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 Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas

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Andrew McAllen
M.U.M
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Andrew McAllen



 
▌Né(e) le: 08 Avril
▌Pays d'origine: États-Unis
▌Statut: 6ème année

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MessageSujet: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptyLun 17 Oct - 2:26

" T’es sûre que tu veux y aller quand même ? "

Elle venait de le rejoindre à l’entrée de la forêt, tout près du sentier ouest, là où ils s’étaient donné rendez-vous. Ennis n’en menait pas large. La première neige n’était pas tombée que son teint en avait la couleur. Manque de sommeil, qu’elle disait. Dormir à même le sol n’allait sûrement pas aider sa cause, mais s’il y avait quelque chose qu’Andrew admirait chez elle, c’était son énergie. Elle se tenait debout devant lui, droite comme un pic, le regard pétillant malgré les cernes sous ses yeux. Il lui fit un sourire en coin, agrippa son sac à dos sur ses épaules et hocha la tête, prêt à l’aventure.

" On en a pour environ une heure de marche jusqu’à la clairière. C’est ici sur la carte, tu vois ? On pourra y installer la tente près de ce coin-là, pour pas être trop à découverts. C’est pas très loin d’une rivière. "

Ils avaient tous les deux déjà fait du camping, savaient qu’il fallait un point d’eau à proximité, pour pas être dans la merde. Ennis se chargeait des provisions tandis qu’Andrew s’occupait du reste, c’est-à-dire de trimballer la tente qu’il avait emprunté à Ted, et des autres trucs de survie comme une boussole, une carte, deux sacs de couchage, un vieux fanal accroché à droite du sac et qui, mystérieusement, lui servait plus qu’il ne l’aurait cru. Il avait aussi piqué une poêle aux cuisines, sous le nez des elfes, mais comptait bien sûr la leur rendre à son retour. Andrew rangea la carte dans sa poche, celle-là même qui contenait aussi sa baguette magique sans laquelle il ne mettrait pas les pieds dans la forêt. Il y était déjà allé plus d’une fois, mais aussi creux, c’était la première fois. Jusqu’à ce jour, son chemin n’avait jamais croisé celui d’une créature plus grande qu’un pitiponk.

Andrew prit les devants et s’enfonça dans la forêt le premier, Ennis sur les talons. Le soleil couchant perçait à travers les branches au-dessus de leurs têtes, faisant de l’ombrage sur les feuilles mortes qui se cassaient sous leurs pieds. Le sentier ressemblait à un immense tapis orange et jaune, tellement il y en avaient. Andrew se passa la main dans les cheveux pour mieux voir, jetant un coup d’œil par-dessus son épaule alors qu’Ennis le rattrapait, marchant à présent à côté de lui. Rapidement, l’entrée de la forêt disparue derrière eux, les laissant entourés d’arbres à perte de vue.


" Alors chérie, qu’est-ce qu’on mange ce soir ? "

Il lui offrit un sourire exagéré puis ricana de sa propre blague, bousculant légèrement Ennis de son épaule, pour l’inciter à rire avec lui. Andrew mangeait à peu près de tout. Il n’aimait pas trop le sucré, préférait un dessert aux fruits à un brownie au sirop de chocolat, et se contentait de quelques friandises lorsqu’on lui en proposait. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’Ennis pouvait avoir emporté comme nourriture, mais ne s’en inquiétait pas une seconde. C’était surtout pour faire la conversation, comme ils avaient une heure de route devant eux avant la tombée de la nuit.

" J’ai dit à Ted que si nous n’étions pas rentrés sur le coup de midi demain, c’était pas la peine de venir nous chercher ; soit une araignée géante nous avait dévoré, soit je m’enfuyais avec toi jusqu’au bout du monde Rolling Eyes "

C’était pas sérieux, il ne savait très bien. Andrew ne comptait pas vraiment kidnapper Ennis et prendre la fuite avec elle, autant qu’il ne croyait pas tomber sur une bestiole sanguinaire dans les bois. Il avait tout de même trouvé prudent d’avertir quelqu’un d’où il allait. Qui ne connaissait pas une légende urbaine un peu glauque d’un groupe de campeurs disparaissant au fin fond des bois ? Il n’était pas recommandé d’aller dans la forêt, après tout, le lieu était sauvage, mais Andrew était aussi élève en police magique. Il n’avait pas peur, loin de là. Qu’était la vie, sans quelques dragons ?

" Au fait, c’est vrai ce que tu m’as dit l’autre jour ? Que tu sais attraper des poissons rien qu’avec tes mains, ou c’était des histoires ? "

Des gens savaient le faire, ça existait puisqu’il était possible d’apprendre comment faire. Même que ça devait être assez marrant. De là à ce qu’Ennis soit capable de réaliser un tel exploit, c’était encore à prouver, en admettant qu'elle réponde à sa question par l’affirmative. Pêcher avec une canne était une chose, mais à mains nues, il avait un doute. En même temps les irlandais étaient réputés pour leur whisky, leur bonne descente, pas pour leur talent de pêcheurs.


" Et avant que tu le dises, non, j’oublie pas de te ramener une photo de vieux pêcheur du Maine. Je devais y aller cet été, mais changement de plan, c’est reporté aux fêtes, cet hiver. "

Andrew était originaire de York, un petit village où la pêche faisait vivre la plupart de ses habitants. Quoi qu’on y pêchait surtout le homard, et ça, pas sûr d’en dénicher dans une rivière irlandaise. En réalité, il ne croyait tomber sur rien du tout, durant leur expédition. L'insouciance de la jeunesse, dirons-nous.

[Réservé !]
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Ennis B. Lufkins
A.C.A.I.I
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Ennis B. Lufkins



 
▌Né(e) le: 4 juillet
▌Pays d'origine: Cloghore, Irlande
▌Statut: 3ème année

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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptyVen 4 Nov - 2:08

- Eh merde!!

Pour faire changement aux habitudes, Ennis courrait une fois de plus partout dans son dortoir. Des bas ici, un chandail par la... diantre, où était donc son imperméable? Sincèrement, la jeune fille pensait de plus en plus qu'elle devrait un jour ou l'autre devenir ordonné, car cette situation n'avait aucun sens, elle devait rejoindre d'ici quelques minutes Andrew pour leur escapade en forêt et elle n'avait toujours pas réuni le contenu de son sac! Au moins elle se rassurait, ce n'était que ses choses à elle et par pure magie, elle s'était souvenue à temps qu'elle devait aussi fournir les repas!

Enfin, elle retrouva finalement son imperméable, l'entassant dans son sac pêle-mêle avec le reste de ses choses. Vraiment un drôle de contenu, on y voyait pinceau, peinture, vêtement quelque livre, une canne à pêche... vraiment un vrai capharnaüm! Un dernier coup d'oeil circulaire à son espace de vie et elle remarqua finalement une petite fiole. Merlin! Elle avait faillit l'oublier, c'était bientôt la pleine lune... enfin, vu l'état lamentable de son corps se serait certainement le lendemain... elle serait de retour à temps pour aller s'enfermer dans une pièce lui étant réservée chez son Oncle, Damoclès Belby... Il avait eu la gentillesse de lui en fournir une.

Le regain d'énergie qu'elle avait eu jusque là s'évanouit peu à peu de son corps... mais l'adrénaline se chargea de la remettre sur pied. D'ici quelques minutes, elle allait passer toute une soirée et même une nuit complète en la seule compagnie d'Andrew. À cette pensée ses joues s'empourprèrent et son rythme cardiaque s'affola. Allons, allons, Ennis! Calme-toi, ce n'est pas la première fois que tu passes une soirée avec Andrew. Mais elle devait l'avouer, l'idée d'être en forêt rendait la chose encore plus excitante.

Agrippant son sac et panier de provision, la Dorelly s'élança à travers la salle.... puis du château fixant alternativement sa montre et le chemin. Pourvu qu'elle ne soit pas en retard.... ni qu'elle fonce dans un mur d'ailleurs! Finalement, elle aperçue enfin au loin, à la lisière de la forêt, une silhouette qu'elle aurait pu reconnaître parmi des millions, Andrew!

Elle accéléra le pas, comme si l'énergie lui restait encore... diantre pourquoi était-elle si fatigué? Pour finalement s'arrêter en faisant face au Plume. Elle reprit lentement son souffle et sourit à Andrew qui s'inquiéta de son état :


« Oh, ce n'est rien de grave, j'avais tellement hâte à cette escapade que j'en ai pas dormit de la nuit.... »

Quand même... ce n'était qu'un tout petit mensonge, ou plutôt un détournement de la vérité. Elle avait en effet dormit comme un pied durant la nuit et certes, c'était en partie dû à son énervement en vue de la soirée... mais elle savait très bien qu'au fond, ça devait plutôt être dû au fait que le loup en elle lui prenait de plus en plus d'énergie. Bientôt il se réveillerait, à cette pensée elle frissonna :

" T'es sûre que tu veux y aller quand même ? "

« Si bien sûr, t'inquiète pas pour moi, j'suis fait en béton! »

Allez hop, elle lui fait son sourire le plus warrior qu'elle pouvait faire et ils prirent finalement le sentier menant à la petite clairière et Andrew sortie une carte :

" On en a pour environ une heure de marche jusqu'à la clairière. C'est ici sur la carte, tu vois ? On pourra y installer la tente près de ce coin-là, pour pas être trop à découverts. C'est pas très loin d'une rivière. "

Ennis marchait au côté d'Andrew, tentant par la même occasion de suivre le chemin des yeux, que le jeune homme lui pointait sur la carte. Par malheur, les yeux de la Dorelly n'était pas du genre à pouvoir lire alors qu'elle marchait, aussi, elle s'empara de la carte et s'arrêta net au milieu du sentier en fronçant les sourcils.


« T'es sûr que c'est par là? »

Sincèrement, qui avait un jour dit que le Lycanthrope avait le sens de l'orientation? Car ce n'était visiblement pas le cas d'Ennis... à moins que cette capacité ce développe avec le temps. La jeune femme tenait donc la carte entre ses mains, totalement à l'envers. Quelle honte quand même! Sachant tout de même qu'elle était tout, sauf une boussole, la jeune femme consentit à rendre la carte entre les mains d'Andrew. Cette fois-ci elle laissait tous les préjugés que les femmes avaient un sens de l'orientation horrible, l'envahir et accepta volontiers de suivre, yeux fermer si on lui demandait même, toutes les indications qu'Andrew lui donnerait sur le trajet à suivre.

N'ayant donc plus besoin de s'inquiéter du chemin, marchant aux côtés d'Andrew, Ennis leva la tête au ciel, rattachant par la même occasion ses cheveux bouclés en une queue de cheval lâche. Puis elle ferma l'espace d'un instant les yeux, humant l'air avec un certain plaisir non-dissimulé puis les ré-ouvrit pour observer le paysage que l'automne offrait. Le orange, rouge, jaune, vert et le bleu du ciel se mêlait en un agréable mélange faisant frémir de bonheur la jeune femme. Elle adorait cette saison!! Ennis détacha son manteau légèrement, desserrant le foulard qui entourait son cou, le bout du nez déjà rougit par le vent frais qui balayait la forêt. Puis, sortant de nulle part, ayant pratiquement oublié sa présence, la voix d'Andrew surgit, la sortant de sa contemplation admirative que la végétation lui offrait.


" Alors chérie, qu'est-ce qu'on mange ce soir ? "

« Bonne question... Ta main? »

Éclatant de rire à sa blague stupide, Ennis se reprit en souriant bêtement, venant tout juste de remarquer qu'Andrew avait utilisé le terme «chérie» Oh, la Dorelly savait bien que ça ne voulait strictement rien dire de la part d'Andrew, mais au fond d'elle, elle ne pouvait que sourire un peu plus, chérie un jour, chérie toujours.... c'était un signe que peut-être que le Plume l'appréciait bien, après tout. Balayant mentalement ses fabulations à plus tard elle reprit :

« J'en sais rien en fait, j'ai pris toute sorte de choses... je meurs de faim, je pourrais manger pour dix! Je me suis dit qu'en tant qu'homme viril, tu devais avoir un grand appétit aussi... alors j'ai pris.... »

La jeune femme s'arrêta et fixa ses doigts pour, ensuite, se mettre à les pointer :

« Voyons.... j'ai pris tout plein de steak saignant, bien conservé... j'ai aussi pris des saucisses, je me suis dit qu'on pourrait aller pêcher du poisson sinon.... j'ai pris quoi d'autre... quelques tomates, des concombres... des pâtes, voyons... des poitrines de poulet aussi! Du riz, des carottes, du choux, poivrons, piments.... euh.... »

Plus Ennis parlait, plus elle se disait qu'elle avait pris avec elle, foutrement beaucoup de nourriture pour seulement une soirée... mais bon s'ils ne mangeaient pas tout, tout serait conservé magiquement! S'arrêtant finalement de parler, ses joues s'empourprèrent et elle lança un regard gêné au Plume :

« Je crois que j'avais les yeux plus grand que la panse... Disons que nous aurons l'embarra du choix? »

Puis elle marmonna un peu pour elle-même :

« Surtout que ça... c'était que pour le repas principal.... j'ai pas parlé de la tonne de fruits, friandises et gâterie pour agrémenter la soirée... »

Affichant un visage médusé, Ennis continua d'emboîter le pas de son compagnon, espérant qu'il ne remarque pas toute la gêne que la jeune femme traînait, étampé sur son visage. Diantre, elle croyait qu'il était Lycan aussi pour qu'il mange autant qu'elle? Décidément, elle devait faire un peu plus attention... ça pourrait attirer l'attention... « Sois pas folle! Il va juste croire que tu es fichtrement gourmande c'est tout... » Mouais... espérons, mais qui voulait que l'homme le plus beau de l'école croit que la femme de son rendez-vous est un puits sans fond? C'était tout sauf un compliment!

Soupirant, excédé de ses propres pensé, Ennis se changea les idées en fixant du coin de l'oeil, Andrew, qui marchait maintenant à ses côtés. Merlin, comment était-elle sincèrement supposer l'esprit alerte et dégager avec lui à quelques pieds d'elle? Franchement, même la femme la plus laide du monde, lesbiennes, qui détesterait les hommes, ne pourrait pas rester froide près d'Andrew McAllen.

" J'ai dit à Ted que si nous n'étions pas rentrés sur le coup de midi demain, c'était pas la peine de venir nous chercher ; soit une araignée géante nous avait dévoré, soit je m'enfuyais avec toi jusqu'au bout du monde "

Ah... définitivement, il ne faisait rien pour qu'elle reste à une distance respectable de lui.... s'enfuir au bout du monde « C'EST QUAND TU VEUX!!! MAINTENANT TOUTE SUITE, TOUT NU S'IL LE FAUT!!! » Allons, allons, Ennis, calme tes hormones d'ados de seize ans!

« J'opte pour la deuxième option, non pas que l'idée d'être dévoré vivante par une araignée géante me dérange, mais un peu... je tiens à rester indemne. Et un voyage jusqu'au bout du monde en ta compagnie est bien plus tentante! »

Même si elle rougissa légèrement, Ennis se félicita, elle lui avait tout de même dit qu'elle adorait l'idée de faire le tour du monde avec lui... sans lui dire de se mettre nu et surtout sans parler comme un chartier! Bravo Ennis! « Ouais, merci, je sais que je suis doué » Tentant de reprendre contenance, la Dorelly se gratta la nuque en souriant bêtement « caches ce sourire! », mais une fois de plus Andrew la prit court alors qu'elle s'apprêtait, d'une quelconque manière, à relancer la conversation :

" Au fait, c'est vrai ce que tu m'as dit l'autre jour ? Que tu sais attraper des poissons, rien qu'avec tes mains, ou c'était des histoires ? "

Diantre, disait-elle tant d'ânerie dans la vie? Elle espérait que non, mais tout de même, trouvant l'image drôle, elle suivi Andrew dans ce petit jeu qui pourrait être, des plus amusants!

« Oui! Je ne t'ai jamais dit qu'en fait, je suis une amazone!? »

Ennis pencha la tête vers ses seins....

« Euh... Enfin, je n'ai pas passé le rituel de me faire couper un sein pour tirer de l'arc à flèche plus efficacement, en fait puisqu'en tant qu'Amazone sorcière, j'avais l'avantage d'avoir une baguette magique, tu sais! »

Petite gifle mentale.... Non mais vraiment, devait-elle SINCÈREMENT parler de sa poitrine avec Andrew?

« Enfin, je te montrerai mes talents de pêcheuse de poisson à main nues... si nous allons à la pêche. »

Nom de Merlin que cette idée ne l'enchantait guère, Ennis avait une sainte horreur des eaux profondes... avec du courant comme il y avait ici dans les rivières, la jeune fille risquait surtout de se noyer oui! Mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour faire rire Andrew hein? Enfin... passons.

" Et avant que tu le dises, non, j'oublie pas de te ramener une photo de vieux pêcheur du Maine. Je devais y aller cet été, mais changement de plan, c'est reporté aux fêtes, cet hiver. "

Étonné qu'Andrew lui en parle maintenant, Ennis éclata d'un rire franc et cristallin.

« Oh, dire que je n'y avais même pas pensé! Tu me retiens dans mon vice d'aimer les vieux pêcheurs... avoue donc que tu avais en fait vraiment très envie que je te demande une fois de plus de ne pas l'oublier, tu sais en papillonnant des yeux? »

Pour suivre ses dires, la Dorelly afficha un air des plus angélique, tenant ses deux mains ensemble en papillonnant des yeux, sourire moqueur sur les lèvres.

« Mais dis-moi... j'espère que tu as pensé à prendre de l'alcool avec toi pour ce soir? »

Ennis était vraiment amusante en cette soirée tiens, franchement... Elle n'avait personnellement pas oublié de prendre une bonne bouteille de Whisky avec elle dans son sac, mais l'idée de faire croire à Andrew qu'elle aurait pu commettre cette erreur était bien trop alléchante pour la laisser de côté.

« Oh d'ailleurs! Ça me fait penser que j'ai apporté avec moi tout plein de choses! J'espère que tu te souviens de l'AUTRE promesse que tu m'avais fait, tu sais lorsque nous sommes allez boire un verre? »

Les deux étudiants continuaient de marcher ainsi dans la forêt, suivant paresseusement le chemin menant à leur futur lieux de repos. « Attend paresseusement? Tu t'es rendu compte qu'il y a des racines partout, des roches qui te font trébuché aux deux minutes et des branches qui attaquent ton joli minois aux quatre secondes? » Ah bon? Non, elle n'avait pas remarqué, elle était bien trop subjuguée par Andrew qui marchait à côté d'elle. Pourtant elle devait en effet offrir un bien drôle de spectacle. Toute cette marche l'avait revigoré, lui faisant pratiquement oublier qu'elle était en fait exténuée. Continuant de marcher encore un peu, ils arrivèrent finalement à un embranchement qui séparait le chemin en deux. Tout droit devant avec une tendance ouest... et droit devant avec une tendance Est. « Erf... réfléchit pas trop »

« Andrew, Est ou Ouest? » Puis elle enchaîna, l'air de rien « Tu as déjà campé sur les terres Irlandaises?»

Non vraiment, elle aurait pu se fier au bruit des cours d'eau, ainsi qu'à son instinct des plus médiocre, mais sincèrement se fier à la carte était une bien meilleure solution et surtout, changer de sujet pour ne pas rappeler à Andrew tous les merveilleux défauts de son copilote « Copilote? Depuis quand? » Bah depuis maintenant.
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Andrew McAllen
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptyJeu 10 Nov - 16:23

Elle mentait, il le voyait à son sourire exagéré et son trop plein d’enthousiasme, mais préféra ne pas soulever ce détail et se contenta de sourire, laissant Ennis le soin de faire ses propres choix.

" Fais quand même gaffe à pas me flancher dans les bras, j’ai pas fait santé magique, moi Rolling Eyes "

Ils échangèrent un sourire amusé, et ainsi débuta officiellement leur périple en forêt. D’un œil d’expert digne d’un garde forestier, Andrew examinait la carte, cherchant du regard les points de repère indiqués. Ils marchèrent un bon moment à ce rythme avec dans le dos la lumière déclinante du soleil à l’horizon. Horizon qu’aucun d’entre eux ne pouvaient apercevoir à cause de tous les arbres environnant. Près d’un vieil arbre centenaire leur faisant ombrage, Ennis lui prit la carte des mains. Andrew s’arrêta et se tourna vers la Dorelly qui cherchait à vérifier s’il ne se trompait pas de chemin. Amusé, il s’approcha d’elle et lui retourna la carte dans le bon sens pour ensuite pointer successivement plusieurs points sur la carte.

" On est ici, tu vois ? Il faut se rendre à ce point, un peu plus à l’ouest, et le seul moyen d’y aller sans avoir à traverser la rivière qui contourne la clairière, c’est en empruntant ce sentier. "

Les explications semblèrent satisfaire Ennis puisqu’elle lui rendit la carte. Andrew la plia et la glissa à côté de sa baguette au fond de sa poche, et ils recommencèrent à marcher quelques minutes lorsqu’à nouveau, Ennis s’arrêta pour énumérer la nourriture qu’elle avait emportée. Au dur et à mesure qu’elle citait les aliments, le sourire d’Andrew s’élargissait.

" J’crois que même au Lys Blanc on peut pas manger autant de choses ! "

Il ricana avant d’ajouter :

" Si jamais on venait à se perdre, et je parle par simple hypothèse hein, tu risques rien avec moi, et bien on aura amplement de quoi survivre au moins une semaine. "

Andrew lui donna un léger coup de coude pour la rassurer, mais un peu pour l’embêter aussi, et l’invita à reprendre la route d’un signe de tête. Au moins, elle n’avait pas oublié la nourriture, parce que là, ils auraient eu un problème. Andrew ne tenait pas particulièrement à cueillir des petits fruits toute la soirée pour avoir de quoi se mettre sous la dent. Des plans pour s’empoisonner à coup sûr d’une baie rouge toxique ressemblant un peu trop à une framboise comestible et inoffensive. Quant aux champignons, il n’y songeait même pas.

" J’préfère la deuxième option aussi, les araignées géantes, c’est pas vraiment mon truc. "

Elles n’étaient le « truc » de personne, en fait, mais Andrew pouvait deviner deux ou trois filles à l’école qui auraient préféré risquer leur peau à affronter la grosse bestiole poilue en duel plutôt que de se retrouver en sa compagnie à l’autre bout du monde. Des filles un peu rancunières à qui n’acceptaient pas qu’il ne soit pas amoureux fou d’elles, ou inversement, ces autres filles d’un certain niveau intellectuel et d’une grande prestance qui ne voyaient en lui qu’un abruti irrécupérable.

" Une amazone, hein ? Je dois m’inquiéter ? Non parce que tu sais, elles couchaient avec les hommes les plus beaux du coin, et les estropiait pour les garder comme serviteurs. C’est encore plus barbare que le rituel pour tirer de l’arc. "

Il pencha son regard vers Ennis. Andrew ne se doutait pas un instant de ce qui pouvait la mettre mal à l’aise. Il éclata de rire en voyant sa mine basse.

" Si on laissait les amazones où elles sont, et qu’on se contentait de pêcher ? "

Ennis sembla plutôt en accord avec cette idée. Ils changèrent de sujet de conversation, quand Ennis lui demanda d’un large sourire s’il avait emporté de l’alcool, pour leur expédition de camping en forêt. Andrew soutint son regard, rieur.

" L’alcool, ça fait partie de la catégorie des vivres ! "

Si elle n’en avait pas dans son sac, il pouvait toujours transformer de l’eau en whisky ou en rhum, mais pour le coup, boire de l’alcool dans une gourde n’avait pas le même effet que de boire à même la bouteille autour d’un feu de camps. Parlant de boire un verre, Ennis lui rappela l’enjeu de leur concours de cul-secs d’il y a quelques semaines, provoquant par la même occasion un sourire amusé sur le visage du Plume.

" J’ai pas oublié, qu’est-ce que tu crois ? Je n’ai qu’une parole ! "

Il s’en souvenait même très bien, de cette promesse. N’importe qui n’aurait accepté avec tant de désinvolture l’offre d’Ennis. Après tout, l’art du nu restait un domaine encore tabou dans la société, ou du moins c’était l’impression qu’Andrew en avait. Les gens étaient tellement pudiques et agissaient comme si personne ne s’était jamais regardé dans le miroir de leur salle de bain en sortant de la douche. Non mais c’est vrai, il y avait des limites à jouer les jeunes filles effarouchées, quoi ! Andrew ne comptait pas se désister à la dernière minute, n’y songeait même pas. Il avait dit à Ennis qu’il acceptait de jouer le rôle du modèle si elle arrivait à enfiler ses verres de gin tonic, et il le ferait, comme convenu, puisqu’elle S’était montrée bonne joueuse avec lui. Et puis soyons sérieux deux minutes, cette histoire l’intéressait, éveillait le goût de l’aventure en lui, d’autant plus qu’ils allaient être isolés au creux de la forêt, là où personne ne pourrait venir les déranger, ni interrompre leur séance artistique. À nouveau, ils s’arrêtèrent à une intersection du sentier. Andrew sortir la carte de sa poche.

" Bon, à la fourche, il faut tourner à gauche, donc ouest. On fait une pause de cinq minutes ? T’as de l’eau, dans ton sac ? "

Ils marchaient depuis un bon moment, et Andrew n’avait rien bu depuis l’heure du dîner. Il attendit qu’Ennis pose le sac par terre avant d’aller fouiller à l’intérieur. Les gourdes n’étant pas sur le dessus, alors pour les atteindre, il retira deux livres, une fiole et quelques tubes de peinture. Andrew tendit à Ennis une des deux gourdes et prit une longue gorgée d’eau de la sienne. Derrière eux, le soleil laissait filtrer ses derniers rayons à travers les branches d’arbres de la forêt qui s’assombrissait.

" La dernière fois que j’ai fait du camping, c’était en Californie, sur une plage. On devait utiliser des sortilèges de protection contre les moldus pour éviter de se faire repérer. J’crois pas que c’était très légal de monter une tente dans un lieu public comme ça, tu vois Rolling Eyes "

Andrew ne s’attarda pas davantage sur ce souvenir datant de l’été de ses quinze ans et s’empressa de remettre les livres et les tubes de peinture dans le sac. Il adressa un sourire à Ennis, rehaussant son propre sac à dos sur ses épaules, prêt à poursuivre l’escapade en prenant le chemin de gauche.

" Et de ton côté ? À quand ça remonte, la dernière fois où t’as dormi en forêt ? "

Ils s’éloignèrent de l’embranchement, mais aussi de la fiole transparente, trop petite, et qui, une fois déposée sur le tapis de feuilles, en avait adopté les couleurs rougeâtres, se camouflant au regard d’Andrew lorsqu’il rangea le contenu sortit du sac d’Ennis. Ils traversèrent un pont de bois un peu plus loin, au-dessus d’un ruisseau. La nuit se faisait de plus en plus présence autour d’eux. Dans le trou d’un arbre, un grand duc s’éveillait, et les regarda passer devant son nid de ses immenses yeux jaunes. La forêt devenait plus inquiétante, au fur et à mesure qu’elle devenait grise et noire. Andrew mit sa main dans sa poche et en ressortit sa baguette magique qu’il agita devant lui.

" Lumos ! "

Les crickets commencèrent à se faire entendre dans l’herbe, et la lune grimpait de plus en plus haut dans le ciel, maintenant que le soleil dormait de l’autre côté du globe. L’ambiance imprégna leur conversation qui se fit plus silencieuse, et à peine une vingtaine de minutes supplémentaires plus tard, le sentier déboucha sur la fameuse clairière évoquée par Andrew. On pouvait même entendre la rivière s’agiter à proximité.

" Enfin, on y est ! Tu préfères monter la tente ou t’occuper du feu ? J’ai la dalle, pas toi ? Voyons voir, où peut-on installer la tente… "

Il devança Ennis en lançant un regard circulaire sur la vaste plaine se dévoilant à eux. Andrew pointa un vieil arbre massif au feuillage important.

" Là-bas, qu’est-ce que t’en dis ? S’il pleut, on aura moins de chance d’être trempés. "

Oui, parce qu’il ne s’était pas donné la peine de regarder quel temps il ferait. Andrew ne se laissait pas arrêter par quelque chose comme la pluie ou une tempête de neige. Qu’est-ce que la vie sans un peu de péripéties ?
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptyVen 16 Déc - 17:51

Ils continuaient de marcher ainsi depuis un long moment. Andrew ne cessant de la taquiner, allégeant drôlement le coeur d'Ennis. « Allons, pas la peine de s'énerver comme ça, les taquineries c'est pas nouveau! » Certes, ce n'était absolument pas nouveau, mais elle n'avait pas passé un bon moment seul avec Andrew depuis un certain temps, et elle comptait bien en profiter jusqu'au bout!

Elle avait bien tenté de participer en ce qui attrait à lire la carte, mais l'expérience s'était avérée un échec lamentable... elle aurait dû écouter Papy Wallace lorsqu'il lui disait que savoir lire une carte c'était important! Malgré tout, Andrew ne sembla pas trop se moquer de sa piteuse tentation d'orientation et reprit une fois de plus les choses en mains. Merlin soit loué, sinon ça aurait pu finir en castatrophe!

" Si jamais on venait à se perdre, et je parle par simple hypothèse hein, tu risques rien avec moi, et bien on aura amplement de quoi survivre au moins une semaine. "

« Eh bien, si jamais on se perd en fait, tu pourras tout mettre sur mon dos avec mon incapacité à savoir lire une carte... Parce que tu vois... le point dont tu me parlais? Dans ma tête à moi, ce point était... »

Ennis s'arrêta et se mit à chercher autour d'elle puis elle s'exclama en pointant l'exacte opposé de leur direction:

« Là-bas! Ouais! »

La Dorelly rigola légèrement quand Andrew la poussa pour la taquiner et l'esprit en paix elle continua le chemin. Celui-ci n'était d'ailleurs pas trop laborieux, le sol étrangement bien dégagé ne permettait que très rarement aux pieds de se prendre dans une vilaine racine ou dans une grosse roche en quête de soleil, pointant le bout de son nez, toujours, tout de même, bien caché... enfoncé dans le sol. Marchant d'un pas léger, faisant voler quelques feuilles au passage Ennis avait bien des difficultés à ne pas sourire bêtement à chaque mot que prononçait Andrew. En fait, elle souriait bêtement depuis le début de leur périple.

Ennis fut soudainement extrêmement gêné. La référence avec la mente religieuse et les amazones, qui estropie ou... coupe simplement la tête de leurs hommes... Merlin! Pour toute réponse à ce qu'Andrew avançait elle le regarda, horrifié. Oui bon, elle ne serait sûrement pas contre de passer un moment de qualité, avec Andrew... et ce, qui sait, peut-être sans vêtement, mais tuer Andrew? Ah ça non! Bien trop beau pour être mort cet enfant!


Finalement, d'un commun accord cette histoire fut close, au soulagement incontesté d'Ennis... non mais...

Taquine, lorsqu'elle lui suggéra qu'il aurait dû apporter les vivres essentiels à leur sortie, il lui répondit sans attendre que l'alcool faisait partie des vivres... Eh, elle aurait eu l'air bien stupide d'oublier l'alcool en effet et en secouant son sac, elle fit tinter entre elles les bouteilles d'alcool, presque gêné de dire tout ce qu'elle avait, encore là, apporté :


« Que je te vois, changer de l'eau en alcool! »

Elle afficha un air horrifié, nom de merlin, qui serait assez stupide pour faire une telle chose! La jeune femme prit un ton solennel et lança :

« Si les distilleries existent et que, même les sorciers, continuent d'acheter leur alcool dans celle-ci, c'est pour une excellente raison! Transformer de l'eau en alcool... ça rend le goût habituellement chaud et réparateur de l'alcool, complètement fade et désagréable à boire! »

Bien sûr... Ennis n'ajoutera pas qu'elle parle plus ou moins par expériences. En tant que bonne irlandaise, sa famille lui avait appris à ne JAMAIS créer de l'alcool à partir d'une baguette magique... et le jour où elle avait eu le malheur d'essayer, simplement pour contredire ses parents, elle avait eu droit à des regards qu'elle n'espérait jamais revoir.

Le sujet glissa ensuite tout naturellement sur la promesse qu'Andrew lui avait fait. Poser nu. Voilà des promesses que les gens tenaient bien rarement. C'était bien simple de dire : « Pffft ouais, moi poser nu, ça me cause aucun problème! Je m'aime je suis beau pas de gêne et blablabla » Pourtant lorsqu'il était rendu le moment de devoir ce déshabiller, le modèle semblait hésiter un long moment et finissait toujours par garder son sous-vêtement. Ennis n'avait rien contre cela, certes, mais à ses yeux ce n'était absolument pas posé nu... c'était plutôt posé en sous-vêtement. Lorsque Andrew lui lança qu'il n'avait qu'une parole, Ennis se contenta de lui lancer un regard amusé et lança en chantonnant :

« Qui vivra verra! »

Ils continuèrent de marcher encore un moment puis Andrew lui indiqua qu'il fallait bifurquer à gauche. Bien sûr, tout naturellement, Ennis bifurqua à droite et continua d'avancer tout bonnement pour, soudainement se rendre compte que Andrew ne la suivait plus. Elle se retourna pour voir ce qu'Andrew fabriquait et lança :

« Bah alors? On ne devait pas bifurquer à gauche? »

Bien sûr lorsqu'elle le dit à voix haute, elle se rendit compte de la stupidité de ce qu'elle venait de dire en voyant qu'Andrew, lui, se tenait bel et bien à gauche. Rouge de honte, elle retourna sur ses pas et, suite à la demande d'Andrew, lui tendit son sac pour qu'il prenne à boire, espérant secrètement qu'il ne se foute pas de sa gueule trop ouvertement... Merlin ce qu'elle aurait dû écouter Papy... roahh. Bien dans ses pensées honteuses, Ennis, qui normalement était plutôt alerte, ne remarqua pas la petite fiole tomber de son sac et rester dans les petites herbes du chemin... Finalement ils repartirent, sur le bon chemin cette fois, vers leur destination. Ennis leva la tête au ciel pour regarder le soleil, très lentement, décliner. Étrangement un drôle de sentiment l'habitait et elle dut rapidement se contrôler et ignorer ses tremblements. C'était sûrement, même certainement, la fatigue, pas la peine de montrer à Andrew qu'elle était exténuée en fait... elle n'était pas une chochotte après tout!

« Tu as dormi sur des plages de la Californie? » elle rit un peu. « C'est vrai que pour la subtilité et l'intimité on repassera... mais je n'ai jamais dormi sur une plage moi!.... Oui bon, j'ai dormit sur des berges, mais toujours en pleine forêt! Il n'en manque pas ici après tout! »

Elle repensa à ce moment et sourit :

« D'ailleurs c'est justement la dernière fois que j'ai campé, cet été, au bord de la berge du Lough Arrow. J'avais un peu peur d'y voir des fantômes d'ailleurs... »

Elle rit un peu en enchaîna :

« Selon des légendes, ce lac serait le lieu d'une ancienne bataille... la Cath Tánaiste Maige Tuired... La grande bataille des piliers... enfin! J'vais pas t'ennuyer avec ça, tout ça pour dire que MERLIN SOIT LOUÉ, je n'ai pas vu de fantôme! »

Ils continuèrent leur avancé ainsi, le soleil se faisait de plus en plus rare, la température chutait, mine de rien, rapidement et bientôt Ennis aurait certainement commencé à avoir légèrement peur avec tout ce noir qui les entourait. Elle remercia donc d'un sourire Andrew lorsqu'il prit l'initiative de faire un Lumos... Si cela était venu d'elle, il l'aurait sûrement taquiné en disant qu'elle avait peur du noir! Le fait est qu'elle n'avait pas vraiment peur.... disons simplement qu'elle trouvait ça... inquiétant.

Tous les bruits de la forêt envahissait étrangement les oreilles d'Ennis. Elle ne cessait de jeter des regards en coin, inquiète, un peu partout. Elle se mit à entendre les criquets... mais également tous les petits animaux courant rapidement à leur cachette. Avec le déclin du soleil, l'angoisse d'Ennis la prit... franchement qu'est-ce qui lui prenait d'avoir peur de la forêt? Ça avait toujours été un lieu réconfortant pour elle.... Elle soupira donc de soulagement quand Andrew lui annonça qu'ils étaient arrivés à destination.

" Enfin, on y est ! Tu préfères monter la tente ou t'occuper du feu ? J'ai la dalle, pas toi ? Voyons voir, où peut-on installer la tente... "

Ennis regarda autour d'elle à la recherche d'un bon endroit, mais Andrew la devança et pointa un endroit sous les arbres.

" Là-bas, qu'est-ce que t'en dis ? S'il pleut, on aura moins de chance d'être trempés. "

Ils se déplacèrent donc sous le petit tas d'arbre formant un dôme au-dessus de leur tête et ses jeunes hormones ne purent s'empêcher d'imaginer l'une de ces scènes classique ou la pluie se met à tomber à flot et ou les gens s'aiment sous la pluie... imaginant avec une facilité choquante Andrew, le corps mouiller, luisant par la pluie sous les faibles rayons de la lune. Elle se secoua vigoureusement la tête pour sortir les images des plus explicites qui naissaient dans sa tête et se départi de son sac :

« Je... je vais m'occuper de la tente! »


Sans réellement attendre la réponse d'Andrew, Ennis agrippa le sac et ressortie la tente du sac pour l'installer. La tâche ne s'avéra pas trop laborieuse et elle se félicita de se souvenir du sort pour monter les tentes en un clin d'oeil. Elle lança un grand sourire à Andrew avec un clin d'oeil :

« Ça aurait été bien drôle de le faire à la moldu... mais si je l'avais fait tu aurais sûrement dût dormir à la belle étoile parce que j'aurais sûrement cassé plusieurs bâtons! »

Ennis se mit à rire légèrement et opta pour donner un coup de main à Andrew pour ramasser les branches, puisque cette tâche lui revenait officiellement maintenant qu'elle avait monté la tente. Faisant mine de vouloir sincèrement aider, Ennis ne voulait, en fait, absolument pas rester seule avec le soleil qui se couchait et tous les bruits étranges qui la faisait frissonner de peur.

Ayant ramassé de son côté une quantité respectable de branche, elle retourna vers la tante et les déposa par terre, là où elle jugea intéressant d'avoir un feu :


« Le feu, c'est trop viril pour que je le fasse, une tâche d'homme! »

Elle éclata de rire un peu et lui lança deux roches :

« Je te mets au défit de le faire avec ces deux pierres! »

Elle continua donc de rire légèrement tout en ressortant leur futur repas du sac. N'oubliant pas au passage de sortir également l'alcool. Porto... Whisky... un peu de Vin... Ah, une bouteille de cognac... et du Gin... Oh! Elle soupira lorsqu'elle constata qu'elle avait oublié le tonic pour le gin et haussa finalement les épaules. Tant pis pour le gin. Elle sortit enfin la dernière bouteille, une bouteille de rhum, au cas ou ils auraient l'âme d'un pirate!

Une fois tout le nécessaire sortie de son sac, elle mit un peu plus loin toutes ses choses de dessins et de peinture, pour plus tard et s'approcha d'Andrew pour s'asseoir en petit bonhomme à côté de lui.
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Andrew McAllen
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptySam 31 Déc - 4:01

Quand Ennis lui avoua avoir peur des fantômes, Andrew sourit en songeant que sa sœur partageait la même frayeur. Combien de fois lui avait-il raconté d’histoires sur les esprits qui hantaient le vieux phare centenaire devant la maison une fois la nuit tombée ? Être sorcier et savoir que les fantômes existaient ne suffisait pas à éradiquer la peur irrationnelle des ombres et des courants d’air en pleine obscurité. Surtout pas en plein cœur d’une forêt épaisse, sous une tente fabriquée en mince toile de tissu. Tissu que n’importe quel coup de griffe parviendrait à percer avec une trop bête facilité. Bref, quoi de mieux qu’une obscurité grandissante et le bruissement des feuilles des arbres pour éveiller l’imaginaire et évoquer de vieilles légendes datant des temps anciens ?

" Les fantômes ont plutôt tendance à apparaître dans de vieux bâtiments, là où ils sont morts, plutôt qu’en plein milieu d’une clairière au fin fond des bois, tu crois pas ? "

Andrew ponctua sa phrase d’un clin d’œil mi-taquin, mi-rassurant. Ennis sembla oublier les fantômes un moment et se chargea de monter la tente. Un coup de baguette et le tour était joué. De son côté, Andrew ramassa quelques branches sur le sol et en fit une montagne avec celles d’Ennis près de la tente alors que d’un large sourire, celle-ci le défiait d’allumer le feu à la manière homme des cavernes. La suggestion le fit rire et, moqueur, il ponta la tente du menton.


" Ça ne m’aurait pas dérangé, hein, de dormir à la belle étoile, ça reste du camping ! "

Que la tente s’envole à cause du vent ou qu’Ennis en casse les piquets en essayant de les planter dans le sol, il s’en moquait. Avec ou sans tente, il y avait moyen de se débrouiller. Qui plus est, ils avaient toujours la magie en dernier recours, parce que oui, Ennis avait raison, c’était plus amusant de faire les choses à la façon des moldus. Trop de facilité tuait le plaisir, c’était bien connu. Il se saisit donc des deux pierres qu’elle lui envoya, un sourire en coin sur le visage, et les cogna l’une contre l’autre. Quelques flammèches apparurent, mais sans plus. Il répéta le même mouvement, cette fois plus fructueux car l’entrechoquement donna naissance à une pluie minuscule d’étincelles qui s’attaquèrent au bois séché des brindilles. Les flammes prirent forme et le feu s’éleva tranquillement dans un grésillement de branches en train de brûler. Andrew leva la tête vers Ennis qui venait s’asseoir à côté de lui, quelques la peinture laissée dans l’herbe derrière elle. Il leva le bras et lança un sortilège d’attraction sur le whisky qui vola aussitôt dans sa main en passant près d’Ennis.

" Et si on trinquait à notre aventure ? "

Joignant le geste à la parole, Andrew leva la bouteille au-dessus d’eux et fit sauter le bouchon comme si c’était du champagne, prit une longue gorgée et la tendit à Ennis. Il n’avait pas particulièrement faim, et comme Ennis ne semblait pas prête à se lancer dans la séance de peinture tout de suite, rien de mieux qu’une bonne bouteille d’alcool autour du feu.


" Ça va, t’as pas trop froid ? "

Il ajouta quelques branches pour faire grimper un peu plus les flammes, la nuit apportant une brise d’automne plutôt fraîche pour la saison. Au moins, le ciel semblait dégagé, donc peu de chances de se faire surprendre par la pluie.

" Tu sais, j’ai pensé à plusieurs poses, pour la peinture. "

Andrew releva un genou vers lui, y appuya son coude, le regard fixé vers l’horizon, et un air sérieux comme un pape sur le visage. Il resta comme ça sans bouger quelques secondes, puis éclata de rire.

" Attends, j’en ai une autre ! "

Cette fois, il referma ses doigts pour former un poing de sa main droite qu’il porta à son menton, penché vers le sol. Les sourcils légèrement froncés, le dos courbé, le regard songeur. Sans broncher, il leva le regard vers Ennis.


" C’est une vraie figure de modèle, mais pour sculpture, je l’ai déjà vu dans une pub pour un musée d’art moldu, une fois. "

Il garda sa posture encore un peu, puis se redressa l’échine, tout sourire. Andrew ne connaissait pas grand-chose aux arts, au dessin ou à la peinture, son côté artiste visait plutôt la musique, plus précisément la guitare, mais cette idée qu’avait eu Ennis de lui faire jouer le modèle alors qu’elle peignait son portrait ne le choquait pas, et ce, même s’il devait poser sans un seul morceau de vêtement sur le corps. Si Andrew fut un jour pudique, aujourd’hui, il n’en restait pas grand-chose. Il n’avait bien sûr aucune raison de l’être, il s’entraînait au Quidditch et à la course depuis de nombreuses années déjà, mais paradoxalement, il connaissait aussi certaines personnes choyées par la nature qui s’avéraient être très pudiques de leur corps. Après ça, peut-être Andrew n’avait-il seulement pas encore rencontré de situation pouvant le mettre mal à l’aise sur le sujet, qui sait ? Nouvelle gorgée de whisky.

" Pour la lumière, ce serait pas mieux de rester près du feu ? "

Oui, bon, pas que pour la lumière non plus, question de chaleur aussi, surtout s'il devait enlever tous ses vêtements. Andrew jeta un regard circulaire autour d’eux. Il ne voyait pas la rivière au loin, ne pouvait que l’entendre, et faiblement. Les branches des arbres de la clairière ne ressemblaient plus qu’à des ombres ondulantes floues sur un paysage obscur. On n’y voyait pratiquement rien, le campement semblait isolé du reste du monde, tranquille.
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Ennis B. Lufkins
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptyLun 9 Jan - 0:17

La Dorelly passa près de s'étouffer lorsqu'elle entendit le beau brun la relancer sur le sujet des fantômes. Merlin qu'elle ne les aimait pas! C'était tout à fait stupide de sa part, à Poudlard, bon nombre de fantômes y vivaient et Ennis en avait rencontrés énormément. Certaine fois, elle riait même de leurs petites blagues. N'empêche elle ne les aimait pas pour autant. Elle détestait particulièrement lorsqu'ils ne prenaient pas garde à qui se trouvait sur leur passage et que, sans aucune attention, ils traversaient élève et mur, laissant voir leur petit nuage de poussière se reformer derrière eux.

Elle frissonna et hocha simplement la tête à l'intervention d'Andrew. N'empêche, il pourrait être probable qu'un fantôme soit en forêt... s'il y est mort... tuer par une créature quelconque. Double frisson. La frisé renfonça sa tête dans son foulard pour cacher son soudain malaise. Elle n'allait quand même pas montrer aussi ouvertement sa peur inconditionnellement infondée des fantômes au garçon qu'elle aurait aimé impressionner. « Impressionner? » Si si... Impressionner! « Bah t'es pas super bien partie quand même hein... teint gris, cernée, sans aucun sens de l'orientation... on repassera » Ouais bon...

Elle grogna pour elle-même et se secoua la tête. Pas le moment de se mettre à cogiter, elle devait profité de la présence d'Andrew à ses côtés, plutôt que de partir un débat sans queue ni tête avec sa propre conscience. « Uh? » chut.

Leur campement maintenant tout bien installé, Ennis alla rejoindre, près du futur feu, Andrew et lui expliqua qu'il n'aurait pas été contre une nuit à la belle étoile. Si le cerveau d'Ennis n'y avait vu aucun sous-entendu, ce qui était le cas, les hormones de la jeune femme, elles, semblèrent s'éveiller de parmis les morts. Une tonne d'images des plus intéressantes s'offra à elle, intérieurement et elle n'en pu que rougir légèrement :


« Si ce n'est que ça, je peux démonter la tente pour ton bonheur! »

Elle rit légèrement et regarda, impressionné, Andrew s'activer à démarrer le feu. « C'est pas toi qui pourrais te vanter de faire ça... -1 point pour Ennis! » La dorelly secoua une fois de plus vivement la tête. C'est vrai que, la seule fois qu'elle avait essayé de démarrer un feu avec deux pierres, ça avait été plutôt un échec cuisant « jeu de mot? » non. Son papy s'était moqué d'elle durant de longues heures, en lui rappelant combien elle avait été particulièrement nul sur ce coup-là. Intrigué, Ennis plissa donc les yeux et se pencha la tête sur le côté pour vérifier qu'Andrew n'avait pas subtilement placé sa baguette pour former des étincelles. « Visiblement, le Cowboy est plein de ressource! » Ouais... l'irlandaise ne dit donc rien, mais garda un petit air suspicieux sur son visage quelques minutes. C'était certainement le genre d'Andrew de faire ce genre de petit coup, pour impressionner « Ou seulement de le faire pour vrai et d'impressionner encore plus. » Argh, cette voix l'énervait à la fin... et puis d'où venait-elle! « J'ai toujours été là, tu m'avais simplement oublié! » Ah...

Elle remarqua ensuite un mouvement de baguette d'Andrew et s'apprêta à s'exclamer, victorieuse, qu'il avait triché, jusqu'à ce qu'elle sente, près de son oreille, siffler une bouteille qui alla directement s'écraser dans la main du Plume. Refermant la bouche rapidement, elle jugea qu'accuser Andrew de tricherie n'était pas non plus une excellente technique de charme.

Suivant le mouvement du sexe symbole en face d'elle « ... » Ennis accepta de bonne grâce la bouteille qu'il lui tendait et en but une très longue gorgé. Merlin que le whisky était délicieux, une vie sans lui était impossible à imaginer. Elle sentait le liquide doré couler dans sa gorge, réchauffant d'un seul coup ses joues et toute l'espace de sa cage thoracique. Lentement, grâce à l'alcool, ses tremblements, qu'elle n'avait plus remarqué, s'estompèrent doucement, pour un certain temps. Elle savait qu'ils reviendraient à la charge rapidement... la pleine lune du lendemain faisait des siennes, mais sincèrement, elle trouvait que pour un soir d'avant pleine lune, les effets étaient sincèrement impressionnant. C'était comme si la lune serait ronde la nuit même.

Chassant cette idée de sa tête elle prit un air faussement offusqué en gonflant sa poitrine pour montrer à quel point elle était forte :

« Peuh! Moi? Jamais froid, les amazones font des femmes fortes, pas des petites natures qui ont froid au moindre coup de vent! »

Elle lui fit un clin d'oeil en éclatant de rire. En réalité elle tremblait de fatigue, mais également de froid. Seulement, l'orgueil de la jeune femme voulait qu'elle ne l'avoue pas à Andrew, elle n'était pas faible et ne voulait absolument pas le paraître, déjà qu'avec son nouvel air constamment malade, c'était difficile de le croire. « Ouais, mais quand même, si tu lui avais dit, Mme Hormones, tu aurais peut-être eu droit à un certain rapprochement! » Urgh... Ou comment ne jamais sauter sur les perches qu'on lui tendait. Se retenant donc de se foutre la gifle du siècle, elle remercia quand même Andrew du regard lorsqu'elle le vit ajouter des bûches dans le feu.

Un silence confortable s'installa quelques minutes dans lequel l'irlandaise se perdit dans ses pensées, fixant Andrew au travers des flammes de leur feu de camp.

Par contre, elle le vît bouger, avant de comprendre ses paroles et, lorsqu'Andrew prit une pause particulièrement connu, Ennis éclata de rire. Il attendit quelque seconde et en prit une autre. Le sourire scotché sur son visage, la dorelly ria à gorge déployée. Certes, elle peignait et dessinait, mais n'avait été dans des musées que peu de fois dans sa vie. Ce fut pourtant assez pour reconnaître la pause d'Andrew.


« Ce serait pas le penseur de Rodin... ou quelque chose comme ça? »

Elle fit un sourire en coin pour lancer d'un ton dégagé, après avoir prit une longue gorgée de whisky.

« Par contre, pour faire ce genre de pause, tu as un peu trop de vêtements, tu ne trouves pas? »

Elle clôtura sa phrase en faisant de petits signes circulaires de son index, pointant le corps d'Andrew. Au fond d'elle, sur le coup, une gêne sans nom s'empara d'elle. Venait-elle vraiment d'inciter le Plume à se dévêtir devant elle? Bon bon, elle savait bien qu'en fait c'était aussi un des buts de leur petite soirée en camping, mais l'idée de se retrouver devant un Andrew, nu, à la lueur du feu lui donnait bien d'autres envies que celle de simplement le peinturer. Des envies ou, elle-même, serait particulièrement moins vêtit qu'elle ne l'était en se moment même. Elle le dévisagea quelques secondes, regardant les flammes danser devant lui puis conclut :

« Oui, devant le feu se sera parfait et puis tu vas pouvoir tenir tes petites fesses au chaud. »

Elle fit un énorme et large sourire resplendissant, autant pour cacher sa gêne que pour montrer qu'elle se trouvait particulièrement stupide de dire de telles inepties. Elle se retourna donc vers leur tente. Quand même respectueuse, elle préférait ne pas dévisager Andrew alors qu'il se déshabillait. « C'est quand même dommage parce que c'est certain que ça doit offrir un sacré spectacle! » Se grattant le visage, elle soupira et dit, alors qu'elle se tenait de profil à Andrew :

« Tu peux commencer à t'installer quand tu seras prêt, je vais préparer ma peinture en attendant. »

Avant de repartir complètement à l'autre bout du terrain, elle retourna voir Andrew et lui tendit sa bouteille de whisky, qu'ils se partageaient depuis leur arriver. Elle s'arrêta à moins d'un mètre d'Andrew et tendit le bras, recommençant à trembler, pour lui donner la bouteille :

« Tiens, je crois que tu pourrais peut-être en avoir besoin. Le feu ne réchauffe pas tout après tout »

Elle clôtura sa phrase d'un second large sourire et, avant de recommencer à rougir intensément, se retourna pour faire dos à Andrew. Elle partit d'un pas rapide vers son sac et commença, avec plus d'attention que nécessaire à sortir ses pinceaux et sa peinture. Au passage elle agrippa la seconde bouteille de whisky qu'elle avait emporté. N'étant pas une grande fanatique des autres alcools forts, elle avait préféré emporter un peu plus des classiques irlandais, plutôt que de boire de ses vieilles bouteilles, dégoûtantes et préparé sans passion. « Comment ça sans passion, qu'est-ce que qu'y te fait dire ça? » Simplement que les Irlandais, eux, préparaient leur whisky avec passion et connaissance, voilà tout! « ... »

Lorsqu'elle se retourna, inévitablement son regard se posa sur le grand brun qui lui servait de modèle. Andrew était calmement en train de se dévêtir et l'hormona-mètre d'Ennis explosa littéralement. Tant qu'elle ne serait pas en train de peinturer, la frisé ne prendrait pas son attitude professionnelle qui la rendait, généralement, froide aux jolis muscles de ses modèles. Pourtant ce soir, elle n'avait absolument aucune envie de commencer à peinturer. Elle préférait de loin regarder Andrew, pratiquement nu, dont tous les muscles de son corps se tendait sous chaque mouvement. À la lueur du feu, avec les ombres.... « Alerte, alerte, hormones déclenchées! »

Le corps d'Ennis fut une nouvelle fois secoué de tremblement et elle dû crisper ses muscles pour les contrer. Si elle continuait comme ça, elle ne pourrait pas peindre qui que ce soit ou quoi que ce soit sans que cela ne ressemble simplement à des lignes faite par une fille qui tremble trop.

Timidement, elle se rapprocha d'Andrew, Merlin qu'il était beau... elle le regarda, silencieusement, se demandant étrangement se qui pourrait, en ce moment même, traverser l'esprit de son ami. « Futur mari tu veux dire? » Non... quand même pas. La jeune lycane, malgré qu'elle aurait pu aspirer à de telles envies de vie future n'osait pas espérer tant. Elle se savait ne pas être le genre de calibre qu'Andrew chassait. Malgré qu'elle aurait apprécier de tous son petit coeur qu'Andrew puisse un jour penser qu'Ennis pourrait être une quelconque compagne de vie agréable, l'Irlandaise douterait sûrement elle-même de la sincérité de ses sentiments si tel serait un jour le cas. Si tout ce qu'elle pouvait avoir d'Andrew n'était que des moments où il posait nu pour elle, ainsi comme il le faisait ce soir. La dorelly s'en contenterait pour le reste de sa vie.

Et puis, avec sa nouvelle condition, Ennis douta que simplement un jour un homme puisse sincèrement l'aimer... après tout, aux yeux du ministère, elle n'était maintenant qu'une lycanthrope potentiellement dangereuse pour le monde sorcier. Pourquoi ne serait-ce donc pas l'opinion des hommes. Selon ce qu'elle connaissait déjà de la situation des sorciers vs lycanthrope, si certain sorciers toléraient très bien la présence d'une telle créature dans leur entourage ou dans leur milieu de travail, absolument rien ne disait qu'ils étaient prêt à laisser leurs fils ou leurs filles fréquenter sérieusement un loup-garou. Car le je-m'en-foutisme qui habitaient les sorciers se désintégrait bien vite lorsqu'il s'agissait de leur famille immédiate qui y était confrontée.

Elle chassa ses sombres idées qui venaient ternir son humeur, ce soir ce n'était pas le moment de rechigner sur sa triste et pathétique existence, elle aurait tout le loisir de faire ça demain soir, avant sa transformation. Elle prit donc sa toile, ses pinceaux et se planta à un endroit judicieusement choisit pour peinturer Andrew. Avant qu'il ne se déshabille complètement et ne prenne position, la brunette se racla la gorge, prit une longue gorgée de whisky pour reprendre contenance face à la quasi nudité du plummentine et lui dit :


« Tu préfères que ton visage fasse partie du portrait, ou tu veux une composition intéressante qui en plus de montrer ton corps d'Apollon, garderait ton anonymat? »

Sa conscience intérieure maugréa « tu aurais dû lui dire : Vas-y cowboy, fou toi à poil qu'on baise comme des fou! » Ennis écarquilla des yeux face à cette pensée des plus déplacée, mais se reteint à la dernière minute d'éclater de rire. Ce qu'elle était stupide!

Laissant Andrew réfléchir à la question, elle laissa (car de toute manière elle n'aurait pu s'en empêcher) ses yeux vagabonder une fois de plus sur le corps d'Andrew et cette fois-ci, un détail attira son attention. Un pendentif... Ennis plissa les yeux, avec le reflet du feu, elle n'aurait pu dire qu'il s'agissait qu'un pendentif en argent, mais un frisson parcouru l'échine de la lycane... quelque chose au fond d'elle lui suggérait de ne pas tester... reléguant un peu plus loin ses envies de femme hormonale. « et alors? On s'en fou de ce collier! Saute lui dessus et embrasse-le! » Naon! Elle n'était pas une de ses pimbêches qui se pavanaient devant lui quand même! « certaine? » ...
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptyVen 27 Jan - 19:09

Les paroles d’Ennis coulaient dans la conversation comme l’eau dans un ruisseau. Andrew s’était toujours étonné du peu de méfiance qu’elle avait envers lui. Si elle voyait un Plume en le regardant, elle ne le laissait jamais paraître, profitant du moment présent pour rire et s’amuser. Il était loin de la croire naïve, mais il ne savait pas quel qualificatif lui associer. Andrew l’observa boire une impressionnante gorgée de whisky en levant un index victorieux dans les airs.

" Robin, ouais, c’est ça ! "

Il rit de sa propre plaisanterie puis baissa les yeux sur ses vêtements à la remarque d’Ennis, élargissant son sourire. Sans malaise aucun, Andrew soutint son regard, amusé. Il devait avouer que l’expérience de ce soir était une première dans la longue liste des histoires reliées à l’audace des Cinq Plumes. L’environnement ajoutait un cachet certain à l’ambiance. Ils n’étaient que tous les deux au creux de la forêt, loin de tout. Cette idée avait un charme certain, tout comme Ennis qui détournait à l’instant son regard dans une autre direction que celle d’Andrew. Sans la quitter des yeux, il resta attentif à ses gestes, ignorant l’offre de se dévêtir. Ennis se releva et, comme elle venait de l’affirmer, s’empressa d’aller préparer sa peinture, lui laissant la bouteille de whisky dans les mains. Il lui fit un clin d’œil, prit une gorgée qui lui réchauffa la gorge alors que les flammes du feu ne s’occupaient que de son profil gauche. Il vit les joues d’Ennis rougir avant qu’elle ne s’éloigne, non sans en ressentir de la fierté à l’idée d’en être à l’origine.

" T’éloignes pas trop, hein ! "

Ou rapproche-toi davantage, au choix. Joueur, Andrew se releva et commença par virer avec nonchalance chaussures et chaussettes au pied d’un buisson. Il déboutonna ensuite sa chemise, plus lentement, puis l’accrocha à la branche d’un arbre près de la tente. Et à en juger par son soudain sourire en coin, le regard que lui jeta Ennis à ce moment-là ne passa pas inaperçu. Elle revint vers lui d’un pas timide, peinture et pinceaux entre les mains. Ennis installa le tout près du feu, posa la toile et s’enfila un autre cul-sec de whisky, à présent prête à se mettre à peindre. Elle lui demanda l’angle et le plan qui l’intéressait, y glissant un compliment qui déclencha une avancée du modèle vers l’artiste. Il ne portait plus que son pantalon, sans ceinture, noir, tout simple, et… Qu’est-ce qu’elle regardait comme ça, tout d’un coup ? Andrew suivit son regard, portant sa main à son cou pour toucher son pendentif argent en forme de serpent. Il ne le portait plus depuis plusieurs mois, mais il avait gardé l’habitude de vérifier qu’il était bien dans le tiroir scellé de sa table de chevet tous les matins. Et comme ce soir il dormait ailleurs que dans son lit, c’est-à-dire en plein cœur de la forêt, exceptionnellement, Andrew avait décidé de le porter, par précaution, de peur de le perdre. D’un geste de la main, il envoya le pendentif vers l’arrière de son cou, ne laissant que la mince chaîne en argent de visible.

" C’est mieux, non ? "

De cette façon, le collier ne ferait pas partie de la peinture. Ce détail réglé, Andrew adressa un nouveau sourire à Ennis, penchant son visage au-dessus du sien, debout près d’elle.

" Qu’est-ce que tu appelles une composition intéressante, au juste ? "

Andrew laissa la question planer dans le silence ambiant que seuls les crépitements du feu virent déranger, levant sa main près de la joue d’Ennis où il la fit glisser sous son oreille pour passer ses doigts sur la plume de paon qu’elle portait. Rougissait-elle encore, ou bien s’agissait-il d’une illusion causée par la lumière rougeoyante des flammes qui s’agitèrent soudain sous un coup de fouet du vent ? Les nuages cachaient la lune grimpante, ne rendant que l’intimité autour de feu plus coupée du monde encore.

" T’es sûre que t’as pas froid, Ennis ? Tu trembles. "

Il déposa une main sur son épaule qu’il tenta de détendre puis, voyant que le contact n’avait aucun effet apaisant, il tira doucement Ennis vers lui pour la serrer dans ses bras, contre son torse. Plus grand qu’elle, Andrew appuya légèrement son menton sur la chevelure d’Ennis. Elle sentait la forêt, l’air sauvage mêlé aux herbes de thé dont il se souvenait qu’elle consommait sur une base régulière, tout comme le whisky qui traînait tout près. Andrew passa une main dans son dos qu’il caressa délicatement. Pouvait-elle être nerveuse et avait trop d’orgueil pour le reconnaître ? Comme la pensée lui traversait l’esprit, le corps d’Ennis sembla se calmer. C’était bel et bien le froid, alors ? Andrew relâcha son étreinte, baissant les yeux vers elle au même moment où elle levait les siens vers lui. Ils échangèrent un regard, observant en silence les traits de l’autre. Contrairement à son habitude, Ennis était étonnement silencieuse. Pas de blague ou de remarque marrante, que ce calme apparent avant la tempête. Au bout de quelques secondes, Andrew esquissa un sourire en coin discret qu’il espérait contagieux. Il approcha son visage au ralenti, comme une scène que le temps s’amuserait à étirer, entrouvrit à peine ses lèvres alors qu’il les déposait sur celles d’Ennis, fermant les yeux, scellant le baiser. Andrew se laissa emporter par le moment présent, comme bien des fois auparavant, et c’est le bruit d’une bûche s’effondrant dans la braise qui lui fit rompre le contact. Andrew tourna la tête vers le feu, et d’un nouveau sourire, il s’éloigna d’Ennis.

" Il faudrait des roches pour empêcher le feu de s’éparpiller partout, attends-moi ici, je reviens dans une minute. "

Si la tente s’enflammait, ça allait leur gâcher la soirée, ce qu’à coup sûr aucun des deux ne voulait. Andrew disparut hors de portée de la lumière du campement et marcha à tâtons jusqu’à la rivière, se fiant au bruit de l’eau pour se diriger. Les nuages se dégagèrent de devant la lune comme il atteignait la rive. Il se pencha pour ramasser quelques roches, suffisamment pour construire un muret autour de feu quand un grand bruit attira son attention en direction du campement. Andrew fronça les sourcils, immobile, et un nouveau vacarme se fit entendre.

" Ennis ? "

Il tendit l’oreille ; pas de réponse. Au loin, la lueur dorée du feu s’éteignit.

" ENNIS ?! "

Pourquoi diable ne répondait-elle pas ?
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Ennis B. Lufkins
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptyJeu 2 Fév - 18:32

À un rythme extrêmement lent, la Dorelly termina d'installer ses choses. Elle ne le faisait pas lentement car elle en avait besoin, ni parce que c'était particulièrement fastidieux d'installer ses pinceaux et son grand carnet. Simplement que... plus elle prenait du temps à s'installer, plus longtemps elle pouvait espionner du coin de l'oeil Andrew se déshabillant. «Voyeuse!» Non, non! Voyons... elle n'était pas voyeuse, mais cela aurait été stupide de ne pas profiter du fait qu'elle avait l'un des plus beaux garçons de l'université devant elle «LE plus beau.» Bon, sa conscience n'allait quand même pas ajouter son grain de sel à chaque mot qu'Ennis allait dire, non? «Si en fait...»

Soupirant, elle repoussa sa dite conscience le plus loin possible dans son esprit pour ne pas être plus déconcentré qu'elle ne l'était déjà. Andrew se tenait droit devant elle, ayant repoussé sa chaînette d'argent qui avait fait frissonner Ennis. La déranger? Une simple chaîne? Non, elle ne s'en préoccupait pas pour le portrait, ça donnait du cachet et de la personnalité, mais le simple fait qu'elle se soit rendu compte, avec toute la distance qui les séparait, que cette chaîne fut en argent la dérangeait. Ce n'était pas comme si c'était vraiment important... elle n'était jamais assez près d'Andrew pour devoir toucher le pendentif, mais l'idée de s'y brûler restait tout de même en suspend dans son esprit.

Une brise fraîche vînt soulever les mèches lâches de ses cheveux, venant chatouiller son cou, lui donnant l'excuse parfaite pour, une fois de plus, recommencer à trembler. Ses tremblements répétés l'inquiétait de plus en plus. Elle n'avait pas eu affaire aux pleines lunes depuis longtemps et, sachant que le lendemain l'astre serait bien rond, elle s'inquiétait des effets que la lune avait déjà sur elle. Intuitivement elle leva les yeux au ciel, cherchant du regard la source de son inquiétude qui semblait toujours se cacher de ses yeux, restant obstinément derrière des nuages épais.

Perdant ainsi de vu Andrew, alors qu'elle tentait de dissimuler son inquiétude derrière un masque de joie, elle ne remarqua pas que le Plume s'était déplacé du feu pour se retrouver soudainement à quelque centimètre d'elle. Lorsqu'il se pencha vers elle pour lui demander ce qu'elle voulait dire par... composition intéressante. À cet instant, la Dorelly fit tout son possible pour ne pas crier et sursauter, subjuguée qu'elle n'ait pas entendu le Plummentine s'approcher d'elle...

Soudain, alors qu'elle se retournait pour lui répondre, la main d'Andrew vînt se déposer contre son visage, d'une chaleur époustouflante. Au fond d'elle, sa conscience recommença à s'agiter, soufflant des conseils plus pathétiques les un que les autres, à Ennis. Les joues de la Lycane étaient en feu et elle se remit soudainement à trembler. Elle connaissait bien ses tremblements pour savoir qu'il ne s'agissait pas de ceux causer par le froid ou l'angoisse, mais à la présence si près d'elle d'Andrew, une boule de stresse se forma dans sa cage thoracique, l'empêchant de respirer correctement. Secouant négativement la tête, elle tenta de refouler un nouveau tremblement, ses yeux commençant et lui démanger étrangement.

Ennis aurait bien pris la peine de répondre au jeune homme, mais ses convulsions reprirent et elle soupira. La proximité d'Andrew la dérangeait... positivement, mais la dérangeait tout de même. Puis lorsqu'il s'approcha un peu plus, encore d'elle, la prenant dans ses bras, l'hormonomètre d'Ennis passa près d'exploser. « Enlève lui son pantalon! » Non! Voyons! Stupide voix. La Dorelly tenta une fois de plus d'ignorer sa conscience, pourtant la tâche devenait de plus en plus ardue. Non seulement elle avait une envie folle de l'écouter, mais sa concentration devenait de plus en plus difficile. L'odeur d'Andrew venait d'atteindre son cerveau... « Merlin... » Si elle n'avait pas fait un second effort de conscience pour se contenir, ses jambes auraient certainement cédées sous son poids. La jeune Lycane ayant toujours été fort sensible aux odeurs des autres, voyait maintenant cette capacité doublée avec son odorat sur développé de la veille de la pleine lune.

Derrière l'odeur rassurante d'après-rasage d'Andrew, Ennis réussissait à détecter l'odeur naturelle du Plume. Une odeur masculine et tentatrice, de celle qui vous attire et vous réconforte, de celle ou l'on voudrait garder sa chemise, lors de leur moment d'absence, pour être submergé, lorsqu'on la met, d'odeur qui réussissent à calmer toute personne énerver, ou consoler quiconque serait triste. Contre les parois de son crâne, conscience grimpait et cognait, s'y laissait tomber et glissait amoureusement, vraiment elle n'aidait nullement Ennis qui ferma les yeux près du corps d'Andrew. Elle pouvait, à quelque centimètre de son visage, sentir la chaîne en argent émaner une chaleur près de sa peau. Sûrement qu'elle était la seul à s'en rendre mais intuitivement, elle enfonça sa tête dans ses épaules, pour s'éloigner de la chaîne, et laissa son oreille écouter les battements du coeur d'Andrew, le son de ses poumons s'emplissant d'air. C'était hypnoptisant....

La main d'Andrew, dans son dos, frottait doucement, le long de sa colonne. Le corps de la lycane s'était calmée, comme pour donner raison au Plume. Près de lui, elle était bien et aurait troqué cher pour que ce moment dure éternellement. Consciente qu'elle devrait se dégager un jour ou l'autre, elle se décolla à contrecoeur, non sans essuyer une remarque cinglante de la part de sa conscience « Tu la mérite! Reste là, on était bien! » Oui, elle aurait aimé, mais ce serait abuser... « Pfft ». La Dorelly releva la tête pour croiser le regard d'Andrew. Il lui fit un sourire en coin et le coeur d'Ennis s'emballa encore. Elle aurait bien voulu trouver une petite blague à faire, les remettre sur le chemin de l'amitié stupide qu'ils entretenaient, mais ce moment lui apparaissait si, magique, que la simple idée de tout casser, la cassait. « On est d'accord sur ce point. Ce gars est canon et te regarde avec... OH MON DIEU! »

La réaction de sa conscience était des plus explicites et Ennis n'en compris le sens que lorsqu'elle vit réellement Andrew se pencher vers elle. « ANDREW MCALLEN SE PENCHE VERS TOI!! » Oui, oui elle le voyait bien... Elle-... Merlin que faire! « Embrasses-le sotte! » Son coeur débattait dans sa petite cage thoracique et oubliant tout ce qui se passait autour d'elle, la lycane leva la tête à son tour, s'étirant un peu pour diminuer la distance qui la séparait d'Andrew. Avant même que leurs lèvres se rejoigne, elle pouvait déjà sentir le souffle d'Andrew près de ses lèvres et elle leva les mains tremblantes contre le torse d'Andrew alors que leurs lèvres se rencontrairent enfin, faisant du même coup exploser l'hornomomètre de la Dorelly.

Dans sa tête, ses hormones dansaient le tango en compagnie de sa conscience qui s'amusait, maintenant ayant le champ libre, à envoyer des idées des plus éloquentes dans le cerveau de la pauvre jeune femme. « Pas si pauvre quand même, tu embrasses tout de même Andrew » Ses émotions, sa fatigue, tout ressortaient en même temps. Sa poitrine semblait être prête à exploser à tout moment. Andrew l'avait aujourd'hui regardé comme une femme... comme quelqu'un qu'il jugeait d'assez intéressant pour être embrassé et consoler. Aujourd'hui, Ennis n'avait pas simplement eu un baiser d'Andrew, elle avait eu le plus beau compliment qu'on aurait pu lui faire. Il l'avait jugé suffisamment digne et qui sait... assez belle pour ce moment. Car entendons-nous, même si Andrew McAllen était un coureur de jupon, il était loin de fréquenter des filles totalement laides et dépourvues de charmes.

Elle n'allait pas être avec, il n'allait probablement pas avoir de suite à cette histoire, mais elle avait vu, elle avait goûté à quelque chose qu'elle avait cru, jusqu'à maintenant, totalement inaccessible à elle. Certainement qu'elle allait avoir mal, goûter à quelque chose d'inespéré laissait souvent quelques plaies vivent qui demandaient du temps à guérir, mais pour le moment rien ne comptait plus que la présence des lèvres d'Andrew contre les siennes. « Roulez dans l'herbe... roulez dans l'herbe... » Et alors qu'elle commençait à prendre goût de cette situation, un bruit la fit sursauter et Andrew « Et toi! TRAÎTRE » conclu le baisé.

Ennis regarda farouchement le feu, comme prête à lui lancer les pires insultes du monde, mais dut se rendre à l'évidence qu'insulter le feu ne la mènerait nulle par... sinon dans un asile psychiatrique, car Andrew l'aurait sûrement pris pour une folle. «Ah... quand même, tu as pensé à ça toute seule?» Oui. Il lui arrivait de penser clairement et visiblement plus souvent lorsque sa stupide conscience ne s'employait pas à lui pourrir la vie!

Elle laissa donc Andrew vaquer à l'occupation fort intéressante de ramasser des pierres. «J'espère que tu as l'intention d'aller lui donner un coup de main... tu sais ramasser des pierres peut terminer d'une manière fort intéressante!» ...Non en fait elle ne voyait pas comment ramasser des pierres pouvait finir de manière intéressante sauf si elle y donnait du siens, mais oui, par esprit d'équipe elle allait certainement lui donner un coup de main ensuite... elle avait simplement un petit truc à faire, avant.

Elle regarda Andrew partir, un peu plus loin. Torse nu, à la lueur du feu, il donnait un spectacle des plus agréables pour les yeux. Ennis dut faire un effort incontestable pour détacher ses pupilles de la silhouette d'Andrew. Elle attendit qu'Andrew ne soit plus en vue et se précipita vers son sac. Vu la noirceur du ciel, l'heure de prendre sa potion devait être passé depuis un certain moment déjà! Ce qu'elle pouvait être sotte. Si elle avait pris son tue-loup un peu plus tôt, peut-être n'aurait-elle pas eu tous ses tremblements incontrôlés lui donnant un air de femme faible! «Mais tu n'aurais peut-être pas eu la suite des évènements particulièrement intéressant...»

Lorsqu'elle arriva à son sac au premier regard elle ne trouva nulle potion. Inquiète, elle se mit à vider le contenu de celui-ci, frénétiquement. Chaque poche, chaque espace, passa sous le regard avide d'Ennis qui, les mains de plus en plus tremblantes commença à s'inquiéter. Quelque chose clochait, elle se sentait, en elle... au fond d'elle, tout vibrait, elle était fébrile et...

Elle leva les yeux au ciel. Les nuages commençaient doucement à se dissiper et un rayon de lune apparu, parmi la brume et la noirceur de la forêt. Si jusqu'alors les réactions corporelles d'Ennis avaient semblées étranges et incontrôlables, rien ne pouvait être comparable aux spasmes qui parcoururent soudainement son corps en entier. Se relevant précipitamment, elle jeta son sac par terre, y faisant tomber le contenu. Puis elle se relaissant tomber à genou, continuant désespérément de chercher sa potion. Elle ne pouvait pas ne pas être dans son sac! Elle se souvenait l'avoir prise, elle se souvenait l'avoir déposée pêle-mêle avec ses pinceaux et sa peintu....

Sa peinture! Elle se releva cherchant des yeux ses pots, pour vérifier si elle n'avait pas apporté la petite fiole par m'égare.

Étrangement, maintenant que son corps devenait incontrôlable et qu'elle était au bord de l'abîme, sans potion, sa conscience ne semblait pas vouloir faire acte de présence pour l'aider à trouver une solution. Laisser à elle-même, les yeux d'Ennis recommencèrent à lui brûler désagréablement. Ses articulations lui faisaient un mal fou et elle ne compris réellement ce qui se passait que lorsqu'elle regarda une fois de plus le ciel. Cette fois-ci, les nuages s'étaient dissipés, laissant paraître au-dessus de tout, une lune pleine, ronde et attractive. Un craquement dans ses os lui fit perdre pied et elle tomba lourdement au sol.

Elle lâcha un cri étouffé. Comment.... Comment était-ce possible. Pouvait-elle sincèrement s'être trompé...comment? Apeurée, elle tenta de se relever, mais il semblait hors de son pouvoir de faire le moindre mouvement.

Pourtant, elle ne pouvait rester là, en plein milieu du campement. Andrew... Andrew allait sûrement bientôt revenir, avec ses pierres, s'il retrouvait Ennis au beau milieu du terrain en train de se rouler de douleur par terre... rien n'augurait de bon. Elle devait s'éloigner, s'éloigner le plus vite et le plus loin possible pour qu'Andrew reste en sécurité. Merlin, qu'est-ce qui lui avait prit! Allez en camping, un soir de pleine lune! Si elle avait pu, elle se serait sûrement giflé, mais la douleur qui lui tenaillait le corps l'en empêcha.

Un peu plus loin, elle pouvait entendre Andrew dire son nom... Avait-elle tant fait de bruit?

Un nouveau craquement d'os se fit sentir dans son corps, lui arrachant quelques larmes, faisant un effort pour ne pas crier, ses poings empoignèrent la terre du sol, la serrant contre ses paumes. Les yeux fermer, elle prit une grande inspiration et, avant que la transformation n'aille plus loin se réussit à se sauver un peu plus loin dans la forêt. C'était peu, mais c'était tout ce qu'elle pouvait car, une fois à la lisière de la forêt, elle se prit pathétiquement pied dans une branche, achevant toute tentative de se relever.

Lentement ses tremblements se transformèrent en quelque chose de peu joli à voir. Ses bras, ses mains, tout son corps semblait s'allonger d'une drôle de manière, lui arrachant des râlements de douleur. Ses muscles se tendaient, changeant de position au fur et à mesure, une fine fourrure commença à apparaître sur le corps de la jeune femme. Bientôt ses vêtements se déchirèrent sur elle, tombant en lambeaux par terre. Bientôt, lentement, douloureusement, Ennis ne fut plus Ennis. Comme enfermer dans le coin de son cerveau (sûrement en compagnie de stupide conscience qui méritera bientôt un nom) elle ne pu qu'être spectatrice de sa propre souffrance.

Soudainement un cri strident ressorti de sa bouche. Inhumain, aiguë, donnant des frissons dans le dos. Quiconque à proximité d'elle se serait certainement enfuit de peur. Ce crit n'avait rien de rassurant, c'était ce qui pouvait clore la déshumanisation d'Ennis. Même si elle faisait tout en son pouvoir pour résister et rester conscience, la bête était plus forte. Elle la repoussait, plus Ennis s'accrochait, à une force effroyable. Un combat mental de deux êtres dans un même corps...

Pourtant la jeune femme ne pouvait se résoudre à abandonner. Elle mettait Andrew en danger si elle lâchait prise. Tant qu'elle tenait occuper le loup avec elle-même, celui-ci ne chercherait pas à attaquer son ami. Elle savait malgré tout que ce n'était qu'une question de temps. Elle ne pourrait indéfiniment rester consciente. Bientôt la transformation serait assez complète pour assommer Ennis et la laisser moisir dans un coin de son cerveau. C'était simple, qu'une question de seconde encore. Elle ne pouvait physiquement pas réussir à gérer tous les sens du loup. Cela lui demandait trop.

Dans ses derniers élans de lucidité, Ennis s'étonna de toutes les perceptions. Elle pouvait voir plus loin... sentir les vibrations du sol... un animal, ou quelqu'un n'était pas loin, ses oreilles se tournaient dans tous les sens, captant le murmure du vent, passant dans les feuilles des arbres se desséchant lentement. Les dernières sensations qui s'emportèrent dans une ignorance furent de sentir son poil, se laisser bercer par les coups de vent. Puis un cri... son nom, Andrew l'appelait....

La bête redressa vivement la tête. Le nez pointé dans les airs, reniflant à grand air. Une odeur alléchante vint alors s'insinuer dans ses naseaux, faisant frémir ses babines. Elle tendit l'oreille alerte à chaque mouvement. Où était sa proie ? Cette proie alléchante qui allait terminer dans son estomac.

Un nouveau bruit de craquement cerna sa victime...

S'élançant dans la forêt, le loup suivi la piste, bien trop flagrante, de l'homme. Elle voulait du sang, l'attaquer, le déchiqueter, le mettre en pièce et manger chacun de ses organes vitaux... La chasse était ouverte. Plus rien ne pouvait l'empêcher de s'amuser comme bon lui semblait. Peut-être la créature serait-elle suffisamment distrayant pour jouer avec un peu...

Tapis dans les feuilles, le loup trouva finalement sa victime. Prenant bien soin de ne pas faire de bruit, à pas de loup, il avançait lentement, méthodiquement, ses yeux jaunes fixant sans relâche la seule et unique chose qui comptait maintenant à ses yeux. La gueule ouverte, les crocs bien en vu, la bave coulant légèrement sur le coin de ses babines qu'il nettoya d'un coup de langue rapide.

À quelque mètre de sa proie, la bête se redressa sur ses pattes arrières pour avoir celle d'en avant libre pour l'attaque. Andrew était toujours dos à elle. Avide, énervée de sa première chasse de la soirée et tout simplement de sa première chasse de son existence, la bête grogna, donnant du même coup l'alerte à son repas, alors qu'elle s'élançait sur lui, le projetant par terre d'une force effroyable. Les pattes d'en avant, plaquées contre son corps...

Il allait être succulent.
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Andrew McAllen
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptySam 4 Fév - 22:15

Ses yeux fixaient l’obscurité avec intensité, mais Andrew n’y voyait rien, que des ombres. Le feu ne se rallumait pas, qu’est-ce que ça voulait dire ? Est-ce qu’Ennis avait échappé quelque chose dedans ? Mais quoi ? La toile autant que le chevalet se seraient enflammés dans la seconde. Inquiet, il revint en courant vers le campement. Une fois sur place, il retrouva tout saccagé, sans dessus dessous. Andrew lâcha aussitôt les pierres qui tombèrent dans l’herbe en se cognant l’une contre l’autre, laissant ses bras retomber le long de son corps. Le contenu du sac d’Ennis était étalé sur le sol, la bouteille de whisky cassée, le chevalet renversé par terre. Que s’était-il passé ? Andrew se mis à regarder frénétiquement partout autour de lui, espérant apercevoir Ennis, mais elle n’était nulle part.

" Ennis, réponds-moi ! "

La tente était en lambeaux, comme si quelqu’un ou quelque chose avait utilisé des ciseaux finement aiguisés pour tout taillader. Des griffes ? Mais de quel animal ? Quelle créature pouvait avoir la force de faire un tel carnage ? Il fit un porte-voix de ses mains et appela Ennis à plusieurs reprises encore, mais seul le silence lui répondait. De la poche de son pantalon, il sortit sa baguette magique.

" Lumos ! "

Entre les brins d’herbe, de la peinture rouge coulait près de ce qui restait du feu, soit un sol noircit par la braise. Après s’être assuré qu’il ne s’agissait pas de sang, Andrew s’éloigna, pointant sa baguette devant lui. Ennis savait se défendre, pourquoi n’avait-il rien entendu ? Si elle avait eu besoin de son aide, elle aurait crié. Où pouvait-elle bien être, à présent ? Il contourna la tente, guettant les buissons derrière. Il n’y avait rien. Peu importe ce qui avait dévasté le campement, cette chose agissait vite. Ennis avait-elle seulement eu le temps de voir ce que c’était avant d’être emportée ? Comment allait-il expliquer sa disparition aux autres ? Et si on ne la retrouvait jamais ? Impensable, non ! Impossible ! Elle ne pouvait pas être bien loin, il en était sûr, il devait s’en persuader. Il la retrouverait, coûte que coûte, et vivante. Andrew quitta le campement et s’engouffra dans la forêt, l’extrémité de sa baguette lui éclairant le chemin. D’une main, il poussait les branches qui se dressaient devant son visage, et sans cesser d’appeler Ennis, il scrutait chaque tronc d’arbre qui l’entourait. Elle était peut-être blessée, incapable de bouger, il devait se dépêcher.

Ses pas le conduisirent de nouveau près de la rivière, et lorsqu’il passa sous un pin, sa main se figea contre l’écorce dure du conifère. Le hurlement qui glaça le sang et fit dangereusement accélérer son pouls. Il déglutit avec difficulté, s’ordonnant à lui-même de se calmer. Il devait se tromper, ce cri devait appartenir à un loup ordinaire, c’était obligé. Avançant à reculons hors du boisé, son pied se posa sur une branche dont le craquement résonna dans la clairière. Andrew jura intérieurement en s’immobilisant, et attendit. Il n’y avait plus un bruit, même les crickets ne chantaient plus, c’était calme, beaucoup trop calme. Est-ce qu’il était repéré ? Rien ne bougeait dans la forêt. Il se retourna vers la rivière et fit quelques pas pour s’en approcher. Certaines créatures craignant l’eau, il serait plus prudent de longer la berge. Andrew se retourna et recommença à marcher, se dirigeant vers l’autre côté de la clairière. Il continuait d’inspecter les environs d’un regard alerte qu’il leva soudain vers le ciel. Stoppant net à la vue de la pleine lune, ses craintes se confirmèrent. Ce n’était pas un simple loup qu’il avait entendu hurler, c’était…

Andrew écarquilla les yeux sur le sol en voyant une ombre le couvrir dans son dos, engloutissant la sienne sous la lumière de la lune. Il fit volte-face et la bête se jeta sur lui, le plaquant férocement au sol. Sa baguette roula plus loin dans l’herbe alors que sous le poids du loup-garou, il ne parvenait que difficilement à respirer. Andrew essaya de se défaire de l’emprise de l’animal en poussant sur la terre rocailleuse de ses pieds nus. Mécontent, le loup-garou grogna. Sa baguette magique, il lui fallait sa baguette magique ! Mais aussitôt qu’il leva le bras pour lancer un sortilège d’attraction, une lourde patte velue lui griffa le bras. Andrew serra les dents sous la vive douleur qui lui traversait la chair et profita de l’instant où la bête ne le maintenait allongé que d’une seule patte pour se redresser en position assise.


" Accio baguette ! Conjunctiva ! "

L’animal bondit pour éviter le sortilège qui se répercuta violemment contre un buisson. Il montra ses crocs, faisait les cents pas de gauche à droite, rôdant devant Andrew en guettant le moindre de ses mouvements pour saisir une faille. L’attaque n’avait fait que l’enrager davantage, et Andrew était coincé, la rivière derrière lui et le loup-garou devant. Il n’avait pas d’autre choix que de l’affronter s’il voulait s’en sortir. Pointant une nouvelle fois sa baguette sur l’animal, il l’agita pour lancer un maléfice cuisant qu’il évita encore une fois. Le loup-garou était trop rapide, il devait le ralentir.

" Confundo ! "

Cette fois, le sort atteignit sa cible qui tituba en grognant. Andrew s’apprêta à lui en envoyer un autre quand dans sa frustration, le loup-garou racla le sol de ses griffes, soulevant des cailloux et du sable qu’il jeta sur Andrew qui, pour s’en protéger, détourna la tête en fermant à moitié ses yeux, faisant un pas en arrière, ne réalisant trop tard que le réflexe donnerait l’opportunité à l’animal de se jeter sur lui. D’un coup, Andrew se retrouva étendu dans une dizaine de centimètres d’eau, le loup-garou par-dessus lui. Sa bave lui coula sur l’épaule. Andrew grimaça de dégoût. Néanmoins confus, la créature secoua la tête, ses sens atteints. Un nouveau coup de griffes lacéra Andrew sous les côtes, au niveau du ventre. Aucun organe ne fut touché, mais la blessure saigna abondamment. Le loup-garou plaqua sa patte contre son torse. Une odeur nauséabonde de brûlé s’éleva en même temps qu’un hurlement de la bête. Nouveau retrait du prédateur. Andrew releva difficilement la tête pour voir ce qui se passait et vit une légère fumée se dégager des poils rôtis de la patte droite du loup-garou. Il baissa le regard sur son pendentif en argent et comprit aussitôt. Il tira dessus pour briser la chaîne et l’agita devant lui. Ça lui permettrait de gagner du temps pour trouver un moyen de se sortir de là. Se redressant sur son coude, il vit que sa blessure sur le côté était plus profonde qu’il ne le pensait. Impossible de courir. Dans un élan d’adrénaline, il se remit sur pieds, une main sur ses plaies ouvertes, l’autre tenant le pendentif et la baguette magique droit devant. Il fronça les sourcils, fit un mouvement déterminé du poignet et regarda le sortilège d’homomorphus filer d’un jet lumineux bleu clair droit sur le loup-garou.

" Essaie un peu d’éviter ça ! "

Andrew garda sa baguette droite, le regard inébranlable tandis que le sort se rapprochait de la créature. Assez joué, il n’allait pas finir en quartier de viande, il devait retrouver Ennis !
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Ennis B. Lufkins
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptyMar 7 Fév - 0:15

La bête bavait à n'en plus finir. Sa proie se mouvait devant elle, lui donnant envie de se frapper d'un coup de patte pour l'aplatir au sol. Des jais de lumière fusaient de toutes parts, semblant vouloir atteindre leur cible principale, elle-même. La bête se mouvait aisément d'un côté et de l'autre, m'amusant follement avec le petit humain qui ne savait visiblement pas lancer un sortilège correctement. Commençant a être vaguement lasser de ce petit jeu, le loup-garou commença à s'énerver, s'apprêtant à sauter une nouvelle fois sur sa victime qui serait bientôt son dîner.

Tous ses muscles étaient tendus, prêts à l'attaque comme jamais. Trop longtemps confiné dans le corps de la petite humaine. Il voulait s'épanouir, attaquer, manger et tuer. Il voulait courir partout, laisser ses oreilles le distraire à chaque petit bruit, lui, pleinement conscient de tout ce qui l'entourait. Il était avantager, il connaissait les bruits de la forêt, il était plus fort, musclé, plus rapide. Prétentieux, le loup-garou sous-estimait sa petite proie humaine. Il tendit la patte vivement, s'attendant à ce qu'il percute l'homme en face de lui, mais il prit un sort en plein buste, lui brûlant l'intérieur de sa cage thoracique. Un long hurlement ressorti une fois de plus de sa gueule béante et il se remit sur pied, s'ébrouant le poil, ses yeux jaunes fixant maintenant avec rage.

S'ébrouant une seconde fois, le loup-garou se mis à racler le sol avidement, jetant par la même occasion de la terre dans le visage de son jouet. Profitant de la distraction que lui offrait la terre, la bête s'élança sur Andrew, le planquant au sol lourdement à quelque centimètre d'une énorme pierre près de la berge. Il montrait des dents, grognait férocement ouvrant la gueule, prêt à arracher la tête du sorcier d'un simple coup de mâchoire lorsqu'une douleur qu'il ne comprit pas sur le coup lui arracha un nouveau hurlement. Sous sa patte, quelque chose de brûlant semblait coller à la fine peau de ses coussinets. Collant brûlant, comme si un feu brûlait littéralement sur le corps du jeune homme sous la bête.

Souffrant, légèrement blesser et encore plus en furie qu'elle ne l'avait été jusqu'à présent, dans l'incompréhension, le loup-garou se retira vivement du sorcier au sol, permettant ainsi à celui-ci de se relever. La patte brûlée, la lycane réussissait avec peine à déposer sa patte au sol. Pourtant elle n'avait plus le choix. Face à la bête, le sorcier se mit à brandir la chaîne qui l'avait brûlée. Le loup se mit donc à rôder autour du sorcier. Il tenait à bout de bras sa baguette et la chaîne, inquiétant la bête. Elle n'était certes pas doté d'une intelligence extraordinaire, mais elle apprenait de ses erreurs et maintenant il était plutôt judicieux de se tenir loin de cette chose.

Continuant de n'oser poser la patte par terre, la lycane vit arriver à une vitesse vertigineuse un sortilège, la visant vraisemblablement elle. Ainsi, oeil pour oeil dent pour dent. La bête se pencha subtilement, évitant de justesse le sortilège qui ne vint que roussir une fois de plus ses poils, son oreille légèrement touchée mais sans plus. Elle grogna, se plaça à ras le sol, malgré la douleur cuisante de sa patte fixant avec détermination le sorcier qui semblait finalement s'être réveillé. D'où elle était, la bête pouvait sentir l'odeur alléchante de la plaie de sa proie. Lui faisant perdre légèrement la tête, n'ayant que l'envie de terminer son travail durement commencer.

Andrew continuait pourtant de la tenir à distance. Le cerveau prédateur analysait chaque mouvement. Plaie au côté, bosse à la tête... démarche peu stable. Facile à faire tomber. Sans attendre plus longtemps la lycane s'élança sur le sorcier. Le temps de jouer était terminé. Il allait terminer dans son ventre ou bien rien. Pourtant, elle du bien se rendre à l'évidence que leur petit jeux avait également était prit au sérieux par son repas. Il brandissait sa baguette, lançait des sorts qui semblaient rappeler quelque chose dans les vieux souvenirs de la bête... des souvenirs qui n'était pas sien.

L'animal grogna, repoussant les idées de l'humaine partageant son corps. L'humanité, elle ne la partageait pas et pour l'instant elle ne pensait qu'à une tactique. Secouant la tête, déstabilisé par son propre corps, la bête ne vit pas que le petit sorcier avait reprit lui-même toute sa tête. Voyant la bête reculer et secouer la tête, il en avait profité, lançant un sortilège qui la frappa de plein fouet. Son corps tout entier semblait brûler. La bête se retrouva plaquée au sol, par une volonté qui lui était extérieure, semblant la retenir contre la terre de la forêt.

Lançant un hurlement enragé, Ennis (ou plutôt le loup-garou... on devrait lui trouver un nom.) réussit à se dégager, grâce à une volonté époustouflante. Se redressant sur ses deux pattes arrières, elle ne perdit pas une seconde, s'élançant sur Andrew, le frappant d'un coup de tête. Profitant du fait qu'il perdit l'équilibre, elle le mordit alors.

À son plus grand désarroi, elle ne toucha que le pantalon du sorcier, maintenant bien serré entre ses crocs, secouant la tête frénétiquement pour tenter de déchirer le tissu le séparant de la chaire tendre du jeune homme. Elle pouvant sentir sous son corps les tortillements du sorcier tentant de se débattre pour de libérer de sa mâchoire d’aciers. Elle donna quelque coup de patte, tentant de désarmer le sorcier de son bout de bois agaçant.

Continuant de secouer la tête vigoureusement, elle commença à reculer, les éloignant ainsi du ruisseau, les dirigeants vers le campement. Le corps entier comme attiré inexorablement vers le seul lieu habité de la forêt, sentant l’homme à pleine narine. Son estomac grognait et l’idée de déguster son repas au chaud, près d’un feu, l’enchantait.
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Andrew McAllen
M.U.M
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Andrew McAllen



 
▌Né(e) le: 08 Avril
▌Pays d'origine: États-Unis
▌Statut: 6ème année

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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas   Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas EmptyLun 5 Mar - 22:31

Retenant un juron rageur, Andrew vit la créature réussir à éviter son attaque, posant sa patte au sol, non sans un grognement de douleur. C’était pas possible ! Une nouvelle lueur de colère traversa le regard de l’animal, obligeant Andrew à resserrer ses doigts autour de sa baguette pour se donner du courage. Il devait lui tenir tête, c’était obligé. Un plan, une tactique, et vite ! Ah, s’il tentait de traverser la rivière, le loup-garou le suivrait sans doute, et une fois hors de l’eau sur la rive opposée, il pourrait lui lancer un sortilège de plein fouet sans qu’une feinte puisse être réalisable. Mais à peine fit-il un pas vers l’étroite rivière qu’il subissait déjà un nouvel assaut. Pour éviter le violent coup de griffes qui visaient son abdomen, Andrew se baissa pile comme l’animal s’arrêta dans son élan, comme perturbé par quelque chose, secouant la tête dans ce qu’Andrew supposa être une tentative pour retrouver ses esprits. Sans laisser passer une seconde de plus, d’un mouvement sec du poignet, un énième sortilège fusa de l’extrémité de la baguette. Le filet invisible toucha sa cible, retenant l’imposant corps poilu cloué au sol. Andrew ignora le hurlement qui suivit, prenant aussitôt la direction de la rivière derrière lui.

" Putain qu’elle est froide ! "

Et rouge, dès qu’il y entra, très rouge, même, ses plaies ne coagulant que difficilement, pour ne pas dire pas du tout. Quelle galère ! Sa main se tenait toujours pressée sur la plus grave de ses blessures, au niveau des côtes. Andrew crispa les traits de son visage en s’enfonçant au plus creux du large ruisseau, l’eau lui arrivant tout juste au-dessus de la taille. Le courant nettoya sa peau, enlevant la terre qui s’était infiltrée par les nombreuses écorchures, empêchant une quelconque infection, du moins pour le moment. Se voyant rapidement forcé d’utiliser ses deux mains pour nager et atteindre l’autre côté de la rive, Andrew retint sa respiration, et alors qu’il s’apprêtait à plonger, il jeta un rapide coup d’œil par-dessus son épaule, laissant un nouveau juron s’échapper d’entre ses dents. Merde de merde ! Le loup-garou venait de briser le sortilège d’enchaînement. La bête bondit sur lui dans l’eau, l’assénant d’un coup de patte qui lui fit instantanément perdre l’équilibre. Andrew trébucha dans l’eau, les flots le ramenant sans ménagement sur la berge, quelques mètres plus loin.

" Hmpf… "

Allongé sur le ventre, Andrew releva péniblement la tête en prenant appui sur ses bras, complètement trempé, le pendentif et la baguette toujours en main. Il se releva pour retomber aussitôt dans l’herbe, sa jambe flanchant. Le loup-garou se rua sur lui, le bousculant pour l’empêcher de se remettre sur pieds, sa gueule béante cherchant à le mordre. Paniqué à l’idée d’être contaminé par le virus de la lycanthropie, Andrew fit un bond en arrière. Les crocs de la bête se refermèrent alors sur le tissu de son pantalon et non sur sa cheville. C’était moins une. Andrew pointa sa baguette magique sur la tête de l’animal, la rabaissant tout aussi vite, esquivant une volée de griffes acérées. C’est qu’après plusieurs attaques, le loup-garou avait compris d’où provenaient les sortilèges.

" Tu vas me lâcher, oui ?! "

Sans prévenir, de son autre jambe, il frappa le museau de la bête d’un coup de pied solide. Les crocs lâchèrent prise dans un couinement sonore, libérant Andrew qui utilisa le tronc d’un arbre tout près pour se soutenir tandis qu’il se remettait debout, aussi vite que faire se peut, la respiration saccadée. L’épuisement le gagnait de minute en minute. Sur sa tempe, il sentait un épais filament de sang chaud couler près de son oreille. Son bras se leva, droit, fier, sa main tenant plus fermement que jamais sa baguette magique. Andrew fit un pas en avant, criant la formule magique. Vite comme l’éclair, le sortilège de cécité atteignit le loup-garou. Privé de sa vue, il devint effrayé, ses pattes battant en vain l’air devant lui. Dans son affolement, l’animal se cogna durement la tête contre l’écorce d’un vieux chêne qu’il griffa sauvagement dans la seconde qui suivit, grognant de fureur, n’ayant plus que son ouïe et son odorat sur qui se fier. Andrew visa le flan, il fallait en finir maintenant !

" Stupéfix ! "

Dans un bruit sourd, le loup-garou s’effondra par terre, figé par la magie paralysante du sort. À bonne distance du corps immobile de l’animal, le teint pâle, Andrew tomba à genoux, paumes contre le sol. Sa tête tournait, il n’entendait rien d’autre que son sang palpiter contre ses tempes. Comment pouvait-il retrouver Ennis dans l’état dans lequel il se trouvait, à présent ? Pire encore, de quelle façon rentrerait-il au château ? Sa respiration reprit un rythme régulier. Il releva la tête. Andrew ne voyait qu’une seule solution pour se tirer de là ; envoyer un patronus messager pour appeler de l’aide. Son regard bifurqua sur sa baguette qu’il fixa longuement. Lancer un patronus messager, mais avec quel souvenir ? Prenant le pendentif, Andrew le glissa dans la poche de son pantalon. Il devait trouver, il devait y arriver. Lancer ce fichu patronus dont il redoutait la forme depuis la première fois qu’il l’avait fait apparaître.

" Merde… "

Il soupira, résigné, et ferma les yeux, se concentrant, les sourcils froncés. Un souvenir heureux… Un souvenir heureux… Les plis de son front se décontractèrent lentement. Il porta sa baguette à bout de bras, inspira, puis exécuta un court mouvement en lançant d’une voix claire l’enchantement. À travers ses paupières, une forte lumière l’éblouissait. Andrew posa sa main libre en visière au-dessus de ses yeux qu’il ouvrit l’un après l’autre. Stupéfait, il distingua la forme sinueuse d’un reptile sifflant. Le serpent ondulait autour d’un étrange chat vaporeux argenté aux oreilles pointues et au pelage tacheté. Andrew savait qu’il était possible de créer simultanément plusieurs patronus messagers, mais le phénomène était plutôt rare. La lumière vive lui brouilla la vue alors que les deux animaux filèrent entre les arbres de la forêt. De retour dans le noir, Andrew s’affala par terre, épuisé, la tête lourde, les membres endoloris, esquissant un sourire en coin.


" Pas mal, pour un futur Auror… "

Et il sombra dans l’inconscience.

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