Ce qui était bien avec les vacances d’été, c’est que le dimanche soir devenait soir de fête. On pouvait se payer le luxe de ne pas se lever avant midi le lendemain. Terminé, les cours du lundi matin, en tout cas pour au moins deux mois. Marchant d’un bon pas dans les rues de Bourg-en-bière, Andrew était en chemin pour aller passer la soirée au Corn Flex. À sa droite, Malloy fumait une clope, l’air très relax, alors que Ted traînait un peu derrière eux. Par réflexe, Andrew jeta un regard par la fenêtre de la Pimentine lorsqu’ils passèrent devant. Il aperçu la silhouette de Lauréline qui faisait face au bar. Andrew s’arrêta, provocant la même réaction chez les deux autres Plumes qui le dévisagèrent.

" Tu fais quoi, Andy ? "

" Allez-y sans moi, les gars. "

Ted et Malloy s’interrogèrent du regard pour finalement lâcher à tour de rôle :

" Comme tu veux, vieux. "

" Viens pas pleurer demain parce que ta soirée n’aura pas été aussi grandiose que la notre ! "

Ils se saluèrent alors que ses potes reprenaient le chemin pour le Corn Flex. Andrew poussa la porte en bois de la Pimentine et entra. Quand la porte se referma dans son dos, une voix s’éleva, contrariée, qu’Andrew identifia comme celle de Laure. Elle venait de repousser Hugo, un des serveurs réguliers du pub qui avait traversé de l’autre côté du comptoir pour lui passer une main dans le cou. Le type n’était pas un mauvais gars à proprement parler, mais il manquait de perspicacité, et visiblement de délicatesse, car il fronça les sourcils, clairement mécontent de la réaction provoquée par son numéro de drague. Il leva l’index en direction de Lauréline, et Andrew, dont les plans avaient changé, choisi ce moment pour faire son entrée en scène.

" Hey ! Laisse ma copine tranquille ou j’te casse la gueule, toi ! "

Hugo recula aussitôt, interloqué.

" McAllen ?! C’est ta… J-J’étais pas au courant... "

Le dénommé Hugo avait vu Andrew se battre plus d’une fois à la Pimentine. Devenir son opposant serait une belle erreur, à moins de vouloir sortir amoché d’une bagarre, et à ce niveau, sa perspicacité se réveilla enfin puisqu’il s’excusa dans la seconde qui suivit. Andrew lui adressa un sourire sûr de lui et attrapa une bouteille de whisky derrière le comptoir.

" Tu la mettras sur ma note, hein ? "

Andrew se retourna vers Lauréline, ne se donnant pas la peine d’attendre la confirmation d’Hugo, et lui offrit un clin d’œil complice en lui attrapant la main pour l’entraîner vers une table tout au fond du pub.

" Tu sais que je t’ai cherché partout ? "

Il le dit assez fort pour que Hugo puisse l’entendre. Une fois éloignés, Andrew lâcha la main de Laure pour s’asseoir, mettant ainsi un terme à son jeu d’acteur, et déposa la bouteille de whisky à côté d’une bougie qui brûlait sur la table depuis le début de la soirée, à en juger par la cire qui avait coulé. Andrew appuya un bras sur le dossier de sa chaise, l’autre se levant pour lancer un sortilège d’attraction sur deux verres qui volèrent jusque dans sa main.

" C’est ma tournée, profites-en "

Andrew ouvrit la bouteille et versa du whisky dans les deux verres en ricanant. Il ne savait pas ce qui avait poussé Lauréline à venir boire toute seule à la Pimentine, et ne chercherait pas à le savoir. La réponse ne pouvait pas se trouver derrière le comptoir puisqu’elle venait de refuser les avances du seul serveur de moins de trente ans qui bossait ce soir. Il y avait anguille sous roche. Andrew savait que Laure était partie dans sa famille ce week-end. Les histoires familiales ne faisant pas les meilleurs sujets de conversations, Andrew lâcha une connerie, parce que c’était ce qu’il savait faire de mieux.

" Dommage que t’aies pas ton appareil photo sur toi, sa tête valait le détour ! "

Tout s’enchaina, sa rêverie, Hugo qui parlait pour rien dire et maintenant Andrew qui l’embarque avec lui à une table … Elle n’eut pas le temps de réagir que tout c’était déjà passé. Elle s’assit, surprise de voir Andrew un dimanche soir mais aussi de la réaction qu’il eu face au serveur. Ayant reprit ses esprits elle lui adressa un sourire, comprenant que tout ceci n’était que théâtrale mais aussi et surtout pour le remercier d’être arrivé au bon moment. Même si dans un sens ce qu’il avait dit la gêné vis-à-vis de Hugo, qu’allait il penser maintenant ?! De toute façon c’Est-ce qu’elle voulait pour se soir, elle arriverait bien à arranger la situation la prochaine fois qu’elle le verrait.

Andrew n’était pas bête il avait obligatoirement remarqué que Laure n’était pas dans son assiette mais il était hors de question que la plumentine le confirme, elle essaya donc de dissimuler son mal être en faisant un peu d’humour.

« - Quel talent d’acteur, M. McAllen si la police magique ne vous réussit pas, vous pourrez toujours vous reconvertir dans le cinéma … »

Elle garda le silence un moment, lui lança un regard rieur et continua d’un ton amusé

« - Et puis tu as le look du parfait lover des films à l’eau de rose »

Elle aimait bien Andrew, il faut avouer qu’au tout début elle le trouvait stérile et sans importance - mais ca bien entendue elle ne lui avait jamais dit - puis avec le temps elle fit la découverte d’une autre partie. Le plume n’était pas qu’une coquille vide! Il était d’ailleurs fréquent qu’elle l’embête sur son coté plume, puisqu’en tant que plume qui se respect il avait tendance à être draguer, ce n’est donc pas sans précédent qu’elle adore l’appelait « Master Lover ». Selon la jeune sorcière, cela le désigné parfaitement !
Andrew lui versa une dose de Whisky, qu’elle but cul sec aussi rapidement qu’il fut servit.


« C’est ma tournée, profites-en »

Elle regarda le plume ne sachant pas vraiment quoi répondre, Un simple « merci, tu gères » aurait suffit mais cela ne lui venait pas naturellement à l’esprit sur l’instant présent. Elle lui adressa un regard tendre, à la fois fatigué de son week end mais aussi contente de la façon dont il finissait.

« - Qu’Est-ce qu’un plume fait seul un dimanche soir, jour de vacances, à la pimentine ? »

En effet elle était étonné de le voir seul, lui qui d’habitude trainait toujours avec Ted ou Alex… De plus en plein mois de juillet les vacances venait à peine de commencer, les cours se terminés les uns après les autres et presque tous les élèves partaient en vacances, l’université se vidait à une vitesse folle. Était il venu à la pimentine pour boire seul lui aussi ? Impossible, ce n’était absolument pas le genre du jeune homme de venir se mettre une ‘murge’ seul comme un grand.

« - Dommage que t’aies pas ton appareil photo sur toi, sa tête valait le détour ! »

A ces mots laure ne put s’empêcher de rire, il est vrai que cela aurait été marrant dans un sens mais peut être -voir surement - trop moqueur. Il n’était pas méchant et puis il ne pouvait pas non plus savoir qu’elle n’était pas d’humeur… Elle s’arrêta de rire et essaya de reprendre un air sérieux

« - Dis pas ça, le pauvre ! Il va pensait qu’on est ensemble et que je me moque de lui depuis le début… »

Elle aurait du y penser avant ceci dis ou alors réagir au bon moment… Elle éteignit sa cigarette dans un cendrier non loin d’elle et continua.

« - J’aurais surtout eu besoin d’une caméra pour immortaliser le moment, parce que la façon dont tu l’as dit était assez marrant aussi, genre le beau gosse qui vient au secoure de sa pseudo nana inventé en un instant  »

Elle allait devoir réfléchir rapidement pour trouver une excuse à cette intervention . Tout en pensant à à ce qu’elle pourrait lui dire elle entendit derrière elle une musique de fond, un style pop rock, assez entrainant… Vu l’air de la musique elle crue reconnaitre ‘’ Suddenly I See ‘’ de KT Tunstall [x] , elle regarda Andrew, étonné qu’il y ai de telle musique à la pimentine, l’air de dire «  Depuis quand il y a un jukebox ici ? ». Elle prit de nouveau la bouteille de Whisky, s’en servit un verre et le but cul sec, une fois de plus, avant de proposer à son ami s’il en voulait lui aussi.
La bougie commencé à se consumer d’avantage, la cire fondait un peu plus a chaque instant et laissé s’éteindre la lumière petit à petit, elle perdit une nouvelle fois sont regard dans la flamme -comme attiré par une chose précieuse auxquelles on ne peut résister - et souleva brusquement sa tête en direction du plume assis face à elle.

« - Nous somme dimanche soir, le premier week end officiel des vacances … Que pourrions nous faire? Ou du moins as-tu un programme de prévue? » dit elle le sourire au lèvres

Même si elle avait passé les derniers jours à pleurer et à avoir la haine il était hors de question de finir sur une note triste. Elle se reprit donc en main et était belle et bien décidé de finir ces quelques jours en beauté, seule ou accompagné !!

Le cinéma, ouais, l’idée portait à sourire. Pour Andrew, être sous les projecteurs était une habitude depuis un peu plus de quatre ans maintenant. En tant que membre des Cinq Plumes, il savait gérer la célébrité. Il pouvait aussi dissimuler n’importe quoi sous un habile mensonge que tout le monde avalerait. Avoir la réputation d’être un crétin l’excusait sur bien des points. Andrew parlait beaucoup, il possédait l’art de la conversation. Il pouvait diriger une discussion comme bon lui semblait, parler de manière à ce qu’on l’écoute, non seulement parce qu’il simplifiait tout, mais aussi parce qu’il avait pas mal de charisme. Après ça, il parlait souvent pour ne rien dire d’important. Les mots lourds pesant trente kilos de sous-entendus, très peu pour lui. Il était du genre direct. Le cinéma aurait pu lui plaire. Peut-être même la politique, qui sait. Il avait porté son choix sur la Police magique, parce que, comme il venait de le prouver à l’instant même, il aimait jouer les héros. Si ça lui réussissait ? Difficile à dire. Peu de temps avant les vacances, Ivanov l’avait interpelé à la fin d’une classe, et Andrew préférait oublier le sujet de leur conversation.

" J’ai entendu parler des films en cours d’Études des moldus à Salem, mais j’en ai jamais vu. Faudrait que tu m’invites au ciné un de ces quatre. "

Andrew lui fit un clin d’œil et l’imita en vidant son verre cul-sec. Il n’entrait pas du tout dans le moule du sang pur, c’est pourquoi il si était facile d’oublier qu’il ne connaissait pas grand-chose sur les moldus. Il souleva la bouteille de whisky pour remplir les deux verres à nouveau.

" J’suis venu te sauver, qu’est-ce que tu crois ? "

Ce qui n’était pas tout à fait vrai.

" J’ai même faussé compagnie à Ted et Malloy pour tes beaux yeux ! "

Il n’aurait pas pu être plus honnête que ça. Ses potes ne se formalisèrent pas de le voir changer d’avis. Même que c’était chose courante pour eux. Souvent, ils commençaient une soirée tous les cinq, l’un quittant une heure plus tard pour se rendre à un rendez-vous, un autre faisant une rencontre avec une belle inconnue et ainsi de suite.

" T’auras qu’à raconter à ton beau serveur qu’il a trop traîné, il va pleurer un peu sur son sort et dans deux semaines tu débarques, tu lui fais croire que je t’ai brisé le cœur et c’est dans la poche ! "

Les mecs comme Hugo, ils jouaient les durs, les pseudos dragueurs alors qu’au fond, ils n’étaient pas trop doués, un peu trop sensibles et pas assez allumés, mais ils possédaient un physique avantageux. Andrew était persuadé que si elle sortait ce numéro à son cher Hugo, il céderait à ses charmes et se ferait une joie de la consoler du terrible Plume qu’il était.

" Et s’il te fait chier, t’as toujours moyen de lui dire que j’suis un ex terriblement jaloux "

Andrew éclata de rire et prit une nouvelle gorgée de whisky. Ouais mais non, lui et la jalousie, ça n’avait jamais collé, ou plutôt, Andrew n’était jaloux de personne. Il ne l’avait jamais été, et il n’était pas né Plume. Il n’enviait même pas les riches, convaincu qu’il n’y avait pas plus chiant que la vie des aristocrates. Il préférait sa folle liberté à une cage aux barreaux dorés. Que Lauréline doive se plier aux exigences de sa famille le révoltait. La sienne en avait aussi, des exigences, et à ce niveau, Andrew préférait faire ses propres choix, et au diable que son père en soit déçu ! Reposant son verre vide sur la table, il acquiesça à la question muette de Laure qui lui resservait un autre verre, la bouteille en main.

" On dirait pas, mais le patron d’la Pimentine a pas mal de pognon. "

Le jukebox était le dernier achat en date. La déco restait la même, mais au fil des semaines, on voyait un nouveau cadre apparaître sur un mur, une nouvelle collection de verres pour cocktails, ça n’avait pas de fin. Andrew vida son verre de whisky aussi rapidement que le précédent.

" J’ai rien prévu, mais j’ai une idée "

Andrew fouilla dans la poche de son pantalon pour en sortir une mornille qu’il tint devant les yeux de Lauréline avant de la lui lancer.

" Laissons le hasard décider. Pile, j’te montre mon futur appart, et face, on va se baigner. "

Des deux endroits, la pièce de monnaie déciderait lequel serait la destination de ce soir. Andrew ne planifiait rien à l’avance, c’était bien plus amusant d’improviser. Il avait proposé au hasard, avec ce qui lui venait à l’esprit, là tout de suite. Ils pouvaient toujours rester à la Pimentine, mais l’endroit était vide ce soir, vacances obligent, et le pauvre Hugo nettoyant quelques verres avec un flagrant manque de délicatesse offrait une ambiance qui laissait à désirer. Au moins, il y avait une musique de fond.

Il était facile d’oublié que Andrew était un sang pur, il ne se prenait pas du tout au jeux et n’était pas hautain, ni prétentieux… Du moins ce qu’il disait n’était jamais bien sérieux et quand bien même il se mettait en avant il le faisait toujours avec humour. Elle fut d’ailleurs agréablement surprise la première fois ou il lui apprit qu’il en faisait partie, cependant il n’y avait rien d’étonnant à tout cela en y repensant, il ne connaissait pratiquement rien au monde moldus et ressemblait à un enfant devant un nouveau jouet quand on lui apprenait une nouvelle invention. Il ne connaissait pas la télé, ni les voitures et maintenant voilà que le cinéma lui était aussi inconnu ; il fallait rectifier tout cela, non que tout ceci soit incontournable mais quand même savoir au moins une fois dans vie l’effet que ca fait de manger des popcorn devant un écran géant avec à sa gauche un vieux qui se racle la gorge et juste devant un droite, un couple de jeunes préférant savoir l’alimentation de son compagnon plutôt que de voir le film. Le cinéma était réellement une expérience à vivre mais plus en groupe car c’est bien plus amusant -bien entendue- de rire à plusieurs que seul ou à deux. Lauréline prit un air songeur un instant et continua


« - C’est une proposition que je transmettrais à mes supérieurs voir ce qu’ils en pensent. Mais ça peut être envisageable un de ces jours »

Elle répondit au clin d’œil par un charmant sourire qui lui illumina le visage, elle n’avait pas sourie du week end vu les circonstances et malgré la tension qui était encore présente elle se détendait doucement.


«  - Ho, je suis chanceuse, de là ou tu étais tu savais que j’avais besoin d’aide ?! T’as un don »
La jeune femme ne put s’empêcher de rire, elle aimait être sarcastique surement un de ces nombreux défauts qui pouvait agacé quelques fois mais elle était ainsi et le vivait bien. De plus elle savait que son ami ne le prendrait pas mal alors elle pouvait se le permettre !


« - Ceci dit je n’étais tant en détresse que cela tu sais … Enfin je veux dire on parle de Hugo, il ne me ferait aucun mal et puis il aurait compris, j’aurais tout fait pour »

Lauréline se retourna un instant en direction du barman pour voir ce qu’il faisait, le pauvre venait de se faire évincer en beauté et sans rien dire, son égaux avait dut en prendre un coup c’est sur ! Bien entendue elle était ravie qu’Andrew soit venu, elle aurait fait comprendre à Hugo que ce n’était pas le soir mais cela aurait peut être prit plus de temps ou alors elle ne l’aurait pas dit de la manière la plus douce possible. Andrew avait évité le drame, du moins il en avait provoqué un autre et pour cela elle lui en était reconnaissante dans un sens .


« - Tu as donc troqué ta soirée entre pote pour venir à mon secours , c’est… Presque touchant. »

Si c’était vrai elle aurait été touché, mais Laure restait perplexe quand Andrew disait de telle âneries.
Elle avait l’habitude qu’il raconte n’importe quoi et dans ses moments là, la seule chose qu’elle pouvait lui dire était ’ Attention ton coté plume prend le dessus’ oui quelque chose dans le genre. Elle n’était pas le genre de filles qui craque dès qu’un mec sortait une phrase agréable ou une attention quelconque, elle était touché mais cela n’allait pas plus loin. Elle s’entendait tellement bien avec lui, elle ne pensait pas qu’il pouvait être intéressant -pour un plume - et elle appréciait aussi parler en sa compagnie. Elle ne savait pas expliquer la complicité qui c’était installé. Lauréline se disait au fond d’elle qu’en fin de compte même si cela ne fut pas facile de venir en Irlande qui plus est dans une nouvelle université elle se serait fait au moins deux amis. Thèdes et Andrew. Elle ne comptait pas Elei., Eleiakin n’était pas une amie, elle était bien plus, un coté maternelle protecteur … Elle connaissait parfaitement Laure du moins dans les grandes lignes et savait comment la prendre et comment lui dire quand quelques chose ne lui plaisait pas. Ce qui était d’ailleurs étrange c’est que les reproches venant de Elei, Lauréline les respectait et ne disait rien elle encaissait, alors que si cela venait d’une toute autre personne elle déblatérait une multitude de chose pour prouver le contraire. La franco/Irlandaise avait un sale caractère qu’elle savait montrer ou cacher selon les occasions et elle maitrisait parfaitement tout cela, elle ne laisser voir au gens que ce qui l’intéressé vraiment.


« - Je ne lui dirais absolument rien et puis dire que tu es mon ex c’est… comme si je me moquais encore plus de lui. J’ai pas voulu de lui pour une relation stable et j’aurais craqué pour toi ? Soyons honnête. »

Elle se mit à rire de façon incontrôlé, Elle savait à l’avance ce que Andrew allait lui répondre. Certes il n’était pas moche et savait être agréable aussi mais quand Laure avait une idée en tête elle ne l’avait pas autre part. Elle avait d’ailleurs était clair avec Hugo pour ça, ils se voyaient et passés de bons moments mais cela n’irait pas plus loin, sentiments interdits, relation sérieuse proscrit ! La jeune sorcière but cul sec le verre qu’elle venait de se servir et commença à danser sur sa chaise en entendant la musique.


« - En tout cas il utilise intelligemment son fric et les musiques qu’il passe sont sympa. Enfin il devrait refaire la déco ça changerait »

Laure leva les yeux aux ciel pour ponctuait le fait que la déco était dépassé. Il y avait de plus en plus de jeunes qui venait ici il fallait donc quelque chose de brancher et pourquoi pas des musiciens qui viendraient faire connaitre leur groupe pour une soirée. Elle continua de se dandiner tout en pensant aux améliorations qu’elle pourrait proposer au gérant. Ils devaient en être à trois voir peut être quatre verres et cela se sentait, Laure se détendait de plus en plus et avait envie de faire la fête, de rire… De suivre la moindre de ses envies, elle était comme ça! Elle n’aimait pas devoir suivre des chemins déjà tracés, ou des décisions prise pour elle, elle préférait suivre le vent et voir ou il pouvait la portait. Elle attacha ses cheveux -d’une demi queue- en bataille histoire de dire qu’ils n’étaient pas devant ses yeux -brillant et vif - et repris.


« -Laisse tomber le hasard, on a toute la nuit et j’ai pas envie de rentrer dans une heure. »

Elle posa sa main sur celle d’Andrew pour l’empêcher de lancer la pièce , elle n’avait pas envie de savoir ce que celle ci allait choisir, elle décidait seule ce qu’elle voulais faire et jamais elle ne laisserait son sort entre les mains du destin. Il était gentil avec ses grands airs d’incontournable et de fatalité comme si tout était déjà écris mais s’il fallait aller à droite laure irait à gauche et son esprit de contradiction l’aidait dans ce domaine. Son regard exprimait parfaitement le fait qu’elle n’avait pas envie de dormir, un peu comme si une lueur festive pouvait s’y lire.


« - L‘avenir appartient à ceux qui se couchent tard. »

Elle accentua sa dernière phrase d’un grand sourire et lança un regard rieur à Andrew. Puis elle se leva, prit la bouteille d’alcool qui se tenait sur la table -car il était hors de question de gâcher le peu qu’il restait dans la bouteille - et lui adressa d’un ton amusé


«  Tu as ton maillot j’espère ? Ce serait dommage que l’on perde du temps »

Elle se dirigea ainsi vers la sortit et n’adressa pas un dernier regard à Hugo, c’était mieux de ne lui laisser aucun espoir pour se soir. De toute façon le lac les attendait impatiemment

Alors que Lauréline jouait la fille indépendante, Andrew souriait, le regard penché sur son verre, amusé de l’entendre lui dire à quel point elle gérait la situation, avant qu’il ne débarque. Pas qu’il ne la croyait pas, c’était pas ça. Il savait qu’elle n’avait rien à voir avec les demoiselles en détresse coincées dans leur tour. Même qu’il ignorait totalement qu’elle était en mauvaise posture lorsqu’il avait décidé de fausser compagnie à Ted et Malloy pour venir la voir. Il ne lui mentionna pas ce dernier détail, préférant plutôt élargir son sourire en levant les yeux pour soutenir un moment son regard qui lui envoyait un sarcasme en pleine figure. Gardant sans peine contenance, Andrew ricana.

" C’est ta façon de me dire merci ? "

Il n’attendait pas vraiment de réponse. De toutes les filles de l’école, Lauréline était une des rares à ne jamais prendre Andrew au sérieux. Plus d’une fois, il s’était demandé s’ils étaient trop semblables, tous les deux. Parce qu’ils avaient le même moyen de défense, Andrew arrivait bien à la cerner. Par contre, Lauréline était tellement sincère que son faux sourire ne faisait que discréditer l’effet de bonne humeur qu’elle construisait avec tant d’efforts. Andrew jouait le jeu, ne relevait pas ce qu’il voyait vraiment. Il ne lui proposait pas non plus de l’écouter, si elle avait besoin de parler d’un truc. Il savait que si elle le voulait, elle le ferait. Il n’était pas certain d’être la meilleure personne pour écouter, et encore moins pour donner des conseils. Pour ça, Lauréline pouvait s’adresser à Elei. Lui, il se chargerait de faire comme si tout allait bien.

" Tu lui diras bien c’que tu veux hein, à ton beau serveur "

Andrew ne s’intéressait franchement pas à l’avancée des choses entre Laure et Hugo. Il préférait de loin la charrier avec ça, c’était plus marrant. D’un geste sec, il vida son verre de whisky et en versa à nouveau, d’abord à Lauréline, puis dans son propre verre.

" Les gens viennent pas à la Pimentine pour la déco, en même temps "

Il devait quand même reconnaître que le Corn Flex investissait davantage dans la décoration, et avec un goût plus moderne. Andrew prit une nouvelle gorgée de whisky quand il remarqua un changement dans l’attitude de Lauréline. Une détermination brilla dans son regard, faisant par ricochet sourire Andrew. En une seconde, elle était décidée. Elle arrêta son élan de sa main sur la sienne qui tenait la mornille. La soirée était jeune, ils étaient jeunes, quoi demander de plus ? Soutenant le regard pétillant de Laure qui se levait en attrapant la bouteille, prête à bouger, Andrew se leva à son tour pour lui reprendre la bouteille des mains avec une assurance inquisitrice.

" J’vois que les bains de minuit te rendent toujours aussi timide. "

Il ponctua sa phrase d’un clin d’œil, et en sortant de la Pimentine, ils marchèrent jusqu’au lac en buvant la bouteille de whisky. La surface reflétait les rayons de lune, leur permettant de voir où ils allaient sans la nécessité d’une baguette magique. Andrew trouvait d’ailleurs plus amusant d’avancer à tâtons dans la demi-obscurité. Arrivés sur la berge la plus proche, il tendit la bouteille de whisky presque vide à Lauréline et enleva sa chemise qu’il envoya sur un buisson un peu plus loin. Il répéta le même manège avec ses chaussures qu’il lança dans l’herbe.

" On fait la course ? J’te parie c’que tu veux que je suis dans l’eau avant toi ! "

Andrew n’avait pas son maillot, non, mais son short faisait très bien l’affaire. Du temps, il n’en perdrait pas.

" Ah, attends ! "

D’un large sourire, il prit une énième gorgée de whisky. L’alcool lui réchauffa la gorge, puis le torse, une sensation bien plus agréable que n’importe quelle potion magique, mais pas la meilleure.

" J’suis prêt, c’est quand tu veux "

La course ne lui importait pas vraiment, c’était une excuse comme une autre pour s’amuser. Ils étaient bien là pour ça, non ? Et toutes les raisons étaient bonnes pour avoir du plaisir ! Surtout avec Lauréline, parce que cette fille connaissait le sens profond de ce mot. Ne suivait-elle pas Andrew dans chacune de ses idées ? Complice de plusieurs de ses délires dont elle était bien souvent la seule à profiter, comme cette nuit. Pas la première, et sûrement pas la dernière.

It’s only a night, only a moment
Time to go down in flames and I’m taking you

Elle lui soutenait le regard avec un léger sourire en coin, Lauréline savait que Andrew ne prendrait pas mal ce qu’elle disait. Elle en était persuadé, avec lui elle pouvait se permettre d’être elle-même, Il savait pertinemment que le sarcasme de Laure n’était jamais bien méchant et que quand bien même il était, ce n’était pas si difficile de le sentir.

« - C’est ta façon de me dire merci ? »
Elle ne lui adressa en guise de réponse qu’un simple sourire, un regard rempli de malice ainsi qu’un haussement d’épaules. Il n’y avait pas besoin de plus avec Andrew, c’était comme ca … C'était simple de se comprendre et communiquer, leur relation ressemblait un peu à un jeu dans le fond. Un instant ils étaient comme frère et sœur et l’instant d’après ils devenaient digne des enfers, visiblement c’était ce qui leur convenait. Alors quand bien même, si se soir le moral n’était pas de sortit, Laure n’allait pas changer ses habitudes pour autant. C’était aussi, selon elle, le meilleur moyen pour se changer les idées.

La pièce si vidait petit à petit, laissant comprendre que l’heure tournait et que la nuit était maintenant présente. La bougie, mise sur la table en début de soirée, ne trouvait plus beaucoup de mèche à consumer … Elle persister cependant à éclairer tant qu’elle pouvait, ce qui fasciné Lauréline. La rouquine admirait le fait que malgré la situation quelque peu embêtante, la flamme continuer d’être. A cette pensée la jeune fille leva la tête en direction du plume assis face à elle, son regard avait récupéré le peu d'étincelle qui la bougie pouvait transmettre. Elle se leva brusquement, prit la bouteille mais n'eut pas le temps de se diriger vers la porte qu'Andrew lui attrapa la bouteilles des mains .


« - J’vois que les bains de minuit te rendent toujours aussi timide. »

La jeune sorcière ne lâcha pas le regard de ce dernier et approcha son visage du sien tout en glissant sa main dans celle d'andrew pour récupérer à nouveau la bouteille.

« - Qui t'as parlé de timidité ? »

Elle prit donc la bouteille, en bu une gorgée et la rendit a qui de droit, elle ne voulait pas particulièrement la gardé... elle voulait juste s'amuser. En ce dimanche soir il fallait se lâcher. Ils marchèrent jusqu'au lac en buvant chacun leur tour et en riant aussi fort que possible. Il n'y avait d'ailleurs pas un seul bruit a part le raisonnement de leur rire à travers la vallée. La lune n’était d’ailleurs pas particulièrement pleine mais elle éclairé suffisamment pour voir ou poser les pieds, même si Andrew faisait exprès de faire comme si il ne voyait pas. Laure ne disait rien, c’était marrant !
Lauréline récupéra la bouteille que Andrew lui tendit et en prit une mince gorgée profitant par la même occasion du spectacle que se présentait devant elle. Ce n’était certes pas la première fois qu’elle voyait son ami torse nue mais là sous cette lune et avec l’aide -incontesté- de l’alcool cela paraissait tout de suite plus intéressant. Elle le regarda, amusé et lui adressa un charmant sourire puis elle posa la bouteille près du chêne derrière eux et enleva a son tour ses vêtements. Comparé à Andrew, elle était quand même bien plus civilisé, les affaires n’était pas jetés dans les buissons mais posés à terre .

« - Quel barbare fais tu quand même !! »

Elle laissa s’échapper un rire en regardant les habilles de son acolytes habillant ce pauvre buisson.


« - On fait la course? J’te parie c’que tu veux que je suis dans l’eau avant toi. »

C’Est-ce qui était marrant avec Andrew, il y avait toujours une histoire de défis quelque part et c’Est-ce que Lauréline aimait. Dans ces moments là il lui rappelait Laucian.

« - Parie tenu ! »

Laure s’approcha doucement de lui et se hissa sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur. Son visage était si proche du sien qu’elle pouvait presque sentir la chaleur de son souffle ainsi que les vapeur d’alcool fraichement bu. Son regard malicieux plongé dans celui d’Andrew …


« - Quel gage à le perdant ? »

Avec Andrew, le charme marchait jamais ou presque jamais … rare était les moments ou il pouvait perdre pied parce qu’une fille lui faisait du charme. Laure le savait mais c’était marrant d’être ainsi avec lui, elle se devait d’être digne du surnom qui lui collé comme son ombre depuis le début de l’été, « la succube »! Charmer Andrew ne la ferait pas gagner, mais ce n’était pas important de gagner dans le fond elle passait un agréable moment c’était le principale.
Elle ne lui laissa pas le temps d’exprimer une réponse à sa question qu’elle était déjà partit en courant vers le lac pour gagner le maximum de seconde possible, c’est qu’en plus de ne pas être dupe il est rapide celui la. Il n’allait pas mettre bien longtemps avant de réagir qu’elle avait prit de l’avance et qu’il fallait la devancer.
Laure une tricheuse? Non elle en étant bien loin comparé à Thèdes mais une fille malicieuse ca elle le vivait bien en revanche. Elle le sentait juste derrière elle, il avait juste à tendre la main pour l’attraper et l’empêcher de faire un pas de plus surtout qu’étant plus grand il ne lui fallait pas beaucoup d’enjambés pour arriver à sa hauteur. L’eau n’était plus qu’à quelques mètres devant eux, elle espérait pouvoir mettre un pied dans l’eau la première mais rivaliser contre un sportif qui plus est Andrew … Elle n’était pas non plus utopique. Lauréline se mit à rire en pensant à tout cela ce qui lui fit perdre quelque peu de vitesse …

Des certitudes sans fondement, basées sur l’instinct, Andrew en avait des tonnes. Ouais, bon, pas tant que ça, mais quand même plusieurs. L’une d’entre elles concernait Lauréline, ou plutôt la relation qu’il entretenait avec elle. Il savait qu’elle ne chercherait jamais à le changer, à le pousser à faire ou dire ce qu’il ne voulait pas. Lorsqu’ils avaient quelque chose à se dire, ils le disaient, comme ça, sans gants blancs, question que ça tombe bien dans l’oreille de l’autre, peu importe ce qu’il ou elle en ferait après coup. C’était dit, point barre. Pour le reste, le duo Lauréline et Andrew se résumait à des sourires complices, des bouteilles partagées, et quelques répliques bien placées. De l’insouciance, en somme. Deux éternels adolescents qui ne se lassaient jamais de s’amuser ensemble, sans penser au lendemain. Pas de stress, ni rien de tout ça, que du plaisir entrecoupé de rires ou de coussins envoyés au visage.

" Barbare, moi ? Tu rêves, j’suis doux comme un agneau ! Mon seul point commun avec Conan, c’est les muscles, regarde ! "

Andrew prit la pose, de profil, puis imita Lauréline dont le rire était contagieux, et ricana. Il ne s’était jamais donné la peine de plier ses vêtements si la situation lui permettait de les abandonner en tas, dans un coin. À cause de cette vilaine habitude, il perdit bon nombres de ses chemises, parfois oubliées dans un dortoir, sous un lit, ou dans des lieux moins habituels, hors du château. Il reprit contenance, le regard pétillant d’amusement. Lauréline s’avança vers lui, séductrice, ne s’arrêtant que lorsqu’un mince espace sépara leurs visages, D’aussi près, Andrew pouvait sentir l’odeur de ses cheveux, en devinait le parfum. Il soutenait son regard, tout aussi provocateur.

" Un gage, hein ? Voyons voir… "

Ils se moquaient tous les deux de gagner. La compétition n’existait pas entre eux. Andrew esquissa un sourire en coin, frôlant le nez de Lauréline du sien. Au moment où il ouvrit la bouche pour parler, elle s’enfuit en courant.

" Hey ! C’est d’la triche ! "

Aucunement offusqué, il éclata de rire et s’élança à sa poursuite. Lauréline était rapide, mais il avait l’avantage de faire du sport régulièrement. La rattraper n’allait pas être très difficile. Il se concentra sur sa respiration, parce qu’il riait toujours et ne voulait pas arrêter. Comme prévu, il se rapprochait en un rien de temps de Lauréline qui devait à présent sentir sa présence derrière lui. À peine venait-elle de mettre ses deux pieds dans l’eau qu’Andrew arriva à sa hauteur et la souleva au-dessus du sol en la prenant dans ses bras. L’impact de leurs deux corps entrant dans l’eau provoqua des éclaboussures partout autour d’eux. Arrêtant ainsi leur élan, entrer dans le lac fut quelque peu brutal. La profondeur du lac de ce côté de la berge prit Andrew par surprise. Normalement, l’eau atteignait son torse deux mètres plus loin alors que là, l’eau atteignait leurs épaules à tous les deux. Il avait lâché Lauréline et se passait une main sur le visage pour essuyer les quelques gouttes d’eau s’y trouvant.

Qui avait gagné ? Andrew n’y accordait aucune importance, Laure décidera. Il lui envoya un peu d’eau en tapant sur la surface de l’eau avec le revers de sa main, puis nagea sur place non loin de cette fille si hors du commun. Oui, parce que Lauréline McShane n’était pas une fille comme les autres. En réalité, elle était la seule à ne pas voir le Plume comme un crétin, même quand il racontait les pires conneries possibles. Elle le savait moins bête qu’il le prétendait, et ça semblait suffire. Rien d’autre n’avait d’importance, et des délires comme ce soir, dans lesquels ils s’embarquaient, n’étaient que leur façon à eux de jouer. Andrew jeta un regard vers Lauréline, toujours souriant.


" Parce que j’suis un gentleman, je t’offre la victoire ! "

Oui, comme ça, il se déclarait perdant, parce qu’il savait d’avance que le gage ne serait pas désagréable. Il croyait assez bien connaître Lauréline pour savoir qu’elle ne chercherait pas à lui lancer un coup bas en guise de défi, c’était pas son genre, mais alors pas du tout. En fait, Andrew était persuadé qu’ils en sortiraient tous les deux gagnants. Il nagea jusqu’à elle, franchissant l’eau les séparant, et prit pied dans le sol sablonneux marin. Un courant froid lui donna la chair de poule et frisson lui parcourut l’échine, ce qui provoqua un nouveau ricanement de sa part. Leur proximité n’exigeait pas que la voix soit très élevée, d’autant plus qu’il n’y avait aucun bruit dans les environs sauf eux et quelques hiboux qu’on entendait hululer au loin.

" J’suis curieux, qu’est-ce que tu lui trouves, à Hugo ? "

Andrew l’observa un instant, se demandant si elle le trouvait seulement beau gosse s'il y avait autre chose pour elle. Puis, sous le coup d'une impulsion, il ajouta :

" Y’a mieux que lui, tu sais. "

Il savait que Lauréline ne s’intéresserait que très brièvement au serveur de la Pimentine, et qu’une fois quelques nuits en sa compagnie, un autre mec attirerait son attention, et elle passerait à autre chose sans peine ni regret d’aucune sorte. Il soutint son regard, pour la défier de quelque chose, laissant sa dernière phrase flotter dans l’air. C’était l’incube qui parlait, le charmeur. Le Plume. Ce qu’il voulait vraiment dire, c’est que Hugo ne lui arrivait pas à la cheville, mais il laissa le soin à Lauréline de faire ses propres déductions.

" Tu sais ce que tu veux, ou j’dois le deviner ? "

Ce coup-ci, il faisait référence au gage, même si ce n’était pas très clair.

" Ce sera sûrement la dernière baignade de l'été... "

Elle ne pu s’empêcher de rire de plu s bel quand Andrew tentant de la convaincre sur sa ressemblance avec Conan. Sa pose était bien plus amusante que convaincantes mais laure n’allait pas le contredire. Et puis elle ne pouvait pas non plus dire qu’il n’ était pas musclé, il fallait avoué que pour un joueur de quiditch ses muscles étaient parfaitement dessiner Ni trop, ni pas assez … ce n’était pas étonnant que les filles soit toutes folles de lui. Lauréline n’était ni du style rachitique ni du style gros homard bien musclé. Elle aimait les mecs qui avaient juste ce qu’il fallait pour avoir envie de laisser les mains se balader et découvrir les formes par elles même, il fallait que se soit subtil.

« Waw ! Que du muscle. Quel Beau sportif tu fais, une véritable merveille dis moi ! »

Elle ne se moquait pas de lui, malgré son ton ironique elle ne pouvait pas dire Qu’Andrew n’était pas musclé … ca aurait été mentir ou être de mauvaise foi! Mais elle ne pouvait pas non plus lui dire sérieusement qu’il était bien musclé, sinon il aurait pris la grosse tête. Elle choisit donc la rigolade pour s’exprimer ce qui laissé un faux suspense .. Il n’était pas difficile de lire dans les yeux de laure que ce qu’elle voyait était plaisant .

Face à face, nez contre nez .. Elle le sentit se rapprocher un peu plus et la frôler. Lauréline ne fut pas surprise parce que dans un tel moment on ne réfléchie pas vraiment à l’action on la vit -encore plus avec quelques grammes dans le sang - elle resta donc en place et plongea d’avantage son regard dans le sien. Dans un autre moment elle aurait eu le reflexe de reculer ou de dire « Non, toi et moi … et puis y a thèdes ! Faut que j’y aille » oui c’est surement ce qu’elle aurait dit si elle en avait eu le reflexe ou plutôt la conscience. Mais se soir il n’y avait rien !! Le petit être blanc sur son épaule n’était pas au rendez vous pour l’empêcher de faire ressortir la sale gamine enfoui au plus profond d’elle-même.
Se soir elle voulait profiter, ne plus penser … Elle ne réfléchissait même pas aux envies qu’elle avait, elle agissait voilà tout. Tout n’était que feeling !
Le pari était lancé, il n’eut pas le temps de réfléchir au gage qu’elle s’était déjà enfui. Elle savait que l’avance prise ne lui permettrait pas de gagner, mais après tout gagner ou perdre… quelle importance?

Il ne fallait pas particulièrement tendre l’oreille pour entendre le rire de Andrew qui se rapprochait à grande vitesse. Malgré sa phrase cela se sentait qu’il n’était pas dupe et qu’il savait très bien que la fuite n’était pas pour tricher mais pour s’amuser, pour qu’il l’a attrape et lui court après. Faire la course contre Andrew ne servait pas à grand-chose et Laure le savait il suffisait simplement à Andrew de faire quelques enjambées pour arriver à sa hauteur. Elle le sentit se rapprocher d’elle de plus en plus rapidement et au moment elle pensait le voir à sa hauteur juste à ses côtés, elle sentit ses pieds quitter le sol ainsi que deux mains exerçant une emprise sur elle.

« Haaa !!! »

Elle ne touchait plus terre … Lauréline n’eut pas le temps de réaliser quoi que se soit qu’elle était déjà dans l’eau à hauteur des épaules. Les deux mains lâchèrent leur emprises et la rouquine repris son souffle. Andrew l’avait tout simplement soulever et ils avaient plongé dans l’eau ensemble … Elle comprit que pour Andrew non plus il n’y avait pas besoin de gagnant, le moment présent faisait déjà d’eux des gagnants. Profiter pleinement de la vie comme deux gamins à qui le monde appartient c’était être gagnant pour Laure.

Elle resta dans l’eau et adressa un regard rieur à son acolyte. Ses yeux, mouillés, était devenu immensément grand comparé à d’habitude. Ses deux émeraude attiraient encore plus l’attention même si dans la nuit il était difficile de les distinguer, ils avaient un charme, ils étaient clair. Elle en profita pour remettre ses cheveux mouillés en arrière - d’un geste gracieux - afin de ne pas les avoir devant les yeux. Quelques gouttes perlées le long de son cou et se noyer dans l’eau une fois leur course fini.

«  Parce que j’suis un gentleman, je t’offre la victoire ! »

Ils n’avaient pas perdu, il était impossible de savoir qui avait gagné.
Elle se mit à rire en même temps qu’Andrew quand celui-ci sentit les frissons lui parcourir le corps. C’était surement nerveux ou alors le rire était communicatif, peut importe c’était marrant de voir ce dernier frissonner. Elle pose son regard sur lui - un sourire en coin - le voyant nager vers elle. Ce n’était pas un regard bénin, c’était un peu comme si ses yeux appelés Andrew à la rejoindre et que celui-ci venait. A cette distance il n’y avait plus besoin de parler fort, un simplement chuchotement suffisait à se comprendre. Il ne faisait pas tellement froid et pourtant l’on pouvait voir une légère fumé sortir de la bouche de chacun à chaque expirations.

« Quelle galanterie, un peu plus et je me laisserais avoir… »

Andrew jouait les princes mais ne l’était pas, ou ne voulait pas l’être plutôt. Lui et Laure ’amusaient toujours à jouer un rôle de courtoisie comme s’ils se cherchaient et tenté de se trouver alors qu’au fond, même s’ils s’appréciaient l’un l’autre et qu’ils se comprenaient très facilement ils ne voulaient pas se compliquer la vie avec un attachement quelconque. Le jour ou il lui avait demande de ne pas être une princesse, elle se mit à rire de bon cœur et lui assura qu’il n’y avait aucun risque. Succube et princesse ne vont pas ensemble.
Laure savait ce que c’était que l’amour, elle l’avait connu durant son séjour en nouvelle Calédonie… Elle savait ce que c’était que de se dire en couple et de ressentir quelque chose pour la personne et elle ne voulait plus le vivre pour l’instant. Pour elle le mot aimer voulait dire vulnérable ! Au vu de sa grande fierté il était hors de question qu’elle soit vulnérable à nouveau quelque soit l’homme face à elle. La vie était bien trop courte il fallait profiter.

«  J’suis curieux, qu’est-ce que tu lui trouves, à Hugo ? »

Lauréline ne s’attendait pas à cela, elle ne se posait pas la question de savoir qui Hugo était pour elle. Elle passait de bon moment avec, il lui faisait oublier ce qu’elle désirait oublié et ca s’arrêtait là! Elle regarda Andrew surprise, fronça les sourcils, puis en leva un des deux affichant par la même occasion un sourire en coin. La phrase qui suivit la fit rire intérieurement, laure avait très bien compris ou Andrew voulait en venir.

«  Je ne vois pas l’intérêt de te dire ce que je lui trouve. C’est un peu comme pour toi je ne me pose pas la question … »


C’est vrai au fond qu’Est-ce qu’elle lui trouvait à Andrew? Le physique elle ne le comptait pas, il était certes beau garçon mais c’était trop facile d’être attiré par quelqu’un que pour ses yeux ou le fait qu’une soit brun. Non peut être que c’était son côté clownesque qui l’attirait ?! Ou alors le fait qu’il se faisait passé pour un imbécile alors qu’il était bien plus intelligent qu’il ne laissait paraitre. C’est surement cela qui attiré Laure, cette couverture qui en creusant un peu laissé paraitre un aspect inconnu et mystérieux. Mais malgré son mystère ce n’était pas pour autant difficile de le cerner.

« Mmh… Franchement sur le coup je ne sais pas, je pourrais te lancer le défis de tenir 1min sous l’eau ou encore de monter à l‘arbre le plus vite possible… mais je ne trouve pas cela si intéressant ! »

Les gages ce n’était pas ce qu’il manquait, mais il fallait trouver quelques chose d’amusant et d’intéressant par la même occasion. Elle lui lança un regard malicieux pour lui faire comprendre que dans le fond elle s’attendait surement à être surprise ou alors qu’elle s’en fichait du gage et qu’elle avait bien d’autres idées en tête. Elle approcha son visage du sien, puis sa bouche de son oreille et lui chuchota de façon presque inaudible.

«  Je sais… soit un gamin à qui le monde appartient et fais de cette nuit quelques chose d’inoubliable comme si elle était la dernière à vivre.  »


Ce n’était pas un gage, de tout façon un gage ne servirait à rien. Voir Andrew faire le con pour ses beau yeux ou parce qu’elle lui avait demandé ce n’était pas ce que Laure voulait. Elle préférait quand il était nature, qu’il n’agissait que selon ses envies et qu’il faisait ce qui lui passait par la tête.
Elle se recula et resta face à lui le regardant fixement comme si elle réalisait ce qu’elle venait de dire, son envie du moment s’entrechoquant avec la raison … D’un coup elle sentit un petit vent frais se glisser sur sa peau ce qui lui provoqua des frissons accentuer par la chaleur que dégager le corps de son ami.

« Vu le vent frais … oui il y a des chances que se soit un des derniers. Bientot on viendra faire de la patinoire ici »

Lauréline se mit a rire et sortit de l’eau, la température était selon elle pas suffisamment chaude pour y rester. Il lui était difficile de ne pas trembler tellement les frissons étaient présents. Congelé était un mot qui convenait parfaitement bien.


« Ça... te dis pas qu’on... aille au chaud? J-j’ai pas envie d-d’attraper mal... »

Elle commença à se rhabiller, prit le bouteille et en prit une longue gorgée avant de la tendre à Andrew. Lauréline savait qu’Andrew était toujours partant pour boire. Elle mis sa tête en avant, passa ses doigts dans ses cheveux et les agita afin de les remettre un peu en place, l’eau avait la fâcheuse manie de la faire onduler bien plus que quand ils étaient sec… limite si des anglaises ne se formaient pas le long de sa poitrine.


« Au faite, tu as déjà passé un hiver en Irlande? »

Elle ne se posait pas de questions sur lui… Peut-être que de le faire aurait changé la suite. Il ne se posait pas de questions non plus. Il ne s’en posait jamais, parce que ça revenait à se prendre la tête, et ça l’énervait. La dernière chose dont il croyait avoir besoin, c’était bien de creuser dans sa matière grise, et pas que ce soir. Son intelligence ne servait qu’à poursuivre son but de devenir Auror. Jouer le type sans cervelle qui a une sale gueule le rendait intouchable, pratiquement invulnérable, alors pourquoi changer ? Il ne comptait pas changer, et il devinait que Lauréline désirait autant que lui cette puissante capacité à rire au lieu de pleurer, et boire pour… Pour quoi, au juste ? Pour oublier ? Pour s’enfoncer, parce tant qu’à agir sous la bêtise, sous une stupide impulsion, autant le faire jusqu’au bout ? Et puis merde, qui a dit qu’il fallait une raison, pour boire ? Comme s’il devait y avoir une justification à tout, sur cette terre, alors que non, c’était des conneries. Des choses se produisaient parfois, comme ça, sans que ça vienne d’une intention définie, et sans que ce soit un accident ni un hasard. Le destin n’y était pour rien non plus. Les gens agissaient selon le moment, sans retenue, sans peur, sans réfléchir.

Lauréline ne savait pas quoi lui proposer comme gage. Retenir sa respiration lui semblait aussi très ordinaire, et assez peu original. Malgré tout, Andrew souriait, parce qu’il voyait qu’elle le toisait du regard, cherchant de quoi pimenter la soirée. Lorsqu’elle sourit enfin, elle se mouvait vers lui, malicieuse, tandis que son sourire à lui s’élargissait progressivement à la vue de l’attitude joueuse de Laure. Elle frôla son visage sur le sien, sensuelle, provocatrice, et immobilisa ses lèvres près de son oreille. Les mots qu’elle lui souffla réveillèrent l’instinct du Plume à la puissance mille. Elle lui offrait le monde sans condition, se faisait monde elle-même. Lorsqu’elle recula, leurs regards se croisèrent. Quelque chose avait changé, dans celui d’Andrew. L’idiot charmeur avait disparu, laissant la place à un séducteur, celui qu’il avait déjà été, redoutable, alors qu’à l’époque, il commençait à accumuler un nombre extravagant de conquêtes. L’apogée de sa gloire de Plume, l’ère de ses aventures les plus folles. Lauréline avait dit ce qu’il fallait, ou ce qu’il ne fallait pas, selon le point de vue, et Andrew ne faisait que ressentir cette grisante sensation de toute-puissance dans chaque fibre de son corps. Il était jeune, le monde lui appartenait, et cette nuit serait inoubliable.

Il observa Lauréline frissonner, puis sortir du lac. Il n’écoutait pas ce qu’elle disait, mais se contentait que de la regarder, écoutant l’écho de son rire se répercuter dans sa tête où la raison avait été chassée sans ménagement. Andrew daigna sortir de l’eau que lorsqu’elle parlait d’aller au chaud, récupérant au passage la bouteille de whisky tendue par cette fille aux courbes bien fournies, et à la chevelure dansante. Lauréline McShane dans toute sa splendeur ! Il prit une longue gorgée d’alcool, laissa le liquide lui brûler le fond de la gorge jusqu’au ventre. Elle lui disait ne pas vouloir attraper froid, lui parlait de l’hiver en Irlande. Sans qu’il ne puisse le réfréner, Andrew laissa échapper un rire à la fois contrôlé et franc. Il se rapprocha de Lauréline d’un pas conquérant, puis il pencha légèrement la tête en lui adressant un regard mi-amusé, mi-incrédule.

" Tu veux parler de météo ? Vraiment ? "

Ce n’était pas sérieux, elle le savait très bien. S’ils devaient tous les deux se rappeler éternellement de cette nuit, ce ne serait certainement pas en évoquant l’hiver irlandais. Andrew prit une seconde gorgée de whisky tandis qu’il sentait l’eau fraîche ruisseler sur sa nuque, derrière ses oreilles et sur ses tempes. Les gouttes d’écoulaient de ses cheveux trempés sans qu’il ne fasse un seul mouvement vers ses vêtements. La brise du soir lui donna la chair de poule, hérissant le poil sur ses bras. Il pouvait presque prédire la folie qui allait suivre, il la palpait dans l’air comme on sent l’atmosphère changer avant une tempête.

" Ne bouge pas… "

Les mots étaient soufflés à voix basse. Ce n’était pas un ordre, ni même une demande, mais plutôt la requête de quelqu’un qui prépare quelque chose. Andrew fit quelques pas et se saisit de sa chemise sur le dessus du buisson. Il revient vers Lauréline, se posa derrière elle et lui offrit les manches afin qu’elle y glisse les bras. Lorsque ce fut chose faite, il entoura la taille de Lauréline des siens, et sous une impulsion, il glissa une main sous le haut, à hauteur du nombril que sa paume recouvrait, dégageant de la chaleur. Andrew déposa son menton au creux de l’épaule de Laure et dégagea une mèche de derrière son oreille.

" T’as encore froid ? "

Le jeu était dangereux. Sa conscience aurait du lui crier d’arrêter, lui dire de s’éloigner du corps frissonnant de Lauréline, mais il n’y avait aucune voix qui hurlait. Rien ni personne pour le rappeler à l’ordre, et l’obliger à se souvenir de Thèdes. Il n’y avait que le moment présent, guidé par des impulsions, des hormones et des envies. Que cette phrase qui faisait de cette nuit la dernière, sans lendemain. Un écart de conduite de plus ou de moins, où était le mal ? Dès demain, ça ne serait plus que souvenir, qu’une bribe de folie de jeunesse, et personne n’aurait besoin de savoir. Le jeu n’était qu’un prétexte pour s’égarer davantage. Dos à Lauréline, Andrew se demandait si elle souriait. Son pouls s’accélérait dans ses veines comme le battement d’un tambour rythmant le suspense d’une scène dont ils pouvaient tous les deux prédirent le dénouement, et par conséquent l’arrêter, ou lui faire prendre un autre chemin, mais le voulaient-ils vraiment ? De sa main libre, il leva la bouteille de whisky devant elle alors qu’un rire discret et mesuré s’échappait alors qu’il relevait doucement le menton.

" Combien de temps peux-tu tenir dans cette position, sans réagir ? "

Il tirait le diable par la queue, et réveillerait la succube bien assez tôt. La chaleur circulait déjà dans leur sang à tous les deux. Sang imbibé d’alcool, possédé par le démon, par l’insouciance, par une pulsion irréfrénable. Jusqu’où pouvaient-ils aller ? Quelle frontière pouvaient-ils franchir, et où s’arrêteraient-ils ? Où était cette fichue conscience, lorsqu’on avait besoin d’elle ? Oh et puis merde la conscience, hein, c’était pas avec elle que les nuits devenaient inoubliables !

C’est mal ce que tu fais, très mal et tu le sais … Réfléchie un peu !

Même pas ! La petite voix angélique n’était même pas là pour dire ces quelques mots ramenant sur le droit chemin. Ou était elle quand on avait besoin d’elle?! Ou était elle pour dire que la pente était clairement glissante et que la situation pouvait avoir de sacré conséquences ?!
Bien entendu qu’elle n’avais pas envie de parler météo, la météo était un sujet pour ceux qui ne savaient pas quoi dire d’autre ou faire. Au vu de la situation, la météo était un bon sujet neutre ! Mais au fond on s’en foutait réellement de savoir si Andrew avait déjà passé un hiver en Irlande ou pas. Lauréline ne faisait que gagner du temps entre ses pulsions et ses convenances!

« La météo c’est neutre, puis vu le vent … à cette instant c’est la seule qui me vient en tête si tu veux tout savoir »

MENTEUSE ! Quelle menteuse, bien entendue que ce n’était pas la seule en chose qui lui venait en tête, mais dire à quelqu’un que l’envie d’être une véritable succube avec lui était bel et bien présent, n’était absolument pas convenable. D’autant plus quand l’alcool influencé les moindres gestes, pensées ou autre stupidités du même style.
A ce moment précis la parole était de trop bien sur, c’était la phase ou -au clair de lune - les envies parlées d’elles mêmes. Elle le regarda prendre sa chemise et se laissa faire pour la mettre.

Lauréline ressentit rapidement le contraste entre la chaleur que lui procuré le vêtement et les quelques gouttes fraiches se plaquant contre sa peau en lui procurant une multitude de frissons. Elle ferma les yeux comme pour se concentrer à récupérer le maximum de chaleur permettant de ne pas trop trembloter sur place. Elle n’eut pas vraiment le temps de se concentrer d’ailleurs puisque la main d’Andrew se posa sur son ventre à la fit frissonner d’avantage à cause de la chaleur que cette dernière dégager. A ce moment précis c’est comme si plus rien n’existé, comme si son corps, son esprit ou son âme ne lui appartenait plus. Les frissons lui montèrent le long de la colonne vertébrale, l’obligeant à complètement se laisser aller.

Il était facile de contrôler les choses, facile de faire en sorte que oui ou non la situation dérive. Oui dans les mots, les paroles tout était facile mais dès que les geste sans mêlés … Impossible ! La nature reprenait bien évidement le dessus. Il était difficile de cacher la chaire de poule qui s’emparé de sa peau, difficile de cacher le fait que Laure voulait plus !

Elle sentit Andrew lui enlevait une mèche de derrière son oreille en tenta de réponse à sa question.. En vain. Que pouvait elle dire ?! « Non je n’ai plus froid » ? « A vrai dire je n’en sais rien, ce n’est pas ceux à quoi je pense la tout de suite.. » Sérieusement que pouvait elle dire ?!

Collé à elle, elle sentit les battements de son cœur s’accéléré comme si lui aussi tentait de dire quelque chose. Elle voulait bouger, se retourner, l’embrasser… Lui souffler à l’oreille que le vice était présent, que le jeux était dangereux. Ho, oui ! Au plus profond d’elle, elle voulait faire tout cela pour ne pas que la soirée aille trop loin. Lauréline espérait que le petit être blanc sur son épaule débarque comme une fleur et lui fasse reprendre ses esprit .. Mais non elle se laissa aller et posa sa tête en arrière sur le torse d’Andrew.

Elle sentit une main prendre son menton et le relevé doucement vers lui. Laure posa son regard dans le sien un instant. L’intensité était présente, heureusement qu’ils n’étaient que tous les deux car même les arbres pouvaient -surement - sentir les pulsions qui trainaient dans l’air.
Il était là, contre elle, face à elle … Si proche qu’elle sentait son souffle sur sa peau, si proche qu’il lui suffisait de se lever légèrement sur ses pieds pour atteindre ses lèvres. Ces lèvres représentant le fruit défendue … mais tellement appétissantes!!

« Combien de temps tu peux tenir dans cette position sans réagir ? »

Réagir, cela lui disait vaguement quelque chose. Mais réagir comment telle était la question. Laure était en mode off! Elle se retourna vers lui, face à lui un sourire en coin et posa sa main sur son torse pour toucher sa peau, elle garda son regard plongé dans le sien comme envoutée. Il n’y avait plus d’ami, plus de plume, de Thèdes ni même de Laure… Il n’y avait plus rien, plus que des pulsions, des envies qui prenaient le dessus ! Une succube pris à son propre piège !
Elle se leva sur la pointe des pieds et déposa ses lèvres sur celles de ce dernier laissant glisser par la même occasion, la deuxième main entre sa mâchoire et son cou. Une fois le baisé posé, elle éloigna sa tête et le regarda fixement, les mots manqué, elle ne savait pas vraiment quoi dire, rajouter … Que dire d’ailleurs ? Que pouvait elle bien sortit comme phrase à ce moment précis ? Dans ces moments là, la parole est bien trop souvent superflu alors bon …

La jeune sorcière laissa glisser sa main le long du torse D’Andrew puis sur son ventre, son bas ventre … Laissant aussi les bout de ses ongles faire de petits cercles ou autres dessins machinalement. Elle ne réfléchissait pas, elle agissait !

« Et toi tu peux tenir combien de temps sans craquer ? »

Sourire angélique, regard espiègle … La machine était lancé. Elle le poussa doucement contre l’arbre derrière eux e se haussa à sa hauteur pour lui mordre la lèvre inférieur puis s’approcha de son oreille et chuchota …

« La nuit est à nous je crois bien … »


Bien sur que non elle n’était pas consciente de ce qu’elle venait de dire !
Elle en profita pour lui mordiller le lobe de l’oreille comme si tout ceci était naturel. Comme s’ils étaient deux gamins insouciant face au monde ne réfléchissant pas aux conséquences de leur actes. Lauréline aimait jouer, elle n’aimait pas être sage mais cela ne voulait pas dire pour autant qu’il ne lui rester plus assez de doigts pour compter les hommes qui ont partagés son lit, loin de là ! Elle n’était pas comme cela avec tout le monde . A l’instant présent, elle était comme ça parce que c’était lui et rien de plus.
Le but était simple, un seul jeu, une seule règle … Le faire craquer !
Elle colla son corps contre le sien, faisant ainsi la fusion entre le chaud et le froid, bassin contre bassin, un regard sensuel et expressif, des mains véritablement bien placés sur sa peau et une vois sensuel à peine audible presque comme un soupire perdu dans une respiration.

« Tu sens ? J’ai chaud maintenant c’est à cause de toi ! »

Procul recedant somnia
Et noctium phantasmata,
Hostemque comprime
Ne polluantur corpora !

C’était vain… Toutes les incantations du monde ne parviendraient pas à chasser succube en elle et incube en lui. C’était trop tard, il fallait y penser avant. À présent, le désir était trop grand, trop tentant pour le réfréner. Leurs corps étaient trop proches l’un de l’autre, possédés, donc, par cette irrésistible envie de réduire davantage l’espace qui les séparait. Encore un peu plus, encore. Descente aux enfers, gestes de démons séducteurs et pourtant tellement humains. Qu’une réaction en chaîne d’effleurements de peau, de murmures et de regards. La parole prenait si peu de place. Questions rhétoriques où parler ne servait qu'à dire ce que l’autre ressentait parfaitement par la communication du corps. Andrew sentait Lauréline frissonner, et quelle mauvaise foi cela aurait été d’accuser le vent. Ce n’était pas le vent qui soufflait dans ses oreilles, ni lui non plus qui généralisait la chair de poule sur tout son épiderme. Un échange de regard et tout était dit. C’était si facile de se laisser aller, pourquoi ne l’avaient-ils pas fait avant ? Il l’avait pourtant toujours trouvé belle. Splendide, même. Que serait-il arrivé, s’il avait dérapé avec elle avant de se laisser emporter par Thèdes ? Vivaient-ils ce soir ce qui aurait dû se produire il y a des mois de ça ?

Ne pas penser, non. Ça n’avait pas d’importance, ça gâcherait tout. Gâcher quoi, exactement ? Non, assez de questions ! Agir, réagir, se sentir revivre. Écouter ses sens et éveiller ceux de l’autre. Lauréline pivota son corps vers lui sans rompre le contact de leur regard. Il auraient bel et bien dû faire ça dès leur première rencontre, dès le premier jour, la première nuit où ils s’échangèrent des sourires. Les conséquences auraient été tellement différentes, mais depuis quand s’en souciaient-ils ? Ils ne s’en souciaient pas, voilà. Jamais. Sinon, comment expliquer ce qu’ils étaient en train de vivre ? Lauréline se hissa jusqu’à lui avec lenteur et pressa ses lèvres contre les siennes. Il ferma les yeux, savoura la chaleur du baiser, puis y répondit, le souffle court. Contrairement à Thèdes, elle ne posait pas de questions, ne cherchait pas à le coincer ailleurs que contre l’écorce rugueuse de l’arbre. Andrew rouvrit les yeux lorsqu’elle éloigna son visage. Elle le regardait, et il ne faisait que soutenir son regard, l’accrocher dans le sien pour mieux la garder près de lui. Lauréline se rapprocha légèrement. Sa main sur son torse, d’abord douce, devint rapidement une brûlante caresse. Joueuse, elle lui renvoya sa question. Un nouveau pari ? Celui qui tiendrait le plus longtemps alors que perdre était si tentant ? Le défi le fit sourire. Elle lui mordit le bas de la lèvre, aguicheuse, pour le faire céder. Tous les coups étaient permis.

" Tu parles trop… "

Contre son lobe, il sentit les lèvres de Lauréline s’étirer en un sourire. Elle laissa sa joue appuyée contre son cou. Joueuse, elle se pressa un peu plus contre lui. L’excitation montait dangereusement. Provocatrice, Lauréline lui souffla à nouveau quelques mots à l’oreille. Étourdi par chaque nouveau contact, ivre de désir pour elle, Andrew posa une main sur sa taille, puis glissa sous ses vêtements au bas de son dos, l’attirant davantage vers lui. De son autre main, il lui retira sa chemise et l’envoya au sol. Il se mis à lui couvrir le cou de baisers, descendant vers sa poitrine où il s’arrêta malicieusement. Relevant son regard vers elle, il la vit plisser les yeux, comme pour lui adresser un faux reproche pour ne pas avoir continué. Touché, un point. Il lui adressa un sourire amusé et ne lui laissa pas le temps de réagir, attrapant ses lèvres dans un nouveau baiser encore plus ardent que le premier. Sa respiration s’accélérait. Tout leur appartenait, incube, succube, froid, chaud, bien, mal, désir, plaisir. Le monde ne tournait plus que pour eux, et rien d’autre n’existait.

L’obscurité les engloutissait, et derrière eux, dans la forêt, les hiboux étaient devenus muets. Il n’y avait plus que la brise nocturne pour rythmer chaque soupir de plaisir. Les doigts d’Andrew se faufilèrent à nouveau sur le ventre de Lauréline, plus bas cette fois, et détachèrent habilement le bouton de ses jeans. Il laissa échapper un faible ricanement, puis il la saisit par les hanches pour inverser leurs positions à tous les deux, Lauréline se retrouvant dos à l’arbre. Andrew commença à remonter lentement le tissu de son haut lorsque Lauréline s’immobilisa soudain. Il se redressa pour mieux voir son visage. Les sourcils froncés, elle regardait vers le sol, s’accrochant étrangement à lui pour tirer sa jambe vers elle. S’était-elle prit les pieds dans quelque chose ?

" Ça va pas ? "

Hélas, qui disait descente aux enfers disaient aussi filet du Diable…

" Laure, qu'est-ce qu'il y a ? "

Ce n'était pas des remords qu'il voyait dans son regard, ni même un soudain état de conscience, non. Il s'agissait d'angoisse. À coup sûr, quelque chose n'allait pas, mais quoi ? Que se passait-il ? Il ne voyait rien, ne comprenait pas, un nuage venait de passer devant la lune, impossible de distinguer quoi que ce soit dans un noir d'encre comme celui-ci.

~ Andrew ? C’est ton corps que je sens contre le mien ? C’est ta chaleur qui s’entre mêle à la mienne comme si elles ne faisaient qu’une ? C’est mal ce qu’on lui fait … Je sais que c’est mal ! N’entre pas dans mon jeu s’il te plait, je ne suis pas moi se soir et demain je voudrais tout oublier… Me faire petite comme si rien ne s’était passé. Pourquoi ta chaleur, tes baisés, ta peau, ton contact m’empêche d’agir comme je devrais ? Je sais pourquoi ta rôle est d’être un plume. Renard pris à son propre piège, se soir je signe ma place en enfer ! ~


Quand Andrew lui dit qu’elle parlait trop, elle ne pu s’empêcher de sourire et cela se ressentait sur les traits de son visage. Chaque baisés posés dans son coup la faisait frissonner d’avantage et c’était bon. Bon dieu que c’était bon ! Sainte mère qu’il était dur de ne pas succomber au péché de la chair quand celui est plus qu’agréable. Dire qu’elle avait été attiré par Andrew dès le début aurait été mentir. Il ne l’attiré pas, elle n’était pas comme les autres filles et pour elle… Même s’il était agréable à regarder il représenté la gente masculine qu’elle n’aimait pas. Pourtant, aujourd’hui, se soir … c’était de lui dont elle avait envie! Elle aimait la chaleur que pouvait déposer les lèvres d’Andrew à chaque passages, il lui était impossible de gérer les frissons, impossible de gérer la réaction de ses seins face aux caresses.
Il s’y arrêta un instant .

~Tu me rend folle, bel inconscient n’entre pas dans ce jeu diabolique ~

Elle laissa ses mains lui caresser le dos, elles exprimaient à elles seules le plaisir qu’elle pouvait ressentir. Ses ongles n’était pas particulièrement long, donc impossible de le blesser - et quand bien même laure n’irait pas jusque là - mais pas assez pour ne pas ressentir leur présence. Un désir trop grand, une envie ingérable, une respiration qui s’accélère … Les symptômes étaient là ! Présent, au rendez vous ! Lauréline déposa ses lèvres dans le coup d’Andrew et lui mordilla, presque inconsciemment guidé par son unique désir… celui de l’avoir pour elle, de l’avoir en elle. Un soupir s’échappa du fond de son être et pendant Qu’Andrew déboutonner les quelques boutons de son jeans elle s’approcha de son oreille et laissa s’échappé un soupire accompagné de chaleur faisant toujours contraste avec la fraicheur de la nuit tomber. Pas n’importe quel soupire, il voulait tout dire. Je te veux, j’ai envie de toi, viens en moi, embrasse moi, faisons qu’un … Par pitié éteins ce feu !
Elle se retrouva contre l’arbre sans vraiment comprendre comment cela s’était passé, il avait suffit d’un millième de seconde pour qu’il la fasse pivoter. Elle décida à son tour d’enlever tout vêtement inutile sur Andrew quand elle sentit quelque chose lui attraper la jambe d’un coup.

A ce moment là toutes envies s’était envolée, elle se figea sur place et tenta de comprendre ce qu’il se passé en rassemblant le peu de réflexion qu’il lui restait! Andrew s’en aperçu et la regarda lui demandant si tout allait bien. Lauréline sentit une pression sur sa jambe et s’accrocha à Andrew


« - Qu’Est-ce que c’… »

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle se retrouva à terre avec Andrew par la même occasion. Elle se fit trainer sur quelques mètres et essaya de se débattre.

« - Andrew .. !! »

Lauréline avait beau crier cela ne servait à rien, vu la noirceur de la nuit il était impossible de distinguer quoi que se soit. Andrew avait beau tenter de lui attraper les mains, ce qui lui avait attraper la jambe avait une bien trop grande force… Il lui était impossible de rivaliser.
Tout se passa en très peu de temps, se faisant trainer au sol elle passa devant ses affaires et tenta d’attraper sa baguette

« - LUMOS »

Il fallait d’abord savoir ce qu’il l’attrapait. A vrai dire … La lumière ne permit pas vraiment de distinguer quoi que se soit. Ayant un peu décollé du sol, Lauréline tomba brusquement sur la côté, se ramassant la tête par terre, et se recula machinalement vers le tronc de l’arbre complètement paniqué.
Elle garda sa baguette, droite et tendu devant elle.

«  - Je sais pas ce que c’était mais … Faut qu’on dégage et vite ! »


Elle était flippé, bien entendue qu’elle avait eu peur. Elle ne se demandait plus si elle avait envie d’aller plus loin avec Andrew, ni même si ses baisés lui faisaient un quelconque effet. Non elle voulait partir d’ici, ne même pas chercher à comprendre ce qu’il s’était passé et partir le plus loin possible.
Ils rassemblèrent donc leurs affaire rapidement et s’éloignèrent de la zone .

Assez loin maintenant, Laure remis son haut vite fais et regarda Andrew, se mit à rire nerveusement… Dans un sens c’était marrant. Un peu comme un signe du destin, ils avaient été rappelés à l’ordre. Ils avaient été trop loin !
Elle le regarda, fixement, profondément et se dit que c’était surement mieux ainsi. Elle ne se demanda pas sur le coup ce qu’il se serait passé s’il n’y avait pas eu cet arbre porte malheur. Laure ne prit pas la peine de dire quoi que se soit ses yeux parlaient pour elle. Elle s’approcha d’Andrew, passa sa main dans ses cheveux et l’embrassa tendrement une dernière fois avant de mettre son sac sur le dos et de repartir vers l’université. Il la suivrait, elle le savait.

Il n’y avait rien a dire en faite! Ils savaient très bien ce que l’autre pensait … Le silence était bien mieux, il n’y avait pas de prise de conscience à avoir. C’était une bonne soirée, fin de l’histoire!

Un geste vif, inconnu, fit trébucher Lauréline et l’attira au sol. Andrew se fit entraîner dans la chute, et le contact de l’herbe fraîche contre sa peau fit disparaître tout désir fiévreux dans un claquement de doigts, ou plutôt dans le cri que poussa Lauréline. Dans la seconde, Andrew se redressa et étira le bras vers elle pour lui rattraper la main, puis l’autre. Il tenta de la tirer vers lui, de la ramener loin de cette chose cachée dans les ténèbres. Impossible, sa force ne suffisait pas, et ce qui attirait Laure vers la forêt parvenait sans grand mal à lui tenir tête. Baguette, où était sa baguette ? Il ne pouvait pas lâcher Lauréline, mais sans au moins une main de libre, il ne pouvait pas lancer de sortilège informulé pour faire voler sa baguette vers lui. Soudain, l’ennemi s’énerva contre la résistance d’Andrew, et dans un nouvel élan de force, fit rompre le contact de leurs mains.

" Laure ! "

Andrew trébucha à plat ventre, se releva et pointa sa main ouverte vers un coin obscur où il devinait la présence du buisson sur lequel il avait jeté ses vêtements plus tôt.

" Accio ! "

Ses doigts se resserrèrent autour de sa baguette au même moment où il entendait un lumos plus loin devant. Le jet de lumière libéra mystérieusement Lauréline de l’emprise de la menace inconnue qu’Andrew supposait être une sale bestiole sortie tout droit de la forêt. Il ne vit qu’une ombre s’agiter comme un serpent et s’enfuir dans le boisé alors que Lauréline revenait vers lui en vitesse, s’adossant contre le tronc de l’arbre, affolée. Andrew garda un instant sa baguette pointée vers la forêt, puis se rapprocha d’elle pour l’aider à se relever. Il lui demanda si elle avait quelque chose de cassé, mais elle était encore trop paniquée pour répondre, le regard fixé sur les arbres immobiles devant eux. Andrew se pencha pour vérifier sa cheville, mais à part une marque rouge qui se dissiperait lorsque son sang recommencerait à bien circuler, ça semblait aller. Plus de peur que de mal, en somme.

" Ouais, on dégage. "

Il posa une main sur le dos de Lauréline et l’incita à y aller la première pour surveiller ses arrières. Andrew jeta un dernier regard en direction de la forêt avant d’aller ramasser ses vêtements, enfilant rapidement sa chemise au passage, sans la boutonner. Ils longèrent la rive du lac pour éviter de s’approcher de trop près des arbres, et traversèrent le parc en direction du château. Andrew baissa les yeux sur Lauréline lorsqu’elle enfila son haut, silencieuse. Leurs regards se croisèrent, et Lauréline émit un rire nerveux auquel il ne répondit pas. Ils avaient tous les deux reprit leur esprit, et sur le moment, Andrew ne savait pas quoi penser, et Lauréline ne cessait de le fixer de ses grands yeux verts. L’échange muet de leur regard s’éternisa, et sans un mot, ils parvinrent finalement à se comprendre. Ils ne diraient rien, à personne, parce que cette nuit... Qu’avait-elle été, en fait ? Une énorme erreur, ou un tir corrigé du passé ? Ils ne le sauraient probablement jamais, peupleraient ce souvenir de « si », et s’imagineraient des univers possibles où autre chose aurait pu se produire. Il laissa Lauréline glisser ses doigts sous ses mèches de cheveux, esquissa un sourire en coin, complice. Une dernière vague de chaleur le traversa lorsqu’elle reposa ses lèvres sur les siennes dans un baiser final, un baiser d’adieu, à la fois doux et amer. Il y répondit, sa main frôlant brièvement son cou avant de la laisser s’éloigner. Andrew reprit conscience du vent nocturne, frissonna et lui emboita le pas en boutonnant le bas de sa chemise. Demain serait un autre jour.

[Terminé o/]