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 Les paroles s'envolent et les écrits... aussi. [PV]

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Arabella Waldon
A.C.A.I.I
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Arabella Waldon



 
▌Né(e) le: 12 Avril
▌Pays d'origine: Écosse
▌Statut: 1ère année

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MessageSujet: Les paroles s'envolent et les écrits... aussi. [PV]   Les paroles s'envolent et les écrits... aussi. [PV] EmptyVen 2 Mar - 9:54

Le froid était mordant ce jour-là. En fait, l'était-il vraiment? Peut-être pas pour tout le monde... Tout autour de l'animagus était amplifié. De la température jusqu'au frottement de ses vêtements sur sa peau. Le pire devait être ses mains, où elle sentait la lettre qu'elle y tenait comme une torture portée à son épiderme. Chaque mot du message auquel elle répondait aujourd'hui lui revenait en tête comme une massue.

Citation :
...Son état s'aggrave...
...donné une potion de mémoire...
...hâte de vous revoir...
... se rappeler...
... de vous trois...

Depuis cette lettre, le monde semblait obscurcit par un voile noir. Les choses étaient là, à leur places mais pourtant inaccessibles, intangibles. Le soleil n'éclairait plus rien, si ce n'était ces visages effrontément heureux, niais et dégoûtants. Cet état ne durait que lorsqu'il s'agissait de recevoir et répondre à ces lettres. Ça n'était pas longtemps, mais assez pour que cela semble durer des siècles. Pendant ces jours les gens la voyait passer, certains curieux ou amis lui demandait ce qui lui arrivait, elle souriait et faisait comme si de rien n'était. Mais ici, à ce moment et cet endroit où elle était seule, l'ancienne gryffondor serait aussi triste qu'elle le voulait et en fin de journée, elle irait manger avec ses frères et sa belle-sœur et sourirait, rirait avec eux, comme ils le faisaient à chaque nouvelle lettre. Et après elle irait courir dans les bois, profitant de sa forme d'Animagus pour bondir à de solides branches d'arbres courir dans les bois et les vallons, chasser à la discrétion de la nuit et simplement être un animal sauvage, féroce et agile.
C'était ça la belle vie. C'était après cette lettre, c'était oublier ces cheveux de blés, ces yeux azurs ternis par l'absence. C'était oublier que ce rire n'était plus le sien totalement. C'était ça qui lui permettait de vivre une vie plus ou moins heureuse. Déjà, seulement de penser à ce qui l'attendait ensuite éclairait son visage et elle pouvait songer un peu «Ça ne durera pas.».

~~~

Ainsi donc à ce moment précis arrivait Arabella Waldon dans le phare à hibou, son pas semblait calme et quasi-silencieux, ou peut-être trainant et morne, c'était à la discrétion de qui l'entendait. À son entrée, n'eût-elle à peine le temps de chercher de son regard lavande son hibou Eustache que tous les oiseaux présents se mettaient à hululer et voler en tous les sens, quelque plumes disparates tombant au combat. Bien sûr, de réflexe elle cacha son visage de ses mains pour s'éviter un coup de serres accidentel, mais bien vite tout reprit son calme et on pu entendre résonner un petit rire d'enfant. Une fillette, plus précisément qui repartait déjà en riant, suivie d'un garçon qui avait été trop gentil pour refuser de jouer avec elle.
Ambroise La Perdue.
Cette fillette était tout un cas. Arabella avait accepté une fois de jouer avec elle et après, chaque fois qu'elle venait, le petit fantôme l'avait harcelée pour faire une partie de cache-cache. Au final, un peu fatiguée d'avoir ce petit pot de colle mortellement infatigable, l'Écossaise avait négocié. Chaque fois qu'elle tenait une lettre, ça voudrait dire qu'elle ne jouerait pas et chaque fois qu'elle viendrait sans lettre, elle serait là pour jouer. Ambroise avait finit par accepté et l'étudiante, elle, s'était retrouvée à venir ici quand elle n'avait rien à faire pour jouer avec la défunte fillette. C'était pas si mal quand on y pensait, un passe-temps de plus, ça ne se refuse pas. Toujours fut-il que cette fois Ambroise n'était pas venue à elle et que de ce fait, elle avait une chose à faire presque aussi importante qu'envoyer ce message.
Trouver ce bon à rien d'Eustache.


- Eustache? Il n'arriva pas. Eustache?? Toujours rien. Eustache! thig air ais seo*, espèce de cul plumé!

Et là, joie, ledit cul plumé arriva et après qu'elle lui eut dire sa destination, celui-ci s'y rendit, non sans avoir chipé une gâterie de l'une des poches de manteau de la jeune femme au préalable. Sa tâche ainsi faite, que restait-il à faire, hein? Rien sauf retourner étudier et se perdre dans de sombres méandres. Ça n'était vraiment pas l'activité la plus invitante qu'elle eut à faire de sa vie, vraiment. Mais bon, qui avait-il d'autre à faire d'ici son dîner avec ses frères? Rien, voilà!
Et c'était dans cet esprit de défaite qu'une Ara qui semblait peu ennuyée repartait vers la sortie, quand quelqu'un y entra. C'était une fille, assez menue aux cheveux foncés qui arborait un air timide sur le visage. Très vague, mais ça n'était pas son meilleur moment pour être observatrice. Arabella l'avait déjà croisée, mais sans plus. Enfin, c'est toujours mieux une nouvelle rencontre qu'étudier une matière que vous maîtrisez déjà! La première année sourit, mais songea un instant quoi dire. Non, ça n'avait jamais été son fort le monde social. Ce ne fut pas faute d'essayer, des essais, il y en avait eu assez pour qu'une personne normale devienne à l'aise mais voilà, elle n'était PAS une personne normale.


- Bonjour!

Fade, mais bien. Très fade même, mais bien. Enfin, elle le saurait si l'autre finissait par répondre. Ça promettait en tout cas, une fille timide et une mésadaptée sociale un peu déprimée.



* = Reviens ici.


Dernière édition par Arabella Waldon le Dim 29 Avr - 0:46, édité 2 fois
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Eleiakin Dreamtrue
M.U.M
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▌Né(e) le: 2 décembre
▌Pays d'origine: Afrique du Sud
▌Statut: 4ème année

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MessageSujet: Re: Les paroles s'envolent et les écrits... aussi. [PV]   Les paroles s'envolent et les écrits... aussi. [PV] EmptySam 3 Mar - 1:08

Dear Jonathan, dear Ana .Geagte Oma , Geagte Opa . Geagte Saskia , Dear Liam, عزيزتي الحياة , Don Juan…. Ces mots en langues différentes, en écritures différentes qui s’égrènent au fil des mots, au fil des phrases, au fil des lettres. Chacune rassure à sa manière, personnalise pour mieux toucher. Il est plus simple de broder sur des mots que sur des paroles. Je vais bien. Celle d’Hayate est écrite en une jolie calligraphie, toujours enluminée avec soin à l’encre d’or, comme une page de manuscrit, accompagnée de petites miniatures d’animaux. Avec une gerbille. Très importante, cette gerbille, vu que c’est son symbole dans le bestiaire. Des fleurs aussi. Quelques figures abstraites pleine d’arabesques et d’amplitude. Du bleu outre-mer, du noir ébène, de l’ocre, de l’or et du pourpre. Palette de couleur d’encre à la fois variée et primaire. Pour le contenu, quelque chose de calme et de futile. Un remerciement pour les vêtements qu’elle joint, bien emballés et nettoyés pour le voyage .Une sachet de macaron fait maison aux fruits de la passion aussi .Pour la remercier. Sa plongée inconsciente dans le lac date d’il y a deux semaines mais lui semble tellement proche. Elei frisonne. Sa plume l’a montrée, se trompant dans un mot, mal orthographié. Erreur rattrapée. La lettre de Don Juan a été plus longue à rédiger. Ne pas savoir exprimer ce qu’elle ressent exactement. De peur d’être trop gauche ou capricieuse. Ou de ne pas être assez démonstrative ou mal le faire pour être mal interprété. Lettre à premier jet, second jet, troisième jet qui est tout aussi raturé que les deux précédents. Puis on abandonne une première fois. Dit ce que tu penses, Elei, oublis un instant ce que lui en pensera. Il n’est pas toi, tu n’es pas lui, tu ne peux pas prévoir toutes ses réactions. Et là, brusquement, tout devient plus simple. Le crayon court rapidement sur le papier, sans se retourner, rature qu’une seule fois pour mieux reformuler la pensée. Y ajouter des croquis, des dessins pour agrémenter les mots. Les dessins en disent souvent bien plus long que les mots. Voilà pour les deux paquets à destinations de Londres. C’est Shaam qui les emmènera, la petite chouette est d’ailleurs parée à ses côtés, prête pour le départ, à en réjouir Pao. Fin de la concurrence possible pour l’affection de sa maitresse.

Les lettres à destination de l’Afrique du Sud, dont Grey a la charge sont plus sérieuses, plus recherchées. La première est même savamment dépourvue de toute affection. « Chère Saskia, Cher Liam ». Elle a toujours appelé ses parents par leurs prénoms. Enfin, depuis qu’elle avait conscience de la responsabilité qu’elle devait tenir dans cette famille. Les appeler Papa et Maman aurait été dépourvu de sens de toute façon. « Je vous remercie pour ce regain d’attention que vous avez pour moi ensemble réunis, s’y juge le nombre de lettres que j’ai reçue en à peine deux semaines. Je remarque aussi que vous avez consultez certaines personnes. Je sais aussi que si certaines ont refusées, une a acceptée. Je lui écrirais séparément. Je vous fournis ici la réponse à toutes vos lettres. A partir de maintenant, vous ne pourrez plus compter sur moi. Vous allez devoir apprendre que chacune de vos actions, même quand vous êtes ensembles, a des conséquences sur la suite de votre vie. Vous ne pouvez pas disparaitre, mettre en arrêt votre vie de d’habitude, les autres, juste pour vous consacrer à « vous deux », comme vous me le disiez si bien étant petite et revenir comme si de rien était. Je ne rentrerais plus à Stellenboch. Ne plus jamais. Je vais terminer mes études. Si je n’ai plus les moyens financiers nécessaires, je les abandonnerais pour me tourner vers d’autres branches C’est tout. Portez-vous bien. ». Ecrire ces mots ne lui avait fait aucun effet. C’était juste, ce qu’elle pensait. Ce qu’elle avait murement réfléchis pendant une semaine. Ce dont elle avait discuté avec les gens sur qui elle pouvait compter. Inquiet. Elle ne voulait pas avoir ce sentiment dans les lettres des autres personnes. Elle avait remercié son grand père pour toute l’aide apporter et lui avait demandé de ne plus s’inquiéter pour elle, que cela irait. A Jonathan et Ana, elle avait parlé de tout ce qu’elle « savait » faire et dans quoi elle pourrait se reconvertir. La domesticité, parce qu’elle ne voyait que ça et qu’elle ne se voyait pas faire autre chose. A sa grand-mère, elle avait joint une copie de la lettre envoyée aux parents, avec la double lecture . Espérant qu’elle comprendrait. Priant presque. Les colères de Neeltje Van Schloeck sont terribles et tout le monde les craints. Surtout Elei. Sauf Thijs

Toutes avaient été empaquetés, les adresses bien en évidence, Grey était vieux, autant lui facilité la tâche. Elle percha Shaam sur le haut de son épaule, mettant avec beaucoup de précaution ses lettres dans un sac en tissus coloré. Toujours la couleur, sa marque de fabrique. Se souvenir où été le phare aux hiboux. La tour de gauche … Non, celle de droite … Je trouverais. Et sortir, vêtue pantacourt rehaussé d’un collant, et d’une paire de ballerines, tous de couleur noir . Le haut avait été plus recherché un tee-shirt manches longues aux couleurs d’un dégradé produit par un coucher de soleil. Couleur pastel, agrémentée de perle et de plume, d’où se détachaient des ombres noirs d’animaux en thermocollé. Un gilet cintré de couleur prune pour se protéger du froid ambiant. Un dernier regard sur sa fiole de potion posée sur le bureau. Le galop de ce matin avait été modéré, plus calme. D’ailleurs, se réduisant plus souvent par un trot rythmé dans la forêt, juste assez vite pour avoir suffisamment d’élan afin de sauté les troncs qui jonchent le sol. Une heure d’oubli, dont il avait fallu se laver, il est difficilement explicable autre par la vérité d’être tombé une certaine manière dans la boue pour que juste les avant-bras et le début des jambes ait été touché, ainsi que très légèrement le ventre . Mais la potion lui avait suffisamment retourné le cerveau pour l’heure, conservant certaines acuités dont elle se serait passée, usant aussi inutilement une partie de son énergie déjà peu importante. Elle avance vite , instinctivement . Quand il s’agissait de se repérer, il valait mieux qu’elle agisse ainsi . Et déjà, elle sourit face à la porte, la bonne. Seulement, maintenant qu’elle l’ouvre, elle s’aperçoit qu’elle n’est pas la seule à avoir cette idée , de faire son courrier aujourd’hui .Sourire timide de sa part . Bonjour sonore de l’autre auquel elle répond par un murmure. Visage connu, elle est Plumentine, une première année. Elle porte le même prénom que la sœur d’Andrew … Arnella ? Adella ? Abela ?

« A … Attends … »

Elei attache rapidement les paquets de Londres à Shaam, tandis que Grey s’approche d’elle. De même, il récupère les paquets pour l’Afrique du Sud. Chacun des oiseau s’envolent dans la direction qui leur est proche. Sud –Sud pour Grey. Sud-Ouest pour Shaam qui déjà virevolte au plus vite. Elle revient auprès de l’inconnue et un frisson calme son enthousiasme, bloque ses mots. Un frisson qui tressaille dans ses yeux dépareillés. L’entité de la potion qui hurle dans sa tête. Danger. Elle est dangereuse. Éloigne-toi vite. Prédateur. Trouve une excuse. Tait toi ! Faire taire ces fichus instincts. Boule dans la gorge qui passe difficilement, avec un peu de change, son interlocutrice attribuera cela à de la timidité.

« Tu.. Répondais à ta famille ? J’espère que les nouvelles sont bonnes …Oh, navrée d’être indiscrète, quelle idiote je fais … Je … tu … Je suis impolie aussi, je ne me suis pas présentée. Je n’ai … pas de prénom, mais tout le monde m’appelle Elei, juste Elei, cela suffit amplement. Nous sommes dans la même maison, tu sais … Mais je ne me rappelle plus de ton prénom, je l’ai entendu mais j’ai une très mauvaise mémoire des prénoms. Je n’ai pas bonne mémoire en général d’ailleurs … Et je suis d’un intérêt limité »
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Arabella Waldon
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MessageSujet: Re: Les paroles s'envolent et les écrits... aussi. [PV]   Les paroles s'envolent et les écrits... aussi. [PV] EmptyJeu 28 Juin - 19:36

- A... Attends.
- Heu, Ok.

Donc, pendant que la quasi-inconnue terminait d'envoyer ses colis, Ara se tenait là, bêtement. Impossible de s'adosser, pour avoir l'air décontractée ou même de s'asseoir, pour avoir l'air un peu folle, grand merci aux fientes -.-. Non, elle devait rester debout, mains dans les poches de sa veste et avoir l'air idiote. Son interlocutrice, une fois sa tâche accomplie, entreprit la discussion... ou plutôt un monologue. Woah. Passer de bonjour à tout ça en si peu de temps, surprenant! Ça en faisait à répondre, et des questions à rendre aussi. Heu.... y'a un protocole pour savoir par quoi réponde en premier? hmm... d'une mouvement incertain, la jeune femme entreprit de répondre à ce début de discussion ma foi bien remplit.

- Non, non, il n'y a pas à s'excuser, on est au phare à hiboux après tout. Oui, je répondais à ma famille, pour les nouvelles c'est... banal, quoi!

Mentir, mentir et encore mentir. Ara ne savait que faire ça face à ce genre de questions. C'en était devenu une deuxième nature et parfois, elle avait même peur de se mettre à mentir sur autre chose, sur tout, sur elle-même. «C'est de la pourriture, les mensonges. Des spores, qui se développent et se répandent autour de toi, sur toi, en toi et de fil en aiguille, toute ta vie en est couverte et tu es fait comme un rat!» C'était ce que Lawrence s'obstinait à répéter sans cesse, chaque fois que des sujets attrayant à ce concept immergeaient. C'était Lawrence, Droit, fort, honnête et vaillant. Mais aussi impulsif, manquant de tact et qui s'en mettait bien trop sur les épaules. Il était gentil, elle l'adorait, mais jamais il ne comprendrait pourquoi elle tenait à garder secret toute cette histoire, ses états d'âme. Aramis lui le comprenait, il faisait pareil, mieux qu'elle encore parce qu'il était plus réaliste et terre à terre qu'elle ne pouvait l'être, elle, la cadette, le bébé avec la tête bourrée de rêveries et de théâtralisme. Les trois, si différents, mais fourrés dans la même galère, coudes soudés comme ils le pouvaient et essayer de paraître normaux, joviaux, quand leur coeur reste toujours un peu à la maison, à espérer et attendre... oui bon, répondre.

- Pas... pas de prénom? On entend pas ça tous les jours je t'avoue, et ça pique ma curiosité, mais si Elei tu veux, Elei ce sera! Je suis Arabella Waldon, enchantée. Nous sommes vraiment dans la même maison? Génial, tu es en quelle année?

Puis l'auburn tendit la main, geste poli, pas très assuré, mais qui se veut sincère et amical, Elei semblait tellement hors de sa zone de confort que cela eût le don de mettre Ara en assurance, comme pour rassurer l'autre, se porter comme exemple, pour mettre l'autre en confiance. Pourquoi pensait-elle qu'elle était d'un intérêt limité? Si c'est cela, tout le monde l'est, c'est sûr que lorsqu'on y pense, on est tous un peu inintéressants envers soi-même, on vit avec nous 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 depuis notre naissance! Pour Ara, personne n'était inintéressant avant qu'elles les connaissent, pas même ses ennemis. Si on les déteste, c'est qu'il y a un potentiel à être intéressant, même de façon négative.
Les hiboux voletaient, roucoulaient ou dormaient et un bref silence s'instaura dans le phare. Un silence plein de pensées, pour Ara. Et maintenant, qu'est-ce qu'elle devait dire, qu'est-ce qu'elle devait faire? Dire au revoir? Partir? Ce serait stupide, après que la personne en face d'elle eût semblé s'être donnée pour démarrer une discussion. Demander comment ça allait? Ou bien... juste être soi-même. C'était le mieux, le plus plausible. Après tout, Ara était de nature curieuse, malgré qu'elle ne se rende pas toujours compte de l'ampleur de ce trait de personnalité. C'était peut-être le mieux pour quelqu'un qui semblait se trouver si inintéressant d'en fait, montrer de l'intérêt.


- He bien, si tu est d'un intérêt limité, ça ne se remarque pas, je trouve. Et puis, tu semblais avoir beaucoup de gens à qui écrire et à qui envoyer des choses. Habituellement, les gens sans intérêts sont seuls. Dit-elle, un sourire rassurant au lèvres. Alors... tu étudies en quoi, toi?

Encore quelque chose de banal, de fade. Mais Ara était tout simplement d'une créativité nulle, inexistante en habileté sociale. Non vraiment, elle se sentait mal à l'aise, malgré qu'elle ne montra rien. Et cette sensation, comme si Elei était toute petite comparée à elle, sans défense, une... proie. D'un côté, L'Écossaise sentait un certain côté maternel se réveiller, une envie de la protéger... mais aussi l'envie de la piéger, de la mettre au pied du mur, d'affirmer sa supériorité dans l'échelle alimentaire... le côté lion de montagne.
Voyons! C'était quoi, ça?!? Complètement stupide et irrationnel. C'était aberrant et surtout, c'était sans équivoque son imagination qui lui jouait des tours. Toujours était-il que cette femme semblait fragile, mélancolique, qui peut endurer beaucoup de choses, mais qui pourrait aussi se casser en deux. Elei la laissait perplexe, définitivement. Et Ara avait la sensation que ce sentiment serait entretenu au cours de leur discussion.

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