S.W.Y.N ¤ Someone Wants You Nuts ¤
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 Nothing is going to stop us now.

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Thèdes Konstonhalu
A.C.A.I.I
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Thèdes Konstonhalu



 
▌Né(e) le: 27 juillet
▌Pays d'origine: Norvège
▌Statut: 2ème année

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MessageSujet: Nothing is going to stop us now.    Nothing is going to stop us now.  EmptyDim 4 Mar - 22:27

Elle courrait moins, ces temps-ci. Trop de choses à faire, pas assez de temps. Trop d’Andrew, trop de devoirs, trop de révisions, trop d’Andrew, et trop de révisions, et trop d’Andrew. Ah, et encore trop d’Andrew. Et… Oui. Trop d’Andrew, bon.

Pas assez le temps pour Lauréline, qui se débrouillait seule, qui ne demandait rien à personne, qui gérait tout par elle-même. Quand même, ça ne devait pas être chose aisée alors voilà. Thèdes avait pris les devants, sans rien lui demander, elle lui avait dit, viens, on s’en va, viens, on part toutes les deux. Bon, elles n’étaient pas allées bien loin, mais mine de rien, les plaines embrumées, c’était pas non plus à côté quand on y pensait. Surtout en footing, mais Lauréline avait de l’énergie à dépenser, il fallait qu’elle pense moins, qu’elle agisse plus, et Thèdes l’avait attrapée par le bras, l’avait tirée jusqu’à son dortoir. « Allez, en survêtement ! » qu’elle lui avait dit. « Et dépêche-toi, j’ai pas tout mon temps ! » Évidemment que c’était faux, évidemment que Lauréline le savait. Elle avait motivé Lauréline, en lui disant de se bouger, avait eu envie de rajouter que c’était pas avec ses cuisses flasques qu’elle appâterait Chipmunk – s’était arrêtée à temps, Dieu merci, sinon adieu footing. Elle allait attendre un peu avant de parler de lui. Attendre d’être entourée de brume, et rigoler. « Ah, non, désolée Laure, mais si tu retournes en arrière, tu vas te perdre. Tu ne voudrais pas te perdre, n’est-ce pas ? » Lauréline s’était déjà assez perdue comme ça.

And for a minute there, I lost myself.

Assez, de se perdre, et de perdre les autres. Assez de faire n’importe quoi, d’être énervée pour n’importe quoi, de recommencer à sécher les cours, assez de perdre la main sur tout. Il fallait qu’elles sortent. Aujourd’hui plus que jamais. Aujourd’hui parce que depuis hier, elle était convaincue que Lauréline n’avait pas eu d’hallucination, qu’elle ne s’était pas perdue à nouveau. Convaincue parce qu’elle avait été présente, lorsque les lumières de la salle commune s’étaient éteintes, qu’elle avait attendu Andrew – encore lui, bon, qui lui avait certifiée que le hall était devenu noir aussi, et pareil pour la grande salle. Ce n’était que des farces, lui avait-il dit. Une fille avait raconté que ça pouvait également être le fantôme d’un étudiant mort pendant l’attaque de l’Ourobouros. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas une hallucination, elle n’avait pas rêvé, le sang qui avait goutté du plafond jusqu’au sol avait été réel, même s’il n’était plus là. Lauréline ne mentait pas. Elle l’avait vu, ce sang. Tout comme Thèdes avait vu les lumières du couloir du premier étage et de la salle commune s’éteindre, en une seconde d’intervalle, toutes les chandelles, sans feu, et la fumée qui s’en dégageait, et quelques minutes plus tard, retour à la lumière. Si c’était une farce, elle était de très mauvais goût si on en associait les messages sanguinaires.

Mais elles étaient dehors, et elles couraient, l’une calquant le rythme de l’autre sur ses pas, sans parler, sans avoir forcément l’envie de parler non plus. Elles étaient sorties de l’école, et l’atmosphère de tension y régnant, et elles étaient toutes les deux. Et c’était important, et il fallait qu’elle le sache, Lauréline, qu’aux yeux de Thèdes, ça comptait, qu’elle allait être là pour elle si jamais quelque chose se passait. Bien ou mal. Pas difficile, la Thèdes. Et puis, Lauréline avait fait une promesse, l’avait tenue. Elle redeviendrait elle-même. Du jour au lendemain, plus de drogue, juste une envie de grandir, peut-être, et d’assumer, pour une fois, ses actes et ses paroles. Thèdes n’en avait jamais demandé plus. Et voilà. De nouveau, toutes les deux.

Ensemble.
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Lauréline McShane
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Lauréline McShane



 
▌Né(e) le: 12 Juin
▌Pays d'origine: France
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MessageSujet: Re: Nothing is going to stop us now.    Nothing is going to stop us now.  EmptyDim 18 Mar - 10:56

« Allez, en survêtement ! » Soit disant, aller vient je prends du temps pour toi. Vient se soir ce ne sera que toi et moi, tu sais j’ai laissé Andrew pour toi. Viens on va courir, viens on va passer du temps toi et moi comme avant. Se soir tu vois je suis là… pour toi. Lauréline regarda son amie, d’abord de façon neutre. Ce fut la second partie de la phrase qui fit monter en elle un regard particulièrement noir et expressif. Un regarde qui lançait une multitude de couteaux, de piques, de bombes… C’est limite si dans sa tête elle ne lui sauté pas au coup pour lui arracher la sienne. Elle préféra intensifier son regard et garder le silence, à quoi cela servait de parler ?! Elles allaient encore se disputer, ne plus se parler et dire au revoir au footing de se soir, encore une fois, un soir parmi tant d’autre alors que Thèdes avait belle et bien prit du temps pour Laure. Un soir ou elle n’était pas avec Andrew à batifoler. Le regarde suffisait, laure le savait !

Respire, une foulé, deux foulés… Respire, inspiration, expiration. Contrôle ton air, contrôle tes pensées … elles couraient toutes les deux l’une à côté de l’autre sans parler, ni même se regarder. Nullement besoin de faire sortir un quelconque son de sa bouche, le bruit des pas suffisait. Elles avaient simplement besoin de se dépenser, de ne plus penser à rien du tout. Faire le vide concernant Andrew - pour Thèdes - cette sensation concernant Alvin - pour Laure - et toutes ces histoires de sang, de drogues de soucis qui n’ont pas lieux d’être. Faire le vide de cette ambiance détestable qui s’installe dans la salle commune depuis peu, alors que ce lieu était le seul des plus agréable dans cette établissement. Il semblait loin le temps des rires, des jeux… Le temps ou sur un coup de tête ils partaient tous ensemble dans un pays qui était différent suivant les soirées. Il était loin le temps ou les esprits étaient tranquilles et ou il n’y avait pas besoin de s’énerver ou de monter le ton parce que les réflexions, en ce temps, n’étaient pas. Les gens savaient rester à leur place, oui, fut un temps ils le savaient. Il fallait le faire ce vide, rendre son esprit pure et sain ne serait ce même qu’un bref instant. Méditer.

Laure ne voulait plus penser, gamberger, réfléchir, calculer… Non elle ne voulait plus tout ça, elle voulait pouvoir être apaisé et se sentir légère. Alors courir ou danser, qu’importe, tant que ça lui permettait de mettre tout cela de côté.

Laure s’arrêta un instant pour souffler. Elle posa ses mains sur ses genoux pour s’appuyer un bref moment et releva la tête regardant Thèdes droit les yeux. Un regard franc accompagné d’un sourire timidement présent. Puis elle regarda autour d’elle et vit la brume qui se faisait de plus en plus présente, non pas une brume épaisse et humide, non. Lauréline prit une profonde inspiration permettant à son cœur de reprendre un rythme normal et regarda Thèdes à nouveau avec ce même regard que précédemment.


« Tu as la permission de quelle heure ? »

Elle ne pu s’empêcher de rire à ses propre mots. Elle savait que Thèdes faisait ce qu’elle voulait et que Andrew ne l’obligeait en rien. Mais c’était plus fort qu’elle, elle aimait lui rappeler qu’elle comptait beaucoup mais elle n’avait pas l’art et la manière de lui dire, alors sur le ton rire cela passerait crème. Elle lança un nouveau regard complice à cette dernière et ajouta

« On va mettre en place un agenda, ce sera vraiment plus simple pour réserver les créneaux horaires »


~ On a réussit, comme avant, toi, moi. Tu sens l’intensité ?! Non en faite c’est plus pareil. Mais je crois que c’est mieux ! ~

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Thèdes Konstonhalu
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Thèdes Konstonhalu



 
▌Né(e) le: 27 juillet
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MessageSujet: Re: Nothing is going to stop us now.    Nothing is going to stop us now.  EmptyLun 19 Mar - 14:25

Lauréline souriait. C'était un bon signe, quoi qu'il en soit, vu que les premiers regards qu'elle lui avait lancée. Elle souriait, et si elle souriait, c'était sans doute parce qu'elle était heureuse d'être avec Thèdes, non ? Lui souriant en retour, Thèdes leva les bras vers ses cheveux pour les rattacher correctement alors que son amie reprenait un souffle plus régulier. Et quitte à prendre un souffle plus régulier, elle préférait évidemment en profiter pour raconter une bêtise, comme d'habitude, Thèdes éclata de rire, parce qu'honnêtement, elle ne s'y était pas vraiment attendue. Pourtant, c'était toujours ainsi que les deux avaient fonctionné, non ? Encore une fois, Lauréline était sarcastique, et Thèdes continua de rire en replaçant quelques mèches de cheveux lui tombant sur le visage, les coinçant dans l'élastique.

« J'ai la permission de minuit, comme Cendrillon ! »

Sauf que Thèdes n'avait rien d'une Cendrillon, bon, tant pis, quitte à raconter n'importe quoi, autant le faire avec le plus d'incohérence possible. Thèdes l'écouta rajouta une nouvelle bêtise et se mit à rire de plus belle. Un agenda, histoire de pouvoir réserver quelques créneaux horaires. En fait, à bien y réfléchir, elle ne savait pas si elle devait particulièrement bien le prendre, c'était une sorte de pique lui montrant qu'en effet, ces derniers temps, elle avait un peu oublié tout le monde au détriment d'Andrew mais elle préféra balayer cette pensée d'un secouement de tête avant de lui faire un large sourire, lui montrant toutes ses dents.

« En fait, j'ai déjà un agenda, mais c'est Andrew qui le tient, une parfaite secrétaire, tu vois le genre ? Et bref, tu le connais, il ment comme il respire, le petiot, et j'suis sûre qu'il hésitera pas à mentir juste pour se garder tous les créneaux horaires à lui tout seul ! »

Elle rit de nouveau, bon, ça aussi, c'était une blague. Et même si Andrew avait toutes les caractéristiques d'une bonne secrétaire (il fallait étudier ce point, tout de même), jamais il n'aurait dans l'idée de tenir un agenda. Et puis, c'est qu'il ne mentait plus, depuis un certain temps. Et puis, Thèdes savait bien qu'il aurait été le premier à la pousser pour sortir davantage avec la plumentine. Évidemment, Lauréline le savait, ça aussi. Mais en même temps, c'était elle qui avait commencé à dire des bêtises, et même elle le savait bien, qu'on n'arrêtait jamais Thèdes si c'était Lauréline qui avait commencé. Maintenant, si elle voulait parler sérieusement, c'était couru d'avance, c'était fichu, mais ça, peut-être bien que Lauréline le savait, et qu'elle l'avait fait exprès. Fronçant légèrement les sourcils, une voix dans sa tête lui rappela que Lauréline n'aurait jamais pu avoir une idée pareille, puisqu'elle n'était pas assez réfléchie. Une autre voix la gifla mentalement, lui ordonnant d'arrêter de la sous estimer.

Elle écouta la seconde voix.

Et si Lauréline ne voulait pas parler de quelque chose de sérieux, elle cachait quelque chose. Mais elle le cachait mal, si bien que Thèdes savait déjà ce dont elle ne voulait pas parler. Et si Lauréline ne voulait pas parler d'Alvin (parce que c'était de lui donc il était question, elle en était certaine), Thèdes le ferait pour elle. Tout sourire, elle lui attrapa la main, reprenant ainsi toutes les deux leur footing à travers les plaines embrumées de Swyn. Retrouvant le rythme qu'elle avait acquis tout à l'heure, elle prononça à voix relativement haute, entrecoupée par son souffle :

« Au fait, des nouvelles de Chipmunk ? »

Ça, c'était pour la mettre en condition, elle ignora le regard glacial que Lauréline lui envoyait. Comme si ça allait l'arrêter, sérieusement ! Un regard noir ne lui faisait plus rien, du moins, les regards noirs que lui lançait la population de Swyn n'avait strictement aucun effet sur elle, si on ne parlait pas de celui de son père qui, inquisiteur et mauvais, lui faisait aussitôt baisser la tête. Du coup, elle reprit, tout sourire :

« Ça fait vraiment longtemps que je l'ai pas croisé. Il se cache de moi, tu crois ? »

Elle en pleurerait presque, si c'était réellement le cas. Elle allait le dire à Lauréline, d'ailleurs, que ça lui brisait le coeur, que Chipmunk lui manquait, parce que ces temps-ci, c'était devenu un peu son souffre douleur, celui de qui elle pouvait se moquer sans limite, mais Lauréline le comprit sans doute puisqu'elle lui donna un violent coup de hanche, les sourcils toujours froncés, et, en même temps qu'elle éclatait de rire, Thèdes s'affala par terre, ignorant ses avant-bras sans doute égratignés pour murmurer à Lauréline, tout sourire :

« Bein quoi ? J'ai dit quelque chose qui fallait pas ? »

Baissant les yeux vers le sol, elle remarqua soudainement la brume recouvrir ses pieds. Il ne valait mieux pas rester trop longtemps, au risque que la brume prenne trop d'importance, mais elle n'en avait que faire.

Parce que quitte à se perdre, autant le faire avec elle.
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Lauréline McShane
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MessageSujet: Re: Nothing is going to stop us now.    Nothing is going to stop us now.  EmptyMar 27 Mar - 21:38

Rire faisait redescendre la pression. Cette pression présente ces derniers temps, toujours présente et encore plus présente avec les dernières trouvailles quelque peu glauque. Alors se soir elle décidait de tout relâcher, c’était d’ailleurs cette pressions qui lui faisait dire des bêtises toutes aussi grosse les unes que les autres. C’était nerveux dans un sens, un besoin de dire n’importe quoi pour décompresser.

Thèdes n’avait rien d’une cendrillon, tout comme Laure ne ressemblait pas non plus à peau d’âne - ou autres princesse. Elles n’avaient pas besoin de porter de somptueux vêtement pour ressembler à quelque chose ou pour avoir une certaine prestance, même en survêtements elles étaient classes… Voir même une certaine noblesse. Le port de tête était droit malgré l’essoufflement et les rires que l’on pouvait entendre dans cette prairie tant brumeuse, même les cheveux remontaient en bataille de Thèdes dégagés une classe incontesté. Peut être était ce la brume - épaississant de minutes en minutes - qui donnait cet impression de grâce, comme dans un film ou les filles reflète une beauté sensuelle et étincelante. Et pourtant le tableau n’avait rien d’une soirée mondaine avec les bijoux et les paillettes, non, se soir là il n’y avait qu’un survêtement en guise d’habille et des cheveux mal remontés. Mais dans tout cela il y avait quelques chose de beau, c’était les sourires et les rires qui eux étaient vrais, C’était surement cela le plus merveilleux dans le cliché. Elles s’étaient promis d’y arriver, de se retrouver, laure avait promis de revenir et Thèdes avait promis de l’attendre … Voilà, elles avaient réussit à tenir le cap!

Laure lui adressa un regard intense -ou l’on pouvait lire à quel point elle tenait à elle- et se laissa prendre la main pour reprendre le footing. Elle se mit à lancer un regard noir à Thèdes en entendant le surnom de Alvin elle en profita pour lui donner un coup de hanche. Elle savait que son regard noir ne faisait plus rien a Thèdes, comme quand Thèdes regardait de travers laure, ca ne lui faisait plus rien à laure ! Ca ne lui faisait plus rien parce qu’elle était immunisée contre ca, elle était habituée et c’était même marrant en fin de compte. C’était leur langage, un langage rien que pour elles, elles se comprenaient comme ca. Une communication spécial pour deux filles hors du commun.

Dire quelque chose qui ne fallait pas ?! Ce n’était pas nouveau, il n’y en avait pas une pour rattraper l’autre, toujours une pour mettre les pieds dans le plat, toujours une pour mettre l’ambiance, toujours une pour chercher l’autre… Thèdes le savait que laure ne voulait pas en parler, qu’elle ne voulait pas y penser. Vexé elle reprit sa course de quelques pas laissant Thèdes à terre puis s’arrêta pour revenir vers elle soupirant et lui tendant la main pour l’aider à se relever. Elle fixa la brume qui commencé à faire disparaitre leur pied et lâcha brusquement sur un ton calme et posé e par-dessus tout sincère.



« Arrête avec Alvin! Je ne veux rien, je ne veux rien parce qu’il n’y a rien et que je ne ressens rien. Et quoi que j’ai pu dire avant ou tenter de comprendre c’était avant. Je ne saurais pas expliquer ce qu’il s’est passé mais je n’en veux pas. Je ne veux pas de tout ca ! »


Lauréline adressa un sourire sincère à son amie accompagné d‘un intense regard, appuyant d’avantage ses propose. Parait il qu’a force se persuasion on arrive à se convaincre. Qui osera dire que le psychologie n’est pas plus fort que tout ? Que mentalement on peut arriver à beaucoup de chose? Personne bien évidement, personne parce que tout le monde à au moins une fois dans sa vie eu recours à sont inconscient pour prendre le dessus sur son conscient. Il y avait eu quelque chose, il y avait eu cette force qu’elle ne comprenait pas, cet puissance tel un aimant naturel… toutes ces chose qu’elle ne savait pas expliquer et qui prenait parfois le dessus. Elle n’assumait pas de se faire contrôler, manipuler, tel un pantin par toutes ces forces de la nature. Elle était maître d’elle-même et elle allait reprendre les choses en main. Elle n’en voulait pas ! Elle n’en voulait pas !

C’était réussit! Elle ne ressentait plus rien, il n’y avait plus rien, qui était ce déjà ? Ho le charmant jeune homme de Dorrely … Il est agréable et gentil. Point.

Elle continua avec un sourire et passa son bras autour des épaules de Thèdes s’enfonçant un peu plus dans la brume ensemble. Le duo était recomposé, le tableau semblait joyeux, complice et emplie de joie. Quoi qu’il se passe, quoi qu’il arrive elles étaient inséparable… c’était comme ca. C’était la seule force de la nature que laure acceptée.



« Heureusement que la marraine à le choix du prénom de l’enfant hein … sinon le ou la pauvre. »


Elle se mit à rire aux éclat, bien entendu qu’elle changeait de sujet exprès. Cela ne servait à rien de s’éterniser sur un sujet sans importance.


« Ceci dit, je veux bien te laisser mon rôle en ce qui concerne le prénom de l’enfant si tu te débrouilles pour faire une petite fille. Non parce que les garçons… Ca veut tout le temps faire la bagarre et tout ! Je préfère les petites fille si je dois m’en occupé elle sera tranquille tu comprends? »


Elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un grand sourire sur son visage, la brume leur arrivait maintenant au genoux mais qu’importe puisqu’elle se sentait bien. Elle était bien, elle était heureuse et elle se sentait elle-même … En y repensant elle avait presque oublié cette sensation.


~ Thèdes, tu sais, je m’en fiche si tout s’écroule, si je suis seule et si mes peurs me hantent. Je m’en fiche parce que si tu es là, tu seras mon phare … alors je sais que je ne me perdrais plus ~

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Thèdes Konstonhalu
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Thèdes Konstonhalu



 
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MessageSujet: Re: Nothing is going to stop us now.    Nothing is going to stop us now.  EmptyMer 28 Mar - 17:49

Faire un déni. C’était du Lauréline tout craché, ça. Thèdes aurait dû s’en douter, après tout, ce n’était comme si elles ne se ressemblaient pas. Il y a quelques mois de ça, Thèdes avait également fait un déni. Un genre d’oubli stupide qu’aujourd’hui encore elle ne pouvait pas blâmer. Oublier lui avait fait du bien, parce qu’elle était ridiculement persuadée d’en avoir eu besoin plus que tout autre chose. Elle avait oublié cette période douloureuse de l’entre-deux, le temps des disputes, et des coups, et des cris, et du n’importe quoi. Ça avait valu le coup, d’ailleurs, parce qu’elle n’y pensait plus du tout quand elle était seule, parce qu’elle avait d’autres choses à penser, évidemment, et c’était sans doute pour ça que ça avait si bien marché. Qu’en serait-il de Lauréline ? Oublierait-elle aussi facilement Alvin comme Thèdes avait tiré une croix sur l’été dernier ? Oublierait-elle celui qui aurait pu la faire changer comme Thèdes avait tiré une croix sur ce qu’elle était devenue pendant quelques mois - une sorte de harpie assez méchante - ? Rien n’était sûr, et si Thèdes ne répondit pas, faisant mine d’acquiescer, elle n’en pensait pas moins. Lauréline ne voulait pas d’Alvin pour une raison qui la dépassait, mais Thèdes voulait d’Alvin pour Lauréline, parce que mine de rien, c’était sans doute le seul qui pourrait jamais la pousser vers le haut, l’empêchant de s’engouffrer dans le vide, et si aujourd’hui Lauréline n’en avait pas conscience, préférait l’ignorer, faire comme s’il n’avait existé, c’était son problème, et non celui de Thèdes. Thèdes voulait voir Lauréline heureuse, et elle avait pris l’habitude d’associer son bonheur avec un certain Dorelly. L’opposé total de la Plumentine, Chipmunk avait réussi par on ne sait quel moyen à discuter avec sa meilleure amie, avait réussi à trouver des points accrocheurs, et s’il n’était pas au courant, il avait, sans le vouloir, relevé un véritable défi. Tout le monde ne pouvait pas dire avoir réussi à voir derrière la carapace de Lauréline qui, dès que quelque chose la dérangeait, s’enfermait dans sa coquille d’indifférence. Thèdes avait du mal à se souvenir de leur rencontre, comme si elle remontait à des milliers d’années en arrière, mais d’après ce qu’elle avait entendu, c’était quand Andrew et elle-même avaient commencé à sortir ensemble que Lauréline, plutôt impressionnée (comme s’il y avait de quoi), avait commencé à discuter avec la Cinnacrow. Au premier abord froide, Thèdes avait fini par sourire, continuant la conversation. Voilà où ça les avait menées, à toutes les deux, de poursuivre cette conversation. Aujourd’hui, elles étaient bien inséparables.

Donc oui, Alvin. Bien qu’attristée par sa réaction, Thèdes n’en montra rien, ou du moins, essaya, alors que Lauréline passa un bras autour de ses épaules et elle esquissa un sourire, heureuse.

Ah bein non. Énervée, maintenant.

Mais c’était si drôle de ne pas le montrer.

« Okay, alors on met les choses au point, paupiette, parce que là, désolée, mais ça va plus du tout : Déjà, je choisirai les prénoms, parce que ce serait mes gamins, on est d’accord ? Ensuite, vous arrêtez pas de me critiquer avec Elei, mais franchement, j’trouve que mon idée de les appeler Andrew I, Andrew II, Andrew III, ou Thèdes I, Thèdes II, Thèdes III, c’est parfait, on se casse pas la tête, comme ça ! »

Elle haussa un sourcil, après ses propres paroles, comprenant seulement maintenant ce qu’elle venait de dire, et se reprit, les sourcils froncés :

« Et ça signifie pas que je veux six enfants, j’espère que je me suis bien faite comprendre. En fait, ça signifie rien du tout ! »

Elle rajouta, plus doucement, parce que ce serait même préférable que Lauréline n’entende pas :

« Et puis, j’préfère les garçons. »

Changer de sujet, changer de sujet, changer de sujet. Elle avait trouvé, elle esquissa un nouveau sourire, appréhendant tout de même un peu la réaction de Lauréline, après sa longue tirade sur son sujet préféré : Non-mais-de-toute-façon-je-connais-pas-Alvin-alors-je-vois-pas-du-tout-pourquoi-tu-voudrais-nous-caser-ensemble-et-puis-je-l’aime-pas-quoi-réfléchis-trois-secondes. Elle ouvrit la bouche, tournant légèrement la tête vers sa meilleure amie, faussement boudeuse, alors que tout jusqu’au dernier détail était évidemment bien calculé :

« J’sais pas, par exemple, si un jour il se trouve que t’es enceinte d’Alvin, j’veux dire, tu voudrais pas l’appeler Alvin I, en son hommage ? Histoire qu’il ne soit pas le seul garçon sur terre qu’on traite de Chipmunk ! »

Elle éclata de rire.

« J’vois déjà le tableau : Chipmunks : Père et fils, roi de la carrosserie ! ... Ouais, parce qu’entre temps, il aura changé de voie, tu situes ? Fini cette histoire d’être ambassadeur ou j’sais pas quoi ! La carrosserie, c’est beaucoup plus marrant ! Vous allez tous ouvrir l’empire des voitures ! Papa, Maman et Bébé Chipmunk ! Youhou ! »

Elle grimaça, histoire de. Parce que si Lauréline croyait que Thèdes allait arrêter avec ses sales commentaires sur Alvin, c’était vraisemblablement raté.

« Fais pas cette tête, on dirait Andrew qui découvre que je lui ai fait un coup dans le dos en réservant la mairie pour qu’on se marie, quoi ! »

Ah, et histoire d’être claire : Évidemment qu’elle n’avait rien fait de tel. N’empêche qu’elle imaginait particulièrement bien la tête d’Andrew, et que.. C’était la tête de Lauréline à cet instant même. En détournant le regard, elle élargit de nouveau. C’était quand même une belle journée, si on en oublait la brume qui arrivait jusqu’à son bassin.
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Lauréline McShane
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Lauréline McShane



 
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MessageSujet: Re: Nothing is going to stop us now.    Nothing is going to stop us now.  EmptyDim 1 Avr - 19:59

Elles s’étaient bien trouvées en fin de compte, elles n’étaient pas si différentes l’un de l’autre. Non en faite elles n’étaient pas différentes du tout! Deux filles fonctionnant un peu sur le même moule. Elles avaient cette capacité à faire comme si les choses n’existait pas, comme si rien ne s’était passé et elles arrivaient à s’en persuadé sans grand problème. Comme si leur conscient savait quand il devait se mettre en veille pour laisser place aux choses bien plus heureuse. Un déni contrôlé, inconscient dur comme fer, elles y croyaient vraiment.

Elle y croyait vraiment ! Dans la tête de laure il n’y avait plus rien, il y avait eu quelque chose mais plus maintenant, elle avait réussit à faire le vide, à savoir ce qu’elle voulait et remettre les choses à sa place. Elle avait simplement été perturbé et déstabilisé par la ressemblance qu’il pouvait avoir avec son frère, sa façon de parler, d’agir, son calme à toutes épreuves et puis son caractère. Ho combien cela peut perturber, une personne autant similaire. Il n’y avait pas que ca, il y avait aussi le bien être qui s’installer doucement alors qu’il n’avait pas lui d’être, elle ne le connaissait pas, elle ne le connaissait en rien, elle avait juste eu un moment de faiblesse. Un moment ou son esprit lui avait joué un tour de passe-passe. Rien de bien méchant juste déstabilisant, oui c’Est-ce qui s’était passé. Tout paraît logique ! Depuis la mort de son frère, l’esprit de Lauréline était en recherche constante de bien être, d’équilibre, voulant retrouver une partie envolé. Cela collait, il avait trouvé en Alvin quelque chose de semblable et avait voulut montrer à son enveloppe corporel que tout était possible et que rien n’était joué. Qu’elle n’était pas obligé d’être seule, enfin même si elle n’était plus seule, puisqu’elle avait Thèdes mais qu’elle n’était pas obligé de rester en suspend comme elle faisait. Néanmoins ce que le inconscient montre, le cœur et le conscient ne le traduise pas exactement pareil ! Pour Laure un remplacement n’était pas possible, il n’y en avait eu qu’un et il n’y en aurait qu’un … Et pour que cela change fallait il encore que le cœur l’accepte. Entre les deux il y avait un fossé, un sacré fossé et créer un pont n’était pas envisageable, il ne pouvait pas y avoir de lien. Il fallait vivre comme ca et s’adapter puisque l’humain s’adapte à tout !

Elle écouta son amie parler et déblatérer toutes ces idioties et sa réaction fut différente de d’habitude. En général elle s’énervé, criait, envoyé chier Thèdes ou lui envoyé des piques pour détourner la situation; Hors là … Elle se mit à rire ! Lauréline n’était pas lunatique, elle réfléchissait beaucoup, se remettait beaucoup en question et de là découlé des conclusions, elle pouvait donc passer de la joie à tristesse en à peine une heure. Elle n’en parlait pas forcément, et n’expliquait pas ce qu’il se passait dans sa tête.. Ou alors peut être était ce cela lunatique dans le fond?! Quoi qu’il en soit à la connerie de Thèdes elle se mit à rire. Cela était amusant et puis elle s’en était convaincu, plus rien ne la touchait à ce sujet !! Elle se mit donc à rire de bon cœur, amusé ! Amusé de l’ambition de son amie parce qu’elle avait déjà en tête le nombre d’enfant qui lui fallait et même si elle disait cela pour rire elle l’avait dit, alors c’était amusant de voir que même inconsciemment elle le pensait peut être un peu. Amusé aussi par la fait qu’elle venait encore de contredire Lauréline. Laure en était persuader, si elle avait dit qu’elle préférait les garçons, Thèdes aurait dit qu’elle voulait des filles.
La rouquine était amusée par le rire de son amie qui raisonnait encore un peu dans la brume épaisse qui les entourées à présent. Heureuse de voir à nouveau ses yeux pétillants et plein de joies. Laure savait que quelque soit son mari plus tard elle ne donnerait pas son nom à ses enfants, c’était les vieux qui faisaient ca autre fois pour faire perdurer le nom mais c’était démodé aujourd’hui. Ceci dit Thèdes avait quelque fois des gouts vieillot, ce n’était donc pas étonnant. Thèdes faisait parfois un peu penser aux filles que Jane Austin pouvait décrire, niaise et rêveuse mais avec un caractère bien trempé et bien plus peste, une parfaite Lydia . Mais c’Est-ce qui lui donnait cette grâce aussi et ce charme alors tout collait à merveille, tout était fait sur mesure.

En entendant la connerie suprême de son amie, Lauréline prit un air stoïque et surpris, Thèdes venait d’atteindre une limite de bêtises jamais atteinte jusqu’à maintenant et pourtant elle en tenait une sacré couche. Quand elle réalisa les propos qui venaient d’être dit elle se mit à rire, imaginant parfaitement bien la scène sauf que cela ne collait pas, ne la touchait pas non plus.


« Tu parles, tu auras bien plus de chance de ressembler à la famille pacouli que moi. Que crois tu?! Andrew deviendra vieux, les cheveux grisonnants et tout bedonnant. Si tu as de la chance la peau de son ventre restera tendu comme celle de son visage. Sinon tu devras lui mettre un bavoir pour qu’il puisse manger proprement et toi tu fera la popote du matin jusqu’au soir à élever les enfants. Inutile de te dire que tu ne pourras plus courir et tu auras un de ces cul ma fille … »

Place ses mains pour montrer à Thèdes

« Comme ca. Tu pourras te mettre en concurrence avec les big mama qui font la danse du ventre, c’est sur tu gagnes ! Tu seras peut être infirmière aussi et les vieux machins te dragueront, ca se fait beaucoup parait il quand les infirmière torche les croutons. Remarque ils peuvent bien fantasmer, si ca peut les aider à mieux vivre leur maladie tu peux bien accepter ca ! »

Laure éclata de rire à son tour, elle ne pensait rien de ce qu’elle venait de dire mais en rajouta encore un peu. Elle n’allait pas s’arrêter en si bon chemin.

« Pendant que toi tu vivras ca, moi je serais médecin sans frontière à l’autre bout du monde avec un merveilleux chirurgien ou alors un journaliste. Il s’appellera Tommy et on vivra une merveilleuse idylle. Par la suite il y aura Scott, Kévin et puis Victor, un merveilleux russe riche possédant la moitié de la Russie. Mais t’en fais pas va, je viendrais te rendre visite et je t’enverrais des cartes postales sans compter les cadeaux pour les enfants… »

Même pour rire, dans le futur de laure il n’y avait pas d’homme attitré, il n’y avait pas celui qui pourrait la stabiliser, d’ailleurs de la stabilité il n’y en avait pas elle serait médecin sans frontière et elle aiderait ceux qui en auraient besoin, elle arriverait à résoudre des maladies trop complexe pour les humains… Mais il n’y avait pas d’homme ni d’enfants, il n’y avait pas de jolie maison ni de jardin. Elle retournerait au manoir certes mais en fin de compte elle se suffirait toujours à elle-même.
En disant tout cela elle garda un sourire aux lèvres et adressa à son amie un regard plein de malice, ne faisant pas attention que la brume commençait à presque les ensevelir entièrement. Elles n’allaient plus pouvoir rentrer c’était certain, à quoi bon tout arrêter pour une brume au vu de ce magnifique moment qui manquait tant et puis elles ne risquaient rien, elles étaient deux.

Deux invincibles, contre le monde entier ...
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MessageSujet: Re: Nothing is going to stop us now.    Nothing is going to stop us now.  EmptyDim 8 Avr - 15:46

Ça y était. Lauréline avait réussi. Trop, c’était trop, et elle venait de franchir la limite à ne pas franchir. Elle était allée trop loin, avait trop dit, avait fait froncer les sourcils de Thèdes dès son premier mot, son premier geste. C’était terrible, parce que ça y était, c’était la fin, et Thèdes trouvait presque ça inacceptable de la part de McShane. McShane, parce que Lauréline n’existait plus. C’était McShane et c’était tout, et d’ailleurs, c’était déjà bien assez. Elle avait bien choisi sa meilleure amie, tiens. Quelle idiote c’était ! D’ailleurs, avait-elle réellement bien entendu toutes ses ignominies ? Avait-elle réellement raconté autant de bêtises ?

Elle avait réussi, Thèdes était vexée.

Non mais sérieusement ! Lauréline, elle le savait bien, non, que Thèdes était susceptible ! Alors pourquoi est-ce qu’elle avait continué sur sa lancée ? Elle venait littéralement d’offusquer son amour propre, avec ses stupidités sur son futur et sur celui d’Andrew. Lauréline n’avait pas arrêté de déblatérer à quel point, voilà, tout serait terne, plus tard. Et non, évidemment que non, ça n’allait pas pas se passer comme ça. Autant pour Andrew que pour Thèdes. Thèdes le savait, elle n’avait pas besoin de Lauréline pour en avoir pris conscience, elle le savait depuis… Quoi… Un milliard d’années et quelques ? Et Lauréline venait de tout bousiller, comme ça, d’un coup. Elle venait d’écraser de son pied – voire même des deux - le grand château de sable qu’elle avait construit alors que Thèdes avait à peine eu le temps d’y poser deux-trois fondations. Parce que oui, elle avait dû réfléchir, et longtemps, pour les faire, ces projets, et voilà. Tant pis, trop tard. Maintenant, il n’y aurait que le ventre bedonnant d’Andrew, et le rôle de femme au foyer de Thèdes, elle finirait infirmière, parce que. Parce que pas assez de temps, et trop d’enfants, et trop d’Andrew bedonnant aux cheveux grisonnant. Il fallait qu’elle y réfléchisse au calme, il fallait qu’elle arrête de lancer ce regard noir à Lauréline, aussi. Il fallait qu’elle arrête de penser à la vie de McShane qui serait indéniablement plus belle que la sienne, avec ses voyages, et ses amants, et…

Non.

Plus belle vie que la sienne ? Laissez-moi rire. Il n’y aurait pas plus belle vie que la sienne. Thèdes aurait la meilleure vie possible. On le lui avait promis, et mieux encore, elle se l’était promise à elle-même.

« J’men fous, de ce que tu racontes, parce que c’est faux, d’abord. »

Réponse puérile ? Oui, bon, elle en avait conscience, et alors ? Elle était blessée, là, vraiment, et Lauréline avait failli déchirer l’image qu’elle avait d’elle-même, de son présent, et du futur qu’elle se projetait. Alors c’était la meilleure défense, peut-être. Lui dire qu’elle n’en croyait pas un mot, et c’était bien, comme ça, parce qu’à défaut d’être suffisant pour tout le monde, cette simple phrase fit à Thèdes l’effet d’un antidépresseur. Adieu les idées noires ! Ted aurait été fière d’elle. T’as vu, Ted, comment je m’en sors, maintenant ? Avoue que t’es content de moi, allez, avoue-le, quoi ! Mais Ted n’était pas là, aujourd’hui, il n’avait pas été là hier non plus, et il y avait peu de chance qu’il soit là demain. Peu importe, même si, oui, au fond, ça venait de lui redescendre le moral de deux gros points, parce qu’elle irait le dire à Andrew. Elle n’irait pas non plus jusqu’à lui expliquer comment Lauréline l’avait vexée, parce que c’est qu’il fallait le prendre avec des pincettes, le petit, mais elle lui dirait un « Yep, ce soir, tu vois, j’étais supposée être de mauvaise humour, et tu me trouves de mauvaise humeur ? » Là, en petit copain sympa, il était supposé répondre un : « Euh… » Attente de la réponse. Panique d’Andrew. Je dois répondre quoi, je dois répondre quoi, je dois répondre quoi ? « … Non ? » Grand sourire de Thèdes : « Gagnéééé ! » Elle ne lui dirait pas pourquoi. Pas besoin. Thèdes s’était déjà arrangée avec elle-même.

Elle se mit à avancer, tout sourire, oubliant même Lauréline à ses côtés, la méchante, la maudite, la cruelle, la mauvaise, la désagréable Lauréline. Bifurquant à droite, ou peut-être à gauche, elle sortit de ses pensées, baissa les yeux, ne vit que de la brume. Partout, de la brume, en fait. En bas, en haut, à droite, à gauche. Et pas de Lauréline. Elle écarquilla les yeux. Mais qu’est-ce qu’elle fichait ici, bon sang ?

« Lauréline ! »

Elle criait. Où est-ce qu’elle était, elle aussi ? Elle était incapable de la suivre ou quoi ? Plus tôt, elle avait exactement dit que quitte à se perdre, autant le faire à deux. Hey, abrutie, qu’est-ce que t’as pas compris là-dedans, et puis où t’es, d’abord ? Allez, joue pas à ce jeu, dis-moi où t’es, c’est tout !
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MessageSujet: Re: Nothing is going to stop us now.    Nothing is going to stop us now.  EmptySam 28 Avr - 17:00

Ca avait toujours été ainsi, l'amour vache, je t'aime moi non plus... "Vient la grosse on y vas", " faudrait que tu penses à maigrir un peu ... y a du laissé aller", " Je t'aime bien mais ... t'as vu ton nez ?", "Chérie on fait quoi se soir ?"... C'était une habitude maintenant depuis le temps. Elles étaient comme chiens et chats, comme deux sœurs, deux inséparables se chamaillant constamment et prenant la défense de l'autre dès que nécessaire. Même les idéaux sur la question sont en divergence total, l’ennemie n'est pas obligé de le savoir lui !

Promis si je te pousse dans le ravin je te tendrais la main pour te rattraper ! Je t’aime moi non plus, le concept était parfaitement bien respecté. Lauréline aurait fait n’importe quoi pour Thèdes, elle était prête à se faire détester par tous s’il le fallait juste pour aider son amie. Alors bien sur que même si elle devenait grosse, moche et laide, bien entendu qu’elle serait là pour l’aider. Elle serait là aussi pour aider ses futur neveux et nièces de cœur s’ils voulaient telle ou telle chose. Tout en réfléchissant à tout ce qu’elle venir de dire comme idioties, tout était faux, enfin non laure ne se voyait pas avec quelqu’un toute sa vie - pouvoir s’attacher, dépendante de quelqu’un ..- mais tout ce qui concerné Thèdes était faux bien sur, elle serait toujours aussi belle que maintenant, toujours aussi charismatique avec une prestance incontestable. Dans toute les bêtises qu’elle venait de déballer il n’y avait qu’une seule de vrai concernant Thèdes « je t’enverrais des cartes postales sans compter les cadeaux pour les enfants… ». Oui ca c’était vrai ! Lauréline serait présente pour les enfants de Thèdes même si elle est à l’autre bout du monde, ils pourront toujours compter sur elle.

Avançant un peu plus dans cette brume Laure pensait au futur, à ce qu’elle ferait pour les enfants de son amie, a ce qu’elle ferait pour elle et puis à ce qu’elle venait de dire aussi avec Tommy, Victor et Kévin. Elle se les imaginait en tête savoir à quoi ils pouvaient ressembler, blond ? Brun ? Et puis les yeux, de quel couleur pouvaient ils être ? Ha non mais ils seraient clair c’était certains! Sortant de ses pensées Laure regarda Autour d’elle …


« Thèdes? »

Plus de Thèdes, mais ou était elle passée cella encore, elle avait décidément un véritable dons pour se perdre. Comme à paris … Comme toujours de toute façon.

« Thèdes mais t’es ou ?  Si c’est une blague c’est pas drôle ! Thèdeeees aller ramène toi on voit plus rien »

Avançant cette fois à pas de loup, la rouquine vit une ombre se dessiner au loin. Pensant qu’elle appartenait à son amie elle s’approcha d’avantage et poussa un énorme crie en voyant qu’il ne portait nullement de cheveux long. Qu’Est-ce que cela pouvait il être?! On ne voyait même pas de jambes…

Très peu confiante.


« Thèdes … Si c’est toi c’est plus drôle là … »

Elle espérait que se soit Thèdes mais les idées lugubres dans le genre n’étaient pas du style à Thèdes, c’était Laure qui faisait peur à ses amis de cette façon. Mais là… Et puis au vu que l’ombre faisait ca ne pouvait pas être Thèdes. Mais cours Laure! Reste pas planté là …
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MessageSujet: Re: Nothing is going to stop us now.    Nothing is going to stop us now.  EmptyJeu 3 Mai - 16:51

Lauréline ne lui répondait pas. Thèdes n’avait peut-être crié assez fort. Elle réitéra. Toujours pas de réponse, et la brume continua de s’épaissir. Thèdes plissa les yeux, et, dans un espoir vain de la faire dégager, elle brassa des bras, ce qui ne fit rien de plus que ce qu’il y avait déjà. C’était encore une idée idiote de faire un footing dans les plaines embrumées ! Qu’est-ce qui allait se passer, maintenant ? Attendre que le vent vienne et emporte tout ? Mais elle n’en avait pas le temps, et il n’y avait pas de vent du tout. Elle voulait de la pluie, une véritable averse, pour effacer tous ces nuages bas. Mais pas de pluie non plus à l’horizon. Comment est-ce qu’elle allait faire ? Ce n’était pas possible, elle n’allait pas juste rester là et attendre, si ? Elle était Thèdes, elle ne pouvait pas rester ici, tétanisée – parce qu’elle ne l’était pas, déjà – et immobile. Une Thèdes Konstonhalu ne pouvait décemment pas rester là sans rien faire. Foncer dans le mur ? Il n’y avait pas de mur, alors foncer tout court, c’était peut-être une bonne idée. Mais foncer vite, parce qu’on savait jamais, si au hasard du brouillard, on croisait un arbre, et quitte à en croiser un, autant se le prendre en pleine face, et autant ne pas l’avoir vu, celui-là, pas comme cette vapeur qu’elle avait vue grossir et grossir sans jamais s’en inquiéter. Alors, elle s’exécuta, reprenant son chemin inverse en courant, quitte à faire un footing, autant le faire maintenant. Toujours pas de Lauréline. Lauréline ? Lauréline ! Thèdes criait. Elle continua sa course. Pas d’arrêt sur image, cette fois, pas de blocage, pas de page figé. Elle entendit Lauréline. Enfin, un écho léger, quelque chose qu’elle ne pouvait que percevoir de très loin, comme si elle l’avait imaginé. Elle ne pouvait pas simplement l’avoir imaginé. Thèdes n’entendait pas de voix, si elle en entendait une, c’était qu’elle était réelle, et Lauréline l’appelait, pas vraiment sereine, pas comme d’habitude. Est-ce qu’elle faisait un malaise ? Est-ce qu’elle allait bien ? Qu’est-ce qu’il se passait, exactement ? Avait-elle perdu connaissance ? Thèdes n’entendait plus sa voix. Et foutue brume, elle n’y voyait rien, ici. D’où venait la voix de Laure ? Elle n’aurait pas su le dire, et jouer avec le hasard maintenant tout de suite lui semblait être une bien mauvaise idée alors que faire ? Continuer de courir ? Elle pourrait bien se retrouver au château à ce rythme là et elle ne pouvait tout simplement se résoudre à laisser Lauréline ici toute seule. C’était un calvaire, un réel casse-tête. Alors quoi ? Réfléchis, Thèdes, réfléchis. Elle n’avait pas le temps de réfléchir, et encore une fois, elle comprit où ses limites se poser, comme toujours, et toujours les mêmes, les mêmes stupides limites qui l’empêcher d’avancer là où elle devait aller, cet endroit dont elle n’avait aucune idée, bien forcée de l’avouer.

Foncer dans le tas. Même si on ne sait pas ce qu’est ce tas. Elle verrait bien. Elle voyait toujours.

Elle reprit sa course. Elle jouait avec le hasard, mais là où elle était, ça n’avait pas vraiment d’importance alors tant qu’à faire, autant le faire sans idée derrière la tête D’ailleurs, elle préférait ne pas réfléchir, maintenant, elle avait la tête embrouillée, aussi embrumée que les plaines mais elle tenait tout de même à calmer le jeu. Le hasard le lui rendit bien, vraisemblablement parce qu’elle réussit à percevoir la silhouette de Lauréline de dos. Elle s’approcha d’elle, pour crier son prénom, lui dire « Ah mais t’es là, ça y est, j’te cherche depuis des heures, quoi ! » mais elle ne parvint pas à parler. Lauréline aussi ne bougeait pas, ni ne parlait, et il y avait cette ombre, juste face à elle. Et l’ombre s’intensifiait, signe qu’elle s’approchait des deux filles. Réflexe idiot ne servant strictement à rien, elle attrapa la main de Lauréline.

Be us against the world.

Et là, la fin du monde. L’ombre se rapprocha, de trop. À travers la brume, on pouvait parfaitement la distinguer. Le sang de Thèdes se mit à claquer dans ses tempes et elle écarquilla les yeux, sans lâcher la main de Lauréline, l’enserrant davantage, même.

Un cheval noir.
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MessageSujet: Re: Nothing is going to stop us now.    Nothing is going to stop us now.  EmptyLun 4 Juin - 12:13

~Ce jour là, il y avait toi et moi. Il y avait la brume aussi, cette chose nuageuse empêchant de voir à un mètre devant soit. Il y avait l’air frais, la nuit étoilé cachée par cette même brume précédemment citée et puis ces hautes herbes nullement coupé, très peu entretenue, sauvages, libres. Cette route goudronnée et nos pas claquant sur le sol, en rythme, se calquant l’un sur l’autre. Il y avait l’odeur de l’humidité aussi et tes rires raisonnant dans les plaines ! C’est ton rire qui m’a le plus manqué ~

Cela faisait maintenant 1ans que Thèdes et Lauréline étaient arrivées à SWYN. En y repensant elles n’étaient pas devenu amies de suite, deux filles différents, deux passés opposés en quelque sorte et puis deux esprits bien trop fort pour être en harmonie et pourtant …. Pourtant il y avait eu Andrew ! Un plume, coureur de jupon, un master Lover dans l’âme, un homme pour qui Laure n‘avait que peu d’estime, un bougre fripon partageant son lit avec n’importe qui et Thèdes n’était pas n’importe qui. Elle avait un caractère, elle était pure, du moins selon la vision de Laure elle était comme ça la brunette. « Alors, ca y est t’es avec un plume ?! » « Aller partage, de tout façon c’est un secret de polichinelle. Il ira s’en vanter ton Plume » « Il te mérite pas ! T’es une fille bien » … Oui mais voilà, les apparences sont parfois trompeuses, lui aussi était bien, lui aussi avait un passé. Finalement dans un sens il l’a mérité, il fallait juste qu’il s’en rende compte et qu’il en prenne conscience. Il y avait des erreurs, des gestes regrettées, des mots qui n’avaient pas à être prononcés et puis il y avait eu la fin. Une amitié si bien commencée et tellement tourmentée. Un lien dont personne aurait pu se douter. Elles en avaient mis du cœur pour le plus de parler, pour s’oublier, se détester… Pour ca, elles le faisaient avec une extrême grande volonté sans rechigner, elles s’étaient grandement impliquées on ne pouvait pas leur reprocher. Il y en avait eu des coups de poings, des mains levées, des gestes perdu, des mots lancés, des pleures et des cœurs blessés… Et puis il y avait se soir !

Lauréline serra bien fort la main de Thèdes. Cette dernière ayant peur des chevaux, rien de secret tout le monde le savait. Elle la regarda un sourire aux lèvres, se voulant rassurante et présente. Elle aurait bien tendu la main vers l’animal pour montrer à la jeune cinnacrow qu’il ne fallait pas avoir peur mais à quoi bon ?! Les peurs ne se gèrent pas toujours, Lauréline le savait. Elle se contenta de fixer Thèdes

« Tu m’as toujours reproché de ne pas savoir prendre ton partie, je le prends aujourd’hui »

En tant normal elle aurait tendu la main, elle aurait lâché la main de Thèdes pour lui montrer qu’il était inoffensif aussi noir soit il et qu’elles pourraient rentrées avec lui bien plus rapidement qu’à pied. Mais non, elle n’en fit rien ! Elle se contenta de prendre la main de son amie et de partir en direction opposé, s’éloignant de la bête et rentrant puisqu’il se faisait tard, l’aube pointée le bout de son nez.


~ Ce jour là, il y avait toi et moi. Toi et moi contre le reste du monde ~

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