Présentation

Vous trouverez ici tout ce qu’il est nécessaire de savoir pour réfléchir, si vous en avez envie, à un lieu. La consultation de la fiche sera sans doute un peu redondante ; quoi qu’il en soit, vous la trouverez ici.

… en dix mots



… une courte biographie

Abel est né dans une famille moldue pauvre de Tel-Aviv. Il passe toute sa scolarité secondaire à Yotvata, l’école israélienne de magie. Son intelligence, quoique très développée, est peu adaptée au système scolaire : il a besoin de s’approprier les connaissances de manière très personnelle, ce qui prend toujours un peu temps. Ses notes durant les années scolaires furent catastrophiques, mais elles furent remarquables à tous les examens. Après sa scolarité dans le secondaire, il passa une année à participer à des championnats de duels avec d’importants succès, mais la discipline finit par lui déplaire et il s’inscrivit à l’université, suivant les conseils de ses anciens professeurs.

Il a choisi SWYN pour y garder son indépendance et vivre loin de sa famille qui, conservatrice, ne partage pas ses opinions politiques très à gauche et son attirance pour les hommes. Il a étudié la Défense Contre les Forces du Mal, s’est spécialisé dans la Police Magique mais, au lieu de passer les concours du ministère, il se consacre désormais à la recherche en CAM. Il travaille sur l’histoire et la théorie tactique et stratégique des batailles magiques.

... compétences et incompétences

Outre ce qui se déduit aisément de son cursus scolaire et de sa brève carrière de champion de duels, Abel est :
— joueur amateur de Quidditch au poste de Poursuiveur, volontiers membre des équipes scolaires ou locales, mais sans ambition particulière dans le domaine
— polyglotte : comme beaucoup d’Israëliens, il parle couramment l’hébreu et l’arabe. Sa scolarité à SWYN lui a bien sûr permis de maîtriser, avec un léger accent, l’anglais. Sa famille était originaire d’Allemagne, quelques générations auparavant, il a de solides connaissances yiddish et peut se débrouiller à peu près en allemand.
— fin psychologue : démêler les sentiments des gens à de petits signes et, parfois, les manipuler, c’est un de ses petits talents
— bon joueur d’échecs

Mais Abel est aussi :
— très maladroit dans les relations sociales : s’il arrive à sentir la psychologie des autres, il ne parvient pas à s’exprimer aussi librement qu’il le souhaiterait, ni à abolir une certaine froideur qui tient moitié à son caractère, moitié à sa timidité.
— mauvais danseur, mauvais musicien, piètre artiste : Abel n’a pas vraiment le sens du rythme et, en dehors des schémas tactiques, il dessine très mal. Il apprécie l’art mais n’est guère capable de le pratiquer lui-même.
— un élève parfois désespérant : Abel a un don pour ne pas comprendre les choses simples et transformer les explications les plus claires en un labyrinthe intellectuel par des objections complètement tordues. C’est un cauchemar pour n’importe quel pédagogue.
— un sorcier inaccompli : Abel néglige beaucoup de domaines magiques, notamment l’étude des runes, l’arithmancie, les potions, les soins aux créatures magiques et la botanique.

… la société, les mœurs, la politique

Abel est un jeune sorcier honnête doué d’un sens très fort de la morale : il n’a aucune attirance pour les arts sombres et, s’il est fin stratège et psychologue, il n’est pas porté à exercer ses compétences de calculateur aux dépends d’autrui. Droit et loyal, il fait ce qui lui semble juste.

La sensibilité politique d’Abel frôle l’anarchisme. Il croit en la liberté la plus totale, qui est le fruit de la raison. Ce n’est pas donc un idéaliste : il est convaincu que la liberté sociale ne sera acquise que lorsque les gens seront suffisamment éduqués pour l’assumer pleinement. Il voit dans l’organisation du monde magique beaucoup d’instances d’oppression qu’il trouve très dommageable.

En matière de mœurs, Abel est très tolérant. Tant que ça ne fait de mal à personne, il ne voit pas pourquoi l’on devrait juger les pratiques des gens. Si lui-même n’a pas une vie débridée, il lui arrive d’avoir des histoires d’un soir et, de toute façon, il ne jugerait personne.

Relations

Voici une liste des relations auxquelles je pense, mais sentez-vous libres de proposer tout ce qui vous passerait par la tête, bien sûr.

— Des amis : Abel n’aura sans doute pas fait le premier pas, mais il faut le sortir de sa coquille pour trouver un ami en or. Il aura pu se montrer serviable de manière parfaitement désintéressé ou attendrissant malgré lui, par sa maladresse.

— Un(e) meilleur(e) ami(e) : quelqu’un qui l’aura fait tant et si bien sortir de sa petite forteresse intérieure qu’il se sent désormais libre de partager ses peines, ses aspirations, même celles qu’il trouve les plus intimes ou les plus futiles.

— Une jeune fille éconduite : Abel plaît aux filles mais les filles ne plaisent pas à Abel. Certaines, qui ne s’en doutent pas, ont tenté de lui proposer une relation et il a refusé avec son habituel mélange de maladresse et d’amabilité. Depuis, entre eux, les relations sont un peu gênées.

— Un ami ambigu : Lui et Abel s’aiment beaucoup, ils se fréquentent, ce sont deux bons amis. Juste des amis ? Parfois, ce n’est pas très net !

— Des détracteurs : Sorciers au sang-pur qui n’apprécient pas ce sang-de-bourbe, Britanniques un peu racistes qui affirment que les étrangers viennent accaparer les bourses d’étude, ex-adversaires de duels auquel Abel aurait malencontreusement brisé quelques os, homophobes peu conciliants, élèves de CAM avec un esprit de concurrence exacerbé, individus aux opinions politiques strictement opposés, voilà autant de personnes qui ont des raisons de lui en vouloir et de médire de lui.

— Des collaborateurs et des correspondants : Abel fait de la recherche et, comme tout chercheur, il a des collaborateurs privilégiés, soit des personnes qui partagent son domaine d’études, soit d’autres chercheurs curieux comme lui, avec lesquels il est toujours intéressant de discuter.