S.W.Y.N ¤ Someone Wants You Nuts ¤
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 Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian]

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MessageSujet: Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian]   Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian] EmptyVen 24 Fév - 13:10

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Ian Bale
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MessageSujet: Re: Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian]   Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian] EmptyVen 24 Fév - 18:43

On l’avait réveillé ce matin avec un baiser, chaud et tendre. Il restait sur la langue d’Arth un léger goût de café et de crème irlandaise – elle s’était réveillée avant lui, chose rare. Habituellement, c’était lui le matinal, qui tirait sa belle de son sommeil à coup de baisers au creux du cou et de mots doux soufflés à son oreille. Les matins où ils pouvaient se le permettre, il la réveillait doucement puis passait à la cuisine lui préparer le petit déjeuner. Rien n’égalait le sourire satisfait, les yeux pétillants et les remerciements de sa douce alors qu’elle sortait de leur chambre, habillée tout juste d’un short et d’un débardeur à moitié mis, et qu’elle voyait le repas qu’il lui avait préparé. Mais ce matin, c’était différent. La tête toujours bien enfoncée dans les plumes de son oreiller, à demi-conscient, il percevait la forme de la galloise à ses côtés. Ses lèvres contre les siennes, l’ardeur du baiser lui arracha une faible plainte; surprise, d’abord, puis satisfaction. Les doigts d’Arth avaient trouvé leur place sous les draps, traçant délicatement les courbes et lignes de ses muscles. Son torse, d’abord, puis son ventre, s’insinuant entre ses abdominaux, descendant le long de son os iliaque. Toujours plus bas. Il n’y avait rien de tel; commencer la journée en faisait l’amour à la femme que l’on aime. Ils avaient profité de l’absence du deuxième Wenlock pour laisser leur plaisir résonner sans pudeur contre les murs. Longuement, passionnément. Baisers, coups de reins, petite morsure juste au-dessus de son sein.

C’était la Saint-Valentin.

Le temps passa. Leurs corps tous deux satisfaits, leurs halètements se mélangeant les uns aux autres alors qu’ils échangeaient quelques mots, leurs lèvres n’ayant pas la force de s’éloigner davantage. Puis on remarqua l’heure. Déjà? Les amoureux s’étaient traînés hors du lit pour partager une douche. On oubliait à nouveau les obligations de l’extérieur, le temps de raviver leur désir alors que les mains se faisaient baladeuses, encore. Promesse d’une suite à l’introduction matinale lorsqu’ils rentreraient de l’université. Il devait arrêter de la toucher, ça n’avait aucun sens. Il avait envie d’elle. Mais la tête eu raison du corps et ils étaient sortis de la douce prison de verre qui avait su mélanger leur ardeur et la chaleur de l’eau. On s’habille, malgré nous. Pour lui, un pull de petite laine bleu-gris au col en V et un jean foncé. Les yeux d’azur du Dorelly suivaient le parcours du pantalon de sa bien-aimée alors qu’elle le faisait monter lentement sur ses cuisses, ses hanches, ses fesses. Il avait déjà hâte de le lui enlever. Ils mangèrent en vitesse, discutant des plans du soir et de la soirée de la veille – journée de son vingt-cinquième anniversaire de naissance - puis sortirent en prenant tout juste le temps d’envoyer la vaisselle à l’évier. Main dans la main, ils avaient marché jusqu’à l’université. Arrivés, ils se souhaitèrent une bonne journée. Un sourire, une taquinerie puis un dernier baiser, furtif mais sincère, avant de partir chacun de leur côté.

Ian se dirigea sans hésitation vers la bibliothèque où il devait récupérer un livre qu’il avait réservé. Un ouvrage sur les Détraqueurs, très détaillé, qui expliquait leur origine, l’étendue de leurs pouvoirs, les raisons derrière leur usage en prisons magiques et différents arguments qui présentaient à la fois les pour et les contre de leur présence dans ces institutions. Il croisa quelques personnes au passage, qu’il salua chaleureusement d’un sourire et d’un signe de main, puis poussa la porte de la partie de l’Université qu’il considérait comme sa deuxième maison. Il connaissait l’emplacement de tous les ouvrages des sections qu’il avait explorés. À peine eut-il fait un pas vers le comptoir de prêts que la bibliothécaire l’accueilli d’un sourire. Elle ne se souvenait jamais de son prénom. Le grand ténébreux aux yeux bleus, c’était lui ça. Échange rapide de politesse, puis Ian se dirigea vers le fond de la salle, trouvant une petite table isolée où il pourrait s’installer. Il enleva son trench, replaça la casquette sur sa tête et s’assied. Livre ouvert, parchemin et stylo à la main, il commença sa lecture et sa prise – très sommaire – de notes. Pas qu’il oublierait. C’était juste plus facile de faire un plan avec quelque chose d’écrit. Puis à mesure que le temps passait, les livres – récupérés le plus souvent d’un sortilège - s’empilaient, les feuilles se remplissaient.

Le jeune homme leva les yeux pour venir détailler l’horloge. Dix-huit heures dix. Déjà? Du revers de la main, Ian se frotta les paupières. Il avait l’impression qu’à peine deux heures s’étaient écoulées, mais ça en faisait six. Il rangea ses feuilles, en ordre, parmi toutes les autres qui se trouvaient dans les différentes pochettes de son sac et vint cambrer son dos vers l’arrière, l’une de ses mains montant à sa nuque pour la masser brièvement. Crac. Soupir d’aise. Sa colonne à présent détendue, il se leva, accrocha son sac à son épaule et son manteau à son bras puis fit le tour des allées pour replacer les livres d’où ils venaient. Il sortit de la bibliothèque, saluant la dame au comptoir d’un hochement de tête. C’était presque l’heure de rentrer. Mais avant, il voulait aller faire un tour au foyer. Habiter hors de l’université l’avait privé de ses amis et il était presque certain d’en trouver à cet endroit-là avant le repas. Il gravit donc rapidement les escaliers qui menaient au deuxième étage et se dirigea vers le foyer, entendant déjà le bruit sourd des conversations au loin.

Il y avait bon nombre de gens, tous occupés à faire un peu n’importe quoi. Il remarqua les visages des gens présents et s’approcha d’un petit groupe de personnes avec qui il était un peu plus proche. Discussion agréable, en surface. Il avait tout de même pris le temps de déposer ses choses contre un mur. Arth avait un entraînement de Quidditch ce soir, elle ne rentrerait à l’appart qu’un peu plus tard. Les mains dans les poches, il se joint à la discussion, sourire aux lèvres. Ça lui faisait du bien de les revoir. Puis du coin de son œil, il remarqua une silhouette qu’il connaissait très bien – trop bien – de l’avoir regardée, caressée, touchée. Il reconnaissait la courbe de ses épaules et de son cou, qui avait déjà subi ses baisers, la forme de son buste sous son haut, la douce ondulation de sa taille et de ses hanches sur lesquelles ses doigts s’étaient déjà fermement agrippés alors que son bassin était venu se heurter régulièrement contre le sien. À chaque fois qu’il la voyait, c’était la même chose. Même conflit intérieur, même souffle court, même battements irréguliers de son cœur. Le gallois se mordit la lèvre inférieure alors qu’il remarquait le teint rosi des joues d’Amalia. Elle l’avait sans doute remarqué. Il avait envie d’aller la voir. De lui parler. De se tenter avec l’impossible. Car malgré tout l’amour qu’il avait pour Arth, malgré sa dévotion, il restait cette partie de lui qui fondait rien qu’à sentir que la Française était près de lui. Il y avait cru un instant, à l’aube, lorsque les lèvres de la Cinnacrow étaient venues chercher les siennes. Avant qu’elle ne lui dise que ça ne pourrait pas fonctionner. Et probablement qu’elle avait eu raison. Ian était peut-être gentil, beau, brillant, intéressant. Mais il n’était ni un prince, ni un duc, ni un marquis, ni un aristocrate. Il n’était pas spécialement riche, et son sang magique était parsemé de petites impuretés, si on fouillait son arbre généalogique. Quelque chose en lui, cependant, s’imaginait ce qui se serait produit si elle ne lui avait pas dit cela. Il n’aurait sans doute rien dit lui non plus. Une possibilité serait née de ce silence. Même avec Arth dans le portrait. S’ils ne s’étaient pas dit que c’était impossible, il aurait cherché à revoir Amalia, n’aurait pas avoué son amour à sa meilleure amie. Et peut-être que, peu à peu, à force de visiter la demoiselle en secret, il aurait rangé Arth au rang d’amie-sœur, comme elle l’avait toujours été. S’il n’avait pas avoué son amour à la galloise, elle n’aurait probablement pas réalisé la réciprocité de ses sentiments.

Et si. Des tonnes d’autres. Et s’il avait commencé à voir Amalia, s’il lui avait donné suffisamment confiance en lui, en elle, en eux… Ian secoua légèrement la tête. Il n’entendait plus la conversation. Moment de panique. Trop de bruits dans sa tête, trop de souvenirs, d’images d’un futur qui n’était pas possible. Dire quelque chose, n’importe quoi. Remplir le vide, la peur, la déception, la confusion. Le noiraud posa les yeux sur la Française un instant, croisa son regard. Qu’elle était belle… Il reporta son regard sur le groupe d’amis, bien que son attention restait rivée sur la châtaine. Tremblement imperceptible de ses lèvres et de sa voix alors qu’il disait la première chose qui lui passait par l’esprit.


« B-Bonne Saint-Valentin, au fait. »

Hésitation, soupir. Mais quel idiot.
What the fuck did I just say?



Dernière édition par Ian Bale le Sam 25 Fév - 4:55, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian]   Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian] EmptyVen 24 Fév - 22:09

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MessageSujet: Re: Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian]   Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian] EmptySam 25 Fév - 3:56

C’était comme si on venait de lui assener un puissant coup de poing directement sur le sternum. Ses poumons, écrasés par une force invisible mais violente, se compressèrent et son souffle se coupa douloureusement. Il n’arrivait plus à respirer. Tout ce qui restait dans son torse, c’était une tempête. Du tonnerre, bruyant, assourdissant, à faire trembler un mur de pierre, des éclairs aveuglants, déchirant le noir paisible d’un ciel où l’on n’avait pas vu se dessiner l’ombre du cataclysme qui approchait. La pluie torrentielle qui noie l’espoir d’un jour revoir le soleil, le vent qui frappe, qui claque. Et une main, aux doigts longs, aux griffes acérées, grise comme la mort, qui vient se serrer sans merci autour d’un cœur battant trop fort, trop vite. Ça lui faisait mal, tellement mal qu’il en aurait versé une larme. Mais sa contenance le lui empêcha. L’une de ses mains, en réflexe, s’éleva jusqu’à son torse. Ses doigts s’étaient accrochés à la mince laine de son pull – moment de faiblesse – puis la tension se relâcha. Un souffle, puis une toux grave qui le plia en deux pour un moment. Son autre main se glissa, tremblante, contre son front puis sur sa casquette qu’il enleva rapidement de sur sa tête. Il ne l’avait pas senti arriver, entre les humeurs régulières des étudiants. Joie, déception, inquiétude, hâte, désir, compétition… Puis ce chaos, cette tristesse, ce désespoir, ce cri enragé d’une âme en peine. Il n’avait même pas besoin de la regarder. Il le savait. C’était elle, à cause de ses mots à lui. Pourquoi ne s’était-il pas tout simplement fermé?

Encore à moitié plié sur lui-même, il se grommela quelques insultes en gallois alors que les gens autour de lui s’interrogeaient sur son état. Mais franchement, il ne voulait pas les entendre. Il ne voulait rien d’autre que retourner dans le passé et se dire qu’il valait mieux fermer sa grande gueule de con. Laissez-moi crever de ma connerie. On posa une main sur son dos, la voix d’une collègue de sa maison lui demanda sur un ton soucieux s’il avait besoin de quoique ce soit. Il lui répondit d’un non de la tête et, après avoir passé encore quelques secondes dans la même position, les yeux fermés, il se redressa lentement. Le Gallois soupira bruyamment, serrant sa casquette dans son poing, puis ouvrit les paupières pour détailler les visages qui, perplexes, attendaient qu’il dise un mot. Ian les rassura d’un sourire et d’un mensonge innocent ; j’ai avalé mon chewing-gum de travers. On rit un peu, on se moque gentiment. C’était mieux comme ça, oui. Bon joueur, il participa à moitié alors qu’il remarquait Amalia qui sortait du foyer sans un mot. Il la suivit du coin de l’œil. Il ne pouvait pas laisser les choses comme elles étaient, impossible. Il avait fait une erreur et devait lui demander pardon. Bonne Saint Valentin… Ridicule. Le ténébreux resta un instant avec le petit groupe d’étudiants – histoire de ne pas avoir l’air trop suspect – puis usa de ses talents d’acteur pour feindre un oubli à la bibliothèque. Oooh, zut, j’ai oublié mon carnet. Excuse ridicule si on savait qu’Ian en était incapable, mais on le cru. On l’excusa, en soulignant avec un plaisir malin qu’il avait vraiment la tête ailleurs aujourd’hui; même qu’un autre jeune homme de son âge se permit de dire que c’était surement parce qu’il pensait trop à sa nuit à venir avec Arth. Rire, faux. Puis sans ajouter autre chose, il se tourna, lança sa casquette sur son sac et son manteau et sortit du foyer.

Il sentait encore l’odeur de ses cheveux dans les couloirs, les restants de frustration et de cœur brisé s’y mélangeant affreusement bien. Il suivit cette trace amère d’un pas le plus silencieux possible alors qu’il se repassait ses mots dans sa tête. Pauvre con. Qui souhaite une bonne Saint Valentin à ses camarades alors que la fille qui nous aime, que l’on ne peut pas aimer en retour, se trouve là? Vraiment, Ian? C’est tout ce que tu as trouvé à dire? Le Gallois soupira, définitivement exaspéré par lui-même, puis s’arrêta au détour d’un couloir. Il avait entendu une porte s’ouvrir et se refermer. Ainsi, pas de façon d’être subtil. Il n’avait pas envie de la confrontation qui se traçait devant ses yeux, dans laquelle il allait plonger en sachant pertinemment qu’il allait se faire traiter de tous les noms, ou du moins se sentir comme tel. Mais il devait ouvrir cette porte, de laquelle il s’approchait à chaque pas silencieux qu’il prenait dans sa direction. Il s’arrêta devant. Il n’avait aucune idée. Qu’est-ce qu’il pourrait bien dire pour l’adoucir? Désolé, je recommencerai plus? Pas suffisant. Expirant un dernier soupir, Ian posa sa main sur la poignée de la porte et la tourna. Cliquetis du métal, grincement de la porte. Elle savait qu’il était là. Un pas, deux pas, trois pas, il était dans la salle de classe.

L’air était tellement lourd. La sensation d’étouffer lui revint aussitôt, lui serra la gorge. Ian passa furtivement sa main contre son cou, comme pour effacer la poigne invisible qui enlaçait trop fermement sa peau et ses muscles. La tempête n’était plus aussi violente. Il pleuvait et ventait toujours, et on entendait encore le grondement sourd du tonnerre. Résonnant contre ses tempes. C’était triste... Quelques filets doux et sucrés traversaient malgré tout cette tristesse pour venir lui effleurer la joue, les lèvres et le torse. Un amour qui n’a pas encore tout à fait perdu espoir. Le noiraud hésita, le haut de son dos collé contre la porte qu’il avait fermée derrière lui. Il aurait voulu être assez fort pour ne pas vouloir s’approcher, mais ce qu’il ressentait l’appelait trop. Il ne pouvait pas la laisser là, seule devant la fenêtre, à retenir le courant sauvage qui pesait sans cesse contre les barrages qu’elle s’imposait. Alors qu’il s’avançait lentement vers la noirceur – la pièce était sombre, simplement éclairée par la lumière du corridor qui traversait la petite fenêtre sur la porte– il remarqua qu’elle tenait sa casquette dans sa main. Autre serrement au cœur. Arrête de lui faire mal, connard.

Ne pas la toucher, ne pas la prendre dans ses bras, ne pas poser ses lèvres sur sa peau, ne pas lui faire l’amour une deuxième fois, cette fois sur un bureau de classe ou contre un mur, tapis dans les ténèbres d’un coin de la pièce. La vulnérabilité d’Amalia l’attirait à un point, c’était inexplicable. Car tout ce qu’il voulait, c’était la voir heureuse. Et il ne l’avait jamais vu aussi paisible que durant les heures qu’ils avaient partagés ensemble, les feuilles mortes des arbres collant à leur peau humide de sueur. À cet instant-là, ils n’avaient eu d’yeux que pour l’un l’autre. Leur relation s’était noyée dans le doute, depuis. Mais ce qu’il savait sans hésitation, c’était qu’elle se sentait bien dans ses bras et qu’il se sentait bien quand elle y était.

Confusion, hésitation.
Il n’avait jamais vraiment arrêté de l’aimer.

Ian s’arrêta de marcher une fois qu’il fut juste derrière Amalia. Détailla une énième fois sa silhouette, à la recherche d’un signal qui calmerait le tourment et le désarroi qui ne voulait plus le quitter. Autant celui de la Française que le sien. Tout cela se mélangeait, le mélangeait. Il était temps qu’il dise quelque chose, cela faisait suffisamment longtemps qu’il était entré. Faire quelque chose aussi? Peut-être… Il inspira et expira silencieusement et, s’attendant très bien à ce que la châtaine le repousse, éleva l’une de ses mains pour la poser contre sa nuque fine, chaude malgré le froid qui nouait son estomac. Ses doigts la caressèrent doucement, révisant ses muscles sous sa peau – terrain connu. Son pouce vint se perdre à la frontière de sa chevelure. Puis il parla, sa voix basse, comme un murmure, instable du trop d’émotions qui s’entrechoquaient.


« Si tu me dis que tu ne veux plus jamais me voir ou me reparler… Je n’aurais pas d’autre choix que te respecter. Je n’ai… aucune… idée pourquoi j’ai dit cela. Je suis tellement désolé, Amalia. »
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MessageSujet: Re: Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian]   Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian] EmptySam 25 Fév - 12:56

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Dernière édition par Amalia De Lenn le Jeu 5 Juil - 19:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian]   Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian] EmptySam 25 Fév - 22:20

Le contact chaud se brisa bien vite; il l’avait déjà prévu. Alors qu’Amalia s’inclinait vers la fenêtre pour s’échapper de sa main, Ian sentait le froid de la pièce s’insinuer entre ses phalanges, s’imposer au bout de ses doigts, mordre fermement la peau de ceux-ci. Cette brise silencieuse et imaginaire se glissa sous la manche de son pull pour monter le long de son bras, grafigner son épaule et percer son torse. Et la première chose à laquelle il put penser, c’était qu’il ne voulait pas qu’elle s’éloigne. Masochiste, il s’imagina ce qu’il aurait vraiment voulu faire. Ce qu’il aurait fait s’il n’y avait eu personne d’autre, s’il n’y avait pas eu Arth. Il aurait insisté. D’abord en passant ses deux bras autour des épaules de la Française; la serrer, doucement, puis la coller contre son corps. Sa tête posée sur son torse, ses fesses pressées contre son bassin. Puis ses mains, toujours un peu trop avides, se seraient glissées le long de ses bras pour étreindre brièvement les siennes, chatouiller ses doigts de sa paume, avant de se poser contre ses hanches. Il se serait penché, aurait laissé son nez taquiner les cheveux courts de la Cinnacrow, puis sa tempe, pour qu’il vienne lui souffler quelques mots à l’oreille. Mots doux, mots chauds, lui avouer à quel point il avait pensé à elle, qu’elle était venue le hanter jusque dans ses rêves. Finalement, ses lèvres auraient cédé à la tentation, à l’appel de sa peau; quelques brefs baisers posés contre le pavillon de l’oreille de la belle, un petit coup de langue sur son lobe d’oreille. Puis elles auraient, sagement, suivit la courbe de sa mâchoire pour atteindre ses lèvres à elle. L’embrasser, lentement, ardemment, laisser leurs souffles s’entremêler, leurs langues se rencontrer une autre fois. Le Gallois ferma les yeux, fouilla sa tête pour trouver ce souvenir précieux, ce matin, cette forêt. Les mains d’Amalia qui ne voulaient plus quitter son corps, les siennes qui, impatientes, avaient du mal à défaire le bouton de son pantalon pour le lui enlever.

Fichues valeurs… Ce qu’il aurait payé pour être capable de les envoyer promener à ce moment-là. Et pourtant. Même s’il voulait se croire incapable d’une infidélité, le débat commençait déjà dans sa tête. Personne ne le saurait. Comme personne n’avait su pour la première fois. Il resterait silencieux, n’en dirait pas un mot à qui que ce soit. Amalia le lui avait fait promettre la première fois et il n’avait pas l’intention de briser cette promesse. Ce que les gens ne savent pas ne peut pas les blesser. Ignorance is bliss, comme le dit le dicton. Et même s’il n’avait pas encore vu ses yeux tant elle s’obstinait à fixer la fenêtre, il savait qu’une partie d’elle le voulait. Il le sentait. Autant le tonnerre avait recommencé à gronder plus fort, les rubans de tendresse s’étendaient vers lui plus que jamais. Appel silencieux qu’elle n’oserait probablement pas lui avouer. Et lui aussi, la désirait. Plus encore que lors de ce matin de Décembre. Il voulait ses gémissements à son oreille, ses doigts crispés dans son dos qui y laisseraient des traces rouges. La faire trembler, la faire jouir. Mais d’un autre côté, il savait que ça la blesserait elle avant toute autre personne. À moins qu’elle lui assure qu’elle pourrait faire avec, qu’elle préférait encore l’avoir à petite dose plutôt que ne pas l’avoir du tout. C’est allonger, empirer la torture, aussi agréable puisse-t-elle être sur le coup. Et de son côté, il ne savait pas s’il serait capable de chasser la culpabilité. S’il pourrait faire avec la possibilité qu’il déçoive quelqu’un, même s’il était presque impossible, dans l’éventualité, que quelqu’un l’apprenne. Voulait-il vraiment devenir l’un de ces hommes sans morale? Pourrait-il le devenir?

On l’interrompit dans son raisonnement. La voix normalement douce et claire d’Amalia venait de trancher l’air jusqu’à ses tympans. Je ne veux plus jamais te voir ou te reparler. Elle l’avait dit sans hésiter, d’un coup, le ton froid et distant. Il savait qu’elle le dirait. C’était son devoir, sa responsabilité. Il le fallait. La gorge du jeune homme se serra tout de même alors que ses yeux étaient venus se fixer sur la fenêtre. C’était la première fois qu’elle le rejetait aussi catégoriquement. Il était arrivé, à quelques reprises, qu’elle le fasse taire d’un regard ou d’un coup de hanche. Ou encore, qu’elle lui demande d’attendre à plus tard pour discuter d’un sujet en particulier. Mais là, c’était sérieux. Une finalité. Vraiment? C’est ainsi que cette histoire allait s’éteindre? Il n’y croyait pas au fond, parce qu’il sentait qu’elle n’y croyait pas non plus. Elle ne voulait pas qu’il parte, elle ne voulait pas qu’il disparaisse. Autant ses mots et son corps n’offraient aucun doute, il ne pouvait pas se défaire de cette sensation qui s’étendait dans toutes les fibres de son corps. Sans le savoir, elle s’accrochait à lui plus solidement qu’elle ne l’avait jamais fait. Elle ne pouvait pas lui mentir. Amalia était peut-être capable de jouer un rôle comme peu le pouvaient, mais elle ne pouvait pas faire taire ses sentiments, ils étaient tout simplement trop forts et bruyants. Cela faisait quelques semaines que le ténébreux avait pris conscience de ses dons d’Empathe et avait appris à les contrôler de façon à ce que, habituellement, il ne puisse lire que quelqu’un sur qui il se concentrait activement. Seulement, là, il n’arrivait pas à calmer le flot d’idées et d’émotions provenant de la Française, s’abattant sur lui sans merci. Va-t’en, Ian. Mais reste.

Sans lui répondre, le Gallois posa l’une de ses mains sur l’épaule gauche de la demoiselle et, lentement, la fit tourner sur elle-même pour qu’elle se retrouve face à lui. Son autre paume vint rejoindre le creux de son cou alors qu’il venait plonger son regard d’azur dans le sien. Il ne la laisserait pas détourner les yeux, même si elle essayait. La première tentative d’esquive ne tarda pas à arriver. D’une caresse délicate de son index contre sa mâchoire, il lui fit redresser le menton. Supporte-les, mes yeux. Je sais que tu veux t’y plonger. Lui-même se perdit dans le vert de ses iris et, sans doute plus par réflexe que par motif, un mince sourire - comme ceux qu’il offre à ceux qu’il veut rassurer, apaiser – se dessina sur ses lèvres. Il s’effaça peu après, lorsqu’Ian fut assuré qu’il avait toute l’attention de celle qui avait été son amante. Le Dorelly gardait toutefois un air calme et ouvert. Quelques secondes de silence, à l’admirer.


« Je ne te crois pas. »

Il fit un pas vers l’avant, écrasant la distance entre eux. Ian n’arrivait pas à rester loin d’elle. S’il ne pouvait pas laisser son corps se fondre au sien, il s’en approcherait le plus possible. Les grands doigts du jeune homme s’étirèrent jusqu’à la chevelure de la Française, sa paume venant comme recueillir sa tête pour la soutenir. Il ne la lâcha pas du regard. Pourquoi j’ai envie de toi comme ça? Fuck…

« Si tu me rejettes pour le reste de tes jours… Sois sincère. Et regarde-moi dans les yeux. »

Puis son ton s’adoucit, comme un murmure, un souffle chaud. Sans s’en rendre compte, ses épaules s’étaient voutées, son corps encadrant celui de la Cinnacrow. Comme un bouclier. Et dans le mouvement, son visage s’était approché du sien. Juste assez peu pour qu’il ne cède pas à l’envie folle qu’il avait de l’embrasser.

« Je ne te laisserai pas partir aussi facilement, Amalia… »
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MessageSujet: Re: Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian]   Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian] EmptyDim 26 Fév - 13:19

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MessageSujet: Re: Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian]   Chercher à étouffer, les braises sous les cendres [Pv Ian] EmptyDim 26 Fév - 20:52

On le poignardait. Rien de moins.

Avant même que la demoiselle n’entrouvre les lèvres. Encore une fois, il avait trop parlé. Il n’avait pas été capable de se taire. Il s’était trop avancé, l’avait emprisonnée de son tronc, de ses mots. Et le regard, doux, qu’elle lui avait adressé, et le sourire tendre qui s’était étendu sur ses lèvres de satin. Ils étaient disparus subitement, tellement plus rapidement qu’ils étaient nés. Pourquoi ne s’était-il pas arrêté lorsqu’il avait senti le calme s’étendre dans ses fibres, lorsqu’il avait eu la certitude qu’ils se quitteraient sans amertume, sans regrets? Non, il avait fallu qu’il pousse, qu’il provoque. Et si elle lui cédait? Il y avait toujours cette maigre possibilité que, finalement, elle se jette à son cou, qu’elle l’embrasse fiévreusement. Toute petite possibilité. Qui, évidemment, ne s’était pas produite. Elle était fâchée; non, enragée. Il sentait sa fureur, cette fois, plutôt que sa tristesse, lui couper le souffle, lui trancher le cœur, lui abattre l’âme à coup de machette. Les lèvres de la Française tremblèrent, mais pas d’impatience comme il l’aurait voulu. Elles tremblaient de colère. À cause de lui, par sa faute entièrement. Il savait que ça ne faisait que commencer. Le pire était à venir, il le sentait. Le calme était passé, aussi bref qu’un battement de cœur ou de paupières. La tempête reviendrait, vengeresse, prête à tout abattre sur son chemin… Elle n’aurait pas pu commencer plus sèchement. Tu es un menteur, Ian. Fuck. Et elle avait raison, c’était dégueulasse.

Les mots d’Amalia le figèrent. Il ne pouvait pas détacher son regard des yeux olive de la belle, qui, encore mieux que ses paroles, exprimaient sa déception. Il était un menteur, un égoïste. Irrespectueux. Il était où, son respect? Question légitime. Il n’en avait aucune idée, il n’avait pas de réponse à lui donner. Car même s’il avait eu l’intention de faire comme la châtaine lui dirait, il n’en avait tout simplement pas été capable. Pas comme ça, pas alors qu’elle lui tournait le dos. Il s’était senti obligé de la regarder dans les yeux, d’insister un dernier coup. Réflexe animal, conservation de l’espèce, peut-être. Ou juste qu’il tenait trop à elle pour la laisser s’échapper. Il ne voulait pas être privé d’elle, de sa présence, de la douceur de ses mains. Il voulait pouvoir la voir, lui sourire, la serrer dans ses bras, partager des rires et de la complicité avec elle. Il voulait qu’elle fasse partie de sa vie et faire partie de la sienne. Qu’elle lui dise ça lui donnait raison, et il lui en voulait d’avoir raison. Parce qu’il s’en voulait à lui aussi. Il s’en voulait d’être un homme avec des envies charnelles, irresponsables, irraisonnables. Il s’en voulait de la désirer si violemment qu’il en oubliait qu’il la blessait, qu’elle devait elle-même vivre un dilemme constant, qu’elle avait mis son statut, son bien-être, son intégrité en danger lorsqu’elle l’avait laissé en elle la première fois.

Il n’eût que l’idée de dire quelque chose qu’il vit qu’elle ne lui en laisserait pas le temps. Et puis, ce n’était pas sa place de parler. Il avait assez parlé, il devait se taire. De toute façon, il aurait sans doute finit par dire une autre connerie dont seul lui avait le secret. Dans les pires situations.

Oui, c’était de sa faute. S'il ne s’était pas placé par-dessus elle, alors qu’ils s’embrassaient, peut-être qu’il n’aurait pas fini par la dépuceler. Peut-être qu’elle n’aurait pas eu à craindre une grossesse, ou le courroux de son père, ou tout ce que ça pouvait mettre en jeu, qu’elle ne soit plus blanche. Peut-être que s’ils s’en étaient tenus à un baiser, ce ne serait pas aussi difficile de partir aujourd’hui. Elle avait raison. C’est tout. Elle avait raison; elle n’avait pas à le lui dire, qu’elle l’aimait encore et qu’elle ne voulait pas vraiment qu’il parte, s’il le savait. Mais comme elle l’avait mentionné, il était égoïste. Il voulait l’entendre, il voulait être rassuré, il voulait qu’elle le lui dise, il voulait se sentir aimé par cette femme.
Oui, Amalia. Tu as raison. Je suis indigne d’être là, devant toi, à être au point de te supplier de ne pas me laisser partir, de ne pas le répéter. À tout vouloir, je vais me retrouver seul, et c’est bien cela que je mérite. Être seul. Je ne mérite ni Arth, ni toi.

Elle se montrait indulgente. Lui donnait une dernière chance de rétablir le peu qu’il lui restait d’honneur, de faire en sorte qu’elle ne le méprise pas totalement. Une dernière chance de partir avant, de tourner le dos pour qu’elle n’ait pas à le faire. Bonne Saint-Valentin. Fallait vraiment être le pire des enculés pour dire cela. Je te crois pas, sois honnête, je ne te laisserai pas partir. Quel connard, vraiment. Le regard qu’Amalia jeta vers la porte éveilla son corps de sa torpeur. Comme au ralenti, ses épaules se redressèrent de façon ce qu’il soit droit devant elle, au lieu de la piéger contre le mur. Sa main droite, machinalement, s’éleva pour venir s’accrocher au creux de son cou du côté gauche. Ses doigts suivaient nerveusement les traces d’encre sous sa peau qui formaient son grand tatouage. Plus que jamais, les ronces sur son épaule s’enfonçaient dans sa chair. Il ne sut pas quoi dire, sur le moment. Il devait faire quelque chose, dire un mot. Une seule chose lui venait en tête. Son regarde triste toujours ancré dans celui d’Amalia, Ian hocha lentement, doucement la tête. L’air triste – à la limite du désespoir – le Gallois se mordilla la lèvre inférieure.


« Mae'n ddrwg gen, fy hyfryd… »*, murmura-t-il d’une voix serrée avant de, finalement, se retourner.

Un pas, deux pas, trois pas, il s’approcha de la porte de la salle. Encore un moment d’hésitation, où la bête en lui lui rappela à quel point elle était belle, nue et ardente, sous lui. Amalia avait cependant ramené son cerveau à la bonne place et il n’y céda pas. Une main posée sur la poignée. Une larme, la garce, qui s’était faufilée jusqu’au coin de son œil, perlait lentement le long de sa joue. Rapidement, voire rageusement, il éleva sa main libre et vint essuyer le liquide lacrymal avant qu'il n'atteigne son menton. Tourner le métal de la poignée. Bruit du métal, bouffée d’air qui pénétrait la pièce. Geste nerveux, une autre fois; une main négligemment passée entre ses mèches charbon, en se demandant s’il devait dire autre chose. Non. C’était suffisant, c’était assez. Elle comprendrait. Il tira la porte vers lui, espéra un instant que les yeux d’Amalia s’égarent contre sa silhouette inondée de la lueur de l’extérieur de la salle de classe, puis sortit, en refermant attentivement, peut-être trop, la porte derrière lui. Ne pas pleurer, ne pas s’écrouler.

Il fallait qu’il soit fort pour eux deux. Aujourd’hui plus qu’avant, parce qu’il n’avait jamais vraiment su comment l’être avant. Il ne put pas s’éloigner plus, cependant. Il avait besoin de temps, de quelques minutes, le temps de souffler. De respirer, de tout prendre sur lui, d’assumer sa connerie. Le noiraud se décala sur le côté et, son dos se pressant contre le mur, il croisa ses bras sur son torse en relevant ses manches sur ses avant-bras et fixa le vide, droit devant lui.

Ouais, quel con.




[*Je suis désolé, ma belle/ma jolie]
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