de ne pas le voir, et avait pris son temps encore plus. Dans la foulée, elle vit une jolie robe anis qui irait parfaitement bien à Laure et la mit dans le tas des autres robes qu’elle avait choisi avant. La gérante la suivait à la trace, Thèdes était une habituée, et la vendeuse savait être commerciale pour ne pas perdre une de ses plus précieuses clientes. D’ailleurs, il était rare de trouver plus d’une ou deux acheteuses dans le magasin, les robes était hors de prix, et la brune se savait privilégiée grâce à sa mère qui lui envoyait chaque semaine (pour ne pas dire chaque jour) assez d’argent pour qu’elle achète ce dont elle a besoin.

La cabine d’essayage était une case à ne pas manquer, et Thèdes prenait son temps, une fois rentrée à l’intérieur, son choix allait être décisif. Elle prenait la robe ? Elle ne la prenait pas ? C’était important, elle n’avait que faire des vêtements dans son armoire qu’elle ne portait plus, ça prenait de la place pour rien, et ça faussait son jugement pour savoir si oui ou non, elle avait besoin d’acheter de nouvelles affaires. En pleine contemplation d’elle-même, une grimace au visage en tentant d’analysait tous les détails de la robe pour savoir si ça valait vraiment le coup qu’elle la prenne, elle entendit la douce voix de Laure emplie d’impatience afin de savoir combien de temps cette torture allait encore durer. Thèdes continua de se regarder dans le miroir quelques secondes et sortit la tête de la cabine, tout sourire.

« Il m’en reste encore dix-huit, t’en fais pas, ça va aller vite, maintenant ! Je t’en prie, assieds-toi, je ne voudrais pas que tu aies mal aux pieds à attendre debout comme ça ! »

Elle garda son sérieux et referma le rideau derrière elle pour continuer de se regarder dans la glace, hésitant toujours. Elle était trop noire, cette robe ! Et puis, les motifs bleus n’allaient pas du tout, ils n’étaient pas assez voyants. Énervée, elle enleva la robe, sans plus y faire attention et en attrapa une autre. Celle-ci lui allait, au moins. Un grand sourire au visage, elle sortit de la cabine d’essayage pour se présenter à Laure.

« Personne ne tombe amoureuse d’une robe, Laure, voyons… Enfin, plus que dix-sept robes, Laure ! Allez, on y croit ! »

Visiblement, l’irlandaise n’était pas franchement du genre à attendre sagement que Thèdes ait fini, puisqu'elle lui proposa de s'arrêter histoire de prendre une collation.

« Du thé ? Tu rigoles ? Ils ne vendent pas autre chose ? »

Non mais vraiment, elle en avait d’autres des idées comme ça ? Avec la chaleur qui faisait dehors, elle allait boire du thé ? Sans Thèdes, alors, c’était certain, et puis, elle n’aimait pas le thé, de toute façon.

« Ils ne font pas des cafés ? » hasarda-t-elle.

On allait repasser pour une boisson fraîche et Thèdes savait que c’était mal vu de commander seulement un verre d’eau, un café, au moins, la tiendrait éveillée jusqu’à la fin de la soirée, et lui permettrait de continuer de faire les magasins en toute tranquillité, avec ou sans Laure. En parlant d’elle, elle s’éclipsa pour aller fumer une cigarette. Pff, et il ne lui restait plus aucune robe à essayer. Bien entendu qu’elle n’avait jamais eu dix-huit robes à essayer, ça aurait été du suicide, en compagnie de Laure. Elle entendit la porte d’entrée du magasin claquer, Laure devait sans doute être dehors, et Thèdes en profita pour regarder la dernière robe dans la cabine. Elle n’avait pas l’intention de l’essayer, elle n’était pas pour elle, de toute façon, mais elle préférait être sûre de son choix. Hésitant longtemps, elle finit par souffler, remit sa robe, et prit celles qu’elle comptait acheter, en comptant la robe vert anis.

Elle paya sans broncher, Thèdes n’avait tout simplement aucune valeur de l’argent et ne fit même attention au prix. Souriante, elle sortit du magasin et lança un sac à Laure, lui faisant tomber la cigarette qu’elle avait dans ses mains et grimaça.

« Oups. »

Elle balaya la future dispute d’un geste de main, Thèdes lui achèterait un paquet de cigarettes, si Laure le voulait.

« Regarde dans le sac, il est pour toi ! »

Sans attendre de réponse, elle avança droit dans l’allée histoire de trouver le salon de thé dont son amie lui parlait.

« On y va ou quoi, là ? J’ai envie de m’asseoir ! »


Dernière édition par Thèdes Konstonhalu le Sam 6 Aoû - 11:48, édité 1 fois
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Lauréline McShane
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Lauréline McShane



 
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MessageSujet: Re: Quel dur métier que d'être une fille ! [Terminé]   Quel dur métier que d'être  une fille ! [Terminé] EmptyVen 15 Juil - 9:37

Lauréline n’avait pas vraiment compter le nombre de robes que son amie avait prit avec elle dans cette cabine, mais quand même dix huit robes ?! Même plus puisque depuis tout ce temps elle en avait bien essayé quelques unes. Il n’y avait aucun doutes, si un concours existait pour essayer le plus de robe possible dans un seul magasin, Thèdes aurait eu le premier prix. La jeune rouquine s’installa donc dans un de ces fauteuils en velours rouge entendant que son amie veuille bien se montrer.

« - Montre toi un peu, histoire de voir pourquoi tu passes autant de temps dans cette petite cabine de 2m² »

En effet Thèdes n’avait pas montré le bout de son nez depuis un bon moment, par chance il n’était pas difficile de voir qu’elle était toujours vivante puisque le rideau, lui, bougeait sans cesse. La plumentine prit un magasine posé devant elle et commença à lire les gros titres, histoire de patienter plus facilement, quand elle eut une idée grandiose, son amie en serait enchanté il n’y avait pas de doute.

« - Tu sais ce qu’il nous manques pour cette été ? Une grande fête que l’on organiserait à l’université, cela pourrait être sympa qu’en penses tu ? »

Depuis la mort de sa mère, Laure n’avait qu’une idée en tête: Faire la fête !! Elle passait son temps à sortir, boire, fumer, rire… surtout rire en faite et optionnellement flirter par ci par là. Cela pouvait paraitre paradoxale pour une personne qui venait de perdre sa mère, il était hors de question de montrer un quelconque sentiment de tristesse, ou même de laisser perler une larme clandestine au coin de l‘œil. Ce sentiment, était pour elle, une sorte de faiblesse qu‘il ne fallait pas montrer aux gens, montrer ses faiblesses voulait dire être vulnérable, ce qui était tout bonnement inconcevable pour la Franco / Irlandaise. Cela déboussolé d’ailleurs certaines personnes de la voir sourire et rire encore et encore malgré le triste évènement. Nier le tout était tellement plus simple, Seule Elei se posait des questions mais rien de bien méchant , elle avait tout simplement peur que cette réaction soit égale au retardateur d’une bombe, ce qui n’était pas faux dans un sens. La jeune rouquine essayait constamment de trouver une nouvelle occupation aussi déganté, dévergondé, farfelue soit elle, il fallait occuper l’esprit et ne penser à rien tel était l’optique, agir et réfléchir ensuite.


« - Imagine le truc grandiose, de la musique année 50 bien rock and roll, puis on s’habillerait comme à l’époque … »

Elle disait tout cela et s’imaginait très bien la scène, en général elle n’aimait pas porter les robes mais pour se soir là cela ne la dérangeait pas plus que cela. En faite il n’y pensait pas vraiment, comme si d’un coup cela devenait naturelle pour elle. Tout en pensant à cette fameuse prochaine soirée, elle sortit du magasin pour fumer et prendre l’air… il faisait bien trop chaud dedans et bien plus frais dehors. Thèdes sortit elle aussi, quelques minutes plus tard et lança un sac à Laure. Cette dernière fut tellement surprise qu’elle ne fit même pas attention que sa cigarette était tombée à terre.

« - Ne me dis pas que tu m'en as pris une?! »

Bien entendue cela lui faisait vraiment plaisir, mais c’en était presque gênant … La plumentine adorait faire des cadeaux, offrir tout et n’importe quoi rien que pour faire plaisir à ses amis mais quand il s’agissait d’en recevoir, ce n’était pas innée chez elle. Cela lui faisait néanmoins très plaisir, même très plaisir mais elle ne savait pas comment remercier la personne, ses joues commençait à s’empourprer, son regard s’adoucissait et la seule chose qu’elle voulait à ce moment c’était d’être une petite souris. Elle ouvrit le sachet et en sortit une robe verte anis.

« -Elle.. Elle est … Thèdes elle est magnifique ! Tu n’aurais pas dut elle est superbe »


Elle rangea la robe pour ne pas l’abimer, esquissa un grand sourire et prit son amie dans ses bras avant de l’embarquer à la boutique de thé, comme deux amies souriante, contente et pleine de joie de vivre, passant une excellente après midi. Elles entrèrent et s’assirent à une table non loin de l’entré, le gérant vint les voir et donna une carte chacune pour choisir plus facilement.

« - Ici nous avons les boisson chaudes, et de l’autre coté se sont les boissons froides » dit il gentiment.
« - Tu vois ils ont aussi des boissons froides, tu n’es donc pas obligé de prendre un thé… »

Lauréline redonna la carte au gars, lui sourit et passa commande.

« -La même chose que d’habitude pour moi s’il te plait »

La plumentine venait souvent ici, en fait elle jonglait entre la pimentine et ici, elle avait donc ses petites habitudes et était plus ou moins connu des serveurs de la boutique. De plus il n’était pas difficile de se rappeler que la jeune franco/Irlandaise préférait le thé noir à la cerise et aux bleuets, à partir du moment ou il y avait de la cerise … C’était parfait! Elle regarda Thèdes, l’interrogeant du regard sur le choix de sa boisson. Puis une fois la commande passé elle recommença sur son idée de fête des années 50.


« -Alors qu’en penses tu ? Es tu prête pour swinguer toute une nuit? »

Danser, rire, fumer, boire, s’amuser, ne plus penser… Tel était l’optique !
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Thèdes Konstonhalu
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MessageSujet: Re: Quel dur métier que d'être une fille ! [Terminé]   Quel dur métier que d'être  une fille ! [Terminé] EmptyJeu 18 Aoû - 15:39

« Non, Laure, je ne sortirai pas de cette cabine tant que je n'aurais pas essayé toutes ces robes ! Mais, si tu insistes, je ferais un défilé rien que pour toi avant qu'on aille prendre un verre ! »

Laure n'aimait pas les magasins. Laure n'aimait pas les magasins. Laure n'aimait pas les magasins. Et pourquoi ? Comment c'était possible ? Thèdes écarquilla les yeux. C'était insensé. Quelle fille -digne de ce nom- pouvait ne pas aimer les magasins, dépenser de l'argent à tout va, porter de nouvelles affaires ? Thèdes en vint rapidement à la conclusion que Laure ne devait pas être une fille. Un sourire moqueur sur les lèvres, elle s'apprêta à sortir la tête du rideau pour le lui demander mais Laure la devança, la coupant ainsi dans son élan. La brune l'écouta sans broncher, puis hocha la tête.

« Une fête, tu dis ? Avec alcool à volonté ? Parfait, ça me va ! »

Thèdes retourna dans la cabine, les sourcils froncés et une boule à l'estomac. Cette fois-ci, l'alcool, ce serait sans elle. Elle avait fait un choix, elle avait décidé que c'était fini et elle s'y tiendrait aussi longtemps qu'elle en était capable. L'alcool, c'était mauvais pour elle. Surtout depuis que lors d'une soirée avec sa cousine, la norvégienne avait eu l'idée grandiose de parler à son père. Pour la première fois depuis longtemps, elle n'avait pas su plus quelle heure il était. Pour la première fois depuis longtemps, elle n'avait pas prévu la suite. Et, tout d'un coup, tout était devenu trop oppressant. La nuit avait fini par devenir insupportable. Réellement, littéralement, au sens propre du terme. Au début, elle s'était sentie désemparée de ne pas comprendre d'où venait la douleur, déjà parce qu'elle était invisible, mais aussi parce que totalement saoule, elle avait eu du mal à la situer. Pourtant, elle était vraiment réelle. Et puis, au final, elle n'avait plus eu envie de comprendre, parce qu'elle voulait juste qu'elle s'en aille. Ou qu'elle se taise, ou qu'elle reste, mais qu'elle se fasse discrète, mais pas qu'elle la laisse comme ça. Parce que c'était trop. Pas supportable. Ne contrôlant plus ses gestes, elle avait envoyé tous les objets au sol, même Kai n'avait pas eu la capacité ou la rapidité de l'arrêter. Elle aussi, elle avait bien trop bu, ce soir là. Alors, Thèdes avait balancé les livres, les cahiers, les crayons, tout, tout ce qui traînait, sans savoir pourquoi, ni comment, en un instant. La seconde d'après, elle s'était retrouvée dans son dortoir, à jeter tous les vêtements de son armoire sur le sol, elle n'avait même pas eu le souvenir d'être allée d'un endroit à l'autre. Elle aussi, elle s'était écroulée. Elle était tombée à terre. Elle avait entendu un cri. Le sien, peut-être, mais il n'avait réveillé personne. Il y avait eu les premières larmes, qui en amenèrent d'autres, et puis d'autres, et encore d'autres, toujours d'autres, jusqu'au matin où, épuisée, elle s'était endormie. À son réveil, une profonde et incompréhensible colère l'avait saisie. Pas contre son père, contre elle. Parce qu'elle s'était souvenue de la soirée de la veille, parce qu'elle s'était surtout souvenue des paroles d'Aradan, et que sincèrement, il n'avait pas été très aimable. Thèdes avait l'habitude, il n'avait jamais été très gentil avec elle, mais il n'avait jamais été aussi odieux. En se regardant dans la glace, elle se rendit compte que son coeur battait la chamade. Il valait mieux arrêter d'y penser. Au moins pour aujourd'hui, parce qu'elle était intimement persuadée que ça gâcherait la journée.

« Les années cinquante ? Ohh, mais ça veut dire qu'il faudra s'habiller en conséquences, ça ! Je vais trouver une robe merveilleuse pour toi ! T'en pleureras tellement tu trouveras qu'elle est belle, tu peux me croire ! »

En sortant de la boutique et lorsqu'elle lança le sac à la figure de Laure, jamais elle ne s'était attendue à une réaction aussi... Plate. Comme ça, Laure ne disait rien à propos de la cigarette à présent à terre ? Bon. Elle hocha la tête pour répondre à Laure. Bien entendu qu'elle lui avait prise une robe. On ne sort pas d'un magasin sans rien avoir acheté, voyons, surtout lorsque l'on s'appelle Thèdes Konstonhalu. Laure pouvait bien ne pas apprécier les cadeaux, Thèdes, elle savait bien qu'elle l'aimait, cette robe. Ce n'était pas n'importe quelle robe, en même temps. C'était Thèdes qui l'avait choisie, donc obligatoirement de bon goût.

Toutes les deux marchèrent jusqu'au salon de thé où elles s'attablèrent. Thèdes commanda un sirop à l'eau, sans faire attention au serveur et se mit à réfléchir aux robes pour la soirée.

« Tu sais ce qu'il te faudrait ? Une jolie robe verte.... »

Elle imaginait très bien la robe, en plus. Il ne manquait plus qu'elle l'achète. Tout sourire, elle se rappela qu'elle avait vu, un jour lorsqu'elle était partie faire les magasins dans Dublin pour Elei, qu'elle avait remarqué un magasin avec des robes un peu vintage. Là-bas, elle trouverait sans doute ce qu'elle cherchait. Elle se promit d'y aller le lendemain, pour bien faire les choses.

« Swinguer ? Euh, je ne sais pas. On est obligé ? J'y connais rien moi, en danse rock'n'roll. T'y connais quelque chose, toi ? Parce que si c'est le cas, faudra que tu m'aides ! »

Une fois l'idée des robes totalement établies et la boutique trouvée, Thèdes fronça inconsciemment les sourcils en pensant à un autre point de la fête.

« Tu comptes inviter qui, au fait ? »

Thèdes n'était pas connue pour être vraiment sociable. Ca l'ennuyait souvent d'apprendre à connaître les gens. Au moins, elle espérait connaître les personnes présentes, ça lui éviterait le moment tendu où elle se sentirait obligée d'aller vers elle pour lui demander qui elle était, pourquoi elle était là, si la fête lui plaisait, où est-ce qu'elle avait acheté ses vêtements... Quoi que. Thèdes ne demandait jamais à personne où ils partaient acheter leurs vêtements, vu que les siens étaient toujours mieux. Certaine que Lauréline lui citerait des noms dont elle avait déjà connaissance, elle observa la rue, face à elle, et remarqua un garçon avec un appareil photo.

« Ca me fait penser ! L'appareil photo que tu m'as achetée, il est plein. Enfin, j'sais pas comment tu dis, mais je peux plus faire de photos avec. J'fais comment ? J'le jette ? Ce serait dommage, si il faut, j'ai un talent inné et personne le sait... »

Thèdes en doutait, cela dit. Les seules photographies qu'elle avait prises et que Laure lui avait montrées étaient toutes floues et... jamais bien cadrées. Ca aussi, c'était quelque chose à rajouter sur les listes des choses qu'elle devait apprendre à faire.

« Bon, allez ! Parle moi un peu de cette fête, là ! T'as quoi en tête ? »

Les années cinquante... Thèdes n'y connaissait pas grand chose, si ce n'était le style vestimentaire.

« Et si tu me laissais faire la déco ? Je suis sûre que je m'en sortirai comme un chef ! »
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Lauréline McShane
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Lauréline McShane



 
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MessageSujet: Re: Quel dur métier que d'être une fille ! [Terminé]   Quel dur métier que d'être  une fille ! [Terminé] EmptyDim 27 Nov - 14:08


« oui, une fête avec beaucoup d’alcool, beaucoup de musique aussi !!  La parfaite soirée de l’été, une soirée ou il y aura une sacré ambiance de feu ! »


S’habiller en conséquence… Cela voulait dire porter une robe, mettre du maquillage et se coiffer à merveille pour ressembler à une poupée le temps d’une soirée … Ces mots sonnés tellement faux dans la tête de la plumentine. Elle qui d’habitude n’était pas non plus au top de la perfection niveau vestimentaire, elle allait devoir y mettre du sien pour se soir là. Pendant un millième de seconde la petite voix sur son épaule gauche répétait toujours la même chose « Putain ma vielle tu as le chic pour te mettre dans des situations de merde… ». Cette petit voix n’avait pas tellement tords, Laure regretta presque sa super merveilleuse idée mais ne voulant pas gâcher la joie de son amie, elle décida de ne pas revenir la dessus et acquiesça.


« Oui tu pourras me trouver la plus merveilleuse des robes pour cette soirée. Mais si on pouvait éviter les pleures … Ce ne serait pas plus mal je t’assure »


Elle marchèrent toutes les deux jusqu’au salon de thé. Thèdes se faisait tous les films du monde dans ses tête, une robe de telle couleur avec telle ou telle fioritures, tel tissus, tel ou tel nœud… Lauréline ne pensait pas que son amie aurait autant d’imagination.


« Hey, respire hein! C’est une simple soirée, ta vie n’en dépend pas ! »


C’Est-ce qu’elle aimait chez Thèdes, son côté perfectionniste. Des fois cela pouvait être pesant mais cela avait aussi ses avantages. La plumentine but une gorgée de son thé, s’alluma une nouvelle cigarette et regarda sa complice un sourire aux lèvres.



« Je sais pas, les années 50 c’est rock’roll. C’est guitare électrique ou folk et puis la banane d’Elvis aussi, le swing … »


Laure n’en savait pas plus, elle dans les années 50 elle n’était bien évidement pas née mais elle imaginait tout simplement ce que ses ancêtres pouvaient bien faire durant cette période.



« Pour les invités je pensais mettre une affiche sur le tableau »


Dans sa tête, bien entendue qu’il avait Ted, Andrew et pourquoi pas Lydwin si celle-ci voulait venir -ce n’était pas une méchante fille - elle demanderais aussi à Sam étant donné que cette dernière avait du mal à s’intégrer ca aurait été -selon laure - l’occasion suprême. Malgré les présentation quelque peu froide - oui laure n’aime pas particulièrement les familiarité au première abord, non en faite elle déteste cela - Lauréline comme qui dirait de la compensation pour elle… Il lui était impossible d’expliquer le pourquoi du comment mais même si la jeune fille lui tapé sur le systèmes, laure tenté de ne pas trop être désagréable ou pas tout le temps du moins.


« T’en fais pas Thèdes, ce sera une bonne soirée tu verras. Surement une des meilleurs »


Il y eu un blanc que thèdes brisa rapidement.


« Malheureuse, bien sur que non tu ne le jette pas !!! Tu vas venir avec moi, on va les developper ensemble je vais t’apprendre »


Elles finirent leurs boissons et payèrent pour retourner vers l’université.


« La fête je la verrais bien sans la salle vide pas toi ? Se serait plus simple pour le décors. Si tu as des idées pour la décoration je te laisse faire. Surprend nous ! »



Elles partirent bras dessus bras dessous comme les deux meilleures amies du monde, un sourire aux lèvres et la joie au cœur.


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