S.W.Y.N ¤ Someone Wants You Nuts ¤
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 ♫ Trois petits chats ...[PV]

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AuteurMessage
Pia E. Di Concetta
Infirmière
Infirmière
Pia E. Di Concetta



 
▌Né(e) le: 31 décembre
▌Pays d'origine: Italie
▌Statut:

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MessageSujet: ♫ Trois petits chats ...[PV]   ♫ Trois petits chats ...[PV] EmptyDim 10 Juin - 19:46

Réservé à une vieille dame facétieuse ....


À croire il n'y a que ça. Des flux et des refus, des temps calmes puis d’immenses tempêtes à en faire trembler les murs, dérangeant la petite vie tranquille de Pia Di Concetta. Certes, elle est infirmière et il faut bien qu'elle bosse de temps en temps. Les blessures et les maladies, les accidents plus ou moins graves, on est d'accord, ça ne prévient pas. Mais là, elle se demande si elle n'a pas fait quelque chose de travers, quelque chose qui aurait pu lui porter la poisse. Et cette poisse serait devenue contagieuse à l'université. Plus le temps pour jouer à tue-tête, un par un les mouvements du concerto pour violoncelle de Bach jusqu'à ce que quelqu'un, exaspérée, viennent demander le silence effectif au plus vite. Plus le temps pour s'occuper d'Ara qui, maintenant, n'est plus le petit chaton sacré de Birmanie qu'il eut été autrefois, se faufilant entre les fioles et les onguents, les lits et les sièges, passant à travers Ambroise et Jaymal, habitués de l'endroit, sachant pertinemment que cela ne leurs plaît mais alors pas du tout, frottant son pelage crème contre les jambes des étudiants qui passaient par là et suivant à la trace celui qui avait bien daigné lui répondre de cette marque d'affection par une douce et calme caresse, espérant ainsi, bestiole vénale, que cette charmante bonne poire lui donne quelque chose pour se remplir l'estomac. C'était d'ailleurs en général un elfe chargé en cuisine qui se faisait avoir. Le chaton revenait alors une sardine ou un petit morceau de viande dans la gueule, morceau qu'il lui faudrait partager, Vita et Violeta, chatte persane et chatte de gouttière de leur état, parce que sinon la petite bête prendrait quelques coups de griffes elle n'aurait rien. Et comme Pia a autant d'autorité sur les humains que sur ces chats, c'est-à-dire le néant total, ce n'est pas elle qui pourrait prendre la défense de la petite bête. Mais ces temps sont révolus. Ara est devenu maintenant un jeune et beau matou, sachant se défendre contre Violeta, Vita étant maintenant bien âgée et sûrement bientôt elle fermerait les yeux pour ne plus jamais les ouvrir. Elle aurait donc vécu sa longue vie de chat qui avait maintenant duré presque 17 ans ce qui pour un chat, de race qui plus est, est vraiment très, très vieux. Mais l'idée de mourir n'est pas encore à l'ordre du jour. Excepté sa paresse grandissante, Vita se porte encore très bien et est toujours aussi nonchalante face à l'agitation qui se fait sentir de plus en plus grande dans sa pièce-maison.

Revenons à nos moutons. Quel est ce nouvel événement qui a fait exploser la cote de fréquentation de l'infirmerie, alors qu'on ne sait pas faire encore attaquer, qu'aucun mort ou blessé grave ne peuple les lits. Il y a quelques blessés encore à cause du Quidditch mais ça, c'est normal. D'autres blessés dus eux par contre à l'émeute qui a eu lieu dans la salle commune. C'est fou ce que la panique peut causer comme dégâts. Surtout, quand on n'a pas été témoin de la scène. Pourquoi déjà ? Ah oui. L'espèce de gros noir dans sa tête, le voile de la même couleur devant ses prunelles émeraude. Oui, quand on s’appelle Pia Di Concetta et qu’on est peureuse, on ne cède jamais, jamais à la panique, on tombe dans les pommes. Avouez que c’est tellement plus pratique, n’est-ce pas ? On se laisse tomber mode sac à patates dans son siège, sur le sol , on est pas opérationnel pendant deux à trois heures alors que présentement, on a besoin de vous et de vos compétences pour calmer le jeu . Cette situation rappelle des choses … Ah oui, il s’était passé à peu de choses près exactement la même chose durant l’attaque de l’Ouroboros. Maintenant, il fallait rattraper. En effet, physiquement parlant, la plupart des gens vont bien voire très bien. Par contre, les pensées sont retournées, désordonnées, perdue et pleine de questions .Surtout une. Et si ça recommençait ? Et si demain encore, il y aurait un événement de ce genre. Des rumeurs courent, grouillent, se faufile, font un passage vers l’infirmerie. Il parait qu’un tableau avait été couvert de sang. Même mode opératoire, plus de lumière pendant un temps, le soir puis la pluie de sang. Il paraissait même que le tableau s’était évanoui de peur. Sans aucune confirmation de l’équipe professorale et sans avoir le temps de mener sa propre enquête, Pia ne pouvait qu’acquiescer, tenter de rassurer en expliquant que la définition d’une rumeur, c’est que c’était une murmure que personne ne pouvait vraiment vérifier, que donc il était si facile d’en faire courir après de tels événements et que, si ça se trouvait, c’était la ou les personnes qui avaient fait cette mauvaise blague en salle commune qui avait fait ensuite courir cette rumeur , espérant ainsi pouvoir dominer par la peur , que non, rentrer chez soi n’était pas une solution en soi, que ça leur donnerait une espèce de victoire . Qu’il fallait continuer comme si de rien était, que c’était vraiment, vraiment important de se serrer les coudes, que la direction ne tarderait pas à trouver le /la /les coupables de ces mauvaises plaisanteries, qu’il fallait se concentrer sur leurs études et leur loisir. Mais plus le phénomène s’amplifiait, plus Pia avait cette mauvaise impression de prêcher dans le désert, qu’écouter les élèves n’allaient pas être suffisant et qu’il faudrait faire plus et toujours plus. Qu’elle aurait bientôt épuisée toutes ses ressources. Et puis, s’appuyer sur les élèves en psychomagie n’était pas possible, ils étaient aussi traumatisé que les autres et s’ils se mettaient à étudier leurs camarades, la relation qu’ils entretiendraient avec eux ne serait plus saine. Mais en même temps, c’était rassurant de les entendre parler, en parler, en discuter. Parce que d’autres faisaient comme ci ils n’avaient rien vécu, rien vue, rien entendue ou alors comme si tout allait bien et ceux-là seraient les plus vulnérables, si quelque chose de plus grand et plus dangereux encore se produisait.

Il commence à se faire tard et Pia avait dû sauter le déjeuner et le diner, son ventre criant famine. Elle vient de finir un énième entretien et elle lâche discrètement un soupir. Mais encore, on pousse la porte. Mais les chats trouvent la présence familière, surtout Vita qui, mue d’une énergie subite, vient se frotter contre les jambes de l’arrivante. Pia lui offre son sourire

« Buena sera, Signora Roman. Comment vous portez vous ? Vous prendrez bien un petit quelque chose avec moi, Tauzia m’a proposé de me monter quelque chose, elle est bien gentille avec moi .»

Elle cherche un fauteuil des yeux, plus confortable que les tabourets qu’elle met d’habitude à disposition des élèves. Cette femme est presque aussi âgée que Nonna, il faut la ménager. L’elfe de maison ne tarde pas en effet, salue et pose un plateau. Pia, toujours aussi mal à l’aise d’être servie la remercie chaleureusement tandis qu’elle s’éclipse. Là, elle a vraiment trop faim. Elle pioche dans un des sandwich et mord avec appétit dedans .
« Si cette histoire continue dans le mauvais sens, il va falloir créer ce que les moldus appellent une cellule psychologique de crise, avec un vrai psychomage . Plus les jours passes et plus les élèves viennent . »
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Maeve Roman
Direction
Direction
Maeve Roman



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MessageSujet: Re: ♫ Trois petits chats ...[PV]   ♫ Trois petits chats ...[PV] EmptyMar 12 Juin - 14:36

C’était un fait que tout le monde ne pouvait qu’acquiescer : Le poids des années donnait à Maeve un air harassée et usé. Fleur fanée, Maeve survivait plutôt qu’elle ne vivait vraiment. Ses pas se faisaient de plus en plus lourds, et ses trajets de sa chambre à ses salles de classe prenaient toujours davantage de temps. Elle avait les genoux tremblants qui n’écoutaient plus rien de ce qu’on pouvait bien leur dire et de nombreuses fois, il lui était arrivé de tomber. Ce n’est rien, je n’ai pas mal, qu’elle disait, et Maeve se retrouvait avec d’énormes ecchymoses partout sur son corps frêle. La dernière en date avait été faite une semaine auparavant et depuis, on pouvait trouvait sur le côté gauche de son menton une large contusion qui prenait une teinte verdâtre depuis hier mais qui serait encore douloureuse quelques jours encore. Contre toute attente, elle n’avait pas chuté, lors de la pluie de sang, bien que ses genoux et chevilles tremblèrent si fort qu’elle crût plusieurs fois ne pas pouvoir faire face à toute la pression qu’on lui mettait sur les épaules à cause de son nouveau rang de directrice. Et pourtant, elle avait vaillamment tenu le coup, même sous le choc. Elle s’était occupée des blessés qui, malheureusement, furent trop nombreux pour une aussi odieuse plaisanterie. Sur le moment, elle n’avait pas pensé à l’infirmière de Swyn, Pia Di Concetta avec qui elle entretenait des rapports tout à fait cordiaux mais elle se sentit bien mal lorsqu’elle sût que la pauvre femme avait fait un malaise face à tout ce sang qui coulait sur leurs têtes à tous.

C’était la raison de la venue de Maeve à l’infirmerie ; prendre des nouvelles. Des élèves présents encore sous le choc autant que celles de Pia. Elle ne l’avait pas revue, depuis, et ne savait donc pas dans quel état elle se trouvait. Il y avait une autre raison à sa venue, que Pia comprenait sans aucun doute, mais, pudique et sage comme elle était, l’infirmière se gardait toujours d’en parler devant Maeve Roman qui la remerciait toujours silencieusement. En effet, Maeve était seule. Tout le temps. Ce n’était pas quelque chose qu’elle avait choisi, ça non, on l’avait obligée à être seule, et c’était une contrainte qu’elle ne pouvait décemment supporter bien longtemps. Heureusement, elle avait ses cours, et n’hésitait pas à parler aux élèves qu’elle croisait dans les couloirs, même si ceux-ci lui répondait à peine, préférant discuter avec des personnes de leur âge, ce que Maeve pouvait parfaitement bien concevoir. Quel jeune étudiant voudrait parler – avec plaisir – à une vieille de quatre-vingt deux ans ? Surtout si ce jeune étudiant a le choix entre un de leurs directeurs et leurs amis ? Après, certains s’arrêtaient pour lui dire quelles gentilles attentions, lui demandaient si elle avait bien dormi, si elle avait besoin d’aide pour porter les lourdes affaires dont d’épais livres qu’elle se devait de transporter à chaque cours. Quelques étudiants étaient bien prévenants, avec elle, et Maeve ne se demandait jamais si c’était par pitié ou bien par envie. Par ailleurs, jamais elle ne faisait de différence quant aux élèves qui se montraient gentils envers elle, particulièrement complaisants et à ceux qui semblaient se moquer complètement d’elle du moment qu’elle était présente pour donner son cours.

Cette nuit, puisqu’il devait être plus de vingt-deux heures, elle prit sur elle pour sortir de son lit, incapable de trouver le sommeil de toute façon, et posa une large robe de chambre couleur crème sur ses épaules avant de se diriger lentement mais sûrement vers l’infirmerie. Elle manqua de chuter quelques fois, faisant pourtant attention à toujours se tenir sur un morceau de mur. Vint le moment fatidique et laborieux des escaliers. Ses pieds fins recouverts de chaussures en cuir se posèrent toujours doucement sur chacune des marches, et elle grimaça alors que sa main, soudain glissante, dérapa sur la rampe des escaliers. Maeve respira profondément avant de prendre son mal en patience, se calmant un peu alors que son autre main qui tenait une grande chandelle qui lui servait à éclairer l’immense cage d’escalier se mit à trembler. Même à cette heure avancée de la nuit, elle rencontra un jeune homme qui lui proposa son aide qu’elle accepta avec plaisir bien qu’elle mît quelques minutes pour le sermonner d’être encore dans des couloirs noirs à cette heure-ci. Bien évidemment, le couvre-feu n’avait pas encore été prononcé, mais par les temps qui courraient, et tout ce qui se passait dans l’enceinte de l’école, ce n’était pas raisonnable de se balader en pleine nuit. Le jeune homme l’écouta sans broncher, un léger sourire aux lèvres que Maeve interpréta comme de la négligence et elle fronça les sourcils. Le garçon ne s’en rendit pas compte, et lui offrit même de l’accompagner jusque là où elle désirait aller. Encore une fois, Maeve acquiesça avec plaisir. Elle ne serait pas seule.

Maeve marcha bien lentement, mais le jeune garçon alla à son rythme sans jamais rien dire. La directrice l’observa longuement et jamais il ne regarda sa montre. Peut-être était-il pressé, et pourtant, il n’en montra rien. En arrivant devant l’infirmière, Maeve le remercia chaudement et l’étudiant la laissa seule, remontant l’allée qu’il avait auparavant empruntée avec son professeur. Le professeur rentra dans l’infirmerie aussitôt, et elle n’eut pas le temps de dire bonjour à la maîtresse des lieux qu’un de ses chats – Vita, qu’elle connaissait bien – vint se frotter à ses jambes sèches et bleues de lésions et de chutes passées. Elle rendit son sourire à l’infirmière, adhéra à ses propos et s’assit face à elle alors qu’une elfe venait d’apporter quelques sandwiches, déposant la chandelle entre les deux collègues.

« Vous connaissez peut-être une ancienne collègue psychomage qui voudrait venir à Swyn pour calmer les étudiants les plus fragiles ? »

Elle connaissait les cellules de crises puisqu’elle avait vécu toute sa vie dans le monde moldu, et Pia avait raison. Si des événements comme la pluie de sang venaient à se reproduire, la majorité des étudiants en viendraient à quitter l’université à cause de la peur. Et s’il fallait ouvrir une de ces cellules à l’école, Maeve n’hésiterait pas à en parler à ses collègues pour que tout se déroule au mieux.

« Certains élèves prennent ces incidents à la légère. Un jeune homme m’a accompagnée jusqu’ici. Il ne semblait absolument pas effrayé par rapport à ce qu’il s’est produit. »

Elle admettait pourtant que les couloirs étaient plus déserts que d’habitude. Maeve prit un morceau de pain dans sa main pour le grignoter doucement. Ses dents n’étaient plus ce qu’elles avaient pu être depuis longtemps.

« Et vous, comment allez-vous ? Vous vous êtes remise de votre malaise dans la grande salle ? Pas de mauvais coups ? Il y avait tellement d’agitation que vous auriez pu vous faire écraser ! »
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