S.W.Y.N ¤ Someone Wants You Nuts ¤
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Le courrier du samedi matin. [libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Lou Cecil
A.C.A.I.I
A.C.A.I.I
Lou Cecil



 
▌Né(e) le: 21 juin 1993
▌Pays d'origine: France
▌Statut: 1ère année

Le courrier du samedi matin. [libre] Empty
MessageSujet: Le courrier du samedi matin. [libre]   Le courrier du samedi matin. [libre] EmptyMar 10 Juil - 17:54

Lou s’était réveillé ce matin-là avec une irrésistible envie de balade. Mais pas n’importe laquelle, elle voulait partir dans sa campagne avec sa chienne, Vanille qui, même si elle devenait vieille, courrait toujours cent mètres devant, ne s’arrêtant que pour sentir les odeurs que lui offrait la nature. Elle voulait prendre un des sentiers ombragés qu’elle connaissait par cœur, crier à Vanille de revenir immédiatement lorsque celle-ci coursait un lièvre. On était samedi, jour idéal, seulement voilà, sa campagne était en France, sa chienne aussi et elle, elle était à Swyn. Pour couronner le tout, il pleuvait. Après s’être levée et lavée, elle avait enfilé les premiers vêtements qui lui étaient tombés sous la main : un jean et un pull couleur camel ; et elle avait hésité à mettre une parka pour sortir faire un tour dans le parc. Pas longtemps, se promener sous la pluie n’avait rien d’intéressant.

Elle était à présent assise sur son lit en quête d’une idée pour occuper son samedi matin. Elle avait pensé à errer dans Swyn mais avait bien vite rejeté l’idée parce que c’était ce qu’elle faisait tout le temps pendant son temps libre, c’est-à-dire, entre le cours. Elle se laissa tomber en arrière sur son lit et soupira. Au même moment, une étudiante qui était dans la même chambre qu’elle, entra.


« Tiens, Lou, tu dors toute habillée maintenant ? »

« Non, je ne dors pas, je m’ennuie. »

« Tu as répondu à la lettre que tu as reçu l’autre jour ? »

Bien sûr, la lettre de sa mère ! Lou se releva d’un bond et ouvrit le tiroir de sa table de chevet où elle avait laissé la lettre après l’avoir lu. Elle était sagement posée au fond du tiroir, parfaitement lisse puisque que la française n’y avait pas touché depuis qu’elle l’y avait mis. Elle s’en empara et la parcouru du regard pour se rappeler ce que sa mère lui avait écrit. Gabrielle demandait des nouvelles et en donnait. Elle sermonnait Lou aussi, pour ne pas avoir écrit plus tôt et la priait de répondre le plus vite possible. La Cinnacrow calcula rapidement le temps passé depuis qu’elle avait reçu la lettre. Deux semaines. Il était un peu tard pour répondre le plus vite possible mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais. Elle décida d’écrire à son père aussi, ça l’occuperait plus longtemps que de répondre à sa mère. Tout en prenant de l’encre, une plume et deux parchemins, elle remercia l’étudiante qui sourit, prit ce qu’elle était venue chercher et ressortit.

Comme elle le pensait, rédiger une réponse à sa mère fut assez rapide tandis qu’écrire à son père prit plus de temps. C’est qu’il y avait plus de chose à dire aussi. Elle voulait des nouvelles de tout le monde, de son père, de la copine qu’il avait quand elle était partie et de tous les animaux qu’elle chérissait : sa chienne Vanille, son hongre Maestro, la famille Lapin et tous ceux qui squattaient sa ferme sans permission. Et elle donna beaucoup de recommandation à son père concernant Maestro parce qu’il était tout à fait capable d’oublier de prendre un rendez-vous auprès du maréchal-ferrant ou de mettre à jour les vaccins. Lorsqu’elle eut fini les deux lettres, elle enfila des chaussures et sortit pour se rendre au phare à hiboux. Elle prit son temps pour s’y rendre, souriant aux quelques personnes qu’elle croisa en chemin. Sauf dans les tunnels de Cinnacrow où grâce aux wagonnets magiques, elle fut plus rapide et fort heureusement d’ailleurs car bien qu’elle n’ait pas peur du noir, elle n’aimait pas s’attarder dans ce lieu.
Arrivée en haut du phare à hiboux, elle appela doucement sa chouette lapone et tendit son bras pour qu’elle vienne s’y poser.


« Dièse ? »

Elle en avait mis du temps à trouver ce nom. Sa chouette avait été un véritable coup de cœur, Lou avait tout de suite su que ce serait elle et aucune autre. Alors elle avait cherché un nom qui la rendrait unique. Année des D, Dièse. C’était original et la syllabe di était facile à reconnaître pour l’animal, ce qui l’avait aidé à retenir son nom. Dièse se posa sur le bras tendu de Lou et hulula doucement. La jeune femme déposa un baiser sur le minuscule bec de l’animal en guise de bonjour et lui confia les deux lettres. Se dirigeant vers une ouverture pour que la chouette prenne son envol, elle lui précisa d’aller chez son père avant d’aller chez sa mère. Dièse chuinta comme pour acquiescer et s’envola. Lou la regarda s’éloigner lentement et s’accouda sur le rebord en pierre pour observer le paysage. Le parc en l’occurrence. Un bruit d’aile lui fit tourner la tête, un hibou des marais venait de se poser sur le rebord en pierre à cinquante centimètres d’elle. Elle lui sourit et tendit sa main vers lui. Il fit deux petits bonds en arrière pour rester hors d’atteinte. Elle rit.

« Salut toi. Pourquoi tu es venu me voir si tu as peur ? »

Elle avait parlé lentement, d’une voix douce et basse pour rassurer le hibou. Elle fit un pas en avant, la main toujours tendue vers lui en murmurant des mots doux. Il ne bougea pas d’un millimètre et elle put le toucher et lui caresser doucement la tête. L’animal pencha légèrement sa tête et ferma les yeux, appréciant visiblement les caresses.

« Tu es sacrément docile, c’est rare tu sais. Et sacrément beau aussi. »

Soudain, un bruit de pas venant des escaliers se fit entendre et le hibou, apeuré partit se percher plus haut. Lou se tourna vers celui ou celle qui en arrivant avait fait fuir le hibou des marais et nullement gênée d’avoir été surprise en train de parler à un animal comme à un humain, lui sourit.

« Bonjour. »

Elle n’était pas la seule à occuper son samedi matin en répondant à son courrier.
Revenir en haut Aller en bas
Saadi Vàsquez
M.U.M
M.U.M
Saadi Vàsquez



 
▌Né(e) le: 3 août
▌Pays d'origine: Qatar
▌Statut: 6ème année

Le courrier du samedi matin. [libre] Empty
MessageSujet: Re: Le courrier du samedi matin. [libre]   Le courrier du samedi matin. [libre] EmptyVen 13 Juil - 7:04

Quatre à quatre, Saadi monta les marches du phare à hiboux sans même s’essouffler. Sa première année à SWYN, cependant, l'avait vu peiner bien des fois face à la quantité de marches à gravir pour atteindre l'antre des hiboux et sa chouette avait eu bien du mal à lui pardonner, comme en témoignaient les cicatrices sur son avant-bras droit. Depuis, le jeune homme rendait souvent visite à sa chouette qui n'était autre que celle de son père qui le lui avait confié. Il l'aimait bien, en réalité, bien qu'elle ait eu un caractère épouvantable et une véritable phobie des autres chouettes et hiboux de couleur blanche.

* Et si je la mettais devant un miroir ? Neutral *

L'idée lui semblait trop cruelle, après réflexion. Bien que curieux, Saadi était loin d'être un tortionnaire en ce qui concernait les animaux et même si la chouette blanche n'était pas sa favorite, il ne lui ferait de mal pour rien au monde. C'était plutôt son labrador, Hedin, qui lui manquait à ce moment-là bien qu'il eut tout fait pour s'en cacher. Il avait eu ce chien pour son entrée à SWYN et depuis, il ne se passait pas une semaine à l'université sans qu'il regrette de ne pas l'avoir emmené avec lui. Seulement, les conditions de vie de l'animal à quatre pattes n'auraient jamais été celles qu'il avait au Qatar, et Saadi ne pouvait pas se résoudre à lui faire ça.

Un samedi matin, le jeune homme gravit donc les marches du phare après son petit-déjeuner sans se soucier des protestations de son estomac. Il était impatient de voir si un étudiant de l'école avait répondu à son annonce concernant la formation d'un groupe de musique et si, dans le lot, il y avait un(e) bassiste. Il aurait rêvé voir une file interminable s'étendre devant la salle des auditions et ne plus savoir quel choix faire parmi la foule d'intéressés, mais il savait pertinemment qu'avec sa non-notoriété, il aurait du mal à faire de ce groupe quelque chose de concret. Ce qui lui fallait vraiment vraiment c'était de la promotion, un coup de publicité peut-être, des photographies...
En pleine réflexion, Saadi ouvrit la porte du phare à hiboux en sifflotant un air connu et fut surprit en entendant le "Bonjour" provenant de la fenêtre.

Il ne s'attendait pas à croiser quelqu'un d'aussi bonne heure, et de sympathique qui plus est, car si Saadi avait été élevé de façon à saluer et discuter deux-trois mots polis avec les personnes qu'il croisait, il n'en était pas de même pour tous les étudiants. La plupart passaient leur chemin sans le voir, sans le saluer, perdus dans leurs pensées.
Aussi, le jeune homme redressa casquette d'un doigt et fendit son visage d'un sourire.


"Salut, ça va ?"

Il ne l'avait jamais vue (ou peut-être que si Wink), mais sa bonne éducation, bien que pas toujours remarquable, le poussait à s'intéresser à la jeune fille.
Soupirant, Saadi chercha des yeux sa chouette blanche mais ne l'aperçut pas à première vue. Il tendit alors la main à la jeune fille pour se présenter.


"Saadi, désolé j'espère que tu dormais pas là ?"

Il esquissa un sourire en coin à sa remarque, mais il était si tôt pour un début de weekend que l'hypothèse pouvait sembler plausible. Il espérait toutefois que sa plaisanterie ne laisserait pas croire qu'il se moquait de sa tenue ou de sa coiffure, d'autant qu'ils ne les avait même pas remarqués.

* Bon alors elle est où c'te chouette ?! pinch *

Il l'aperçut alors dans un coin en plein sommeil. Aucune lettre n'était attachée à sa patte, ce qui fit soupirer le jeune homme.


"Bon c'est pas aujourd'hui que j'vais former mon groupe on dirait..."

Il était déçu, certainement, mais il restait encore du temps pour que quelqu'un se manifeste. Et puis c'était le weekend, peut-être que la semaine serait plus clémente...
Revenir en haut Aller en bas
 

Le courrier du samedi matin. [libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
S.W.Y.N ¤ Someone Wants You Nuts ¤ :: •• ÉTABLISSEMENT •• :: » Troisième étage :: Le Phare à Hiboux-
Sauter vers: