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 Nobody's gonna take me higher [PV Arabella] - Londres -

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Phillip Harker
M.U.M
M.U.M
Phillip Harker



 
▌Né(e) le: 11 Août
▌Pays d'origine: Angleterre
▌Statut: 4ème année

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MessageSujet: Nobody's gonna take me higher [PV Arabella] - Londres -    Nobody's gonna take me higher [PV Arabella] - Londres -  EmptyVen 2 Mar - 6:01

Calme plat dans la chambre à coucher de l’appartement. Dans la pièce, on pouvait entendre le bruit de deux respirations régulières, l’une d’entre elles légèrement ronronnée, se fondre au chaos assourdie du centre-ville londonien. Klaxons, chants, freins, discussions étaient filtrés par les murs, laissant un agréable bruit de fond, trame délicate des dernières heures du matin. Il y faisait encore sombre, les rideaux consciemment tirés quelques heures auparavant. Seuls quelques rayons persistants et bien placés réussissaient à diffuser leur lueur chaleureuse sur le sol de bois et les murs, peints de rouge brique et de beige pâle. Une odeur, douce, apaisante, mais tout aussi équivoque se promenait dans l’air; cigarette, parfum – un homme et une femme - sueur, corps entrelacés, vague amertume de whisky et de vin rouge. Les vêtements, égarés ici et là dans la pièce, signalaient une nuit certainement mouvementée. Sans parler des trois-quatre enveloppes de capotes qui traînaient négligemment sur le sol et la table de nuit. Scène calme, restants d’une nuit courte qui n’avait servie qu’à redonner un peu d’énergie aux jeunes gens qui y sommeillaient. C’était la dernière journée qu’ils passeraient ensemble à Londres. Demain matin, un portoloin les attendrait pour qu’ils rentrent à Swyn. Dernier de trois jours de débauche. Il serait très certainement mémorable.

Quelque chose l’avait tiré de son sommeil. Quelque chose de suffisamment doux pour qu’il ne se réveille pas brusquement. Avant d’avoir même ouvert les yeux, Phillip passa ses deux mains dans son visage, revenant peu à peu à la conscience. Sa respiration, toujours lente, l’empêchait d’en faire plus pour l’instant. Il profita des derniers moments de somnolence, se concentrant sur la sensation de son cœur battant dans son torse, sur les bruits diffus qui parvenaient à ses oreilles. Le jeune homme passa brièvement sa langue sur ses lèvres; bouche sèche, l’ecstasy de la veille terminait de faire son effet sur lui. L’Anglais soupira doucement puis céda à l’obligation, ses paupières s’ouvrant. Lueur, mal de tête. Ils avaient trop bu. Mais il sourit, alors qu’il tournait un peu la tête vers la table basse. Le cadran indiquait onze heure dix. C’était pas mal, ils avaient dormi cinq heures trente. Un café suffirait à les remettre sur pied. Et une potion anti-douleur, évidemment. Phil se retourna ensuite dans l’autre direction, fermant à nouveau les yeux, dans l’espoir de profiter du matin pour serrer son amante dans ses bras. Mais le corps sur lequel ses mains étaient venues se resserrer était plus solide, plus large, au pelage court et doux. Le sorcier ouvrit à nouveau les yeux pour rencontrer les iris lavande du puma qui partageait son lit depuis quelques semaines déjà. Quelques semaines qu’il passait presque toutes ses nuits avec cette Animagus, cette fille qui lui donnait quelque chose qu’il n’avait jamais eu avant; espoir.


« Bon matin, sale bête. », dit-il de sa voix naturellement basse et rauque alors qu’il laissait ses doigts courir contre les muscles du félin.

Il resta à ses côtés quelques instants, se prenant un léger coup de patte sur le torse en réponse à son insulte qui, ils le savaient tous les deux, n’en était pas vraiment une. Il ne lui dit pas qu’il aurait préféré se réveiller avec une vraie femme contre lui; il savait très bien qu’elle ne tarderait pas à apparaitre. Le Cinnacrow pris, un moment, l’une des pattes avant du puma entre ses mains et la massa délicatement avant de la laisser choir sur le matelas. Il la regarda un moment, lui adressa un rapide clin d’œil, puis se retourna pour faire face au bord de son lit. Il s’assied, ses pieds touchant au bois du sol, puis dégagea les draps et la couette qui recouvraient son corps nu. Une main passée dans ses cheveux courts, un bref étirement de son dos et de ses bras, puis il se leva, faisant quelques pas vers sa commode. Il en ouvrit le premier tiroir, récupéra un boxer qu’il enfila un peu paresseusement – il préférait franchement être nu – puis fouilla le dessus du meuble d’une main. Ses longs doigts se refermèrent sur son paquet de cigarette. Il le prit et en sorti un bâton de nicotine alors qu’il faisait quelques pas en direction de la fenêtre. La clope pendue au coin de ses lèvres, il dégagea le rideau, laissant la chaleur du soleil caresser son torse dénudé, musclé. Il avait pris du poids, dernièrement. Il prenait un repas par jour – chose étonnante considérant que cela faisait près trois ans qu’il se contentait de manger un fruit ou l’équivalent nutritif par jour en plus de s’injecter la potion coupe-faim. Maintenant, il avait l’air presque en santé. Les muscles plus solides, les joues moins creuses, les yeux plus brillants. Toujours pas un once de gras sous la peau, mais bon.

Phillip leva son briquet au bout de sa cigarette et l’alluma avant d’entrouvrir la fenêtre pour y laisser passer la fumée toxique. La clope matinale venait avant toute autre chose. Il laissa l’air empoisonné emplir ses poumons, les caresser longuement, puis expira par les narines en venant s’appuyer contre le mur. Le jeune homme n’eut pas le temps de remarquer du coin de l’œil que le puma était disparu de son lit que deux bras venaient se glisser à sa taille. Deux mains sur son ventre, une joue, chaude, sur la peau tatouée de son dos. Il sourit finement – sincèrement- et laissa sa main libre recouvrir celles qui étreignaient son ventre. Caresse du bout du pouce.

So this is happiness?

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Arabella Waldon
A.C.A.I.I
A.C.A.I.I
Arabella Waldon



 
▌Né(e) le: 12 Avril
▌Pays d'origine: Écosse
▌Statut: 1ère année

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MessageSujet: Re: Nobody's gonna take me higher [PV Arabella] - Londres -    Nobody's gonna take me higher [PV Arabella] - Londres -  EmptySam 5 Mai - 3:43

Londres était bruyant. Londres sentait bizarre. Londres était plein de gens bizarres aussi. Mais Londres ne dormait pas. Jamais. Elle était vivifiante et c'était ce dont la sorcière avait expressément besoin. L'ambiance à la maison Waldon avait été lourde, les rires qui fusaient toujours à gauche et à droite auparavant étaient maintenant plus rares, moins francs et sonores, plus grisonnants d'une vieillesse arrivée trop vite et plus éteints d'une mort ambiante. En fait, il n'y avait que ces doux moments de remémoration à l'heure du dîner où tout semblait reprendre la place qui lui revenait, comme si on aurait prit un retourneur de temps et qu'on aurait fait revenir toute la tablée une année et demie en arrière. En ce temps, c'était le bonheur, tout simplement. Qu'importe les coups durs, l'école, le boulot, quoi que ce fût qui puisse mal aller, à la seconde où le pas de la porte était franchi, une bouffée de joie envahissait le corps de l'entrant. Mais aujourd'hui, il ne restait de ça que les moments à table. Des moments éphémères, volatiles. Un peu décevant lorsque l'on compare, certes, mais bien là, de véritables baumes à l'âme même si au final, c'était trop peu, trop tard. C'est pour ça que malgré toute la culpabilité du monde, la jeune femme avait ressentit une bouffée de bien-être d'être lors de son arrivée en terres Anglaises. Bien sûr, tout sorcier avait au moins visité cet endroit au moins une fois avec ce cher passage jusqu'au chemin de traverse, mais elle n'était pas passée par celui-ci ou même n'avait visité la ville pluvieuse depuis quoi... deux ans? La sorcière en avait oublié tous ces bruits, toute cette vivacité, les rues commerçantes et les boites de nuit avec ce style et cette ambiance si particulièrement british.
Et qui aurait cru que ce serait lui qui lui ramènerait tout cet urbanisme.
Phillip Harker. Connu pour être exécrable, chiant, typiquement serpentard et surtout distant et méchant. Lui avec une réputation à faire peur à la vertu elle-même. Un drogué, une âme perdue. Un psychopathe même, selon les rumeurs. Exactement le genre d'homme qu'on ne désirait pas fréquenter. Pourtant c'était avec lui qu'elle avait accepté de passer ces trois jours et jusqu'à maintenant, elle ne pouvait absolument pas nier qu'elle s'était énormément amusée. C'était absolument impossible comme évènement voilà encore 3 mois, mais aujourd'hui, tout était possible. Surtout dans ce petit monde idyllique, caché dans une bulle, où ils étaient ensemble, à rire, à fêter et à être mieux qu'avec n'importe qui d'autre. C'était illogique et parfaitement improbable que la jeune femme puisse être là, dans son lit à lui en ce moment.
Et pourtant.
C'était allé si vite. Au début, de la haine mutuelle, accompagnée d'une certaine tension sexuelle. Mais bien sûr, Ara connaissait ce genre de mec et ne voulait pas se frotter à ça, donc de la retenue, pas mal de retenue même. Il ne fallait absolument pas tomber dans ses bras, jamais. Elle connaissait sa faiblesse face à ces mecs, rarement sensibles, souvent violents. Mais ça avait continué, évolué, tout s'était passé à une telle cadence qu'elle ne saurait toujours pas dire quand ils ont craqués et à quel point ils sont devenus assez proches pour qu'elle se présente chez lui, à son appartement, pour trois jours divertissants, certes, mais torrides surtout. Il n'y avait pas de déni possible à ce point, elle n'avait absolument jamais prit son pied comme ça. Et puis il avait cette foutue façon de lui faire tourner la tête avec un seul sourire. Non mais c'était pas pitoyable, ça? Hm? Non, peut-être pas. Elle pouvait encore plaider la folie passagère, quoique plus si passagère que ça.
Plein de questions, plein d'affirmations pas très poussées que son mal de tête lui permettait tant bien que mal. Comment ingérer tant d'alcool en une soirée pouvait-il être possible? Apparemment, avec très peu de conscience de soi. Les mauvaises choses ayant toujours leurs bons côtés, ils avaient quand même dormis comme des loirs après avoir tant bu… ou était-ce la partie de jambes en l'air? Un mélange des deux, sans aucun doute. Phil dormait encore lui, il avait presque l'air d'un gentil jeune homme, vu comme ça. En fait, c'est plus ce regain de poids qui lui donnait un air pas trop effrayant. Plus attirant aussi faut l'avouer. C'était une chance qu'il ait changé ça, parce qu'on était à deux doigts de l'appeler paquet d'os. Il était sexy même rachitique, mais là, ça retenait de l'adonis. Ou le point de vue n'était pas objectif, mais sérieusement, qu'est-ce qu'on en a à fiche, hm? Rien, voilà.

***
Mais soudain, le manque. Perçant. Plus de trois jours et demi sans rien, ça commençait à faire son bout de chemin dans sa tête, à lui faire mal au corps, au cœur. Les sueurs froides n'étaient pas loin, assurément. Ça se sentait dans l'air ambiant, où c'était juste une hallucination olfactive? Ok, il fallait faire quelque chose, maintenant. Il serait peut-être étonnée de a retrouver comme ça dès le petit matin, mais il s'y était sûrement fait depuis le temps, ce ne serait pas exactement la première fois qu'elle lui ferait le coup.
Alors dans un léger bruissement de draps, le corps de la jeune femme muta en une dizaine de seconde en Puma. De la jeune sorcière ne restait plus que sa conscience et ses yeux aux teintes de lilas. Et voilà, les symptômes du manque qui disparaissent. Ça faisait du bien, de se retrouver comme. bien sûr que ça pouvait sembler grave, mais elle aimait ça, elle ne nuisait à personne. En tant normal, la jeune femme pouvait rester des semaines sans rien faire, mais en tant de stress, c'était inévitable l'envie lui prenait férocement et s'accrochait comme on s'accroche à la vie. Être le puma qu'elle aimait être c'était s'accrocher à sa vie. Un doux moment où sa nature intérieure s'extériorisait et qu'elle pouvait se permettre d'être simple, qu'on ne lui demande pas de parler pour communiquer. Un retour à la base drastique, mais si libérateur. Elle sentait maintenant sa fourrure, sa peau plus épaisse, son museau et ses moustaches. Ses canines aussi, puissantes. En fait, elle se sentait tout simplement plus puissante, en contrôle, capable de tuer quiconque voudrait lui faire du mal. La sensation était – peut-être était-ce un brin malsain – des plus grisante.
Quelque minutes après à peine, Phil se réveilla, et machinalement, vint poser sa main sur sa peau, qui n'en était plus tout à fait une, chose qu'il sembla remarquer, sans plus vraiment s'en déranger. Lorsqu'il ouvrit les yeux, l'animagus ne pu s'empêcher de penser à quel point le bronze était devenu une couleur qu'elle aimait au fil du temps. Surtout une sorte de bronze qui résidait dans le regard d'un certain Anglais. Enfin, son certificat de naissance devait dire noisette, mais qui s'en fichait, pour elle, c'était bronze. Un magnifique bronze.


- Bon matin, sale bête.

Un petit grognement, rien d'effrayant et un coup de patte tendre fut sa seule réponse possible, néanmoins très claire si on connaissait un minimum les animaux. Elle faisait son offusquée, certes, mais elle ne détestait pas ce surnom venant de lui. Vu ses capacités à donner des surnoms, c'était même très mignon. Et lui il était Mr Bond. L'Anglais ténébreux au charme surpuissant. Bon, Ara n'avait rien de la blonde Bond girl habituelle, plus… à la Grace Jones, peut-être? Ou Michelle Yeoh? Tout dépendait en fin de compte.
Il la sortit de ses rêveries au moment où il prit sa patte restée contre son torse entre ses mains et la caressa. C'était délicieux, sentir ses doigts contre sa fourrure. Savoir qu'il pouvait être doux, voire même tendre s'il s'en donnait la peine. C'était profondément et agréablement troublant. Pour accompagner ce sentiment, la "bête" poussa quelque ronronnement en fermant les yeux. Qui se rouvrirent brusquement lorsqu'elle sentit la main de Phil la lâcher, par réflexe animal. Lorsqu'il se redressa sur son lit, s'étirant – sans mauvais jeu de mot – comme un chat, l'animagus se retransforma discrètement en sa propre personne, toujours de côté, plaçant sa tête sur sa main pour mieux admirer. Ara se mordilla la lèvre, satisfaite de la vue, regardant ses muscles se tendre et se détendre, ses cheveux châtains en bataille et tout son corps. La seule vue de Phil devant elle, complètement nu lui donnait la furieuse envie de ne pas quitter le lit maintenant, mais il fallait bien se donner une pause, une fois de temps en temps. Le coup de grâce vint seulement lorsqu'il se leva avec nonchalance pour aller chercher de quoi couvrir le minimum. Ses fesses. Même avec les plus grands efforts, elle n'aurait pu éviter de lorgner sur son fessier exposé à nu. Il était parfait, tout simplement parfait, pas trop bombé, pas trop musclé, juste… parfait. C'était aussi plaisant à l'œil qu'une œuvre d'art, aussi excitant que si il lui avait déjà sauté dessus. Ou c'était seulement son instinct animal qui la rendait un peu folle. Elle ne contrôlait pas encore tout à fait son pouvoir après tout. Quand même, l'Écossaise se contenta de faire passer le mordillement à une brève et vive morsure, question de lui remettre les idées aux bonnes places.
Lorsqu'elle le vit atteindre la fenêtre avec sa cigarette, sa tête se laissa tomber sur le lit, fermant ses yeux au passage. Rapidement, la jeune femme avait su se faire une image mentale des lieux, sans même à devoir les regarder. La chambre, aux tons chauds, le lit y trônant étant merveilleusement confortable en comparaison des lits de SWYN, la cuisine, assez simple, mais bien illuminée, aux comptoirs jonchés de bouteilles vides çà et là, le salon faisant partit de la même pièce doté principalement de l'énorme sofa en cuir et d'une table basse, peut-être une télé, étrangement, ça faisait un blanc dans sa tête, pour ça, même si elle l'eut regardée auparavant, elle n'arrivait plus à s'en souvenir… il y a une télé ou non merde?!? La question l'obsédait, mais après une minute, elle se dit qu'elle n'aurait qu'à vérifier lorsque cela adonnerait et que pour le moment, il y avait plus important que la véracité de la télé. Un câlin. Ça semblait si innocent, si insignifiant après la nuit qu'ils avaient passé, mais c'était une envie comme une autre. D'un bond agile, elle se leva et enfila la chemise du châtain, aux manches encore roulées, puis une culotte dans sa valise et à pas de loup, ou plutôt de puma, arriva derrière lui, l'enserrant. Oui, c'était tout ce dont elle avait eu besoin pour se lever du bon pied. Un câlin. Elle colla sa joue contre la peau chaude de son dos. Ça faisait tellement de bien en un seul mouvement, c'était presque déstabilisant. La sorcière sentit le pouce de Phillip caresser ses mains et comprit que lui aussi ne détestait pas ça. Ils passèrent un moment ainsi, sans un mot, sans une pensée et la légère odeur de fumée mêlée à l'air urbain dans leur narines. C'était bon, simple, agréable. La cadette Waldon finit quand même par briser le silence, se mettant sur la pointe des pieds et venant titiller son lobe d'oreille de ses dents, dans un murmure plus que suave et chaud aux accents à peine réveillé.

- Bon matin, Monsieur bond…

C'était plaisant de le sentir frissonner contre la peau que sa chemise ouverte lui permettait de sentir. C'était fortement vivifiant aussi, de se sentir attirante à ce point. Elle fit bouger ses doits contre les abdominaux de l'Anglais, comme si elle frôlait un bout de satin. À ce moment, Arabella ne se prenait pas la tête à savoir si elle l'aimait, si c'était moins, ou plus ou différent. Elle profitait de ses abdos sous la caresse de ses doigts. C'est tout.
Souriante, l'Auburn lâcha l'oreille de son amant et posa la tête sur le creux de son épaule, non loin du cou, pour y souffler parfois. Il restait une question à déterminer. C'était la dernière journée non? Où ils allaient sortir et fait quelque chose de fous, où le lit allait être le maître-mot du jour. Toujours dans ce petit jeu d'agent secret, la jeune femme lui posa la question.


- Alors, monsieur a-t-il une mission à compléter, ou bien avons-nous quartier libre pour la journée?

Il la connaissait assez bien pour deviner ce qu'elle voulait dire, appelant parfois leur sorties "missions" lorsque cette petit blague née du surnom était appropriée. Puis la question s'imposa, qu'est-ce qui serait mieux? D'une part touristique, sortir serait super. D'une part "but de la visite" le lit était vraiment très tentant. Ce serait bien sûr lui qui en aurait la décision finale, la jeune femme trop partagée. Qu'importe, elle serait en sa compagnie, c'était le principal.

Wait, avait-elle vraiment pensé ça?
La jeune femme ne s'en rendait pas compte du tout, blocage mental à coup sûr, mais tout ça était peut-être un peu plus sérieux que prévu.
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Phillip Harker
M.U.M
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MessageSujet: Re: Nobody's gonna take me higher [PV Arabella] - Londres -    Nobody's gonna take me higher [PV Arabella] - Londres -  EmptyLun 14 Mai - 0:22

Le calme l’apaisait. L’odeur légèrement humide et âcre qui régnait dans la pièce, couplée des effluves de la fumée grisâtre de la cigarette avait l’effet d’un baume sur son mal de tête lancinant et, finalement, après un réveil douloureux, il se calmait. La nicotine, le bruit sourd de la vie urbaine et agitée à l’extérieur des frontières de leur monde rien qu’à eux et, surtout, la sensation des bras de l’Écossaise autour de sa taille, le tissu de sa chemise ouverte sur son dos. Quand, avant, avait-il pu se vanter de vivre un tel moment, de se sentir de cette façon? Jamais. Et franchement, il n’avait pas eu espoir que ça se produise un jour. D’abord, parce que ce n’était pas le genre de choses pour lesquelles il espérait, en plus de ne pas espérer souvent. Ensuite, parce qu’il n’était pas le genre d’homme à qui ce type de scénario digne de film arrive. Il était seul, avait toujours été seul et le serait toujours aussi. Certaines de ses connaissances – parce qu’il n’avait jamais vraiment eu d’amis non plus – étaient déjà décédées. Ou tabassés à mort pour une histoire de transaction mal tournée, ou à la suite d’une overdose, ou morts de faim. Et lui ne s’attendait pas à une issue à son désenchantement. Enfants déchets, aimés que par la rue, ses seringues souillées et son crime.

Mais on dit que la plus grande force et la plus grande faiblesse de l’homme, c’est la femme. Elle est arrivée, avec ses yeux enchanteurs, ses hanches à faire rêver, et ce petit air de défi qu’il s’était donné comme mandat, par pur plaisir, d’effacer des traits fascinants de son visage. Ils s’étaient testés, poussés, tiraillés, enchaînés, frappés, mordus, tentés, baisés, détruits… Puis ils s’étaient habitués, reconstruits, amusés, appréciés. Et maintenant, il n’imaginait plus une journée sans la présence d’Arabella. Elle était devenue, à elle seule, l’une de ses drogues de choix. La meilleure, sa préférée. Pas besoin de la réduire en poudre pour la sniffer, ou la liquéfiée pour se l’injecter au creux du bras. Elle, à son état pur, dans toute sa beauté, ses qualités, ses défauts, ses caprices. Drogue parfaite, car à ce jour, les effets secondaires qu’il y découvrait n’auraient pu être qualifiés que de positifs. Il mangeait, maintenant. Il faisait attention à ce qu’il consommait, il avait même arrêté la coke pour elle. Il souriait un peu plus, riait un peu plus, avait même de petits semblants de relations sociales avec les gens. Et surtout, quand elle n’était pas là, elle lui manquait. Avant, ses conquêtes n’étaient rien pour lui. Une baise de plus, traces d’un énième suçon sur le torse, vision d’une autre claque sur les fesses parmi tant d’autres. Maintenant, il n’en voulait qu’une seule et n’aurait jamais même osé penser à la remplacer, car il savait bien qu’il serait déçu, ailleurs. Avec Arabella, il était heureux, c’est bien simple. Il était calme, à l’aise, apaisé, satisfait. Et même si on lui avait proposé de changer quoique ce soit à leur relation, il ne l’aurait pas fait.

Les yeux de l’Anglais s’entrefermèrent lorsqu’il sentit les dents – capables d’autant de douceur que de dommage – de sa belle taquiner le lobe de son oreille gauche. Un long frisson chuta de sa tête à son échine, puis le long de chacune de ses vertèbres pour venir finalement enflammer son ventre. Terriblement efficace, comme réveil. Puis sa voix au creux de son oreille; … douce, chaude, très légèrement enrouée de fatigue, légèrement assourdie d’avoir trop crié durant la nuit. Mister Bond. Il adorait ce petit surnom qu’elle lui donnait. Car c’était vrai qu’avec elle, il se sentait comme un homme, un vrai, avec de la force et une belle gueule, de la classe aussi. Petite vanne qui avait commencée à la suite d’un concours idiot, c’était devenu usuel – et ô combien agréable. Un fin sourire vint étreinte ses lèvres alors qu’il portait son attention aux légères caresses, adroites, expertes, qu’elle dessinait sur les muscles saillants de son ventre. Celui-ci se contracta doucement. Peut-être était-ce l’ongle de son majeur qui s’était aventuré un peu plus bas que les autres qui avait provoqué cette réaction. Mais elle était plaisante, cette réaction, et ils n’étaient pas pressés. Enfin, si, un peu. Il ne restait qu’environ vingt-quatre heures à leur week-end d’excès. Mais rien ni personne ne leur dirait quoi faire. Ils iraient au gré de leurs envies. Et là, il voulait profiter de sa cigarette et du souffle taquin de l’Écossaise qui titillait la peau de son cou. Alors que sa main libre venait toujours calmement caresser, masser les bras et les mains d’Arabella, Phil inclina très légèrement la tête sur le côté afin de mieux entendre sa belle; il lâcha un rire discret, alors que la fumée toxique s’échappait en de fines volutes de ses narines, puis se tourna afin de faire face à cette délicieuse jeune femme qu’il appelait sa copine, maintenant.

Elle était incroyablement belle. L’Anglais ne trouva pas les mots pour le lui dire mais l’exprima d’un regard. À la fois un peu fasciné et intimidé, avide et gourmand, perçant et tendre. Sa peau, dans la demi-lumière orangée de l’appartement, scintillait de sensualité et d’ardeur. L’appelant, l’invitant à venir y poser ses lèvres, ses dents, ses mains. Ses courbes alléchantes se voyaient – juste assez – sous le tissu de sa chemise blanche, le laissant voir ce paysage qu’il avait si souvent parcouru de ses doigts ou de sa langue. Et cet air qu’elle lui lançait, ce petit sourire en coin, charnel comme tout, et ce regard mutin, le tout accentué de sa chevelure enflammée, et peu désordonnée par la passion de la veille et la courte nuit de sommeil. Belle et parfaite. L’Anglais posa tendrement sa main libre sur le côté du cou de sa belle puis se pencha dans sa direction, en fermant les yeux, pour poser un baiser sur ses lèvres. Chaud et sincère, qui lui donnait des papillons au ventre. Qui l’enivrait beaucoup plus que l’alcool qu’ils avaient consommé la veille. Le baiser dura quelques petites minutes, le temps qu’ils se retrouvent, que leurs corps se souviennent, puis Phil éloigna lentement son visage. Ses doigts libres s’étirèrent jusqu’à la mâchoire délicate de l’étudiante, la caressant, alors que son autre main venait porter sa cigarette entre ses propres lèvres.


« Eh bien… » Il tira sur le bâton de nicotine, son bras glissant de façon à enlacer les épaules d’Arabella. « Le seul ordre de mission fixé à l’agenda pour la journée, c’est la soirée rave au Ministry of Sound pour laquelle nous avons des billets. Avant cela, miss Waldon, nous avons le champ libre.

Phillip ponctua sa phrase d’un clin d’œil et vint éteindre son mégot dans son cendrier, stratégiquement posé au bord de la fenêtre. Il relâcha la dernière bouffée de ses bronches en quelques ronds habiles puis laissa ses deux mains faire lentement leur chemin jusqu’aux hanches de la belle. Avant de remonter, délicatement, traçant quelques arabesques du bout de ses doigts au passage. Son ventre, ses côtes, jusqu’à ce que l’une de ses paumes, chaude, vienne se poser sur le sein droit de l’Écossaise. Vinrent ensuite quelques mouvements adroits, toujours suaves, délicates pressions et mouvements agiles de son pouce sur sa peau sensible…
Le Cinnacrow sourit en coin puis se pencha vers elle pour souffler au creux de son oreille :


« Qu’est-ce que tu penses d’aller prendre une douche? »
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